Sofia Cosmétiques investit dans la R&D pour innover et proposer des solutions inédites aux marques. Spécialiste des produits solaires, l’entreprise a également lancé un programme de recherche pour améliorer les filtres. Au cœur de sa démarche : un réel engagement RSE.
Aux côtés d’Industries Cosmétiques, l’entreprise a lancé un podcast consacré à l’ingénierie qui fait avancer la beauté. Ceux qui conçoivent la beauté de demain témoignent.
Présent sur le salon Luxe Pack Monaco, qui s’est tenu le 30 septembre, 1er et 2 octobre 2024, le groupe Albéa a mis en avant une large palette d’innovations alliant désirabilité, ingéniosité et écoresponsabilité. Compte rendu.
« Nous cherchons, à la fois, à obtenir un effet “wahou” indispensable pour créer des produits cosmétiques désirables, et à proposer des solutions répondant aux enjeux de traçabilité, de décarbonatation et de recyclage », souligne François Tassart, directeur général du groupe Albéa.
Tenir compte de l’expérience utilisateur est également une préoccupation majeure pour la division Cosmetics & Fragrance.
Albéa Cosmetics & Fragrance : innovation et savoir-faire pour simplifier les gestes
Depuis le 3 juillet 2024, les fabricants ont l’obligation de rendre les bouchons solidaires des bouteilles en plastique contenant jusqu’à 3 litres de boisson.
Avec son nouveau pot de soin rechargeable Polaris, la division Cosmetics & Fragrance d’Albéa adopte ce même principe : une charnière invisible en plastique permet au capot de rester attaché à la base. Ce système offre, selon Albéa, un accès facilité à la formule : plus besoin de s’interroger où poser le capot au moment où l’on ouvre le pot !
Le pot, uniquement en PP, rechargeable, s’ouvre comme une boîte à bijoux et peut être rempli à l’aide du système de gobelets Twirl d’Albéa. « Pour favoriser l’adoption de solutions rechargeables, notre rôle est de les rendre vraiment simples – en d’autres termes : intuitives, explique Aline Roland, directrice marketing Albéa Cosmetics & Fragrance. Avec notre tout nouveau concept “Polaris”, nous avons franchi une nouvelle étape en combinant un design unique et sophistiqué avec une réduction significative de l’impact environnemental. »
L’innovation concerne aussi le maquillage. Powder Breathe est un contenant pour poudre libre conçu pour délivrer la juste dose, limitant la perte de matière et simplifiant le geste de l’utilisatrice. Une membrane souple permet de pousser la poudre sur le tamis. Lors de la fermeture, le couvercle repousse ensuite la poudre non utilisée vers l’intérieur du pot. Ce contenant d’Albéa, rechargeable, est proposé en PP associé à une poche en l’élastomère.
Beauty Lab, l’expertise brosses, applicateurs et lip glosses
À Monaco, l’équipe d’Albéa Cosmetics & Fragrance a également présenté quelques-unes des nouveautés de son Beauty Lab (ex-Albéa Tips Studio), le centre d’expertise de l’entreprise pour les brosses et applicateurs en plastique et en fibre.
Avec des solutions sur mesure pour différentes marques et un portefeuille de 600 applicateurs standards, Albéa Beauty Lab témoigne depuis 10 ans de la capacité d’innovation et de créativité de l’entreprise,jouant avec les formes et les matériaux.
« Notre premier centre d’expertise est en Italie, à Bottanuco. Nous créons actuellement l’exacte même expérience aux États-Unis, indique Aline Roland. L’idée est d’accueillir nos clients qui peuvent, en 48h, obtenir un prototype spécifique qui répond au brief marketing de la marque. »
Albéa Tubes : la recyclabilité, une priorité
En créant la gamme ultrafine EcoFusion Top, Albéa Tubes avait réduit le poids de la partie tête et bouchon de ses packagings de 80 % par rapport à une solution flip-top + tête classique.
Avec la gamme de produits EcoTop, Albéa Tubes accélère maintenant l’intégration de contenu recyclé dans l’ensemble du tube. Albéa Tubes a travaillé sur l’intégration de matériaux recyclés dans chaque composant du tube, en particulier les capsules.
