Plant Advanced Technologies annonce la découverte d’une nouvelle classe d’enzymes végétales, publiée en exclusivité dans la revue scientifique PNAS1, avec ses partenaires de l’Université de Kyoto (Japon) et de l’Université de Lorraine (France).
Plant Advanced Technologies PAT, société de biotechnologie végétale spécialisée dans l’identification, l’optimisation et la production de biomolécules végétales rares à destination des industries cosmétiques, pharmaceutiques et de protection des végétaux en agriculture, annonce la publication dans la revue américaine PNAS, des résultats d’une étude à laquelle elle a participé, investiguant une nouvelle classe de molécules de défense chez les végétaux dont les mécanismes de synthèse étaient jusqu’alors inconnus.
O-prényltransférases aromatiques : nouvelles enzymes aux pouvoirs insoupçonnés
La découverte porte sur une nouvelle classe d’enzymes identifiée dans des plantes produisant des substances naturelles de défense très originales (substances O-prénylées). La découverte de ces enzymes et des mécanismes de défense associés participent à une meilleure connaissance de l’immense diversité chimique présente chez les végétaux.
Une première mondiale grâce à une collaboration académique internationale
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre des collaborations scientifiques entre Plant Advanced Technologies PAT, le Laboratoire Agronomie et Environnement (LAE) de l’Université de Lorraine et le laboratoire d’étude de l’Expression de gènes végétaux de l’Université de Kyoto. Ils ont été rendus possibles grâce à des contrats industriels (LAE-PAT) et au travers des projets collaboratifs Bioprolor2 (financé par la région Grand Est) et Impact Biomolécules (financé par l’I-Site Lorraine Université d’Excellence).
Une découverte exploitable par PAT sur tous ses marchés
Le potentiel de cette découverte est très prometteur car il donne un outil biotechnologique supplémentaire à Plant Advanced Technologies PAT pour la création et la production industrielle de nouveaux actifs innovants et déclinables sur les différents marchés servis par Plant Advanced Technologies PAT et ses filiales : pharmaceutique, cosmétique, nutraceutique et protection des végétaux en agriculture.
Frédéric Bourgaud, directeur de la recherche et de l’innovation de Plant Advanced Technologies PAT et co-auteur de l’article publié dans la revue PNAS, explique : « Cette découverte va nous permettre d’augmenter le portefeuille de molécules que nous sommes capables de générer. Nous étudions d’ores et déjà la mise en œuvre de ces enzymes dans les procédés industriels de Plant Advanced Technologies PAT, notamment au sein notre filiale (100%) Cellengo, productrice de molécules rares à haute valeur ajoutée par procédés de fermentation. Le savoir-faire de Cellengo est un atout unique pour exploiter cette découverte afin de proposer de futurs actifs remarquables à visée industrielle. »
1 Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS)