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Mousses et émulsions : la cosmétique dans tous ses états

site-industries-cosmetiques Un gros plan d'un brouillon blanc.
© Wiebke Drenckhan

Autant dans le secteur alimentaire que dans celui des cosmétiques, les innovations récentes reposent souvent sur ces produits. Au rayon cosmétique, on trouvera ainsi des mousses à raser ou pour le coiffage, des shampoings et bains moussants, des crèmes de soin et autres produits de maquillage. Tous sont de plus en plus souvent conçus sous forme de mousse ou d’émulsion, voire de mousse d’émulsion. 

La matière dans tous ses états

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Techniquement, on obtient une mousse quand on disperse un volume de gaz (généralement grand) dans un volume de liquide (généralement plus petit). Similairement, une émulsion est le résultat d’une dispersion d’un liquide (souvent une huile) dans un autre liquide non-miscible (souvent de l’eau).  En parallèle, il est nécessaire d’ajouter des tensioactifs ou d’autres agents stabilisants (polymères, protéines, particules solides, etc.) pour donner une durée de vie suffisamment longue à ces dispersions. En cherchant à établir les mécanismes clés qui permettent d’obtenir la durée de vie optimale pour une application, la science des mousses et des émulsions se situe précisément entre la physique et la chimie, avec un rôle majeur joué par la formulation. 

Des propriétés uniques pour des applications en cosmétique

Tout l’intérêt de ces dispersions – mousses et émulsions – réside dans le fait que leurs propriétés sont uniques et très différentes de celles que l’on obtiendrait en utilisant uniquement des solutions liquides simples. C’est particulièrement frappant en ce qui concerne les propriétés mécaniques (ou rhéologiques) qui caractérisent la texture du produit :  en passant sous forme de mousse ou d’émulsion, on peut obtenir un matériau original ayant un comportement à la fois solide et liquide que l’on qualifie de viscoélastique et qui dépendra de la sollicitation appliquée, c’est-à-dire de la façon dont on l’utilise. On peut ainsi tenir le produit fini dans sa main sans qu’il ne s’écoule, mais également l’étaler facilement lors de son application. 

site-industries-cosmetiques Un jeune garçon apprend à se raser avec son père dans la salle de bain, en utilisant les mousses et émulsions de leur collection de cosmétiques.

Ce comportement intermédiaire entre celui du solide et du liquide joue un rôle fondamental dans la perception sensorielle que l’on a à l’utilisation. C’est d’ailleurs sur la compréhension et la maîtrise de ces aspects sensoriels que se situent de nombreux enjeux en innovation. Enfin, les mousses et émulsions permettent de compartimenter les principes actifs : des composés lipophiles peuvent ainsi être confinés dans les gouttes d’huile, par exemple. Cette compartimentation permet de protéger ces agents dans le temps, puis de les réinjecter lors de l’utilisation.

La recherche pour comprendre et innover

Toutefois, en dépit du grand nombre de produits déjà commercialisés, certains mystères entourent encore la science des mousses et des émulsions. En particulier, la dépendance de la stabilité à la formulation reste souvent à comprendre. Dans le contexte actuel, la demande est forte pour réduire le nombre d’ingrédients chimiques dans ces formulations et pour les remplacer par des ingrédients plus « green ». Pour innover sur ces sujets, il est donc crucial d’en comprendre le fonctionnement. Par ailleurs, la recherche actuelle tente d’élargir la gamme de matériaux possibles à base de mousse et d’émulsion : plus de compréhension sur les mousses d’émulsions, les mousses et émulsions gélifiées, les mousses non-aqueuses ou les dispersions « eau dans l’eau » permettront d’aller vers de nouvelles applications.

Pour aider à ces différents développements, CNRS Formation Entreprise, l’organisme de formation continue du CNRS, propose une formation qui a pour objectif la transmission des connaissances actuelles sur les mousses et les émulsions à un public non-expert. La formation est organisée à l’Institut Charles Sadron de Strasbourg par Wiebke Drenckhan, Directrice de recherche CNRS, lauréate de la médaille de bronze du CNRS en 2015 et de la médaille de la médiation en 2023, ainsi que du Prix Irène Joliot-Curie de la jeune femme scientifique de l’année en 2013, et Arnaud Saint-Jalmes, Directeur de recherche CNRS à l’Institut de Physique de Rennes, dont il était Directeur adjoint ces cinq dernières années. Les deux chercheurs, qui ont plus de 25 ans d’expertise dans le domaine des mousses et des émulsions, collaborent régulièrement avec des entreprises pour les accompagner dans leurs démarches d’innovation. 

