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Le CNRS propose des stages courts en lien avec la cosmétologie

site-industries-cosmetiques Organisme français spécialisé dans les programmes de formation pour les entreprises.

Vous connaissez sans doute le CNRS mais connaissez-vous CNRS Formation Entreprises, son organisme de formation continue ?
Destinés aux chercheurs, ingénieurs et techniciens des secteurs privé et public souhaitant être à la pointe des technologies, CNRS Formation Entreprises propose plus de 270 stages courts d’une durée d’un à cinq jours, dispensés par les experts du CNRS pour bénéficier directement de leurs savoirs et savoir-faire.

Parmi ces 270 stages, 20 sont particulièrement prisés par les salariés de l’industrie cosmétique :

Biologie cellulaire de la peaumicrofluidiqueémulsionssynthèse organiquelipides et liposomespolymèresmicroscopies…, chacun de vous peut trouver la formation qui vous permettra de mettre en pratique les techniques acquises dès votre retour à votre poste de travail !

94 % des stagiaires recommanderaient ces formations à leurs collègues

Edith Wilmart, directrice de CNRS Formation Entreprises nous dit : « Ce qui nous distingue des autres organismes de formation, c’est la part importante de nos stages consacrée à l’expérimentation : travaux pratiques, études de cas… Il est même souvent proposé aux stagiaires d’amener un échantillon ou des données qui seront traités à des fins pédagogiques… sur des équipements de recherche… avec des personnels de la recherche ! Cette démarche particulièrement adaptée aux salariés est très appréciée ».

En effet, 94 % des stagiaires recommanderaient les formations de CNRS Formation Entreprises à leurs collègues. Carine et Hélène, salariées de l’industrie cosmétique ont participé à la formation Extraction et analyse de bio-actifs des plantes . Carine témoigne : « J’ai trouvé ce stage très intéressant avec beaucoup d’informations liées tant aux échanges qu’à la formation en elle-même » et Hélène, précise « J’ai beaucoup apprécié les mises en situation pour l’optimisation des techniques de séparation ».

Des formations technologiques mais pas que !

L’organisme de formation continue du CNRS propose également des stages transverses, applicables à tous les métiers, pour sensibiliser les salariés aux enjeux sociétaux, dans une démarche RSE.

Aujourd’hui, les entreprises quels que soient leur taille, leur statut et leur secteur d’activité sont de plus en plus concernées par cette responsabilité sociétale. C’est pourquoi CNRS Formation Entreprises a récemment développé des formations sur deux nouveaux axes thématiques :

L’axe cognition et comportement regroupe des formations variées sur les inégalités homme-femme, l’étude des comportements, la communication interpersonnelle, le management des personnes autistes dans l’entreprises ou encore la philosophie des sciences.

Quant à l’axe sociologie, science politique et économie, il rassemble des formations sur les radicalités, les politiques publiques de santé ou encore sur l’intelligence technologique afin d’accompagner les entreprises sur ces sujets plus ou moins sensibles.

Nicolas, manager de projet R&I, a demandé une formation sur mesure pour les cadres de son entreprise sur la méthode scientifique et les éclairages en philosophie des sciences ; il témoigne : « Le CNRS a été un des rares organismes qui a pu nous proposer une formation sur-mesure au plus proche de notre cahier des charges. Il y a eu des échanges préparatoires, la formation, notre évaluation de la formation et il est prévu dans un second temps une évaluation par les formateurs de l’implantation des connaissances acquises en formation dans nos pratiques professionnelles. Ce que le CNRS nous a apporté, c’est le socle théorique permettant de créer des outils internes avec des fondamentaux validés. ».

