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Interdiction de l’expérimentation animale : l’organisation Cruelty Free Europe insatisfaite

site-industries-cosmetiques Une femme travaille dans un laboratoire de brouillon.

Selon l’association Cruelty Free Europe, la Commission européenne ignore les appels des citoyens français pour maintenir l’interdiction des tests sur les animaux pour les cosmétiques.

L’ONG militant pour la protection des animaux rappelle que l’initiative citoyenne européenne (ICE) « Save Cruelty Free Cosmetics – Commit to a Europe Without Animal Testing » a été signée par 248 070 personnes en France1 – soit plus de quatre fois l’objectif fixé au niveau national – et par 1,2 million de signataires dans toute l’Europe. 

Selon l’organisation, « l’interdiction de l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques, introduite en 2013, a été scandaleusement vidée de sa substance, bien que la Commission se soit engagée à mettre en place un plan à long terme visant à supprimer progressivement l’expérimentation animale pour tous les produits chimiques dans le cadre de sa réponse formelle à l’ICE. »

L’association Cruelty Free Europe rappelle qu’un ingrédient soit utilisé exclusivement dans des produits cosmétiques, tels que le maquillage, le shampoing, la crème hydratante, le savon, le parfum et le dentifrice, ou dans d’autres produits2, l’expérimentation animale est toujours requise pour vérifier la sécurité d’un produit chimique manipulé par les travailleurs industriels ou susceptible d’être rejeté dans l’environnement, conformément à la réglementation européenne sur les produits chimiques Reach (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques).

Et d’ajouter : « Il est inquiétant de constater que les mises à jour proposées pour Reach indiquent que les tests sur les animaux pour les produits chimiques devraient augmenter considérablement au cours des prochaines années. »

L’ICE, également soutenue par les entreprises mondiales de produits de beauté et de soins personnels The Body Shop et Dove, est la septième à avoir franchi le seuil d’un million de signatures vérifiées lorsqu’il a été confirmé en janvier que 1 217 916 personnes avaient demandé la fin de l’utilisation obsolète et peu fiable des animaux dans les tests sur les produits cosmétiques et les produits chimiques.

En juin 2020, un sondage Savanta Comres3 a montré que l’interdiction de l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques bénéficiait d’un nouveau soutien massif. Il a révélé que près de trois quarts (74 %) des citoyens de l’UE estiment que les tests sur les animaux pour les cosmétiques et les ingrédients sont inacceptables en toutes circonstances. Dans ce sondage, 75 % des Français estiment que les tests sur les animaux pour les cosmétiques et les ingrédients sont inacceptables en toutes circonstances.

« Si nous saluons les actions positives visant à remplacer l’utilisation d’animaux dans les expériences et les tests chimiques, il est scandaleux que l’interdiction des tests cosmétiques pour laquelle nous nous sommes tant battus, et pour laquelle les citoyens européens ont voté, soit vidée de sa substance. La Commission européenne a ignoré les demandes de 1,2 million de personnes et condamné davantage d’animaux à souffrir inutilement au nom de la beauté. Les citoyens européens ont clairement fait savoir que l’expérimentation animale n’avait pas sa place dans la société moderne, qu’il s’agisse de cosmétiques ou de tout autre produit, a déclaré Michelle Thew, directrice générale de Cruelty Free Europe. Les consommateurs et l’industrie de la beauté veulent mettre fin aux tests sur les animaux pour les cosmétiques, et il est temps que la Commission européenne écoute ses citoyens. Nous demandons aux consommateurs de contacter leurs députés européens ou leurs représentants parlementaires locaux pour s’assurer que leur voix est entendue et leur faire savoir que les tests sur les animaux pour les cosmétiques doivent cesser4. Ensemble, nous pouvons mettre fin à la souffrance. »

1. https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2021/000006_en

2. Le rapport officiel de la Commission européenne sur l’ICE indique : « [p]our les produits chimiques qui ne sont pas exclusivement utilisés dans les cosmétiques, l’expérimentation animale est autorisée… pour répondre aux exigences de REACH… les déclarants de produits chimiques exclusivement utilisés dans les cosmétiques peuvent avoir besoin de réaliser des expérimentations animales pour répondre à l’exigence d’évaluation des risques pour les travailleurs et l’environnement dans le cadre de REACH… il n’est pas encore considéré comme suffisant de réaliser des évaluations de la sécurité pour la santé humaine et l’environnement sans aucune expérimentation animale en raison de l’absence de méthodes alternatives acceptées ».