La division Tubes de l’ETI française a notamment présenté à Monaco les capsules Slight Cap et Basic Cap contenant 70 % de PCR PP. Les tubes Albéa peuvent ainsi contenir jusqu’à 60 % de matériaux recyclés, en fonction de la jupe et de la tête choisies. Les capsules sont compatibles avec des tubes extrudés et laminés.
Pour faire bonne impression
La division Albéa Tubes a également mis en avant sa solution Advanced Decoration By NovaPrint. Le fabricant présente cette offre comme « la solution d’impression la plus innovante du marché » car elle permet de combiner, selon lui, le meilleur de l’extrudé et du laminé : impression à plat et absence de couture latérale. Des designs sophistiqués, premium et complexes, peuvent être obtenus tout en combinant plusieurs technologies d’impression: flexographie, marquage à froid, feuille surimprimée, etc.
Avec une épaisseur de jupe réduite qui diminue le poids du tube, un processus de production moins énergivore pour une empreinte carbone plus faible que pour une décoration traditionnelle, l’incorporation de matériaux 100 % recyclés (PCR) dans la jupe extrudée qui permet d’atteindre 57 % de contenu recyclé dans un tube intégrant l’ultraléger EcoFusion Top, la solution Advanced Decoration By NovaPrint a de quoi séduire les marques à la recherche d’un rendu coloré, qualitatif, à l’impact sur l’environnement moindre, d’autant que la solution est entièrement recyclable dans le flux PEHD.
« La décoration des tubes en plastique est clé dans la différenciation et l’identité de la marque ainsi que dans l’engagement des consommateurs, mais elle ne doit pas compromettre la durabilité , explique Caroline Hughes, directrice marketing Albéa Tubes. Advanced Decoration by NovaPrint est une véritable révolution technologique alliant durabilité et désirabilité : elle répond aux besoins des clients en matière de tubes désirables et plus responsables mais également à notre engagement commun de réduire la consommation de plastique et l’empreinte environnementale globale. »
L’offre Fancy Deco enrichit également les possibilités de décoration d’un tube en proposant de nouveaux effets d’impression. En particulier, l’effet lenticulaire fait passer d’une image à une autre selon l’angle de vue ; l’application d’un vernis spécifique donne un effet de mouvement sur les tubes laminés. L’effet 3D Touch ajoute, pour sa part, du relief et de la texture au tube grâce à un vernis spécial plus épais et à un processus d’application original.
Albéa Cosmetics & Fragrance récompensé À Monaco, la division Cosmetics & Fragrance d’Albéa a reçu un prix Formes de Luxe dans la catégorie « Finition & Décoration ». Sollicitée par Puig, elle a été récompensée pour son travail sur le produit Teint Fétiche Le Baume de Teint de la maison Christian Louboutin. À l’honneur : le travail de gravure remplaçant une broderie réalisée auparavant de façon artisanale, à la main. Grâce à un travail minutieux au niveau du moule un aspect similaire à la pièce originale finement brodée peut désormais être obtenu via un process industriel. « Pour répondre aux exigences de la marque, nous avons développé des moules spécifiques, avec une méthode de gravure particulière, grâce à notre savoir-faire et à notre réseau de sous-traitants, afin de reproduire le plus fidèlement possible les détails de la broderie – le tout dans un délai de développement très challengeant ! Depuis 2023, la pièce est donc fabriquée en 100 % PETG par nos équipes d’experts indonésiens à Semarang », explique Charlotte Wastyn, Key Account Manager au sein d’Albéa Cosmetics & Fragrance. Pour ces prix Formes de Luxe, le groupe Albéa était également nominé dans la catégorie “Refill & reload” pour la réalisation des nouveaux parfums solides Miss Dior Mini Miss, nomades et respectueux de l’environnement.