Des formations sur-mesure pour répondre à vos besoins

Attentif au besoin de flexibilité des entreprises, CNRS Formation entreprises peut aussi proposer des formations intra-entreprises. Sur-mesure, tant sur son contenu que sur son organisation, ce format peut être une solution particulièrement intéressante pour développer les compétences et connaissances de votre équipe. Chaque année, et de plus en plus avec le contexte sanitaire actuel, l’organisme organise une cinquantaine de formations intra-entreprise adaptées d’une formation du catalogue ou créée de A à Z. Son vivier de 100 000 personnels de recherche lui permettra de répondre à votre besoin, dans un des 1 100 laboratoires du CNRS, en visio-conférence ou dans votre entreprise.

« Le format intra-entreprise dans vos locaux comporte certains avantages : vous n’aurez pas à organiser de déplacements pour vos collaborateurs qui, de plus, seront absents moins longtemps et vous pourrez choisir les dates de la formation. Ce type de formations donne lieu à des moments d’échange et de partage uniques pour vos collaborateurs qui sont regroupés autour d’un thème commun, adapté à leur projet. Pensez-y ! » précise Edith Wilmart.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur cnrsformation.cnrs.fr

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Précision et rapidité dans les contrôles dimensionnels de flacons et capsules L’Oréal

site-industries-cosmetiques Un homme dans un laboratoire effectuant des contrôles dimensionnels précis sur les flacons et capsules L'Oréal.

La machine multi-capteur Optiv 3.2.2 d’Hexagon Manufacturing Intelligence équipée du mode de palettisation offre des mesures dimensionnelles précises et automatisées des capsules et flacons de L’Oréal, et permet de développer une expertise packaging sur d’autres critères d’analyse tels que la déformation et la verticalité flacon. 

Créé en France en 1909, le groupe L’Oréal compte 88 000 collaborateurs dans le monde. Il s’appuie sur son excellence dans les domaines de la recherche et de l’innovation et ses 4 100 chercheurs pour répondre à toutes les aspirations de beauté dans le monde, et a pris des engagements ambitieux en matière de développement durable à l’horizon 2030, associant l’ensemble de son écosystème pour une société plus inclusive et durable.

Avec plus de 10 000 collaborateurs répartis sur 44 sites de production en charge de 36 marques internationales, L’Oréal France représente plus d’un quart de la production mondiale du groupe. Les 240 personnes du site de production de Rambouillet, près de Paris, sont en charge de la production de près de 300 millions d’unités par an de « haircare » et de « skincare » du type shampooing, après-shampoing et douche dont notamment ceux pour les marques Elsève et Dop. 

Les équipes marketing & développement de L’Oréal créent chaque nouveau produit (franchise) dans une forme, une couleur et/ou une matière différente selon les catégories de produits ou les marchés ciblés. Les flacons en résine recyclée représentent par exemple une des dernières innovations écologiques de la marque L’Oréal Paris. Chaque nouvelle création requiert une adaptation dans les procédés de production. Des essais spécifiques sont ainsi nécessaires pour assurer que tout nouveau packaging puisse être adapté aux lignes de conditionnement. Ils sont aussi indispensables pour valider que la production se fera dans les bonnes conditions avec les bons rendements et donc sans perte de cadence à moyen terme. Éric Debreuille, ingénieur chimiste est responsable packaging du site de Rambouillet et en charge de ce processus. Il travaille pour cela en étroite collaboration avec les services packaging/développement centralisés du groupe ainsi qu’avec les équipes techniques de conditionnement de l’usine.

« Mon rôle consiste, entre autres, à s’assurer de l’adéquation entre les choix de conception et les équipements de conditionnement. Pour ce faire, sur la base de la définition produit, une analyse de risques formalisée permet d’évaluer les impacts des évolutions packaging sur les équipements industriels. Il faut ainsi assurer l’organisation, le suivi et l’accompagnement des essais en synthétisant les résultats qui permettront de valider ou non le choix technique », explique Éric Debreuille.

Deux systèmes qualité cohabitent ainsi chez l’Oréal : la qualité de conception (packaging) et la qualité de conformité (production). Éric Debreuille navigue entre les deux. En conception, il contribue à la définition produit et les faisabilités (essais) industrielles qu’il construit et réalise avec le packaging centralisé et les équipes techniques, permettant ou non d’homologuer le nouvel article de conditionnement. 