L’objectif central de la formation est d’abord de développer les bonnes réactions et réflexes à avoir face à des problématiques de mousses et d’émulsions. Il s’agit donc d’acquérir une vision globale et multi-échelle de ce domaine, afin de comprendre la relation entre des paramètres physiques et chimiques dans ces matériaux. Le programme se concentre sur l’acquisition des notions fondamentales physico-chimiques sur la fabrication de mousses et des émulsions, leur structure, leur stabilité dans le temps et leurs propriétés macroscopiques. La formation s’appuie fortement sur des sessions expérimentales, car elles permettent de découvrir différentes techniques de caractérisation.

Mousses et émulsions liquides : génération, stabilité et propriétés, du 14 au 16 mai 2024, une formation proposée par CNRS Formation Entreprises.

Une technologie avancée de surveillance des liquides en temps réel

Collo Analyzer


Entreprise finnoise de deeptech, ColloidTek (Collo) a développé Collo Analyzer, un système innovant de contrôle qualité des procédés industriels de transformation des liquides en temps réel. 

Contrairement aux méthodes d’analyse traditionnelles en laboratoire, Collo Analyzer permet une analyse instantanée sur site de la qualité des liquides.

« Collo crée une « empreinte digitale liquide » du liquide analysé en se basant sur ses propriétés diélectriques. Chaque empreinte digitale liquide est unique, ce qui permet à Collo de détecter non seulement les différents produits, mais aussi des variations infimes dans le liquide analysé. Grâce à l’analyse continue et aux résultats instantanés, Collo sait jauger à tout moment la qualité du liquide », explique Matti Järveläinen, PDG de Collo. 

Deux secondes suffisent. La mesure est prise manuellement sur site en plongeant le détecteur dans le produit, directement sur la ligne de production. Il n’y a pas besoin d’envoyer des échantillons ailleurs ; les résultats sont disponibles instantanément. Ce résultat est obtenu à la technologie EMF (ElectroMagnetic Field) et aux algorithmes avancés sur lesquels s’appuie la solution de Collo. 

« L’empreinte digitale d’un liquide est comparée aux critères requis par le client. Si quoi que ce soit diffère de ces critères, le client le sait immédiatement et il peut prendre les actions qui s’imposent. Cette solution réduit le risque d’avoir des erreurs dangereuses et des lots de mauvaise qualité, explique Matti Järveläinen. Notre but ultime est de mettre à la disposition des entreprises un outil rentable capable de leur permettre de conserver un contrôle qualité rigoureux sur leurs procédés de transformation des liquides. »

Un contrôle qualité simplifié 

La plupart des systèmes actuellement disponibles ne peuvent analyser que des liquides ayant une viscosité, une transparence ou d’autres propriétés spécifiques. Cela signifie souvent qu’il faut avoir différents systèmes d’analyse et détecteurs à chaque point de test. Un système complexe composé de multiples détecteurs, difficile à utiliser et qui ne garantit pas pour autant d’avoir un contrôle qualité efficace, devient alors nécessaire. 

Collo Analyzer peut être utilisé tant avec des liquides épais qu’avec des liquides transparents ou non-conducteurs. Un seul détecteur suffit pour mesurer la qualité de tous les liquides présents dans le processus de transformation.

Selon Collo, cette solution est en mesure de détecter simultanément des risques ou écarts multiples. Elle rationalise les procédés de contrôle qualité complexes en remplaçant les autres tests et en couvrant des aspects de la sécurité et de la qualité ignorés par les autres systèmes. Cette technologie accélère non seulement le processus de contrôle qualité, mais elle permet aussi aux fabricants de prendre des mesures correctives immédiates lorsque des écarts sont détectés. Le risque de devoir gérer des rappels coûteux s’en trouve ainsi réduit et les fabricants peuvent s’assurer que chaque lot de produits correspond bien aux normes de qualité et de sécurité les plus rigoureuses.