Trois prix “ETMA Tube of the Year 2024” pour Albéa Tubes Trois emballages d’Albéa Tubes ont été récompensés à l’occasion de la remise des prix ETMA Tube of the Year 2024, un concours organisé chaque année par l’European Tube Manufacturers Association (ETMA). Le tube échantillon EcoLittle Top à ouverture flip-top conçu pour Clarins a remporté le prix du tube durable. Il répond aux défis de réduction du poids, de recyclabilité et d’utilisation de matériaux recyclés. Grâce à la suppression d’un composant, il offre une réduction de poids de 47 % sur le tube complet. Fabriqué à partir de PE et de HDPE, le tube intègre 45 % de matériaux recyclés, grâce à la gamme PCR Max d’Albéa Tubes, ce qui en fait un tube monomatière recyclable dans les filières HDPE. Le tube Greenleaf associé au bouchon OctoTop, développé pour L’Occitane, a été récompensé dans la catégorie laminé. Ce tube de crème pour les mains de 30 ml associe une enveloppe en HDPE multicouche Greenleaf à un bouchon flip-top octogonal deux-en-un. Cette solution est conçue pour être recyclée en France, en Europe et aux États-Unis, tout en réduisant le poids total du tube de 23 %. Enfin, le tube PCR Max avec bouchon EcoFusion Top fabriqué pour Decathlon a reçu le prix du meilleur tube plastique. Ce tube monomatière intègre 70 % de matériaux recyclés. Le bouchon EcoFusion Top est également conçu pour être recyclé dans les filières HDPE.
À l’occasion de du salon événement Paris Packaging Week qui se tiendra les 28 et 29 janvier 2025, aura lieu la deuxième édition des Future Leaders qui met en lumière des jeunes professionnels talentueux représentant l’avenir d’un secteur en pleine mutation, guidé par les enjeux de durabilité et d’innovation. Des talents sélectionnés par un jury de trois experts influents du packaging de luxe.
Des spécialistes internationaux et engagés
Les ‘Future Leaders’ de l’édition 2025 sont issus de pays variés comme la France, le Royaume-Uni, les Émirats Arabes Unis, les États-Unis et les Pays-Bas. Ils se distinguent par leur expertise technique mais aussi par leur capacité à intégrer naturellement les défis environnementaux dans leurs pratiques professionnelles.
« Ce qui m’a le plus impressionné chez ces jeunes talents, c’est leur vision du développement durable, qu’ils considèrent non pas comme une contrainte, mais comme une évidence. Là où les générations précédentes ont dû s’adapter, eux ont grandi avec cette réalité et posent directement la question ‘Comment faire mieux ?’ », souligne Gérald Martines, fondateur de l’agence In-Signes, l’un des membres du jury.
Les 10 jeunes spécialistes de l’emballage distingués par le jury sont :
Robbert Antony Bouman, Design Director, Innovative Beauty Group (Pays Bas)
Romana Guennoud, ingénieure packaging, Huda Beauty (Émirats arabes unis)
Jake Inglis, stagiaire ingénieur designer, Crown Holdings Inc. (Royaume-Uni)
Hector Lapre, ingénieur expert en aérosols, L’Oréal (France)
Peyam Mirnejad, expert en conformité réglementaire, Albéa (France)
Anna-Liisa Palatu, PDG et co-fondatrice, Woola (Estonie)
Brodie Vander Dussen, Sustainability Program Manager, Orora Packaging Solutions (États-Unis)
Teresa Vargas Matos, co-fondatrice & responsable de la stratégie, Matters To You Studio (Portugal)
Maxwell Williams, chercheur, The Packaging School (États-Unis)
Madison Wright, cheffe de projet, Pentatonic (Royaume-Uni)
Une diversité de talents au service de l’innovation durable
Ces jeunes leaders couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur du packaging, de l’approvisionnement à l’éco-conception, en passant par le recyclage et l’expérience consommateur. « Notre panel de Future Leaders illustre parfaitement la diversité des approches qui façonnent l’avenir de l’emballage. Leur défi sera de combiner ces expertises de manière créative et efficace, en trouvant des solutions innovantes qui répondent aux enjeux de notre époque », explique Emmanuelle Bonardi, directrice des opérations chez AmorePacific, membre du jury.
Cette nouvelle génération d’innovateurs sera également mise à l’honneur lors de tables rondes pendant la Paris Packaging Week, où ils partageront leur vision des défis et des opportunités à venir pour l’industrie. Thierry de Baschmakoff les encourage à oser l’audace : « L’avenir de l’emballage repose sur notre capacité à prendre des risques et à imaginer des démarches encore inédites. Ne craignez pas d’être les pionniers d’idées nouvelles et radicales. »
Paris Packaging Week, un événement phare
La Paris Packaging Week se tiendra à Paris Expo, Porte de Versailles. Cet événement incontournable réunit les principaux acteurs de l’industrie autour de quatre salons majeurs : PCD pour les secteurs des cosmétiques et des parfums, ADF pour les solutions aérosols, PLD pour les boissons premium et luxe et Packaging Première pour les produits de luxe, notamment la mode, l’horlogerie, la joaillerie et l’épicerie fine.
dsm-firmenich, innovateur dans les domaines de la nutrition, de la santé et de la beauté, dsm-firmenich vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d’ici à 2045. Le groupe a annoncé que ses objectifs en matière de lutte contre le changement climatique à court et à long terme ont été validés par la Science Based Targets Initiative (SBTi).
