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Les Français et le bio : un nouveau paysage de consommation et d’habitudes de vie se dessine

Des photos de vous - Laurenz

Le marché des produits bio est en croissance permanente depuis une dizaine d’années. Mais qui sont les acheteurs de produits bio alimentaires et cosmétiques ? Pourquoi sont-ils passés au bio ? Pourquoi y restent-ils ? Organics Cluster Rhône-Alpes et Cosmebio se sont associés pour répondre à ces questions en concevant une étude consommateurs intitulée « Profil des consommateurs et pratiques d’achat de cosmétique et alimentation Bio en 2016 (1) », réalisée par OpinionWay/ Senseva. Cette étude délivre des messages pertinents et annonce un nouveau paysage de consommation et de comportements des Français.

Des consommateurs soucieux de leur santé

Les résultats de l’étude ont mis en évidence le fait que les acheteurs de produits bio sont attentifs à leur santé physique et psychologique à plus de 80 %. Ilspratiquent régulièrement une activité physique pour plus de la moitié (50 %), et majoritairement une activité de plein air ou une activité sportive de manière hebdomadaire. Ils ont un intérêt marqué pour la cuisine, la recherche de produits alimentaires de qualité (+ 60 %) mais aussi pour les activités de bien-être, phénomène plus conséquent chez les consommateurs de cosmétiques bio (+ de 50 %).

Focus surla 1ère expérience bio

Le principal déclencheur d’achat est la prise de conscience pour +50 % des acheteurs : impact écologique, problèmes de santé, scandales sanitaires. Le plus souvent, la clef d’entrée dans le bio reste l’alimentation achetée en majorité en supermarché (près de 60 %). Le consommateur passera ensuite à des produits transformés et/ ou à la cosmétique bio. Les consommateurs bio sont récents pour la majorité d’entre eux étant donné les efforts d’innovation et de communication de la part des entreprises du Bio (58 % de moins de 5 ans en alimentaire et 70 % des achats en cosmétique il y a moins de 5 ans).

Passer au bio, c’est changer son style de vie

Passer au bio implique unchangement de vie pour 85 % des acheteurs : 71 % font plus attention à leur mode de consommation (gaspillage alimentaire, consommer moins mais mieux, gestion des déchets, covoiturage…). 65 % sont plus attentifsà leur santé : ils prennent soin de leur corps, font des cures détox, commencent ou intensifient leur activité physique.

Les 4 raisons principales du passage au bio :
* se rassurer (préserver sa santé, consommer des produits sains, préserver sa peau) 41 %
* les valeurs (préserver la nature, la planète, respect des producteurs) 26 %
* le plaisir (le bien-être et celui de sa famille) 21%
* par peur (pesticides, produits chimiques) 15 %

Ce passage au bio se fait de manière durable pour la totalité des consommateurs. Les termes les plus employés lors des questions ouvertes sur l’achat de produits bio sont la fierté, le soulagement, l’intérêt et le plaisir. La consommation de produits bio apparaît majoritairement comme un acte « sérieux », nourrit par desbesoins de sécurité, de sens et de cohérence. Cette consommation reste essentiellement basée sur laconfiance accordée à la filière et impose un haut niveau d’exigence.

L’étude a permis de définir différentes typologies d’acheteurs en alimentation et en cosmétique bio.

Spécificités et profil des acheteurs de cosmétique bio

Des acheteurs de cosmétiques bio plus engagés que la moyenne

Premier constat : 85 % des acheteurs de cosmétiques bio ont également acheté un produit alimentaire bio au cours des 12 derniers mois. On remarque également que la prise de conscience de l’impact écologique, les scandales sanitaires et les problèmes de santé sont des éléments déclencheurs beaucoup plus importants chez les acheteurs de cosmétiques bio. La consommation de produits bio est déclarée plus importante auprès des acheteursde cosmétique bio (74 %).
Pour se rassurer, ces consommateurssont attachés à la visibilité d’un label et au respect de la peau.
L’achat des cosmétiques bio se font en GMS, pharmacies et parapharmacies et magasins bio à part égale. Les 1ers produits sont : les soins visage (20 %), les produits cheveux (20 %) et les soins du corps (16 %).