L’entreprise Collo a été fondée en 2017 après des recherches scientifiques approfondies dans le domaine de la technologie de mesure des champs électromagnétiques à l’université de Tampere, en Finlande.

[podcast] Paris Packaging Week 2024 : les voyants sont au vert

site-industries-cosmetiques Foule de monde à la Paris Packaging Week.

Dans cet épisode, c’est Josh Brooks, codirecteur du salon qui a répondu à nos questions. Il évoquera le programme des conférences, les awards, les passerelles entre les salons et la thème central de la RSE. Vous vouliez manger un steack de bœuf sur le salon ? Râté ! La viande rouge y sera interdite.

Et 2024 oblige, il y sera aussi question des Jeux Olympiques…

Des parfums éco-socio-conçus avec l’outil Flor-Index

Flor-Index TechnicoFlor

Engagée dans une démarche RSE depuis plus de quinze ans, TechnicoFlor, maison de composition de parfums française, familiale et indépendante spécialisée dans la création de parfums pour les plus grands noms de la parfumerie, de la cosmétique et de l’hygiène a créé Flor-Index, un outil permettant d’évaluer l’impact environnemental et sociétal des formules de parfum sur toutes les étapes du cycle de leur développement. Cet outil, récemment audité par Afnor Certification, offre désormais l’opportunité aux marques de proposer des parfums éco-socio-conçus. Entretien avec Maxime Gransart, directeur général adjoint de TechnicoFlor.

Pourquoi avoir développé Flor-Index ? Quel intérêt pour les marques?

Chez TechnicoFlor, nous sommes véritablement engagés dans une démarche RSE depuis une quinzaine d’années. Parallèlement, nous observons une vraie demande chez nos clients (les marques de parfums et cosmétiques), de transparence sur la composition des formules. Les attentes des consommateurs évoluent elles aussi. Ils n’ont plus envie de faire de compromis entre responsabilité, créativité et qualité. Il est réellement important d’être capable de leur fournir des informations concrètes et quantitatives sur ce qu’ils achètent. C’est dans ce sens que nous avons créé Flor-Index, un outil innovant qui permet à nos parfumeurs de concevoir des parfums éco-socio-conçus et incite nos fournisseurs à nous fournir davantage de données sur leurs matières premières. La parfumerie de demain, si elle veut continuer à exister, doit aller vers plus de transparence et d’éco-responsabilité ! Le parfum ne se veut plus naturel, mais responsable.

En quoi Flor-Index est-il innovant ?

Il s’agit du seul outil qui soit à ce jour capable de mesurer l’impact environnemental et sociétal des formules de parfum sur toutes les étapes du cycle de leur développement mais surtout le seul outil dont la pertinence, la transparence et la robustesse ont été audités par Afnor Certification, il s’agit d’une première mondiale ! Avec Flor-Index, c’est la première fois que des marques peuvent revendiquer ainsi l’éco-socio-conception de leurs formules de parfum. 

Quels sont les indicateurs pris en compte dans le processus de mesure ?

De l’approvisionnement des matières premières jusqu’à la fin de vie du parfum, en passant par la production et le transport, l’outil analyse 38 indicateurs afin d’évaluer huit critères : le poids des matières premières responsables, le poids des matières premières issues du commerce équitable, la teneur en solvant inutile, l’énergie nécessaire à la production, l’impact du transport, la biodégradabilité d’une formule et la mesure de sa toxicité sur l’environnement et la santé. C’est l’outil le plus complexe et le plus robuste qui existe à ce jour dans l’industrie. Après la pondération de ces éléments, l’outil attribue au parfum une note de A à E, fonctionnant sur le même principe que le nutri-score ou l’écoscore connus du grand public. Par la suite, le service réglementaire de TechnicoFlor délivre une attestation qui indique la note d’éco-socio-conception de la formule. Une note A ou B indique que la formule de parfum est éco-socio-conçue. C’est un outil évolutif voué à s’adapter à l’évolution des réglementations et des nouvelles données sur les matières premières.

Concrètement, comment se passe l’évaluation ?