Le SBTi a également validé les objectifs à court terme de dsm-firmenich visant à réduire les émissions absolues de GES des champs d’application 1 et 2 de 42 % d’ici à 2030, par rapport à l’année de référence 2021.
L’objectif de réduction des émissions absolues de GES de portée 3 provenant des biens et services achetés, des activités liées aux combustibles et à l’énergie, du transport et de la distribution en amont, et des déchets produits dans le cadre des activités, de 25 % d’ici 2030, par rapport à l’année de référence 2021 est également a également été approuvé tout comme celui d’augmenter l’approvisionnement annuel en électricité renouvelable achetée à 100 % d’ici à 2025, et maintenir ce niveau jusqu’en 2030.
SBTi a estimé que ces objectifs sont conformes à la science climatique la plus récente et à l’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C.
« Chez dsm-firmenich, les personnes, la planète et le profit sont tous d’une importance cruciale, et notre ambition de devenir net-zéro d’ici 2045 est étayée par la science et une action décisive. La soumission de nos objectifs climatiques à une validation externe souligne l’importance inébranlable que nous accordons à la durabilité. Nous sommes heureux de nous engager dans cette voie aux côtés de nos clients et de nos fournisseurs, dont le partenariat est essentiel à notre réussite collective », a commenté Dimitri de Vreeze, PDG de dsm-firmenich.
« Notre engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique va au-delà de la nécessité. Grâce à notre portée, à notre échelle et à notre expertise scientifique, nous avons la responsabilité d’avoir un impact qui compte. Le changement climatique est l’un des problèmes les plus urgents de notre époque, et contribuer à le résoudre est un choix délibéré dans l’ensemble de notre entreprise, de notre chaîne de valeur et au-delà. C’est ainsi que nous faisons progresser les gens et la planète », a, pour sa part, souligné Katharina Stenholm, responsable en chef du développement durable.
Les activités de lutte contre le changement climatique de l’entreprise comprennent des améliorations de l’efficacité opérationnelle, une transition complète vers l’électricité renouvelable, la réduction des émissions indirectes de la chaîne de valeur en collaboration avec les fournisseurs, et la collaboration avec les clients pour réduire les émissions dans leurs propres opérations grâce aux solutions et aux services offerts par dsm-firmenich.
Le SBTi est une collaboration entre le Pacte mondial des Nations unies (UNGC), le World Resources Institute (WRI), le CDP et le World Wildlife Fund for Nature (WWF), qui vise à encourager les entreprises à prendre des mesures ambitieuses en matière lutte contre le changement climatique.
La stratégie publicitaire de L’Oréal au cours du troisième trimestre 2024 (du 1er juillet au 30 septembre) exploite efficacement l’autonomisation, l’innovation en matière de beauté et l’inclusivité pour engager divers consommateurs. En associant le luxe et la durabilité à des messages sur l’estime de soi et l’individualité, le géant français des soins personnels utilise l’appui de célébrités et des visuels audacieux pour transcender les normes de beauté traditionnelles. Cette approche à multiples facettes permet à la marque d’établir un lien émotionnel avec un large public, renforçant ainsi sa position de leader sur le marché et sa pertinence dans un paysage concurrentiel dominé à la fois par l’innovation scientifique et la sensibilité culturelle, selon la Global Ads Platform de GlobalData, société d’analyse de données et de médias.
