- publicité -
Accueil Blog Page 2

EcoBeautyScore : c’est parti !

EcoBeautyScore

EcoBeautyScore, le premier système mondial de notation environnementale scientifique pour les cosmétiques et les produits de soin, a officiellement été lancé à travers l’Europe.

Des marques de beauté pionnières, parmi lesquelles Eucerin, Garnier, L’Oréal Paris, Neutrogena, Nivea, Schauma et d’autres encore, ont commencé à publier leurs scores dans certains marchés européens, ainsi qu’au Royaume-Uni.

Développé sur trois ans par l’association à but non lucratif EcoBeautyScore Association, en collaboration avec plus de 70 entreprises et fédérations du secteur cosmétique et de l’hygiène, ce système de notation offre aux marques et distributeurs un outil clair, transparent et cohérent pour mesurer et communiquer l’empreinte environnementale de leurs produits.

Basé sur la méthodologie européenne Product Environmental Footprint (PEF), l’EcoBeautyScore attribue aux produits une note allant de A à E, en fonction de leur impact sur les sols, l’eau et l’air tout au long de leur cycle de vie.

Les dépenses des consommateurs européens en produits de beauté et d’hygiène devraient dépasser les 150 milliards de dollars en 2025, avec une demande croissante pour des alternatives plus durables. Pourtant, un consommateur européen sur deux reste sceptique quant aux allégations écologiques des marques, suspectant qu’elles ne reflètent pas fidèlement l’impact environnemental réel des produits.

C’est dans ce contexte que l’EcoBeautyScore propose une réponse à la fois concrète et opportune : un système de notation scientifique mais accessible, qui simplifie une réalité complexe. Le processus d’évaluation rigoureux prend en compte l’impact environnemental d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie — depuis l’origine des ingrédients et les matériaux d’emballage jusqu’à l’usage et l’élimination par le consommateur.

La méthodologie et la plateforme EcoBeautyScore ont été revues et validées par des experts indépendants. Les marques utilisant ce système seront soumises à des audits réguliers, menés par un organisme tiers indépendant.

La demande des consommateurs pour une telle transparence est déjà forte : dans une étude mondiale réalisée auprès de plus de 9 000 personnes en Chine, aux États-Unis, en France et au Brésil, plus des deux tiers déclarent que le label EcoBeautyScore inspire confiance, et une majorité prévoit de prendre en compte ce score lors de leurs achats.

« EcoBeautyScore offre à l’industrie de la beauté l’outil de transparence qui lui faisait défaut depuis longtemps. Pour la première fois, les marques peuvent communiquer leur impact environnemental de manière scientifique, cohérente et compréhensible pour les consommateurs. Grâce à une plateforme de notation simple d’utilisation, les entreprises ont accès à une mine de données sur les points critiques environnementaux de leurs produits, ce qui la rend accessible à toutes les marques, quel que soit leur niveau d’expertise en développement durable, indique Jean-Baptiste Massignon, directeur général de l’EcoBeautyScore Association. Il est encourageant de voir les premières entreprises pionnières publier leurs scores. Cela marque une étape importante vers une plus grande ouverture et responsabilité collective dans le secteur. Nous savons que cela ne se fera pas en un jour, mais c’est ainsi que commence le progrès : par un cadre commun, des données sincères et un engagement à favoriser des choix plus éclairés pour la planète. »

Après des années de développement et de tests, le système EcoBeautyScore est désormais opérationnel, avec un lancement initial sur quatre catégories de produits : shampoings, après-shampoings, gels douche et soins visage. Le système est ouvert à tous les fabricants de cosmétiques et de produits de soin, avec des marques déjà engagées et d’autres attendues dans les mois à venir.

Il est gratuit à l’essai, avec un accompagnement à l’intégration pour les marques de toutes tailles. Lancé en priorité en Europe, il sera progressivement étendu au reste du monde, avec l’objectif de couvrir l’ensemble des produits de beauté.

« Évaluer l’impact environnemental d’un produit de beauté est un processus intrinsèquement complexe, qui exige traditionnellement une expertise poussée. Ce que nous avons fait avec EcoBeautyScore, c’est de traduire cette complexité en une plateforme de notation à la fois scientifiquement rigoureuse et facile d’accès, commente Laurent Gilbert, directeur scientifique d’EcoBeautyScore. Fondée sur une méthodologie reconnue par la Commission européenne comme étant la plus efficace pour mesurer l’empreinte environnementale, la notation évalue les produits sur 16 dimensions, incluant les émissions carbone, la consommation d’eau ou l’épuisement des ressources. Ce niveau de détail permet aux marques et aux distributeurs de mieux identifier leurs axes d’amélioration, tout en offrant aux consommateurs un score simple et transparent pour guider des choix plus responsables. C’est à la fois exigeant sur le plan technique et simple à comprendre – et c’est précisément cette combinaison qui en fait un levier puissant pour faire progresser l’industrie cosmétique. »

Les marques intéressées par une démarche plus transparente et durable peuvent tester gratuitement le système. 

Pour en savoir plus : www.ecobeautyscore.com.

L’innovation scientifique d’Exsymol distinguée au congrès mondial IFSCC 2025 à Cannes

Exsymol - IFSCC 2025

Exsymol participera au prestigieux congrès IFSCC (International Federation of Societies of Cosmetic Chemists) qui se tiendra cette année à Cannes, du 15 au 18 septembre 2025.