Dans le service qualité-conformité du site, des techniciens de laboratoire contrôlent si les articles produits sont conformes, plus particulièrement lors d’une première production d’un nouveau format ou lors d’un changement de matière. Les cahiers des charges et spécifications de ces nouveaux packagings précisent les mesures dimensionnelles à effectuer.

L’Optiv M offre précision, fiabilité et rapidité des mesures de flacons et capsules ainsi qu’une réelle expertise. « Nous effectuions auparavant nos mesures dimensionnelles à l’aide d’outils manuels, notamment à l’aide de pieds à coulisse électroniques. Certaines mesures étaient cependant très complexes à mettre en œuvre notamment celles à réaliser à l’intérieur d’une capsule et même sur un flacon », se souvient Éric Debreuille.

C’est d’une demande d’analyse auprès de la société Sematec, membre du groupe Hexagon, pour des projets d’équipements industriels, qu’a résulté le besoin d’une machine de mesure tridimensionnelle pour aider à développer une réelle expertise packaging, essentiellement sur les flacons. C’est ainsi que la machine multi-capteur Optiv a été présentée à L’Oréal. « Notre groupe de décision, constitué du responsable qualité, du responsable du laboratoire ainsi que moi-même, a stipulé que le nouvel outil devait non seulement permettre une analyse dimensionnelle plus fiable, plus rapide et automatisée mais également permettre d’établir une interprétation concrète des déformations des faces & verticalités observées sur nos flacons. Le but étant de corréler ces mesures à nos problèmes qualité constatés sur les lignes de conditionnement. » 

Combinée à une série de capteurs pour des mesures très rapides, précises et polyvalentes, l’Optiv M 3.2.2 représentait la solution pour les inspections et analyses recherchées par L’Oréal. « Nous avons rapidement pu diviser par cinq le temps de contrôle sur les flacons tout en garantissant des mesures plus fiables grâce à la combinaison des techniques vision et palpeur de la machine, parfaitement adaptée à la mesure de certaines cotes. Et le temps de mesure des capsules a été divisé par dix grâce à la palettisation du système adapté à nos besoins, affirme Éric Debreuille. La société Opus, partenaire de Hexagon, a su concevoir des posages sophistiqués de qualité et adaptés à nos différents articles à contrôler et ainsi optimiser les mesures réalisées avec notre machine tridimensionnelle. Ces équipements permettent, entre autres, de pallier le volume restreint de l’Optiv 3.2.2 et ainsi d’être capable de mesurer tous les formats de flacons quel que soit leur encombrement. »

L’Oréal utilise le logiciel PC-DMIS CAD++ couplé à l’interface opérateur Inspect avec l’option palette ainsi que le logiciel de rapport d’analyse Hero, tous issus de Hexagon. « J’ai déjà pu concevoir une vingtaine de programmes PC-DMIS et former trois techniciens de laboratoire à la machine, en analyse. Je découvre tous les jours de nouvelles possibilités et peux être rassuré de voir notre niveau d’expertise packaging s’accroître encore dans les prochains mois », conclut Éric Debreuille.

Mintel annonce les principales tendances en matière de produits de beauté et de soin

site-industries-cosmetiques Une femme se met du mascara sur les yeux.

Bien-être, valeur, technologie et environnement : expert sur ce que veulent les consommateurs et pourquoi, Mintel a publié quatre principales tendances de consommation qui influenceront en 2021 le secteur mondial de la beauté et des soins : 

  • Un bel esprit : les marques ont la possibilité durant ces temps incertains de participer à la construction de routines en utilisant des produits qui capitalisent sur la protection, la valeur et la reconstruction de relations de confiance.
  • La beauté ré-évaluée : dans un contexte de réduction des dépenses, l’utilisation sera conditionnée par la fonctionnalité du produit et par son objectif. La valeur sera mesurée à l’un des critères de qualité, commodité et impact plutôt que sur le prix.
  • Les canaux de distribution, moteurs de changement : grâce à des stratégies de commerce en ligne solides, les marques vont gagner des points au travers d’une approche omnicanale capable de repousser les limites, d’engager tous les sens et d’offrir de nouvelles expériences digitales.
  • En route pour la beauté verte ! : dans un contexte de sortie de confinement, les consommateurs s’apprêtent à réévaluer leurs priorités en donnant plus d’importance aux considérations écologiques et éthiques, lesquelles conduiront à plus d’achats.