« L’Oréal a stratégiquement mis l’accent sur la promotion de l’autonomisation et de l’estime de soi, en s’appuyant sur des célébrités, en mettant en avant l’innovation, en veillant à la sensibilité culturelle et en incorporant un attrait amusant et audacieux dans les publicités. En adoptant cette stratégie publicitaire diversifiée, l’entreprise a cherché à se rapprocher d’un large éventail de consommateurs, à trouver un écho dans différents milieux culturels et à rester pertinente sur un marché concurrentiel. Cette approche a permis à L’Oréal de renforcer les valeurs de sa marque, à savoir la confiance, l’inclusion et l’excellence des produits, tout en attirant un large public », commente Smitarani Tripathy, analyste des médias sociaux chez GlobalData.
Les publicités de L’Oréal, en particulier celles de la campagne « You’re Worth It », sont centrées sur des messages d’autonomisation et d’estime de soi. Qu’il s’agisse de l’appui de célébrités telles qu’Alia Bhatt ou de thèmes plus généraux visant à briser les attentes de la société, la marque encourage continuellement la confiance en soi et l’individualité. Le célèbre slogan « Because You’re Worth It » (“Parce que vous en valez bien”) rappelle que la beauté ne se résume pas à l’apparence, mais qu’elle est synonyme de respect de soi et d’autonomisation.
L’Oréal s’associe fréquemment à des célébrités mondialement connues, telles qu’Eva Longoria, pour créer une valeur d’aspiration. Ces parrainages comblent le fossé entre le luxe et l’accessibilité, en associant la marque à des figures emblématiques qui incarnent la confiance et la réussite. Cela permet à L’Oréal d’exploiter efficacement les marchés occidentaux et indiens, en tirant parti de l’influence des célébrités pour atteindre un public plus large.
Les campagnes de L’Oréal mettent par ailleurs souvent l’accent sur l’innovation des produits, en se concentrant sur les avancées scientifiques en matière de soins de la peau et de maquillage. Des publicités comme celles de la Crème Eau Revitalift valorisent des ingrédients tels que l’acide hyaluronique, offrant aux consommateurs des avantages tangibles tels que l’hydratation et l’anti-âge. Ce mélange de science et de beauté permet à la marque de rester pertinente et digne de confiance sur un marché concurrentiel.
L’Oréal adapte ses publicités en fonction des publics locaux. Dans le cas de l’Inde, par exemple, des lignes de produits comme la crème à l’acide hyaluronique Revitalift sont promues avec des messages adaptés aux types de peau indiens, ce qui favorise un sentiment d’inclusion. Les publicités célèbrent la beauté dans toute sa diversité, ce qui permet à la marque de s’adapter à tous les milieux culturels.
Enfin, les publicités de maquillage de L’Oréal, comme celle du rouge à lèvres Infallible Matte Resistance, utilisent des visuels audacieux et amusants pour souligner que la beauté est l’expression de l’individualité. Le ton léger, les messages ludiques et les couleurs vives attirent les jeunes consommateurs qui considèrent le maquillage comme un moyen d’expression. Les campagnes de rouge à lèvres équilibrent la sophistication avec une sensation de vivacité et d’accessibilité.
TechnicoFlor, maison de composition de parfums française, familiale et indépendante, fournit les plus grands noms de la parfumerie, de la cosmétique et de l’hygiène depuis plus de 40 ans. Ses fragrances entrent dans de nombreuses applications à travers le monde : eaux de toilettes, soins corps et visages, gels douches, shampoings ou gels hydro alcooliques notamment.
À son actif : une collection inédite de six parfums baptisée “Artopia” présentée, en avant-première, au salon Beauty World Middle East à Dubaï qui s’est tenu du 28 au 30 octobre 2024. L’idée : imaginer et concevoir la parfumerie de demain à la croisée des arts et des émotions !
Une nouvelle interprétation de la parfumerie de demain
La collection Artopia est le fruit d’une collaboration inédite entre les parfumeurs de TechnicoFlor et une artiste experte en art numérique (conception, réalisation et animation 3D), Gigi Gorlova. Installée à Dubaï, ville emblématique de la transformation digitale, l’artiste britannique propose des contenus uniques, colorés et aux allures futuristes.
Imaginés comme des œuvres d’art olfactives, les fragrances de la collection, qui allient art numérique et art olfactif, explorent des territoires inédits laissant place à l’imagination. Chaque parfum est une expérience sensorielle innovante.
« TechnicoFlor propose à travers cette collection une immersion dans un univers où technologie et émotion s’entremêlent pour révéler de nouvelles facettes de l’avenir de la parfumerie », indique-t-on au sein de l’entreprise.