Parmi les centaines de candidatures reçues par le comité scientifique, quatre communications proposées par Exsymol ont été sélectionnées :

  • 1 conférence orale sur le stress psychologique,
  • 3 posters scientifiques portant sur la skinification, la transcriptomique et le silicium.

Cette sélection constitue une reconnaissance majeure de la qualité et de la pertinence des travaux menés par l’équipe Innovation de la société monégasque.

Une belle récompense collective, qui témoigne de l’engagement constant d’Exsymol à faire progresser la science au service d’une cosmétique performante, sûre et responsable.

Présence sur le stand n°43

Exsymol sera également présent sur le stand n°43 au sein de l’exposition IFSCC. L’occasion pour les visiteurs de rencontrer les équipes, d’échanger autour des dernières innovations et d’explorer de nouvelles pistes de collaboration scientifique.

La biotech Äio lève 1 million d’euros 

Äio - Nemailla Bonturi

La start-up estonienne Äio, spécialisée dans le développement de matières grasses et d’huiles durables sans origine animale via des procédés de fermentation avancés, a levé un million d’euros pour accélérer le développement d’alternatives plus sûres et plus écologiques aux huiles traditionnellement utilisées dans les cosmétiques et la chimie. 

Fondée en 2022 comme spin-off de l’Université technologique de Tallinn, Äio utilise la biomasse et la fermentation de précision pour transformer des flux secondaires industriels en huiles et graisses riches en nutriments. Selon les données de l’entreprise, ce procédé requiert 97 % de surface agricole en moins et 90 % d’eau en moins que la production traditionnelle d’huile de palme. Pour l’industrie cosmétique, les solutions d’Äio offrent une alternative éco-responsable, performante et rentable aux huiles de palme et de coco, omniprésentes dans les soins personnels. Grâce à leurs propriétés nourrissantes et à leurs bénéfices bioactifs supplémentaires, ces ingrédients constituent une alternative naturelle aux huiles minérales issues du pétrole, nocives pour la peau et polluantes pour l’environnement.

Ce financement d’un million d’euros prend la forme d’une subvention du programme public estonien de Recherche Appliquée (RUP), coordonné par l’Agence estonienne pour l’innovation et le développement économique (EIS). La subvention soutiendra un projet de R&D de trois ans portant sur les lipides et dérivés issus de la fermentation microbienne, avec un focus spécifique sur les applications en cosmétique et soins personnels. Le budget total du projet s’élève à 1,8 million d’euros.

« Cette subvention est bien plus qu’un simple financement : c’est une reconnaissance, de la part du gouvernement estonien, que notre technologie peut transformer en profondeur la production des ingrédients cosmétiques, déclare Nemailla Bonturi, cofondatrice et PDG d’Äio. Nous sommes désormais prêts à déployer cet impact à l’échelle internationale, en proposant des alternatives plus intelligentes et durables dans une industrie qui touche le quotidien de chacun. Nous avons hâte de commercialiser notre innovation et de collaborer avec des marques de beauté et de soins avant-gardistes à travers le monde. »

« Nous soutenons activement le développement d’innovations estoniennes à fort potentiel de croissance mondiale, capables d’apporter une réelle valeur ajoutée et de répondre aux défis majeurs de notre époque. Les biotechnologies et les matériaux biosourcés durables font partie de nos priorités stratégiques, explique Ene Viiard, experte R&D au sein du programme RUP. La compétition pour obtenir une subvention RUP est féroce, mais dans le cas d’Äio, nous voyons une équipe exceptionnelle, avec les connaissances scientifiques et l’esprit de rupture capables de démontrer qu’un petit pays comme l’Estonie peut produire des innovations à impact mondial. »

Le timing de cette subvention coïncide parfaitement avec de grandes évolutions réglementaires, notamment le règlement européen sur la déforestation, qui va profondément impacter l’approvisionnement en huile de palme et accentuer la demande pour des alternatives durables et traçables, au sein de chaînes d’approvisionnement « prêtes pour le futur ». Les solutions d’Äio à base de levure apportent une réponse directe à ces défis, avec une traçabilité supérieure et une qualité constante, contrairement aux ingrédients agricoles soumis aux aléas climatiques et géopolitiques.

Par ailleurs, l’industrie cosmétique fait face à un durcissement continu des normes, notamment avec les restrictions sur les PFAS et les inquiétudes croissantes autour des risques pour la santé humaine et l’environnement liés aux microplastiques. Les ingrédients issus de la fermentation représentent des alternatives naturellement « propres », conformes aux exigences réglementaires et aux attentes de transparence des consommateurs.

Les ingrédients développés par Äio sont compatibles avec de nombreuses applications cosmétiques : savons du quotidien, crèmes hydratantes haut de gamme, sérums, ou encore maquillage à base de pigments spécialisés. Cette polyvalence positionne Äio comme un partenaire de choix, aussi bien pour les grandes marques internationales en quête de chaînes d’approvisionnement durables à grande échelle que pour les marques indépendantes disruptives misant sur l’innovation de formulation.