3. Savanta ComRes, pour le compte de Cruelty Free Europe, a interrogé 5 653 adultes âgés de plus de 18 ans dans douze États membres de l’UE (Allemagne, France, Italie, Espagne, Pologne, Pays-Bas, Belgique, République tchèque, Portugal, Danemark et Croatie) du 9 au 19 juin 2020.

4. https://www.europarl.europa.eu/meps/en/home

Octobre, mois du ruban rose pour Perlucine

site-industries-cosmetiques Un tube de baume à lèvres posé sur une plage de sable.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme. Le dépistage n’est plus un tabou, et il peut sauver des vies.

Perlucine, la marque d’hygiène et de cosmétiques marines du laboratoire Aquatonale, souhaite profiter de la campagne de sensibilisation Octobre rose pour faire connaître sa poudre de déodorant « 100 % clean ».

Il s’agit de sensibiliser les consommateurs dès le plus jeune âge en leur donnant l’opportunité de prendre les bonnes habitudes d’achat tout en préservant la planète.

Perlucine s’engage pour la recherche en faisant une donation. Quelque 10 % du montant des ventes du déodorant seront reversés à une association qui lutte contre le cancer du sein.

L’équipe Perlucine participera à la course à pied « Octobre Rose en Pays de Redon » qui se déroulera le dimanche 22 octobre 2023 à Redon en Ille-et-Vilaine.


Perlucine, en bref :

  • Soin poudre sans eau et sans conservateur
  • Sans sel d’aluminium
  • 100 % d’ingrédients d’origine naturelle
  • Efficace toute la journée
  • Prévient la formation de bactéries responsables des mauvaises odeurs
  • Respecte l’environnement
  • Rééquilibre la flore cutanée
  • Respecte le microbiome et laisse respirer la peau
  • Disponible en recharge (à utiliser avec le saupoudreur à base de coquillages Natpack).

Symrise Fine Fragrance met en parfum le défilé de l’Istituto Marangoni Paris

site-industries-cosmetiques Une femme est assise sur un canapé.

À l’occasion du défilé de mode annuel de l’Istituto Marangoni Paris qui s’est tenu le 7 juillet 2023, Symrise a proposé une expérience immersive olfactive aux invités. En s’appuyant sur les créations des étudiants en mode, dix parfumeurs de la division Fine Fragrance ont imaginé des parfums uniques pour créer un parcours sensoriel inédit.

Le 7 juillet dernier, les dix meilleurs étudiants du programme « Fashion Design » de l’Istituto Marangoni Paris ont dévoilé leur projet personnel à l’occasion d’un défilé de mode, rendez-vous annuel très attendu de l’industrie de la mode et des médias. Pour soutenir ce moment clé de leur parcours professionnel et académique, ces jeunes créateurs – sélectionnés par un jury de professionnels – ont bénéficié de la collaboration et de l’expertise de la division Fine Fragrance de Symrise.

Pendant plusieurs mois, dix parfumeurs de la maison – Margherita Carini, Alexandra Carlin, Émilie Coppermann, Philippine Courtière, Pierre Guéros, Suzy Le Helley, Alienor Massenet, Annick Menardo, Maurice Roucel et Isaac Sinclair – ont chacun travaillé en étroite collaboration avec l’un de ces étudiants afin de connaître les inspirations qui les avaient guidées dans leur processus créatif. Sur la base de ces échanges, les parfumeurs Symrise leur ont proposé une fragrance unique en accord avec leur récit.