Six parfums originaux
Après des mois d’échanges et de conception, six parfumeurs de TechnicoFlor (Jérémy Sabater, Bertrand Duchaufour, Bérengère Bourgarel, Pierre Flores, Sofia Bardelli et Vincent Ricord) ont chacun co-créé, avec l’artiste Gigi Gorlova, un parfum incarnant leur vision de la parfumerie de demain, véritable reflet de leur sensibilité artistique.
À titre d’exemple, Utopia (notes fruitées, florales et hespéridées) représente « l’essence capturée d’un monde imaginaire où une nature qui se veut pop et la magie s’entrelacent », précise le parfumeur Vincent Ricord.
Interstellar (un parfum aux notes chyprées, ozoniques, aldéhydrées, smoky) est une « ode à l’exploration spatiale, célébrant la découverte d’une planète puissante au cœur d’une galaxie scintillante de poussières d’étoiles », précise le parfumeur Bertrand Duchaufour.
Volcaris (une fragrance aux notes ambrées, fruitées et de l’oud) symbolise, pour sa part, « la puissance infinie de la Terre, cette pierre précieuse inédite, née d’une éruption volcanique, incarne la force créatrice des éléments », selon Jérémy Sabater.
« Cette collection est une véritable exploration sensorielle, où chaque fragrance devient un tableau vivant. L’alliance entre la vision artistique et la maîtrise olfactive a permis de repousser les frontières du possible, offrant des créations aussi audacieuses qu’inédites », souligne Christopher Sabater, Global Strategy Director de TechnicoFlor.
Après avoir collaboré avec Stoelzle Masnières Parfumerie pour la marque Mercedes-Benz Parfums, puis AMG, dont les parfums ont été découverts fin 2023, INCC Parfums a de nouveau fait appel au verrier français, filiale du groupe autrichien Stoelzle, pour mettre en forme la première collection de parfums Mercedes-Maybach au flacon emblématique, dont la réalisation a nécessité une véritable expertise.
Marque automobile au design marquant, luxueux et sophistiqué, Maybach a voulu une collection de parfums qui se distingue par un luxueux design en verre, en accord avec l’ADN de la marque.
« Chacune des six fragrances a été créée avec la même soif de beauté extraordinaire et de perfection raffinée qu’une automobile Mercedes-Maybach, sous la direction d’Anne Flipo, maître parfumeur de renommée mondiale, indique-t-on chez Stoelzle Masnières Parfumerie. Chaque détail du design a été méticuleusement conçu et fabriqué, comme ceux d’une voiture Mercedes-Maybach, poussant la perfection à son paroxysme. La bouteille prend une forme élégante et inspirante, où les lignes droites et les bords arrondis se combinent pour créer une ambiance futuriste caractéristique. »
Au cœur de ce flacon, le logo Maybach gravé entend incarner la symbiose parfaite entre la sophistication de la marque et le savoir-faire artisanal, un projet présentant un complexité technique : réaliser une gravure d’une netteté irréprochable, uniforme au centre et sur les bords de la bouteille. Grâce à des ajustements subtils et invisibles, Stoelzle Parfumerie & Cosmétique a réussi à relever ce défi.
La conception de la base du flacon a également nécessité un contrôle expert du dessin initial afin d’assurer une épaisseur harmonieuse et une parfaite stabilité visuelle. « Le résultat est un flacon qui incarne à la fois la robustesse et la finesse, fidèle à l’exigence de Maybach. Avec ce flacon, Stoelzle Masnières Parfumerie démontre une fois de plus son engagement à produire des créations uniques, répondant aux attentes des marques les plus prestigieuses », souligne-t-on chez le verrier.
Les flancs du flacon sont revêtus d’aluminium brillant, gravé du logo Maybach et du nom du parfum une touche finale propre et luxueuse qui évoque le chrome étincelant d’un véhicule Mercedes-Maybach.
Enfin, chaque fragrance est vendue dans un coffret ivoire distinctif et raffiné portant le logo de la maison.
L’espagnol Quadpack et le groupe français PSB Industries ont annoncé le projet de rapprochement de Quadpack et de Texen, principale filiale de PSB, en juillet 2024. L’opération de rapprochement a été finalisée avec succès, plaçant les deux entreprises sous l’égide de PSB Industries. Quadpack Industries SA sortira du marché Euronext Growth à Paris.