« L’industrie cosmétique est à un tournant. Toutes les marques, grandes ou petites, prennent conscience que la durabilité n’est plus un bonus, mais une exigence essentielle portée par les consommateurs, explique Magdalena Koziol, responsable du développement cosmétique chez Äio. Jusqu’à récemment, les solutions durables étaient freinées par des obstacles de performance ou de coût face à des ingrédients comme l’huile de palme ou de coco. Grâce à la recherche, au développement et à une validation scientifique rigoureuse, nous démontrons que les ingrédients issus de la fermentation ont un potentiel commercial immense pour un futur où la beauté, qu’elle soit du quotidien ou de luxe, ne se fera plus au détriment de la planète ou de la santé humaine. »

Äio est actuellement en discussion active avec des fabricants de cosmétiques intéressés par l’intégration de ses ingrédients dans diverses formulations. L’entreprise a déjà commencé à envoyer des échantillons à des producteurs, en vue de la prochaine étape de son développement commercial. Une levée de fonds est prévue d’ici la fin du troisième trimestre 2026 pour soutenir son expansion. Le marché des matières grasses alternatives est estimé en croissance annuelle de 6 %, pour atteindre 4,5 milliards de dollars d’ici 2032.

« Nous observons un intérêt sans précédent de la part des fabricants, qui comprennent que l’approvisionnement durable n’est plus une option, poursuit Magdalena Koziol. Nous sommes prêts à intensifier nos efforts et recherchons activement des partenaires pour nous accompagner dans notre mission : créer un vrai changement dans l’industrie. La question n’est plus de savoir si l’industrie passera aux ingrédients alternatifs, mais à quelle vitesse. Et le bon moment pour agir, c’est maintenant. »

MakeUp in Paris : une 15ᵉ édition record

MakeUp in Paris

La 15ᵉ édition de MakeUp in Paris a eu lieu les 18 et 19 juin 2025, réunissant 4 580 participants et enregistrant un taux de participation internationale de 30 %. 

Cette édition a rassemblé des professionnels issus de 59 pays, avec une forte progression de la participation des pays scandinaves, notamment du Danemark et de la Suède. L’Italie et la Corée du Sud ont battu des records de fréquentation, avec une augmentation moyenne de 80 % du nombre de participants, suivies de près par l’Espagne et le Portugal.

Côté exposants, l’événement a accueilli 145 industriels et 14 agences de tendances représentant 19 pays. Les délégations les plus importantes ont été celle de l’Italie, de la France et de la Corée du Sud.

Parmi les autres pays représentés : l’Allemagne, la Belgique, la Chine, l’Espagne, les États-Unis, Hong Kong, le Japon, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, Singapour, la Suède, la Suisse, Taïwan, la Thaïlande et le Vietnam.

Comme à chaque édition, MakeUp in Paris a proposé un programme riche en contenus : 16 conférences et 12 workshops avec 95 intervenants experts.

Les IT Awards ont également été plébiscités avec 65 exposants inscrivant 116 produits, répartis comme suit :

  • Accessoires : 4 produits
  • Formulation : 64 produits
  • Full Service : 21 produits
  • Packaging : 27 produits
  • Ocean Beauty (nouvelle catégorie transverse) : 23 produits

Les lauréats :

  • Futura – Avant Lab – Pennelli Faro, dans la catégorie Accessoires
  • Non-Transfer Crystal-Watery Lipstick – A&H Cosmetics, dans la catégorie Formulation
  • Eco Formelt Multi-Pencil – Cosmax, dans la catégorie Full service 
  • SEamless Powder Tech – Ancorotti Group, dans la catégorie Public Coup de Coeur 
  • Cheeky Lipstick – La French Company & Cap Innovation dans la catégorie Packaging 
  • Waterburst Dazzle Top Coat – Gotha Cosmetics dans la catégorie Ocean Beauty

Amoéba signe un accord avec Metron Technology, filiale du groupe Oriental Beauty Valley

Amoéba

Amoéba, greentech industrielle spécialisée dans le développement de solutions microbiologiques naturelles basées sur l’exploitation brevetée d’amibes, annonce la signature d’un accord avec Metron Technology, filiale du groupe chinois Oriental Beauty Valley (groupe OBV). Cet accord vient confirmer les principaux termes présents dans le protocole d’accord annoncé le 1er avril 2025 et porte à la fois sur les aspects réglementaires et commerciaux de l’ingrédient cosmétique d’Amoéba en Chine.

L’accord prévoit l’accompagnement et le conseil du groupe Oriental Beauty Valley afin d’aboutir à l’homologation de l’ingrédient cosmétique d’Amoéba en Chine ainsi que la priorité accordée à Metron Technology afin de distribuer l’ingrédient cosmétique d’Amoéba sur le territoire chinois, une fois l’homologation obtenue.

Amoéba accélère le développement de son activité cosmétique

Alors qu’Amoéba a déjà obtenu en 2024 l’inscription de son ingrédient cosmétique sur la liste de l’Inci, qui rend possible la commercialisation sans autre autorisation nécessaire dans le monde entier à l’exception de la Chine, cet accord permet à Amoéba d’accélérer son arrivée sur le marché chinois, deuxième marché mondial de la cosmétique après celui des États-Unis.