Concernant le poids des matières premières responsables, nous l’évaluons selon plusieurs critères : le respect de la biodiversité, le processus de transformation (chimie verte ou non) ou encore le type de production (commerce équitable ou non). Grâce à ces éléments, nous pouvons quantifier chacune des matières premières responsables utilisées. La teneur en solvant inutile est un sujet historiquement tabou dans la profession (car utilisé pour réduire le coût des formules), sur lequel nous souhaitons lever le voile en analysant en toute transparence, le poids de ce solvant dans une formule. Pour mesurer la toxicité d’un produit sur l’environnement, nous utilisons des critères établis par la réglementation européenne. Enfin, concernant l’énergie nécessaire à la production, celle-ci est liée par exemple au nombre de matières premières utilisées dans la composition (formule courte ou formule longue). Chez TechnicoFlor, nous avons inauguré en 2021 une usine éco-pensée à Allauch (13) qui est la plus automatisée de son secteur et peu énergivore grâce à son système de pesée en gravitaire. Nous avons d’ailleurs pour objectif d’être à 80 % autonomes en énergie d’ici deux ans.

De l’outil aux parfums éco-socio-conçus, comment se franchit le pas ?

Depuis la création de l’outil, toutes les collections que nous développons de manière pro-active, notamment pour les salons, sont éco-socio-conçues. L’idée est de montrer que la parfumerie éco-socio-conçue peut être très créative et sensorielle. Notre dernière collection « Our Daily Sustainable Beauty Routine » présentée au salon In-Cosmetics Asia illustre cette « nouvelle » parfumerie à travers différentes applications (eaux de toilette, gels douche, savons pour les mains, nettoyants multi-usages ou encore parfums d’ambiance). Cet événement fut également l’occasion de présenter Flor-Index lors d’une conférence dédiée aux professionnels du secteur ; un outil très bien accueilli par la profession.

Pure Trade habille La Belle Fleur Terrible de Jean-Paul Gaultier 

PURE TRADE - JEAN PAUL GAUTHIER - La Belle Fleur Terrible

Le flacon de La Belle Fleur Terrible de Jean-Paul Gaultier arbore une broderie conçue en deux couches et quatre parties, une réalisation de Pure Trade qui révèle ainsi une nouvelle facette de son savoir-faire .

Pure Trade a réussi à coudre ensemble les différentes parties de la broderie, avec une orientation constante pour un positionnement homogène.

L’entreprise avait déjà réalisé des packagings secondaires pour la marque Jean-Paul Gaultier, dont  les coffrets en métal de certaines éditions collector.

Selon l’entreprise, la broderie du flacon de La Belle Fleur Terrible met en lumière sa capacité à faciliter le processus de développement des marques en leur apportant des solutions complémentaires et intégratives, dans une perspective de full service.

Expanscience annonce une version biologique de l’un de ses actifs anti-âge

Lupin

« Chez Expanscience, notre engagement environnemental est au cœur de notre démarche. Avec CO₂llageneer Bio, nous allions innovation, naturalité et durabilité pour offrir à nos consommateurs une solution de beauté toujours plus responsable et respectueuse de la peau et de notre planète », affirme Armelle Le Peniec, directrice de l’activité Actifs Cosmétiques des Laboratoires Expanscience. 

CO₂llageneer Bio représente un actif alliant naturalité et efficacité, répondant ainsi aux attentes des consommateurs en quête de produits certifiés Bio et respectueux de l’environnement. 

Un actif made in France, certifié Bio et upcyclé 

Membre de l’UEBT (Union for Ethical Biotrade) depuis 2011, Expanscience s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Relocaliser le sourcing et réviser le procédé d’extraction de l’un de ses actifs phares permet de répondre aux attentes des consommateurs soucieux de la provenance et de l’impact des produits cosmétiques. 

CO₂llageneer Bio est ainsi une version biologique certifiée à 95,4 % par Ecocert Greenlife selon le référentiel Cosmos de COllageneer. Ce nouvel actif est obtenu par un procédé d’extraction au CO2 supercritique. 

Il repose sur une concentration du lupéol, extrait des graines de lupin blanc doux français, provenant de l’Ouest de la France. Cette molécule active est ensuite associée à de l’huile de tournesol oléique bio, sourcée en France, offrant ainsi un actif 100 % made in France, aligné avec les attentes d’une consommation locale et plus responsable. 

Issu d’un co-produit de l’industrie agroalimentaire, l’actif s’inscrit par ailleurs dans une démarche d’upcycling et de zéro-déchet.

Une efficacité inchangée 

Les spécifications restent identiques, offrant une continuité dans les bénéfices du produit.  Selon Expanscience, CO₂llageneer Bio maintient son efficacité avérée.

Des tests in vitro ont été effectués. Ils démontrent les effets de l’actif comme well-ageing, stimulant la synthèse du collagène pour améliorer l’élasticité cutanée, remodeler et raffermir les zones sujettes au relâchement. L’actif stimule la production de collagène de qualité en activant la protéine chaperon HSP47 (Heat Shock Protein), contribuant ainsi à son organisation et à sa structure optimale. 

Alfaparf, Naturopera et Superga Beauty reprennent les activités du groupe Eugène Perma

Eugène Perma

Alfaparf Milano, Naturopera et Superga Beauty se sont positionnés ensemble sur la reprise du groupe Eugène Perma, mis en redressement judiciaire. 

Spécialiste de la coloration et du soin du cheveu en grandes surfaces avec ses marques iconiques (Pétrole Hahn, Eugène Color, Keranove, Nat&Nove Bio, Biorène, Laurence Dumont, Loua), le groupe Eugène Perma (80 M€ de chiffre d’affaires) rencontrait depuis plusieurs années des difficultés face à la crise sanitaire, à l’inflation, et à la concurrence des géants internationaux. Le groupe était en procédure de redressement judiciaire depuis le 1er août 2023.

Alfaparf Milano, groupe italien qui distribue des produits de coiffure et d’esthétique dans plus de 120 pays via une vingtaine de filiales, intègre à son portefeuille les marques du circuit des coiffeurs (Carmen, Solaris, etc.).

PME française de 100 salariés, avec un chiffre d’affaires estimé à 40 M€ en 2023, Naturopera reprend les activités GMS d’Eugène Perma avec les marques Pétrole Hahn, Eugène Color, Keranove, Nat&Nove Bio, Biorène, etc. Connue pour ses marques bébé et d’hygiène féminine, « Naturopera écrit un nouveau chapitre passionnant de son histoire. C’est avec une immense fierté que nous accueillons les marques emblématiques d’Eugène Perma. Cette reprise marque une étape stratégique majeure dans notre engagement envers l’innovation et la qualité, renforçant notre position en tant que leader de l’hygiène parfumerie « made in France ». Nous sommes fiers de porter cet héritage, alliant durabilité et excellence pour offrir à nos consommateurs une expérience inégalée dans le monde de l’hygiène, de la beauté et des soins capillaires », indiquent Geoffroy Blondel de Joigny et Kilian O’Neill, fondateurs de Naturopera. 

Après avoir ouvert son usine de couches bébés écologiques dans les Hauts-de-France il y a tout juste un an, Naturopera, créée en 2013, a pu compter sur le soutien de partenaires financiers (BPIFrance, Caisse d’Epargne, Société Générale) qui ont cerné le potentiel de croissance d’une telle reprise. Certifiée RSE « PME+ » et « BioEd » (Bio Entreprise durable), la jeune entreprise entend privilégier les ingrédients naturels et écoconçus. Elle précise que la transparence envers les consommateurs sera assurée par des compositions de produits retravaillées. L’entreprise soutiendra par ailleurs l’ancrage territorial en privilégiant le « Made in France » en travaillant avec plus de 80 % de fournisseurs et prestataires français.

Superga Beauty reprend, pour sa part, l’usine de Parchimy d’Eugène Perma située près de Reims. Ce site comprend 12 cuves de fabrication, 10 lignes de conditionnement et un laboratoire interne pour réaliser tous les contrôles du process, et bénéficie d’une plateforme sécurisée Atex. Le fabricant français « fournisseur de beauté » se dote ainsi d’un nouvel outil et intègre à son savoir-faire en parfumerie et soins l’expertise des produits capillaires et de coloration. 

Au total, le consortium maintient l’emploi de 213 salariés soit 90 % des effectifs actuels. Il était, à ce titre, le mieux-disant par rapport aux autres candidats à la reprise.