Le groupe ainsi constitué devrait se placer parmi les cinq premiers acteurs mondiaux des emballages pour la cosmétique selon ses dirigeants, offrant à ses clients des solutions prêtes à l’emploi et sur mesure, des usines de production dans six pays, un réseau élargi de fournisseurs et l’accès à un savoir-faire collectif en conception et ingénierie d’emballages durables.
Texen et Quadpack fonctionneront comme des sociétés indépendantes. En parallèle, un plan stratégique sera élaboré pour développer des synergies entre les deux entités et accélérer l’innovation. Objectif affiché : être, à terme, leader dans la transition écologique du packaging cosmétique.
Alexandra Chauvigné, CEO de Quadpack, a été nommée CEO du groupe par le conseil d’administration de PSB Industries présidé par François-Xavier Entremont.
« Nous nous réjouissons de cette nouvelle étape de notre évolution dans laquelle les actionnaires voient un très beau potentiel de croissance. Nous sommes convaincus qu’avec Alexandra à la tête du groupe, et grâce à son expérience significative dans le secteur de l’emballage, la valeur créée par le groupe sera considérablement amplifiée, avec un effet d’entraînement très positif pour l’ensemble des parties prenantes », a déclaréFrançois-Xavier Entremont.
« Je suis ravie de prendre la direction du nouveau groupe. Texen et Quadpack forment une union parfaite, avec des modèles commerciaux très complémentaires et le potentiel de créer de nombreuses opportunités et synergies. En combinant nos forces nous avons pour objectif d’apporter toujours plus de valeur à l’ensemble de nos partenaires », a, pour sa part, soulignéAlexandra Chauvigné.
Marion Chambon est lauréate du prix Jeunes Talents France L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science qui distingue chaque année, depuis 2007, 35 femmes scientifiques.
Doctorante à l’Université de la Polynésie française après avoir étudié à l’Institut des sciences pharmaceutiques et biologiques (ISPB) de Lyon puis à l’université de Nantes, la jeune chercheuse évalue les bienfaits de plantes utilisées en médecine traditionnelle.
Son projet : améliorer les soins de la peau grâce aux plantes polynésiennes. Ses sujets d’études : cinq plantes locales – le Tamanu (Calophyllum inophyllum), le Curcuma ou Rea (Curcuma longa), les fleurs de tiare (Gardenia taitensis), les racines de Aura (Ficus prolixa) ainsi que les feuilles vertes de Tou (Cordia subcordata).
« Toute la spécificité de cette flore polynésienne, c’est qu’elle est endémique à plus de 60 %, et elle a très peu été étudiée d’un point de vue chimique ou biologique », indiquait la jeune femme lors d’une interview accordée à France Bleu avant de préciser s’intéresser ainsi aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, cicatrisantes ou encore anticancéreuses des plantes puis à leur composition chimique pour connaître les molécules qui les composent.
Des travaux qui pourraient être transposés de l’échelle du laboratoire à l’échelle industrielle pour développer des produits cosmétiques et pharmaceutiques.
Partenaire des marques de luxe, la société française Metapack a développé un savoir-faire autour du zamac, matériau recyclable à l’infini selon sa dirigeante et cofondatrice Annette Der Minassian-Manoukian.
Lundi 30 septembre 2024. Le cadre de la conférence de presse n’est pas banal. Le discours est militant.
C’est dans le TGV spécial Luxe Pack, un train privatisé à l’occasion du salon pour permettre aux visiteurs de se rendre à Monaco avec une empreinte carbone réduite tout en échangeant avec entre pairs, qu’Annette Der Minassian-Manoukian, PDG et cofondatrice de Metapack, s’est adressée aux journalistes pour défendre l’usage du zamac. Un matériau phare pour la PME française spécialiste de l’emballage primaire haut de gamme. Un matériau recyclable selon la dirigeante.