Après l’arrivée de Charlotte Franceries – ancienne membre du top management de L’Oréal pendant 25 ans et actuellement présidente de l’agence française du groupe McCann – à son conseil d’administration, qui apportera toute son expertise et sa connaissance de l’industrie cosmétique, Amoéba franchit ainsi une nouvelle étape dans le développement de son activité cosmétique.

« Nous sommes très heureux de signer cet accord avec le groupe Oriental Beauty Valley (OBV), qui est le partenaire idéal pour accompagner notre développement en Chine. Alors que nous avons d’ores-et-déjà franchi de nombreuses étapes clés cette année dans le biocontrôle, nous accélérons désormais le développement de notre segment cosmétique avec des acteurs reconnus dans le monde entier pour leur expertise. Nous sommes fiers que tout le potentiel de notre ingrédient cosmétique ait été reconnu par le groupe OBV, acteur mondial de référence, et nous démontrons notre capacité à poursuivre notre trajectoire ambitieuse de développement », a déclaré Benoît Villers, président du conseil d’administration d’Amoéba.

Le groupe Oriental Beauty Valley est implanté à Shanghai et constitue un pôle industriel soutenu par les autorités chinoises dans le cadre de leur stratégie nationale de développement du secteur cosmétique. Il regroupe plus de 1 000 entreprises (dont L’Oréal, Shiseido etc.), laboratoires, centres de recherche et organismes spécialisés, formant un écosystème qui favorise les synergies entre innovation, production et réglementation et offre un environnement structuré pour accompagner les projets innovants, de la formulation à la mise en conformité réglementaire.

Photo extraite du site internet d’Amoéba.

Cosm’ing 2025 : une approche éthique indispensable pour la cosmétique de demain 

Cosming juin 2025
site-industries-cosmetiques Une femme d'âge moyen aux cheveux blonds mi-longs porte un blazer sombre sur un chemisier à motifs. Elle se tient devant un fond gris uni et sourit légèrement à l'appareil photo, comme si elle était prête à rédiger sa prochaine idée en Brouillon auto.
Delphine Pirot-Ayesse – Biotech Santé Bretagne

Face aux enjeux environnementaux et sociétaux, le monde de la cosmétique amorce un virage où de plus en plus d’acteurs revoient leurs pratiques pour adopter des approches plus durables, transparentes et équitables. Du 11 au 13 juin dernier, le Palais du Grand Large de Saint-Malo a accueilli Cosm’ing 2025, un rendez-vous incontournable depuis plus de 25 ans pour les experts des ingrédients cosmétiques issus des biotechnologies. Organisé par Biotech Santé Bretagne, l’événement a réuni des professionnels venus partager leurs dernières avancées. Leur objectif a été de montrer comment la synergie entre nature, science et innovation technologique peut accompagner la transition du secteur vers un avenir plus responsable.

L’éthique, boussole du progrès en cosmétique ?

Le mot « éthique » s’impose de plus en plus comme un pilier du discours en cosmétique. C’est ce que Michèle Barbier, chercheuse au Centre Inria de l’Université Côte d’Azur, a mis en exergue dès le début de son intervention. À ses yeux, adopter une démarche éthique, c’est avant tout s’inscrire dans une vision de long terme, où les avancées technologiques et scientifiques doivent bénéficier à la fois à la société et à l’environnement. Cela implique de relever des défis majeurs : préserver la biodiversité, limiter l’épuisement des ressources naturelles, et surtout, trouver un équilibre entre innovation, préservation de la planète et société. Or, dans un domaine comme les biotechnologies, largement basé sur l’exploitation du vivant, des questions sensibles se posent : quelle place accorder aux OGM ? Quelles limites fixer aux nouvelles techniques d’édition du génome ? De même, pour les outils numériques émergents comme l’intelligence artificielle ou encore les jumeaux numériques… Quelle acceptabilité sociale pour toutes ces nouvelles technologies ?

Vers l’optimisation de la bioproduction en cosmétique 

Cosm’ing 2025 a fait la part belle aux toutes dernières innovations en termes de bioproduction d’ingrédients cosmétiques grâce notamment à de nombreux micro-organismes devenus des usines cellulaires favorisant la diversité des voies métaboliques. C’est le cas par exemple de Saccharomyces cerevisiae chez Givaudan pour la production d’acide hyaluronique de bas poids moléculaire ou encore chez Lantana Bio pour la production d’anthocyanes. La société Mibelle Biochemistry a, quant à elle, développé la production biotechnologique de biomasse de mousse, appelée mossCellTec. Enfin, chez Roelmi HPC France, le procédé SeidoTech Lux met en œuvre une souche de Lactiplantibacillus plantarum pour la production d’un complexe bioactif riche en polyphénols, polysaccharides, protéines et fibres.

Également, de nouveaux concepts émergent comme celui de Codif International appelé SKin-Biotech, où le microbiote cutané agit comme une micro-usine à actifs via une fermentation. Lallemand démontre que des bactéries marines et certaines présentes sur la peau humaine comme Staphylococcus epidermidis peuvent coexister et interagir pour protéger et régénérer la peau. Seppic mise sur une banque de macroalgues rares, cultivées durablement pour enrichir les formulations cosmétiques. Enfin, STH Biotech exploite les racines chevelues de chanvre, prometteuses pour leurs métabolites protecteurs, notamment en anti-âge.