Les 5 profils d’acheteurs de cosmétiques bio

Les ambassadeurs engagés (33 %)

Ce groupe dont l’âge moyen est le même que celui des français. Ils ont defortes valeurs (environnement, nature…) associées à un fort potentiel d’achat. La présence d’un label Bioest importante. Ilssontplus prescripteurs que la moyenne et s’intéressent davantage aux vertus de la nature.

Les accros de la beauté (25 %)

Il s’agit d’un groupejeune à très forte proportion de femmes qui sort le soir, qui aime aller dans des espaces de relaxation/bien-être. Peu consommateurs de produits bio, ce groupe privilégie le prix, principal levier à l’achat

Les seniors soucieux de leur santé (21 %)

Ce groupe est constitué d’une part importante de 65 ans et plus, peu actifs sur les réseaux sociaux. Ils cherchent surtout des produits respectueux de la peau mais un label bio leur importe peu.

Les défenseurs de la cause animale (12 %)

La garantie que les produits cosmétiques sont non testés par les animaux est un critère d’achat important. Consommer des produits cosmétiques bio leur permet d’être en cohésion avec leurs valeurs.

Les hipsters du Bio (8 %)

Composé de 51% d’hommes, ce groupe est très actif sur les réseaux sociaux. Il se concentre sur son apparence physique, son alimentation etson bien-être. Consommer des produits cosmétiques bio est synonyme pour eux de rêve et de voyage.

*(1) Etude consommateursOrganics Cluster/ COSMEBIO réalisée par Senseva/ OpinionWay du 2 au 14 février 2016 -selon la méthode CAWI -auprès d’un échantillon de 1076 acheteurs de produits Bio de mars 2015 à mars 2016, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

[www.cosmebio.org]

Total Fluides et Seppic ont signé un accord pour le développement et la commercialisation d’émollient

Photographier - Chirurgie plastique

Les émollients bio-sourcés : de nouvelles opportunités de développement pour les produits cosmétiques

Les attentes toujours plus exigeantes des formulateurs cosmétiques et des consommateurs pour la naturalité, la sécurité des ingrédients et la sensorialité du toucher des produits, constituent un axe majeur de développement dans les ingrédients cosmétiques. Les expertises, appliquée et commerciale, de Seppic dans les marchés cosmétiques et de Total Fluides dans le développement et la production de molécules hautement purifiées, permettent de répondre à ces attentes.

Total Fluides, acteur international reconnu dans la production et la commercialisation d’alcanes fluides de haute pureté, et Seppic, créateur d’ingrédients de spécialité pour la cosmétique, ont signé un accord le 11 avril 2016 pour le développement et la commercialisation d’émollients. Cette collaboration se concrétise par le lancement d’une offre complète d’émollients type alcane de grande pureté incluant une toute nouvelle gamme d’émollients bio-sourcés et biodégradables.

[www.seppic.com]
[www.totalspecialfluids]