« La société Metapack a été cofondée par trois acteurs de la bijouterie fantaisie haut de gamme. Nous avons démarré notre activité en 1998 en proposant aux maisons de parfums et cosmétiques des objets promotionnels luxueux. Nous avons alors introduit le zamac – un alliage qui existait dans la parfumerie mais qui avait été délaissé au profit de l’ABS, développant une offre en zamac avec une production réalisée en Chine. Très vite, nous avons rencontré un engouement pour cette matière : le zamac répond à tous les codes du luxe avec son toucher froid, une large gamme de finitions adaptée aux produits très haut de gamme et la possibilité de développer des formes complexes par l’injection et le démoulage. Les marques ont trouvé en Metapack le laboratoire de leurs créations, ce qui nous a permis de passer de l’objet promotionnel aux packagings proposés sur catalogue », explique la dirigeante.
Métal non ferreux, alliage de zinc, aluminium, magnésium et cuivre, le zamac est devenu emblématique du luxe. Metapack, qui travaille aussi d’autres matériaux comme le laiton, l’acier, l’aluminium, ou le gainage de cuir, en a fait son matériau de prédilection. La PME, qui préconise depuis 2006 des solutions rechargeables et réutilisables à ses clients, propose depuis 2008 toute une palette de packagings standards personnalisables et composés à base de recharges (capots, vaporisateurs de voyage, boîtiers, rouge à lèvres et sticks) réalisés en zamac.
Quid des contraintes environnementales ? « C’est assez méconnu mais le zamac est recyclable à l’infini », souligne Annette Der Minassian-Manoukian. Pour faire face aux idées reçues et répondre aux diverses interrogations, Metapack a testé, en 2022, le recyclage de ses pièces en collaboration avec une agence de consulting en ingénierie environnementale, un fabricant de machines de tri de déchets métalliques, un centre de tri de déchets domestiques et un verrier. « Nous avons travaillé avec Veolia et Derichebourg et sommes allés vérifier sur site la recyclabilité. Le Zamac se trie très bien : nous avons fait l’expérience de tracer nos produits et avons obtenu un excellent taux de captabilité allant à plus de 90 % sur certaines pièces », se félicite la fondatrice de l’entreprise.
Cette étude a également révélé l’importance de la forme et de la dimension dans la captation des produits en fin de vie. « Grâce à notre étude, nous avons couvert le cycle de vie du zamac et démontré que ce matériau peut être détecté dans les filières existantes, recyclé et transformé – dans sa matière première d’origine – à l’infini. Sans perdre sa qualité. Sans perdre ses propriétés. Nous avons également prouvé qu’il existe des techniques avancées et un savoir-faire pour le tri, pour la séparation des différentes matières, en France et dans le monde. Celles-ci varient selon les zones géographiques. »
Un autre volet de l’étude menée par Metapack démarre cette année afin d’offrir une filière de tri alternative aux bacs jaunes pour le zamac et les autres métaux. La filière des bacs rouges, dédiée à la collecte du métal, est à étudier pour les déchets ménagers métalliques. Dans cette optique, l’entreprise entend se rapprocher de l’Ademe pour orienter le tri des consommateurs.
Une relocalisation opérationnelle Depuis 2005, grâce à son réseau de partenaires, la société Metapack est en mesure de proposer une production européenne pour ses produits. Quelque 15 % de son chiffre d’affaires provient de cette relocalisation. « Nous sommes capables d’offrir les mêmes technologies auxquelles nous avons recours en Asie en orchestrant des partenaires en Europe. Nous produisons du zamac en Italie, du laiton et de l’inox en France, et de l’aluminium au Portugal, avec des technologies de galvanisation ou de PVD », précise Annette Der Minassian-Manoukian, PDG de Metapack.
De nouveaux produits présentés à l’occasion du salon Luxe Pack Metapack a profité du salon Luxe Pack, qui s’est tenu à Monaco les 29 septembre, 1er et 2 octobre 2024, pour présenter ses innovations. Timeless est un boîtier de maquillage disponible en format rond ou carré. Fabriqué en zamac, il est rechargeable, réutilisable et recyclable, ne contient pas d’aimant et peut être personnalisé par gravure laser ou via des étiquettes. La tigelle fermoir intégrée à ce boîtier repose sur une innovation brevetée. Totalement réalisé en aluminium, sans plastique ni aimant, le vaporisateur de sac Infinity est un accessoire de voyage pour les formules de parfum ou de soin. Il est rechargeable et recyclable. Pour le secteur des parfums d’ambiance, Metapack propose par ailleurs Transparency, un couvercle de bougie en verre pressé personnalisable par sablage, gravure laser ou grâce à des étiquettes.