Plante et microbiote : les holobiontes au cœur de l’innovation bio-inspirée

L’approche holistique de l’holobionte replace la plante dans un écosystème dynamique et co-évolutif. Elle suscite aujourd’hui de nombreuses innovations en biotechnologie végétale. C’est le cas chez Bioeurope qui s’inspire du champignon Pseudozyma flocculosa pour développer un glycolipide actif contre Staphylococcus aureus, ciblant les peaux sensibles. Chez Croda, ils valorisent un polysaccharide issu du microbiote corallien, le plexaurane, pour protéger la peau contre la pollution. Enfin, Greentech utilise la fermentation de racines de Gentiana lutea pour régénérer l’holobionte cutané des peaux matures. 

Les exosomes à l’assaut de la beauté 

Les exosomes sont aujourd’hui au cœur des recherches avancées en dermocosmétique. Naturellement produites par les cellules pour communiquer entre elles, ces minuscules vésicules extracellulaires suscitent un intérêt croissant en raison de leur capacité à transporter des molécules actives (protéines, ARN, lipides) directement aux cellules de la peau. Utilisés comme vecteurs d’ingrédients ciblés, ils favorisent la régénération cutanée, stimulent la production de collagène et améliorent la réparation des tissus. Par exemple, la société Capacités explore la production de vésicules extracellulaires (VEs) à partir de Chlorella, une microalgue d’eau douce tout à fait prometteuse. EVerZom propose une plateforme industrielle innovante dédiée à la production, l’ingénierie et la caractérisation d’exosomes, via un service CDMO (Contract Development and Manufacturing Organization). Enfin, Vytrus Biotech a développé une stratégie pionnière pour isoler et caractériser les exosomes issus de cultures cellulaires de Centella asiatica et Curcuma longa, riches en peptides aux effets démontrés sur la peau et les cheveux, à travers des tests in vitro et des essais cliniques.

Les nouvelles clés de l’investigation scientifique 

Les techniques d’analyse évoluent grâce à la convergence des approches « omiques » (génomique, protéomique, métabolomique…) et des outils bio-informatiques. À l’institut de Chimie Organique et Analytique d’Orléans, les chercheurs soulignent l’intérêt croissant des réseaux moléculaires pour identifier plus rapidement les composés bioactifs dans des mélanges complexes. Phytox, en collaboration avec le groupe Rocher, réalise du fractionnement guidé de la diatomée Cylindrotheca fusiformis et adopte la démarche des réseaux moléculaires pour révéler des clusters bioactifs. Par ailleurs, de nouveaux outils comme le modèle tissulaire 3D ExAdEx ou les organoïdes cutanés de BioHive offrent des plateformes avancées pour tester l’efficacité, la sécurité et le repositionnement d’actifs cosmétiques dans une approche plus personnalisée.

Et l’intelligence artificielle en cosmétique, qu’en est-il ?

Bien que des enjeux éthiques émergent, notamment sur la gestion des données personnelles et la transparence des algorithmes, l’intelligence artificielle (IA) transforme aussi en profondeur le secteur de la cosmétique. En R&D, l’IA accélère la découverte d’ingrédients actifs, optimise les formulations et prédit l’efficacité des produits. Elle joue aussi un rôle clé dans le diagnostic personnalisé de la peau via des applications mobiles ou des outils connectés et en production, elle améliore les processus de fabrication et la traçabilité. Elle contribue également à réduire l’expérimentation animale en simulant des réponses biologiques à partir de modèles prédictifs. L’intelligence artificielle s’impose donc comme un levier d’innovation majeur en cosmétique. Dans le cadre du projet européen CYPher, le centre de biomolécules de l’Université de Gand propose une plateforme de production standardisée de terpènes et flavonoïdes, alliant IA et biologie synthétique. D’autres initiatives renforcent cette tendance à l’utilisation de l’IA pour plus de performance. Ainsi, MorphGen utilise l’IA générative pour concevoir de nouveaux copolymères, MeNow identifie les bioactifs bactériens via une plateforme de modélisation structure-activité et Elysia Bioscience accélère le traitement de données protéomiques grâce à son logiciel ElyOm. Enfin, Cargill Beauty explore la cartographie intelligente des polymères pour développer des alternatives plus naturelles aux polymères pétrosourcés. L’IA ouvre ainsi la voie à des ingrédients éco-conçus, personnalisés et hautement performants.

Tous les sujets abordés lors de ce symposium laissent entrevoir de nouvelles promesses de résultats à plus ou moins long terme qui, assurément, seront mises en avant dans la prochaine édition de Cosm’ing 2025 prévue du 30 juin au 2 juillet 2027 !

Concours « Étonnants découvreurs » : la science en mode stand-up !Élaboré en partenariat avec le GDR Cosm’actifs, ce concours est destiné aux doctorants qui ont pour mission de présenter, de façon originale, leurs travaux de thèse en 180 secondes. Le prix 2025 a ainsi récompensé Morag Davidson qui a effectué sa thèse au sein du laboratoire LABCiS de l’université de Limoges, sur l’éco-extraction de composés bioactifs issus de marcs de fruits rouges. Il s’agit de la mise au point d’un procédé innovant d’extraction basé sur les principes de la chimie verte. En une seule étape et en combinant enzymes, eau et ultrasons, elle obtient des composés bioactifs qui révèlent, via des essais in vitro, des propriétés antioxydantes et prébiotiques très intéressantes pour des produits de soin à visée cosmétique.