Associate Director, Global Beauty et Personal Care, Andrew McDougall détaille la façon dont ces tendances clés vont influencer le secteur de la beauté et des soins au niveau mondial, y compris pour les fabricants, les entreprises, les marques et les consommateurs.

Un bel esprit

« À l’avenir, les marques qui apporteront de la valeur sur le long terme pour les consommateurs seront celles qui parviendront à démontrer le lien entre routines beauté et méthode de lutte contre le stress et l’anxiété et qui apporteront de la normalité dans ces temps incertains. La diffusion de directives de sécurité strictes va contribuer à inspirer confiance et attirer une nouvelle clientèle désireuse de reprendre le chemin des magasins en toute sécurité. Grâce au recours à des experts extérieurs, les stratégies devront éduquer les consommateurs sur l’approche holistique du bien-être et de la santé et l’interconnexion entre l’esprit et le corps tout en validant les principes. »

La beauté ré-évaluée

« Les expériences seront plus valorisées que le produit lui-même à mesure que les consommateurs réévalueront en masse les produits essentiels à leur survie. Les marques désireuses d’encourager leurs clients à consommer des produits premium seront contraintes de redéfinir la notion de valeur, au-delà du coût, en s’appuyant sur l’impact d’achat mais aussi sur la notion de confort et sur celle de qualité. Les comportements flexitariens prendront de l’ampleur, conséquence d’une tendance accrue de consommation dans toutes les gammes de produits. La réduction des coûts d’acquisition clients et l’augmentation de la valeur du cycle de vie passeront par une écoute claire et sans ambiguïtés des attentes réelles des groupes de clients. »

Les canaux de distribution, moteurs de changement

« Au cours des douze prochains mois, la fidélité et la valeur du cycle de vie client s’appuieront sur de nombreux points de contact numériques digitalisés et sophistiqués axés sur la nécessité de capturer les modes de vie de chacun. Les stratégies des enseignes seront développées dans l’optique d’orienter la consommation vers des sites de marques prônant l’authenticité et de mettre au défi les grandes places de marché qui n’ont pas encore apporté la preuve de la transparence de leur chaîne d’approvisionnement. Grâce à l’aide de personnels formés et de confiance, le secteur professionnel sera mis à contribution et utilisé dans le cadre d’une vraie stratégie multicanale pour offrir une meilleure expérience de la beauté. »

En route pour la beauté verte !

« Les marques continueront à collaborer et à soutenir les entreprises locales grâce à une stratégie authentique et de long terme qui répond à l’évolution des tendances de consommation orientées moins sur le prix et plus sur les commerces de proximité. La création de la prochaine évolution de la tendance « clean » passera par le mariage entre l’éthique et la sécurité afin de répondre aux attentes d’acheteurs de produits de beauté respectueux et attentifs à ne pas prendre de risques inconsidérés. A mesure que les consommateurs entrent et sortent des grandes villes et des petites localités, les produits et services auxquels ils ont accès évolueront en fonction de leurs priorités. L’investissement dans divers points de contact garantira une découverte du produit optimale et encouragera les achats répétés. »

Jane Henderson, Global President, Mintel Beauty & Personal Care, conclut :

« En tant qu’experts sur ce que veulent les consommateurs et pourquoi, Mintel Beauty and Personal Care est le mieux placé pour prédire les futurs comportements des consommateurs. Cela fait maintenant plus de dix ans que nous parvenons à prévoir avec précision les tendances de consommation et de marché qui ont façonné l’industrie mondiale de la beauté et des soins. Grâce à nos connaissances, nos calendriers et nos recommandations, plus de 3.000 marques ont développé des stratégies gagnantes. Nous méritons amplement notre réputation qui n’est plus à faire. Et encore aujourd’hui, nous continuons à maintenir une longueur d’avance. »

Texen Beauty Partners : collections Tottle

site-industries-cosmetiques Les meilleures crèmes SPF pour les peaux sensibles.