Un dialogue vers une création sans limite

En fusionnant ainsi l’art de la mode et le pouvoir captivant des parfums, la maison de composition crée des ponts sur le long terme entre les métiers de l’artisanat du luxe et se tient aux prémices des tendances de demain, tout en continuant à nourrir la créativité de ses parfumeurs.

« Plus qu’une collaboration, c’est un dialogue générationnel de créateurs à créateurs qui s’engage avec l’Istituto Marangoni. Ce partenariat ouvre la voie vers une création infinie, sans autre contrainte que celle de l’échange et nous permet de stimuler et d’encourager la créativité de nos parfumeurs », souligne Thomas Lalague, vice-président création Fine Fragrance EMEA.

Dans une volonté de transmission et de partage de savoir-faire, la maison de composition s’engage auprès d’une nouvelle génération de créateurs. Cette collaboration est le point d’entrée d’un partenariat durable entre Symrise et l’Istituto Marangoni. Dès la rentrée 2023, l’école proposera un programme dédié à la parfumerie et aux cosmétiques, notamment à Paris où Symrise dispensera une formation liée à la découverte du monde olfactif.

« Nous nous réjouissions de ce partenariat avec l’Istituto Marangoni, qui sonne comme un retour aux sources pour Symrise qui a longtemps entretenu des rapports privilégiés avec des écoles en Italie. Grâce à son ADN créatif italien et sa présence globale à l’international, l’Istituto Marangoni incarne le futur de la création en matière de mode, d’art et de design. Les valeurs de transmission et de partage sont chères à Symrise et nous sommes honorés de pouvoir mettre notre expertise au service d’une nouvelle génération », explique Véronique Ferval, Global Senior vice-présidente Création Fine Fragrance.

Photo tirée de la vidéo réalisée à l’occasion de l’événement : https://youtu.be/2jk-KvFF4S0?si=FtC6NGoFN2Kwcv5A

Groupe Berkem signe un accord pour la distribution de ses ingrédients cosmétiques en Turquie

site-industries-cosmetiques Un bateau près d'une mosquée.

Groupe Berkem, acteur de référence de la chimie du végétal annonce la signature d’un accord avec Eigenmann & Veronelli, un fournisseur international de solutions dans le domaine des produits chimiques de spécialité et des ingrédients alimentaires, pour la distribution de ses ingrédients cosmétiques en Turquie. 

Eigenmann & Veronelli jouit d’une position et d’une expertise solides en Turquie et étendra les solutions qu’elle propose aux clients, accélérant ainsi la croissance du Groupe Berkem sur le marché des soins personnels.

 Ce nouvel accord de distribution permet au Groupe Berkem de confirmer sa volonté de renforcer sa présence internationale via des distributeurs spécialisés sur les marchés de la cosmétique et de la nutraceutique pour ses ingrédients d’origine végétale. 

Ces dernières années, l’industrie cosmétique Turque enregistre de fortes progressions annuelles, dont une croissance de 20 % en 2018. La demande intérieure pour les articles cosmétiques ne cesse de croître, alimentée tant par la hausse des revenus que par l’évolution des modes de consommation des femmes, mais aussi des hommes, de plus en plus touchés depuis quelques années par le marché des cosmétiques. 

La France, 1er pays fournisseur de la Turquie en 2017, bénéficie d’une notoriété particulière sur le secteur, ce qui permet aux marques françaises de profiter d’un excellent positionnement auprès des consommateurs turcs qui apprécient la qualité, le prestige et la renommée du « made in France ».*

Éric Moussu, directeur commercial de Groupe Berkem, déclare : « Ravis d’adresser le marché turc de la cosmétique via notre nouveau partenaire Eigenmann & Veronelli, nous maintenons les efforts afin de conclure des partenariats de qualité, permettant de proposer au marché de la cosmétique nos ingrédients naturels et biosourcés, et d’apporter de la naturalité à ces secteurs en plein essor. La position géostratégique de hub de la Turquie offre de belles perspectives de croissance et un potentiel important pour les acteurs comme Groupe Berkem. » 