Delphine Pirot-Ayesse
Responsable de veille, Research and Market Watch Manager – Biotech Santé Bretagne

Double Sérum de Clarins : un flacon éco-conçu signé Aptar Beauty

Aptar-Beauty-Ninth-Generation-Double-Serum-Clarins-Custom-Packshot-Ingredients

Pour la neuvième génération de son Double Sérum, Clarins s’est associé à Aptar Beauty afin de repenser en profondeur le flacon de son produit phare. Ce nouveau conditionnement, fruit de plus de trois ans de développement, incarne l’expertise technique, la capacité d’innovation et la force industrielle d’Aptar, spécialiste mondial des systèmes de distribution pour la beauté.

Le résultat : un flacon à double chambre, au design breveté, qui donne l’illusion d’être suspendu dans un corps transparent. Ce système embarque deux phases distinctes – hydrique et lipidique – qui se mêlent au moment de l’application. La pompe sur-mesure offre un dosage progressive, allant d’une simple goutte à une noisette de produit : tourner la molette à droite délivre un dosage progressif, tandis que tourner la molette à gauche verrouille le système de distribution.

Ce nouvel écrin se distingue également par sa conception éco-responsable. Selon Clarins, il contient 94 % de matériaux recyclables et 24 %1 de matériaux recyclés. Quelque 85% du poids total du produit contient du PET recyclé (R-PET2) chimique et mécanique, y compris le flacon double chambre et le bouton poussoir. L’équipe Custom d’Aptar Beauty a relevé le défi de décorer ces matières recyclées avec une qualité équivalente aux standards du luxe. Le plastique ABS a été remplacé par du PET pour les pièces clés.

Du sur-mesure

Cette solution sur-mesure est un exemple du service de double sourcing qu’Aptar Beauty peut déployer pour les projets “custom”, grâce aux synergies entre ses usines d’Oyonnax, Charleval et Verneuil, ainsi que d’autres sites industriels comme Le Neubourg (France) et Chieti (Italie). Ces interconnexions contribuent à sécuriser la fabrication et la logistique, jusqu’à la livraison du produit final. Aptar Beauty s’appuie également sur un réseau bien établi de partenaires sous-traitants français.

Les équipes Custom Beauty rassemblent l’ensemble du savoir-faire d’Aptar – en design, ingénierie, technologies de fabrication, décoration et logistique – pour offrir des solutions uniques sur le marché du luxe. 

Pour le Double Sérum de Clarins, de nombreux moules ont été développés et qualifiés sur deux sites différents, nécessitant plusieurs machines entièrement automatisées. Les quatre formats (30, 50, 75 et 100 ml) ont été développés simultanément, regroupant des sous-assemblages communs pour une plus grande efficacité.

« Nous sommes très fiers de cette dernière édition du Double Sérum iconique de Clarins, pour laquelle nous avons travaillé main dans la main avec le client, du concept créatif jusqu’à la livraison du produit fini. Ce projet incarne tout le potentiel de notre activité sur-mesure “Custom”, notre expertise technique et nos synergies de fabrication », indique Florence Muh, directrice du service client & développement d’Aptar Beauty.

Des synergies à l’échelle européenne

Les équipes Custom d’Aptar Beauty s’appuient sur des centres d’expertise locaux, spécialisés en ingénierie et en design, déployant une vision globale. Forte de plus de 70 ans d’expertise dans le packaging du luxe, Aptar Beauty fait également jouer les synergies entre ses sept sites de production basés en Europe. Grâce à cet écosystème industriel interconnecté, l’entreprise produit des solutions à façon pour les plus grandes marques du marché mondial de la beauté.

Chaque unité de production d’Aptar offre des services sur-mesure, chacun avec sa spécialité : pompes fragrance, technologie airless, pompes cosmétiques, pièces métalliques, formats sticks ou solutions d’échantillonnage. Le site industriel d’Oyonnax est dédié uniquement à la fabrication de packaging personnalisés, offrant agilité, flexibilité et efficacité opérationnelle, avec une haute capacité de production de PCR (résine recyclée post-consommation). La synergie complète entre les sites assure une chaîne d’approvisionnement fiable.

1. Au moins 40% de résine recyclée mécanique ou résine recyclée chimique ISCC (Mass Balance)
2. Polyéthylène Téréphtalate Recyclé

Verescence : un four hybride pour le flaconnage de luxe

Fives_Verescence_contract-signature

Le spécialiste mondial du flaconnage de luxe pour l’industrie parfumerie-cosmétique Verescence, et Fives, groupe d’ingénierie international, ont noué un partenariat en vue du remplacement d’un four existant.

Le projet prévoit le remplacement d’un four existant par une nouvelle technologie hybride oxy-gaz sur le site de Verescence à Mers-les-Bains (80). Selon le verrier, Il s’agira du premier four hybride au monde dédié aux applications cosmétiques.