L’idée faisait le buzz voilà quelques années. Depuis, les marques n’en finissent pas d’en décliner le concept. On doit au tottle de précieux atouts dont une imparable praticité d’usage et une bonne dose de créativité. Texen Beauty Partners met toute son agilité dans le développement court de packs standards personnalisés. 

Un nouveau design pour Matis

Jusqu’à présent décliné dans un décor purple métallisé, le soin fluide Réponse Jeunesse s’appelle désormais Réponse préventive. Ce tottle s’offre pour l’occasion un nouveau design, gagnant en sobriété et en élégance. D’une mini contenance (30 ml), il est l’exemple d’un pack standard ultra personnalisé. Celui-ci est injecté en deux couches (PE/PE). Son capot est conçu en deux parties, l’une transparente et l’autre teintée blanche à l’intérieur pour un effet de relief particulièrement premium. 

Le décor teinté masse blanc du flacon et de son capot s’inscrit dans la nouvelle chartre graphique de la marque. Les impressions sont ensuite réalisées en sérigraphie deux couleurs.

Nuxe, chic et pratique

Le Fluide Léger Haute Protection SPF50 NUXE Sun est venu cet été compléter la gamme des solaires de la marque. Pour ce développement, Texen Beauty Partners a dû conjuguer originalité et respect des codes couleur de la gamme. Celle-ci l’a voulu en version pocket (50 ml) pour un usage de tous les instants. 

Le flacon (HDPE/LDPE) est doté d’un capot en PP de couleur bronze et d’un embout plastique en PE qui régule la distribution de la formule. Le décor en sérigraphie est réalisé en deux couleurs recto et une couleur verso. L’insertion de nacre dans la teinte donne au packaging un très bel aspect satiné.

SVR, expert et efficace

Dans la gamme Clairial du laboratoire SVR, le dernier correcteur uniformisant anti-taches, Clairial Day, est conditionné dans un format 30 ml. Il comprend un flacon standard injecté-soufflé en trois couches, un réducteur et un capot dont la teinte grise à l’intérieur et transparente à l’extérieur simule le verre.

Le décor recto/verso présente d’intéressantes subtilités : le nom de « Clairial » est imprimé en encre métallique et le « Day » sérigraphié d’une teinte gris froid. Le logo SVR est réalisé en marquage à chaud.

Dans les trois cas, des billes en inox sont prévues pour activer le mélange de la formule avant application.

The Different Company : roses et vent du Sahara

site-industries-cosmetiques Deux bouteilles d'huile et un sac.

The Different Company, marque fondée par Thierry de Baschmakoff en 2000, puis reprise en 2004 par Sophie et Luc Gabriel, a récemment lancé deux nouveaux parfums.

AlSahra est une eau de parfum orientale – minérale signée Émilie Coppermann, parfumeur chez Symrise. Sa description ? « L’odeur du vent dans le désert, minéral et sensuel, qui poursuit une caravane d’épices. Un sillage osant l’encens piqué d’une vivifiante pointe de cannelle et de violette blanche, enveloppé par la chaleur ambrée du ciste labdanum et l’onctuosité du santal. »

Rose Poivrée, composé par Jean-Claude Ellena, mêle, pour sa part, la sensualité surprenante de deux roses, Damascena et Centifolia, soulignée de touches vertes et épicées de poivre noir et de baie rose, délicatement orientales.

Création d’un comité stratégique pour la filière cosmétique

site-industries-cosmetiques Une variété de cosmétiques sont disposés sur un fond sombre.

 Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès de ministre de l’Economie et Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, a réuni le 26 mars dernier  des représentants de la filière « Cosmétique » pour lancer un plan d’actions partenarial en faveur de la compétitivité, de l’innovation, de la transition écologique et du fabriqué en France de la filière. 

En se réunissant en « États Généraux » en octobre dernier, et en soumettant aux pouvoirs publics « 30 mesures pour une relance durable et gagnante », les acteurs de la parfumerie-cosmétique française, rassemblés derrière le Pôle de Compétitivité « Cosmetic Valley » et leur fédération professionnelle, la FEBEA, ont souhaité que leur filière, compte tenu de son importance dans l’économie nationale et de sa place de leader mondial, soit plus visible, mieux entendue et davantage considérée. 

Préfigurant cette démarche collective, les principaux donneurs d’ordre du secteur, à l’initiative de la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et après échange avec leurs fournisseurs, ont adopté en décembre une « déclaration de solidarité de la filière cosmétique avec les entreprises du secteur verrier ». Celle-ci souligne les synergies qui doivent fédérer, de la formulation à l’exportation, en passant par la production et la distribution, l’intégralité d’une chaîne de valeur intégralement implantée en France. 

La ministre a répondu à cette mobilisation en annonçant, lors d’une visite de plusieurs entreprises du secteur, près de Chartres, en Eure-et-Loir (28), le 7 janvier 2021, qu’elle réunirait prochainement des représentants de la filière. 

Une première réunion s’est donc tenue ce vendredi 26 mars, en visioconférence, sous l’égide de la ministre et en présence d’acteurs représentatifs de la filière (PME, ETI, grands groupes, donneurs d’ordre, fournisseurs, fédérations). Cette réunion avait pour objectif d’établir un constat partagé sur les enjeux stratégiques de la filière et d’identifier les projets structurants pour y répondre. La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont en effet exacerbé les principaux défis que doit relever l’industrie de la parfumerie-cosmétique (transition environnementale, mutation numérique et compétitivité). Les participants ont évoqué plusieurs pistes pour favoriser l’innovation et la compétitivité de la filière, la protection de l’environnement et la sécurité des consommateurs, et la solidarité de leur écosystème. 

Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs annoncé plusieurs projets structurants : le lancement d’une mission d’évaluation des investissements nécessaires à la transition écologique de la filière, la création d’un accélérateur dédié à la digitalisation des fournisseurs de la filière opéré par Bpifrance, la Maison internationale de la cosmétique qui doit ouvrir ses portes à Chartres en 2024. 

Les participants au comité de filière ont convenu d’adopter, d’ici l’été, une feuille de route pour mettre en oeuvre ces priorités et un premier point d’avancement sera fait à l’occasion du « Sommet de la filière cosmétique», organisé les 13 et 14 octobre prochains à Paris. 

Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « La parfumerie-cosmétique est une filière majeure en France, c’est un des principaux fers de lance de notre économie à l’export. Je me réjouis de cette première réunion autour des représentants de la filière ; elle a permis de poser collectivement les enjeux auxquels sont confrontés les acteurs de la filière, tant en matière de compétitivité que de transitions environnementales et numériques, et de fixer les priorités qui ont vocation à être portées au sein de la filière en coopération avec l’Etat ». 

Patrick O’Quin, président de la Fédération des Entreprises de Beauté, a ajouté : « cette réunion consacre la filière cosmétique comme un acteur stratégique, tant en matière économique que sociale ou d’innovation. Je suis très heureux de cette occasion d’affirmer la volonté commune de tous les participants de se donner les moyens de s’inscrire dans la transition écologique pour poursuivre la croissance de notre filière et la maintenir au premier rang mondial ». 