Seppic lance deux gammes d’émollients : EMOSMART et EMOGREEN

ORFINA CERAMIC PVT. LTD. - Crème hydratante

A l’occasion du salon InCosmetics qui se tient du 12 au 14 avril à Paris, Seppic lance EMOSMART et EMOGREEN, deux gammes d’émollients pour applications cosmétiques.
EMOSMART et EMOGREEN sont deux gammes d’huiles (alcanes) facilement biodégradables. Produites par Total Special Fluids grâce à un procédé breveté de distillation et de purification et commercialisées par Seppic, les deux gammes répondent aux plus hautes exigences de pureté.
Grâce à une structure chimique inerte, les EMOSMART, d’origine synthétique, et les EMOGREEN, d’origine végétale, s’adaptent à tous types d’applications, soin de la peau et des cheveux, maquillage, solaire, hygiène… Ils peuvent être formulés en conditions extrêmes, dans des formulations riches en actifs, et quelque soit le pH. Compatibles avec tous les types d’huiles, faciles à utiliser, les EMOSMART et les EMOGREEN couvrent une large palette sensorielle en terme de textures.
Les EMOGREEN, en plus de leur parfaite biodégradabilité, sont 100 % biosourcés. Ils remplacent idéalement les huiles de silicones pour les consommateurs à la recherche de naturalité et de respect de l’environnement. Le développement de ces nouvelles gammes d’ingrédients s’inscrit pour Seppic dans une démarche responsable sur le long terme, répondant aux exigences de ses clients et des consommateurs en termes d’ environnement et de santé.

Sabrina Mizaël, Chef Produit Émollients & Émulsionnants chez Seppic, explique : « Les EMOGREEN et les EMOSMART permettent d’imaginer des produits de beauté plus respectueux de l’environnement assortis d’une expérience sensorielle unique. »

[www.seppic.com]

Forum Labo & Biotech Lyon : succès confirmé pour la première édition

Industrie cosmétique - Forum Labo

Avec une fréquentation de 2200 visiteurs pendant 2 jours, Forum Labo & Biotech Lyon – manifestation du CIFL – qui s’est tenu à Lyon les 30 et 31 mars, a su mobiliser les acteurs clés des régions Auvergne/Rhône-Alpes et PACA faisant de cette première édition une belle réussite.
Ce succès se justifie à bien des égards : format de 2 jours propice à la convivialité, rencontres d’affaires constructives avec 317 rendez-vous planifiés, contenu riche alliant conférences scientifiques et formations techniques plébiscitées par 823 auditeurs et vitrine de l’innovation de la profession avec 146 nouveautés présentées. Forum Labo & Biotech Lyon conforte ainsi sa position d’événement leader sur le marché du laboratoire !

UNE AFFLUENCE FORTE AU-DELA DES REGIONS AUVERGNE/RHONE-ALPES ET PACA

Cette première édition s’est fait l’écho du dynamisme du marché du Laboratoire des régions Auvergne/Rhône-Alpes et PACA qui représente 20 % environ de ce marché national avec plus de 400 millions d’euros.
Certes la proportion des régions Auvergne/Rhône-Alpes et PACA est importante puisque 68% des 2200 visiteurs du salon en sont issus mais il est intéressant de noter que 32 % du visitorat est venu du reste de la France (principalement Ile de France, Languedoc-Roussillon, Bourgogne et Pays de la Loire) et de la Suisse.
Ce succès d’affluence s’explique par une offre de produits large et diversifiée pour la recherche, l’analyse et le contrôle, présentée par 171 exposants (Consommables 33 %, Produits/Réactifs 29 %, Equipements 50 %, Instrumentation 49 %, Services 47 %).

UN CLIMAT D’AFFAIRES FRUCTUEUX PORTÉ PAR LES LAB’MEETINGS

La plateforme de rendez-vous d’affaires a généré 317 rendez-vous ciblés et qualifiés entre exposants et visiteurs. Le temps de visite ainsi optimisé a permis aux visiteurs inscrits aux Lab’Meetings de nouer des contacts très fructueux. Les participants étaient porteurs de projets à court terme et 7 5% d’entre eux avaient un rôle actif dans le processus d’achat.