Mauro Avidano, directeur commercial d’Eigenmann & Veronelli, ajoute : « Nous nous engageons continuellement à fournir des solutions qui répondent aux besoins en constante évolution des clients et des fournisseurs et à favoriser le développement durable des entreprises en proposant des ingrédients naturels et d’origine biologique. Avec cet accord, le groupe Berkem et E&V bénéficieront d’un partenariat stratégique qui leur permettra de se développer sur le marché des soins personnels en Turquie. »*

*Source : données issues de BusinessFrance

Repenser la gestion des déchets et la surproduction

site-industries-cosmetiques Une femme parcourt les produits cosmétiques sur son téléphone.

Le gaspillage et la surproduction font partie des problématiques auxquelles l’industrie de la beauté et des cosmétiques est confrontée. 

Le rapport d’Avery Dennison « les milliards manquants : le coût réel du gaspillage de la chaîne d’approvisionnement révèle que plus de 10 % des produits de beauté d’une valeur estimée à 4,8 milliards de dollars sont gaspillés dans les chaînes d’approvisionnement. 6,2 % des marchandises jetées sont le résultat d’une surproduction tandis que 4 % des stocks sont jetés du fait d’une dégradation ou d’une détérioration de la marchandise. Sans surprise, il s’agit d’une préoccupation croissante pour les marques, qui pourraient y laisser jusqu’à 2,8 % de leurs bénéfices annuels.

L’autre critère de poids dont il faut tenir compte est l’impact sur l’environnement des déchets cosmétiques liés aux shampoings, lotions, déodorants et autres produits de soins corporels. Aujourd’hui, le plastique est à l’origine de plus de 120 milliards d’unités d’emballage produites chaque année par l’industrie cosmétique, dont la grande majorité ne peut être recyclée. Selon un rapport de l’OCDE, seuls 9 % des déchets plastiques sont recyclés à l’échelle mondiale. Ce taux devrait atteindre 17 % d’ici 2060.

Selon l’étude d’Avery Dennison auprès d’une soixantaine d’entreprises de l’industrie cosmétique œuvrant aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Chine, en France et au Japon, l’impact des marques sur l’environnement provient à 23 % de leurs activités dans la supply chain.

Plus des trois quarts (77 %) des personnes interrogées suivent actuellement les déchets de leur chaîne d’approvisionnement. Toutefois, 18 % d’entre elles ont indiqué que le manque de visibilité et de transparence entre les partenaires commerciaux était le principal obstacle à la résilience de leur chaîne d’approvisionnement.

L’utilisation de la technologie RFID est une solution qui aide les marques à réduire le gaspillage de la supply chain. Elle crée une identité numérique unique pour chaque produit et relie le physique au numérique. Elle fournit des informations précieuses permettant aux consommateurs de prendre de meilleures décisions, notamment en matière de transparence et d’empreinte carbone.

Grâce aux récents développements technologiques, la RFID est mieux adaptée à l’étiquetage des petits articles, aux contenants de liquide ou bien encore aux produits ornés d’une marque métallique. 

La RFID offre un niveau supplémentaire d’authenticité et de traçabilité tout au long du cycle de vie d’un produit, de sa fabrication à la mise en rayon et au-delà. Elle permet d’identifier plus facilement les emballages et leur contenu dans le cadre de programmes de recyclage ou d’informer le consommateur qu’aucun ingrédient non souhaité, comme l’huile de palme par exemple, n’est présent dans l’article.

Le cloud de produits connectés atma.io aide les marques à atteindre leurs objectifs « zéro déchet » tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Actuellement, plus de 28 milliards d’articles sont gérés par la plateforme atma.io dans les secteurs de l’habillement, de la vente au détail, de l’alimentaire et des soins de santé. 