« Ce projet innovant s’inscrit dans la feuille de route de décarbonation ambitieuse de Verescence, qui s’accompagne d’investissements majeurs afin d’électrifier les technologies et équipements industriels utilisés sur nos sites, notamment nos fours, nos feeders et nos arches de recuisson », indique Thomas Riou, président de Verescence.

« Nous sommes très fiers de mener ce projet majeur sur le site de Mers-les-Bains, site amiral du groupe. Il s’agit pour nos sites français, d’une étape importante, qui vient s’ajouter à l’ensemble des actions menées par les équipes depuis 2016 afin de réduire nos émissions CO2 de 70 % à horizon 2030 », souligne Hélène Marchand, directrice générale France de Verescence.

Le Prium Eco-Flex, nouveau four hybride, permettra de produire jusqu’à 150 tonnes de verre par jour. Il fonctionnera avec une combinaison d’oxygène-gaz et d’électricité, remplaçant jusqu’à 80 % des énergies fossiles par de l’énergie électrique. Cette configuration permettra de réduire drastiquement les émissions de carbone tout en maintenant une production de verre de haute qualité.

Le nouveau four sera équipé d’un système HRA (Heat Recovery Area), développé par Fives, qui permet de récupérer la chaleur des gaz de combustion directement dans le four.

Cette solution améliore l’efficacité énergétique du four en préchauffant la charge dans une section abaissée de la superstructure, générant ainsi des gains d’efficacité supplémentaires.

« Notre technologie de four hybride a été conçue pour aider les verriers à atteindre des objectifs environnementaux ambitieux. Elle combine flexibilité, performance énergétique et réduction des émissions, pour une transition écologique sans compromis sur la qualité du verre », explique Alexandre Brusset, directeur Glass chez Fives.

LVERS de Louis Vuitton : un flacon d’exception conçu avec le groupe Texen

Lovers Louis Vuitton

À l’occasion du premier anniversaire de LVERS, la maison Louis Vuitton a dévoilé une édition ultra-limitée de sa fragrance iconique née de la collaboration entre Pharrell Williams et le maître parfumeur Jacques Cavallier Belletrud. 

Pour sublimer cette fragrance : un flacon en cuivre pur, fruit d’un travail de haute précision des artisans de Artema Firenze et de l’expertise technique du groupe Texen, acteur référent du packaging de luxe.

« Inspirée par l’énergie régénérante du soleil, LVERS se réinvente à travers un objet d’art qui reflète la lumière, la chaleur et la vitalité. La fragrance capture l’abstraction solaire dans une composition holistique et sensorielle, composée d’essences vivantes comme le galbanum, le bois de cèdre, le santal, la bergamote et le gingembre, pour un élixir de bien-être à la fois subtil et profond », indique-t-on chez Texen.

Le flacon de cuivre, hommage aux plaques métalliques des malles d’explorateurs du XIXe siècle, revisite les codes de la maison Louis Vuitton. Sa fabrication artisanale, selon la technique de la cire perdue, a été confiée aux maîtres fondeurs d’Artema Firenze. Le groupe Texen a été choisi pour assurer la compatibilité parfaite entre le métal et la formule parfumée.

La technologie « Flex » à l’honneur

Afin de préserver l’intégrité olfactive du jus et éviter tout contact avec le cuivre, Texen a conçu et développé un revêtement protecteur interne spécifique inséré manuellement dans chaque flacon.

Ce revêtement se compose d’un film flexible multicouche garantissant étanchéité et compatibilité.  Exclusivement développée par les experts du groupe pour épouser parfaitement la forme du flacon, une tête de poche a été positionnée avec une précision millimétrée au niveau du col. 

Véritable prouesse d’ingénierie au service de l’esthétique, cette solution sur mesure allie performance, durabilité et discrétion. Déjà utilisée par le Groupe Texen pour la réalisation de packs sur-mesure et innovants, cette technologie « Flex » ouvre le champ des possibles. 

« Grâce à son savoir-faire en conception de composants innovants et sa capacité à résoudre des problématiques complexes, le groupe renforce ici la dimension fonctionnelle et durable d’un objet conçu pour traverser le temps », indique-t-on au sein de l’entreprise.

Capardoni : l’innovation italienne au service de l’emballage durable

Capardoni

Depuis l’acquisition du groupe Capardoni par la famille Meazza en 2003, cette PME italienne opérant dans le secteur de l’emballage multiplie les acquisitions stratégiques : pas moins de sept entreprises ont été rachetées en quinze ans (Packplast, Cosmar, B&B, Guiros, Novapack, Packtrade et récemment Capsol, en novembre 2024). Résultat : un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros, avec un effectif de 149 collaborateurs. 

L’entreprise, historiquement ancrée à Gorgonzola près de Milan, est aujourd’hui en mesure de servir à la fois les secteurs de la beauté, de la parfumerie, de la pharmacie et de l’alimentaire, avec une offre de packagings large et différenciée.

Une offre intégrée, entre standards et créations exclusives

Capardoni entend garantir une maîtrise industrielle totale de ses processus : conception et fabrication des moules, gestion des sources d’énergie renouvelable, fabrication en interne, en Italie. 

Son portefeuille comprend des packagings standards ou sur-mesure, pour les soins de la peau (pots, flacons en verre ou plastique), le vernis à ongles (solutions complètes), la parfumerie (flacons et capots personnalisables), les soins capillaires et corporels (flaconnages PE, PET, PETG), ainsi que des innovations pour le segment alimentaire, notamment des bouchons pour tubes aluminium.