« Nous sommes trois experts de nos circuits, trois entreprises familiales garantes de pérennité et alignées sur les valeurs du groupe Eugène Perùma. Nous sommes conscients qu’un important travail sera à mener sur les trois activités pour redonner son impulsion et son dynamisme au groupe. Le fait d’agir à trois est pour nous un gage de moyens et de succès : chaque corps de métier est confié à des experts dédiés qui ont pris l’engagement de s’investir totalement dans la poursuite et le maintien de chacun des métiers », explique Leslie Bréau Meniger, présidente de Superga Beauty.

Dans le cadre de cette reprise, Superga Beauty a conclu avec Naturopera et Alfaparf Milano un accord de production exclusif sur cinq ans. Les produits des différentes marques Eugène Perma continueront à être fabriqués en France par le site de Parchimy, qui devient Beauty Champagne Ardenne (BCA). 

En plus des produits capillaires traditionnellement fabriqués et conditionnés à Reims, le groupe projette d’ouvrir l’activité à la sous-traitance, notamment en soins. Le site offre la capacité de produire des lots de grand tonnage, au-delà de dix tonnes. L’objectif affiché est l’apport de 10 millions de pièces additionnelles à l’usine d’ici deux ans. 

« Le groupe Superga Beauty porte un projet ambitieux, et nous allons démontrer, comme avec nos projets précédents, notre force ainsi que notre volonté de transformer une usine de marque en usine de sous-traitance, tout en préservant le savoir-faire français en cosmétique. Cette reprise nous permettra d’accroître instantanément nos capacités de production de produits de soin et d’hygiène et de développer notre savoir-faire sur la coloration et les soins capillaires, souligne Leslie Bréau Meniger. Je crois profondément en la réussite de ce projet. Nous avons démontré notre force commerciale avec le projet de reprise de Cosmeurop. Je crois à la sous-traitance et à son développement et à la volonté de nos clients de développer la fabrication française. »

Gattefossé a été récompensé lors du salon in-cosmetics Asia

Gattefossé - In cosmetics Asia

« Nous sommes ravis de constater que notre produit a été si bien accueilli par les clients asiatiques, ce qui prouve que les produits pour peaux sensibles ne sont pas seulement à la mode, mais qu’ils constituent un réel besoin pour les consommateurs. Les changements environnementaux et le désir des parents d’offrir à leurs enfants des produits apaisants incitent les formulateurs à rechercher des ingrédients innovants et multifonctionnels. Emulium Dermolea MB permet de développer une large gamme d’applications cosmétiques adaptée à tous les types de peau et à tous les climats », a déclaré Angelito Delos Reyes, directeur de la filiale Gattefossé Asie Pacifique.

Lancé en avril 2023, à l’occasion d’in-cosmetics global, Emulium Dermolea MB a reçu une médaille d’or lors du salon in-cosmetics Asia dans la catégorie ingrédient fonctionnel de la zone d’innovation, après avoir remporté le prix du meilleur ingrédient fonctionnel à in-cosmetics Korea, et la médaille d’argent à in-cosmetics Latin America.

Emulium Dermolea MB est un émulsionnant H/E d’origine végétale développé par Gattefossé, spécialiste des ingrédients cosmétiques d’origine naturelle pour les industries de la beauté et de la santé.

Selon Gattefossé, Emulium Dermolea MB réduit le stress cutané et apporte un apaisement durable grâce à sa composition lipidique unique riche en stérols et triterpènes. Hautement hydratant et protecteur, il renforce la fonction barrière de la peau. Utilisé à hauteur de 4 %, cet ingrédient multifonctionnel convient à tous les types de peau et de climats.

Pour créer Emulium Dermolea MB, Gattefossé s’est orientée vers la cire de candelilla, la cire de son de riz et la cire de jojoba sélectionnées pour leurs propriétés complémentaires et fonctionnalisées avec du polyglycérol-3.

Dsm-firmenich dévoile un parfum inspiré par la couleur Pantone de l’année, Peach Fuzz

Pantone 13-1023 Peach Fuzz

Dsm-firmenich, innovateur dans les domaines de la nutrition, de la santé et de la beauté, s’est à nouveau associé à Pantone, l’autorité mondiale en matière de communication et d’inspiration par la couleur, pour créer un arôme (Peach+) et un parfum (Peach Fuzz Eau de Parfum, EDP) – accompagné de sa bougie, inspirés par la couleur Pantone de l’année 2024, Pantone 13-1023 Peach Fuzz. 