L’outil d’analyse de l’impact carbone en temps réel d’atma.io fournit également aux marques des informations sur des données concernant l’empreinte carbone de leurs produits, y compris les émissions du champ d’application 3 et au-delà. Il s’agit d’un nouvel outil puissant qui capture des données à chaque étape du parcours d’un produit, de la matière première au consommateur, et qui peut aider les entreprises à se conformer à la future réglementation européenne sur le passeport numérique des produits (DPP).

L’outil d’élimination des déchets en temps réel atma.io utilise quant à lui l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour analyser et communiquer sur les anomalies et les inefficacités de la supply chain. Il s’agit notamment d’informations sur les mouvements de produits en retard au niveau des palettes ou même sur des articles isolés dans un entrepôt qui sont sur le point de périr. Ces fonctionnalités permettent aux marques de prendre des mesures rapides et proactives afin d’améliorer l’efficacité de leur supply chain, de minimiser les pertes de produits et de fournir des stocks suffisants pour répondre aux demandes des clients.

Cette technologie polyvalente contribue à trouver des solutions pertinentes pour diminuer le gaspillage et la surproduction. En exploitant ces solutions d’identification digitale, les marques peuvent garantir une meilleure visibilité des stocks, une durabilité accrue et une meilleure rentabilité.

Pierre Fabre consolide son expertise en dermatologie en créant une base de données internationale

site-industries-cosmetiques Une femme portant un haut rayé noir et blanc.

À l’occasion du 25e Congrès mondial de dermatologie (WCD), qui s’est déroulé à Singapour, du 4 au 7 juillet, le département de la relation patients Pierre Fabre a présenté le projet ALL, une enquête de grande envergure, la plus importante jamais réalisée en dermatologie.

Ce projet, lancé fin 2022, avec l’aide de la société Emma, a pour objectif de collecter des données sur tous les types de peaux (ALL Skins), toutes les maladies de peaux (ALL Dermatoses) et tous les phototypes (ALL Colors) afin de construire la plus grande base de données privée internationale.

Quelque 50 552 personnes, issues des populations adultes de 20 pays (représentant à eux seuls plus de 50 % de la population mondiale) répartis sur cinq continents, ont répondu aux 65 questions du projet ALL.

Les principales thématiques abordées sont liées à la prévalence et à l’impact des pathologies, mais également aux comportements, aux parcours de soins et aux besoins des patients concernés par une ou plusieurs dermatoses comme la dermatite atopique, le psoriasis, l’acné, la rosacée, ou encore le vitiligo (cf. Annexe 1).

La force de cette étude réside dans l’ampleur considérable des données recueillies et leur représentativité : les répondants sont issus d’échantillons proportionnels à la population de chaque pays (cf. Annexe 2), permettant une analyse très fiable des besoins à l’échelle mondiale, par territoire géographique. 

La base de données ALL a été construite avec analyse des résultats dans le temps (analyse longitudinale), pendant cinq ans (2023-2027). Les 3,3 millions de données permettront d’identifier les informations essentielles à une meilleure compréhension du vécu des patients.

« La création de cette base de données, exceptionnelle par sa couverture géographique, confirme notre engagement à œuvrer aux côtés des professionnels de santé dans le monde entier pour contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de pathologies de peau. Mieux connaître leurs attentes va nous permettre d’orienter notre façon de travailler et d’innover pour toujours mieux les accompagner dans leur parcours de soins en dermatologie », a déclaré Núria Perez Cullel, directrice médicale, et relation patient/consommateur Pierre Fabre.

Plus d’une personne sur trois souffre d’une maladie de peau, et pourtant, les politiques de santé et de prévention ne considèrent pas la dermatologie comme une priorité de santé publique. Le projet ALL vise à fournir un état des lieux mondial de la prévalence des principales maladies de peau et de leurs conséquences afin de générer une prise de conscience de tous les acteurs. Les patients atteints de maladies dermatologiques doivent être plus accompagnés et il est essentiel de réussir à convaincre les autorités publiques d’accorder une plus grande importance aux dermatoses dans les programmes de prévention. 