Marc-Antoine Jamet, président du pôle de compétitivité Cosmetic Valley, a affirmé : « la création de ce comité est un grand succès pour l’ensemble de la filière cosmétique française qui le réclamait depuis longtemps. Il manifeste à la fois la reconnaissance par l’État de l’importance stratégique pour l’emploi, pour la croissance de notre pays, pour la présence de la France à l’international, de notre secteur et la nécessité d’amplifier les grandes mutations écologiques et numériques qu’il a initiées. C’est, enfin, une incitation, je l’espère, à ce que chacun soit encore plus fier et conscient l’atout que représente pour la France une grande industrie, innovante et performante, leader mondial de son secteur. » 

PCD Innovation Awards : les finalistes sont connus

site-industries-cosmetiques Les logos des pd innovation awards 2021.

Les ADF&PCD et PLD Innovation Awards récompensent les innovations packaging les plus marquantes de l’année sur le marché européen.


160 dossiers en compétition cette année 

Les Innovation Awards ont attiré pour l’édition 2021 un large éventail de candidatures. Cette année, c’est dans le cadre d’une situation sanitaire un peu particulière, que les trois jurys distincts des Awards se sont tenus en mode digital pour l’ensemble des jurés et en présentiel pour les Présidents et organisateurs des Awards. 

À noter que chaque jury a été étoffé et a réuni des experts indépendants, des professionnels et des journalistes de la presse spécialisée. Dans une ambiance toujours placée sous le signe de la convivialité, avec des échanges et des débats parfois animés, l’ensemble des produits en compétition ont pu être examinés et jugés lors des trois sessions distinctes.

Christelle Anya, directrice du contenu et communauté – relations avec les marques et institutions souligne : « Ces jurys sont des moments d’échanges riches et passionnants. Des moments de partage que nous apprécions chaque année en tant qu’organisateur de ces Awards. Tous ont à cœur d’évaluer les innovations du marché du luxe, de partager leur expertise et d’échanger entre professionnels sur les innovations qui sont en compétition. » 

Le cru 2021 devrait donner une belle visibilité pour les lauréats des trois jurys qui ont présenté cette année des innovations remarquées.

Quelque 24 innovations sont, cette année, mises en lumière.

Les finalistes sont :

Catégorie Maquillage Premium

  • Luxury Hydrating Lipstick – Juni Cosmetics
  • Mascara Strech – Chanel
  • Fond de Teint Fluide « Les Beiges » – Chanel
  • Seduction Collection Lipstick – Jimmy Choo

Catégorie Fragrance Femme et Homme

  • Serpent Bohème – Boucheron
  • My Way – Giorgio Armani
  • Seduction Collection Parfums – Jimmy Choo
  • Montblanc Signature – Interparfums
  • Loubiworld – Puig
  • L’interdit Concrete – Givenchy
  • Perfect Marc Jacob – Coty
  • Sauvage Ressource – Parfums Christian Dior

Catégorie Soins Premium

  • Le Lift et Hydra Beauty – Chanel
  • Clean Skincare Evercalm – Ren
  • Clarifique Double Essence – L’Oréal Lancôme
  • Prodigy Cure Cell Glow – L’Oréal Helena Rubinstein

Catégorie Soins Grande Consommation

  • Naturally Good Body Lotion – Nivea
  • Shea Butter Hand Cream – L’Occitane
  • Lait Hydratant éco-responsable SPF50+ – Anthélios L’Oréal

Catégorie Hygiène et Soins Capillaires 

  • Social Plastic – Henkel AG&CO KGaA 
  • Shampoing solide Garnier Ultra Doux et Shampoing solide Dop – L’Oréal

Catégorie Édition Limitée

  • Coffret Exceptionnel Beige – Chanel
  • Flower Bomb – L’Oréal Viktor & Rolf
  • Collection Christal Pivoine – Lalique

Symrise : nomination d’Eder Ramos

site-industries-cosmetiques Un homme en costume sourit à la caméra.

Président général de la division Ingrédients cosmétiques en Amérique Latine depuis 2014, Eder Ramos devient, en mars 2021, président monde de la division Parfumerie de Symrise à Paris, en charge des secteurs de la parfumerie fine, des parfums de consommation et des soins bucco-dentaires. 

