Les travaux du département de recherche avancée Silab et de l’équipe de recherche du Dr Florence Ruggiero* sur la segmentation du derme et son matrisome sont reconnus par la communauté scientifique internationale avec la publication d’une lettre à l’éditeur dans le Journal of Investigative Dermatology (JID).
Une découverte scientifique majeure sur le derme papillaire et réticulaire
Le derme supérieur cutané, appelé derme papillaire, et le plus profond, dit derme réticulaire, sont structurellement et fonctionnellement différents. Les fibroblastes, cellules responsables de la synthèse de la matrice extracellulaire, seraient à l’origine de cette segmentation.
« La segmentation du derme est une signature biologique de recherche chère à Silab » rappelle Brigitte Closs, Directrice Générale Déléguée, Recherche et Développement, Silab. « Lorsque nous avons commencé à travailler sur ce sujet en 2007, nous nous sommes naturellement rapprochés du Dr Florence Ruggiero, Directrice de Recherche CNRS, et de ses collaborateurs, reconnus mondialement pour leur expertise en biologie de la matrice extracellulaire. »
L’équipe de recherche du Dr Florence Ruggiero et le département de recherche avancée Silab ont mis en évidence pour la première fois la signature d’une expression génique spécifique des fibroblastes papillaires et réticulaires en lien avec le matrisome, défini comme l’ensemble de gènes codant pour les protéines de la matrice extracellulaire et ses protéines associées.
« Cette lettre à l’éditeur dans un des plus prestigieux journaux scientifiques de dermatologie est une reconnaissance indiscutable de la qualité des travaux de recherche menés par les deux équipes. Elle renforce notre expertise dans ce domaine et offre de nouvelles perspectives pour le développement de solutions cosmétiques naturelles adaptées, innovantes et performantes, notamment pour lutter contre le vieillissement cutané. Elle pourrait également avoir des répercussions en bio-ingénierie de substituts cutanés afin de les rendre toujours plus proches de la réalité physiologique de la peau.» conclut Brigitte Closs.