Ce projet, unique en son genre, a déjà obtenu le soutien de leaders d’opinion de renommée internationale : le Professeur Jean Hilaire Saurat de l’Université de Genève pour l’acné, le Professeur Gil Yosipovitch de l’Université de Miami, pour le prurit, les Professeurs Henry LIM de l’Université de Detroit et Khaled Ezzedine, dermatologue à l’APH Paris, pour la photoprotection, le Professeur Julien Seneschal, dermatologue au CHU de Bordeaux pour le vitiligo et le Professeur Marie Aleth Richard, dermatologue à l’APH Marseille et ancienne présidente de la SFD.

Les données de l’étude ALL seront également partagées avec les associations de patients de façon à les aider à porter leur plaidoyer auprès du grand public, des professionnels de santé ou des autorités. Sept associations de patients ont déjà été impliquées dans cette démarche en France comme à l’international.

« Pour les professionnels de la santé, le projet ALL est unique. Grâce à sa méthodologie, il va nous permettre de décrire pour la première fois la prévalence perçue du prurit à travers le monde, quels que soient l’ethnie, le sexe, l’âge ou la région des patients ! », a déclaré le Professeur Gil Yosipovitch, directeur du Miami Itch Center (Dr. Phillip Frost Dept. of Dermatology, Miller School of Medicine, Miami USA).

Annexe 1 :
Liste des sujets étudiés

Acné, psoriasis, rosacée, eczéma, lentigo, cancers cutanés, vitiligo, troubles des cheveux et des ongles, plaies/cicatrisation, douleur et prurit, actes esthétiques, troubles des soins bucco-dentaires, protection solaire. 

Annexe 2 :
Taille des échantillons par pays
5000 personnes en Chine ; 5000 personnes aux États-Unis ; 4001 personnes au Brésil ; 4001 personnes en Italie ; 4000 personnes en France ; 4000 personnes en Allemagne ; 4000 personnes en Espagne ; 3000 personnes en Inde ; 2500 personnes au Canada ; 2500 personnes au Mexique ; 2500 personnes en Pologne ; 2500 personnes en Corée du Sud ; 2000 personnes en Australie ; 1000 personnes au Danemark ; 1000 personnes en Israël ; 1000 personnes au Portugal ; 1000 personnes en Afrique du Sud ; 750 personnes aux Émirats Arabes Unis ; 500 personnes au Kenya ; 300 personnes au Sénégal.

Un système de pipetage de paillasse compact à 96 canaux

site-industries-cosmetiques Une tablette avec un microscope attaché à des fins de dessin automatique.

Mettler Toledo présente le premier système de pipetage de paillasse Rainin MicroPro 96 canaux portable. 

MicroPro permet de simplifier et de rationaliser le travail sur des microplaques à 96 et à 384 puits. 

Compact, abordable et facile d’utilisation, ce système se connecte en Bluetooth à un système de contrôle tactile offrant une expérience intuitive et conviviale avec toutes les caractéristiques et fonctions à portée de main.

Simplifie les flux de travail

Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, le Rainin MicroPro permet d’améliorer la reproductibilité des résultats et de limiter les erreurs liées à la manipulation. Ses multiples modes de pipetage standard et avancés permettent des flux de travail plus rapides et de meilleure qualité.

Unique

Avec une hauteur d’à peine plus de 30 cm et une largeur de 19 cm, MicroPro est, selon Mettler Toledo, le plus petit système de pipetage à 96 canaux du marché. Il permet de libérer un espace sur une paillasse de laboratoire. Son poids de 5 kg fait de lui le seul système véritablement portable.

Malgré sa compacité, le MicroPro possède deux réglages de plateau ce qui permet d’améliorer la productivité. Il dispose également d’une interface d’utilisation claire, lumineuse, en couleur avec une résolution élevée ce qui rend son utilisation agréable.

Protocoles personnalisés 

Il est possible de créer des protocoles personnalisés en toute simplicité tout en composant et en enregistrant des séquences d’instructions et d’étapes de manipulation de liquide répondant exactement aux besoins du moment.

Givaudan communique sur son nouvel ingrédient upcyclé : la fraise Alcoholate Orpur

site-industries-cosmetiques Un gros plan d'une fraise rouge avec des gouttelettes d'eau.

La collection Orpur de Givaudan a été créée en 2000 dans le but d’exploiter le potentiel des matières premières naturelles emblématiques en parfumerie. 

« Strawberry Alcoholate Orpur », un ingrédient créé à partir des déchets de fabrication du jus de fraise, fait son entrée dans la collection !

Marypierre Julien, parfumeur, et Eléa Noyant, responsable marketing naturels, ont présenté ce tout nouvel ingrédient de parfums upcyclés de Givaudan sur Instagram.

« D’avoir accès à des fruits 100 % naturels ouvre la palette du parfumeur et permet une créativité beaucoup plus explosive au niveau des notes de départ. Cela apporte beaucoup de naturalité et de juteux à un parfum », indique Marypierre Julien.

« Cet ingrédient est issu de l’industrie des jus de fruits. C’est grâce à cette concertation entre les arômes, les fragrances, l’upcycling et les nouvelles techniques d’innovation que nous sommes capables, aujourd’hui, d’avoir des extraits solubles dans l’alcool qui peuvent être utilisés pour des parfums », explique Eléa Noyant.

« La fraise est un produit très versatile. Elle fonctionne très bien en eau de toilette, mais elle fonctionne aussi en bougie. Elle apporte une note très juteuse et très verte et pétillante en tête. Elle se marie très bien avec d’autres fruits. Elle se marie aussi par son côté floral », détaille Marypierre Julien.

Les plantes à parfum à l’honneur

site-industries-cosmetiques Une rose rose avec des feuilles vertes au premier plan.

En 2020, Lancôme faisait l’acquisition du Domaine de la Rose, à Grasse. Un site aujourd’hui de sept hectares dédié à la polyculture biologique d’une dizaine de variétés de plantes à parfum telles que la rose Centifolia, la tubéreuse, le jasmin ou encore l’iris.

Ce domaine ouvrira ses portes au public à l’occasion des prochaines journées du patrimoine, les 16 et 17 septembre 2023.

« Le Domaine de la Rose se veut un lieu de partage, de préservation et de célébration des savoir-faire naturels et culturels liés au parfum », indique-t-on chez Lancôme.

Une visite guidée permettra de découvrir l’histoire du domaine – où sont cultivées les plantes à parfum à l’aide de méthodes traditionnelles de polyculture –, une distillerie pédagogique ainsi que la « Maison Rose », une bâtisse écoconçue à l’architecture originale qui abrite un orgue à parfums.

Propriétaire, exploitant bio-agricole, producteur et parfumeur, Lancôme témoigne, avec ce domaine, son attachement à Grasse.

Lubrizol propose un nouveau modificateur de rhéologie

site-industries-cosmetiques La main d'une femme tient une bouteille de crème Lubrizol.

Carbopol SC-800 fait partie de la famille des polymères Carbopol de Lubrizol.

Indiqué pour les formules nettoyantes douces et sans sulfate, ce polymère est un modificateur de rhéologie pour les formulations douces et sans sulfate, gels douche, shampoings et nettoyants pour le visage. 

« Le polymère Carbopol SC-800 présente la meilleure efficacité d’épaississement, la meilleure clarté et les meilleures propriétés de suspension dans les études le comparant à d’autres polymères modifiés hydrophobes. Cela permet aux formulateurs de créer des esthétiques uniques dans leurs formules de nettoyage de la peau, y compris la suspension de perles naturelles, de gommages et d’autres éléments nettoyants », indique-t-on chez Lubrizol Life Science Beauty.

Selon l’entreprise, des études sur la génération de mousse ont par ailleurs montré que le polymère n’a pas d’impact négatif sur la qualité de la mousse, tant au niveau du volume de mousse généré que de sa morphologie.

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