Il conserve à côté de cette nouvelle mission la présidence de la division Scent & Care pour l’Amérique Latine, qu’il a contribué à hisser au niveau des autres grandes régions du monde.

Matériel d’emballage, de process, marquage et contrôle : marché en recul mais espoir de reprise en 2021

site-industries-cosmetiques Un graphique à secteurs qui montre le pourcentage de consommateurs qui utilisent des cartes de crédit.

Le Secimep, syndicat des entreprises de commerce international de matériels d’emballage, process, marquage, et contrôle, annonce une baisse des ventes d’environ 5 % en valeur en 2020 sur l’ensemble des équipements présents sur la ligne de production. La tendance a également été à la baisse pour les effectifs (-1,5%) ainsi que pour les commandes.

Ce recul s’explique par le manque de visibilité des industriels quant à l’évolution de l’activité dans un secteur où les investissements sont lourds et les projets gelés tant que la situation sanitaire n’est pas meilleure. En raison de la pandémie, les secteurs de l’industrie agroalimentaire en rapport à la RHF (Restauration Hors Foyer) et la cosmétique sont ceux qui ont le plus souffert et dont les investissements ont été les plus freinés alors que ceux des secteurs Pharmaceutique et e-commerce se sont bien portés.

Selon les statistiques semestrielles réalisées par le Secimep auprès de ses adhérents du groupe « marquage, traçabilité, et étiquetage » représentant les sept des principales entreprises du secteur en France, elles ont subi en 2020 une baisse de 4 % des ventes d’équipements. Les ventes de consommables et de pièces détachées sont restées, elles, à leur niveau habituel.

PERSPECTIVES POUR 2021 MIEUX ORIENTÉES

Pour 2021, les entreprises du secteur de machines d’emballage, de process Marquage, et Contrôle, prévoient un rebond de l’activité de 3 % grâce à la reprise des projets, sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire. Elles prévoient une hausse des effectifs de 1,5 % et de leur carnet de commandes de 6 %.

Quelque 61 % des entreprises interrogées par le Secimep s’attendent à une croissance – souvent modérée – avec la sortie de crise. Un tiers prévoit un retour à la situation d’avant-Covid au 2e semestre 2021. Un autre tiers voit plutôt le retour à la situation d’avant-Covid dans un an ou plus. Mais le dernier tiers estime avoir déjà réalisé le retour à la normale ou le prévoit pour ce premier semestre.En savoir plus :secimep.com

Congrès sensory de Cosmetic Valley : 150 participants connectés

site-industries-cosmetiques Expérience sensorielle & innovation.

Quelque 150 participants ont participé à l’édition en ligne du congrès Sensory organisée par Cosmetic Valley le 18 mars dernier en direct de Tours.

En direct du Mame, la cité de la création et de l’innovation, la 4e édition du congrès a permis à l’ensemble des participants d’interagir avec les conférenciers. 

Le congrès a été introduit par Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley, aux côtés de Thierry Chailloux, vice-président de Tours Métropole Val de Loire et de Bernard Plat, président de l’association Valesens qui se consacre à la diffusion de l’innovation sensorielle. 

Dans son intervention, Marc-Antoine Jamet a salué l’expertise du territoire en matière de sensoriel et remercié les partenaires qui ont conçu et participé à un programme riche et dense. « Cosmetic Valley organise de nombreux congrès sur des sujets scientifiques pointus tels que l’innocuité ou les lipides, la cosmétopée ou la réglementation. Mais le congrès Sensory est singulier par son sujet a-t-il précisé. La parfumerie-cosmétique est un métier de création sensorielle. Le toucher, la vue, l’odorat, la construction sensorielle, la traduction cérébrale des émotions, le design sensoriel … sont aujourd’hui au centre des développements. »

Les conférences de la quatrième édition du congrès Sensory sont désormais accessibles sur simple demande en replay sur la plateforme Swapcard, et ce jusqu’au 5 avril 2021.

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