Peach Fuzz EDP a obtenu la note AAA sur l’outil EcoScent Compass, l’outil exclusif de dsm-firmenich qui mesure la durabilité d’un parfum.

« Peach Fuzz Eau de Parfum est un parfum de pêche velouté et doux dont l’esprit englobant enrichit l’esprit, le corps et l’âme. Pour transmettre un authentique sentiment de tendresse, il exploite le pouvoir d’EmotiON, notre programme innovant qui soutient la création de parfums dont les bénéfices émotionnels, psychologiques et physiques sont scientifiquement validés », indique-t-on chez dsm-firmenich. 

« La couleur de l’année de Pantone est toujours une grande source d’inspiration, avec son regard neuf et perspicace sur les tendances sociales actuelles, qui complète notre connaissance des consommateurs et du marché. Ce partenariat nous donne l’opportunité et le défi de relier notre créativité, notre science et nos capacités d’innovation à ce qui se passe dans le monde et de le traduire dans le langage universel du parfum, afin d’inspirer les clients et les consommateurs », déclare Matteo Magnani, Chief Consumer & Innovation Officer, Perfumery & Beauty, chez dsm-firmenich. 

Alexandra Monet, basée à New York, et Steve Guo, basé en Chine, ont travaillé ensemble pour créer Peach Fuzz EDP.  « Nous avons adoré l’idée de créer un parfum qui capture de manière authentique la texture et la qualité d’une pêche, qui peut avoir une résonance universelle », explique Alexandra Monet. « Nous voulions exprimer un sens de la peau et des notions d’intimité, de sécurité et de confort. Nous avons été inspirés pour créer un parfum de pêche tactile avec une sensation de peau », ajoute Steve Guo.

Dévoilé à l’occasion d’une expérience immersive et multisensorielle lors de la soirée de lancement Pantone à New York, Peach Fuzz EDP se caractérise, selon dsm-firmenich, par notes de tête douces et ludiques de bergamote pétillante et d’osmanthus, un cœur composé de notes d’iris et de fleur d’oranger, et une base cocon avec du vétiver Haïti et de l’ambre brillant.

Une gamme de rouges à lèvres certifiée bio et 100 % d’origine naturelle

Rouge à lèvres - Comme Avant

La jeune marque Comme Avant s’est taillé une place de choix sur le marché de la cosmétique solide. Dans la continuité de sa démarche – une fabrication artisanale de produits à la composition courte – elle vient de lancer la première référence de sa future gamme de maquillage : une gamme de rouges à lèvres bios, fabriqués à la main dans son atelier situé près de Marseille.

Il aura fallu à la PME une année de R&D pour mettre au point ces à lèvres aujourd’hui disponibles en quatre couleurs : brique, brun, prune et orange ambré. 

L’originalité de cette gamme : une composition courte et des produits d’origine naturelle. Exit l’huile de foie de requin (squalene), la cire d’abeille, la lanoline, le dioxyde de titane ainsi que les ingrédients dérivés du pétrole. Beurre de murumuru, cire de candelilla, pigment minéral, huile de ricin, agent filmogène végétal… : cinq ingrédients seulement entrent dans la composition des rouges à lèvres Comme Avant, un émollient d’origine présent dans le pigment assurant sa bonne dispersion.

Pour ses rouges à lèvres, la marque a par ailleurs opté pour un packaging en kraft, et rechargeable afin de réduire les déchets dans la salle de bain.

Avec ses douze types de cosmétiques solides (savons, shampoings, dentifrices, déodorants, crèmes solaires, etc.) et ses autres produits bios (produits ménagers naturels et textiles), la PME familiale enregistre une forte croissance. Et l’entreprise ne manque pas de projets. Pour développer sa gamme de maquillage, un mascara solide est à l’étude. « Comme Avant réinvente ce produit que nos grand mères utilisaient, il sera développé dans le respect l’humain et de la planète », garantit Sophie Lauret, cofondatrice de la société. Rendez-vous en 2024 pour découvrir ce nouveau produit !

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