« L’un des points forts de Capardoni est la fourniture d’emballages personnalisés : nos clients viennent avec une idée, et nous développons exactement ce qu’ils recherchent. Mais, de plus en plus, nous lançons aussi des packagings standards, en analysant les tendances du marché, afin de pouvoir proposer des solutions intéressantes, immédiatement disponibles. Cela est crucial : le marché évolue si vite que la réactivité est essentielle pour nos clients, explique Filippo Meazza, vice-président ventes et marketing. Nous évitons les matériaux difficiles à recycler en fin de vie. »

Innovation et durabilité

site-industries-cosmetiques Deux bouteilles identiques en plastique transparent avec bouchon blanc de Capardoni sont présentées côte à côte sur un fond bleu, mettant en évidence l'innovation italienne dans l'emballage durable ; un bouchon est fermé, l'autre ouvert.

Ces dernières années, la société a accéléré l’innovation pour répondre aux usages et à la pression réglementaire. Parmi les derniers lancements :

  • Tottle Nevis 30 ml : un flacon compact, passe-partout, idéal pour formules liquides ou crémeuses telles que les fonds de teint, les sérums et les soins capillaires. Fabriqué en HDPE ou PP.
  • Dropper monomatériaux PP : une alternative écologique aux modèles classiques, intégralement en polypropylène (même le tube), ce qui simplifie la collecte et le recyclage, tout en réduisant les risques de casse à la production comme à l’expédition.
  • Dropper “Diamond” : dropper au design singulier avec embout en forme de diamant, proposant une prise ergonomique et précise, 100 % PP.
  • Ruby panstick : un stick de soin compact et monomatériau, conçu pour la diversification des applications cosmétiques au-delà du baume à lèvres (soins, maquillage, masques).
  • Chico : un nouveau flacon verre design, base arrondie, destiné à accueillir des fonds de teint ou des sérums.
  • Bouchon FlipTop à clapet « sécurité 360° » : une innovation brevetée, antivol et inviolable, pensée pour l’e-commerce. Une fois vissé, il ne peut plus être dévissé, évitant l’utilisation de manchons rétractables qui assurent l’inviolabilité du produit.

La fusion entre Capardoni et Capsol a permis de développer davantage de solutions d’emballages durables par rapport à celles déjà présentes sur le marché, comme le compte-gouttes monomatière en PP ou le bouchon FlipTop qui préserve totalement l’intégrité du produit.

Capardoni propose également des bouchons en bois et en r-PP en différents coloris. « En ce moment, il y a beaucoup de plastique recyclé sur le marché. Mais cela nous pose beaucoup de problèmes, surtout en ce qui concerne la couleur. Notre marché, en particulier celui du maquillage et des soins de la peau, est très coloré. Par conséquent, lorsque vous dites au client que vous ne pouvez obtenir que des couleurs foncées, il n’est pas toujours très content. Nous avons donc testé et sélectionné un matériau r-PP qui contient 70 % de plastique recyclé après consommation et qui peut parfaitement correspondre à la couleur pantone dont le client a besoin. En effet, le système de recyclage met de côté tout le plastique recyclé blanc et naturel, ce qui nous permet d’obtenir la couleur Pantone souhaitée par le client. Nous sommes donc en mesure de ne pas nous limiter à la couleur foncée et d’obtenir toutes les couleurs souhaitées par le client », détaille Filippo Meazza.

Capardoni inscrit son cap sur la durabilité :

  • Intégration massive de plastiques recyclés post-consommation dans ses process industriels.
  • Utilisation d’énergies renouvelables, installation de panneaux photovoltaïques, et obtention de la certification ISO 14001.
  • Validation de ses objectifs climatiques par la Science Based Targets Initiative (SBTi)
  • En janvier 2024, obtention de la médaille d’argent EcoVadis, plaçant l’entreprise dans le top 15% mondial en matière de responsabilité sociétale.

Un partenariat avec Intimissimi 

site-industries-cosmetiques Un flacon en verre transparent d'Intimissimi n.1 Eau de Toilette avec un grand bouchon sphérique noir, photographié sur un fond blanc uni, témoigne de l'innovation italienne en matière de design et de style.

Intimissimi, marque connue pour ses collections de lingerie, a fait appel à Capardoni amour ses parfums, kits de beauté et parfums d’ambiance appréciés des clients. « Bien sûr, le cœur de métier d’Intimissimi n’est pas le parfum ni les cosmétiques, mais la marque commence à investir davantage cette catégorie, notamment en tant qu’idée cadeau ou dans le cadre d’offres promotionnelles. L’objectif est d’accompagner le client final et de stimuler les ventes à travers ce type de produit », explique Filippo Meazza.

Pour un parfum pour hommes, deux fragrances ont été créées. Elles sont présentées dans un flacon en verre de 50 ml, laqué noir, décoré d’une sérigraphie monochrome, avec un bouchon lesté. Dans le cas du parfum pour femmes, Intimissimi a choisi le flacon standard de 50 ml avec un bouchon rond.

Notre dernier numéro

Écoutez-nous !

Newsletter

fr_FRFrançais