DES CONFERENCES SCIENTIFIQUES ET FORMATIONS TECHNIQUES PLEBISCITEES

Le programme des conférences scientifiques et des formations a répondu aux attentes des visiteurs ainsi qu’à leur besoin accru d’expertise puisque 823 personnes y ont assisté.
11 formations de haut niveau, dispensées gratuitement par plusieurs exposants (Analytik JenA France, Aspec, GE Healthcare, Honeywell, Messer France, Metrohm, Mettler Toledo, Pall Life Sciences, Perkinelmer, Promega France, Sigma-Aldrich, Thermo Scientific), ont offert à 534 auditeurs la possibilité d’approfondir leurs connaissances sur des sujets pointus, scientifiques et techniques. Elles donnaient droit à une attestation de formation.
La conférence « La chromatographie de l’interdit » organisée par le Club Lyonnais de Chromatographie de l’AFSEP a attiré 180 congressistes et la conférence « Vers la Biologie 2.0 : outils innovants pour la gestion de l’accréditation en laboratoire de biologie médicale » (animée par Horizons Qualité) a rassemblé 110 personnes.

LE RÉVÉLATEUR D’INNOVATION ET DE RECHERCHE

Forum Labo & Biotech Lyon a joué pleinement son rôle de vecteur de produits et services innovants multi- sectoriels avec 146 nouveautés présentées dont 72 avant-premières (38 % à visée européenne et internationale).
Fort de son succès, la nouvelle édition lyonnaise est certainement une expérience à renouveler. Pour l’heure, le prochain rendez-vous avec ce salon sera à Paris du 29 au 31 mars 2017 à Paris expo Porte de Versailles.

Export : accéder au marché brésilien

Brésil - Drapeau du Brésil

Le secteur cosmétique brésilien a été affecté par le ralentissement de l’économie brésilienne en 2015. Après plus de deux décennies de croissance à deux chiffres, les ventes de l’industrie de la beauté ont totalisé un montant de 42,7 Mds BRL (soit environ 10 Mds EUR), en baisse de 6 % par rapport à l’année 2014.

Le Brésil reste néanmoins le 3e marché mondial de produits de beauté et d’hygiène, derrière la Chine et les États unis.

Par ailleurs, les fabricants locaux de cosmétiques continuent de parier sur le lancement de nouveaux produits innovants pour contourner la crise, cherchant ainsi à apporter de réels bénéfices et nouveautés pour le consommateur, le motivant à acheter. Le potentiel de croissance du secteur reste positif grâce au volume important de potentiels consommateurs, ce qui représente une excellente perspective pour les fabricants français d’emballages de luxe et d’ingrédients innovants (secteurs encore peu développés au Brésil).

Le Brésil est le premier consommateur mondial de déodorants, de parfums et de produits pour enfants ; le deuxième en produits masculins, produits d’hygiène bucco-dentaire, capillaires, solaires et pour le bain ; le troisième en maquillage ; quatrième en produits pour la peau ; et cinquième en produits dépilatoires.

Les perspectives de développement de la filière sont encore importantes, en raison notamment du faible taux de pénétration relatif de certains produits, du vieillissement de la population et de changements culturels.

L’industrie nationale est pour sa part fortement développée. Le secteur des parfums, produits cosmétiques et d’hygiène corporelle compte 1 659 entreprises. Parmi ces sociétés, 20 entreprises représentent toutefois à elles seules 73 % du volume de ventes du secteur et réalisent un chiffre d’affaires dépassant les 100 millions de BRL. De grands groupes locaux et internationaux se répartissent le marché. Parmi les entreprises les plus importantes, on peut citer les multinationales Avon, Coty, Colgate-Palmolive, Johnson & Johnson, Procter & Gamble, Unilever, L’Oréal, ainsi que les entreprises brésiliennes Natura SA et O Boticário.

Dans un contexte économique difficile, et face à une concurrence locale importante, l’industrie cherche aujourd’hui à renforcer les lancements de produits innovants et accessibles.

Les importateurs et distributeurs de matières premières destinées à l’industrie cosmétique locale souhaitent répondre à cette demande d’innovation constante, en recherchant sur les marchés internationaux des emballages et ingrédients correspondants aux exigences des consommateurs. Les segments suivants sont particulièrement porteurs :

  • agents transformateurs contenus dans les produits capillaires: ingrédients permettant de modifier la nature du cheveu ou de le réparer le plus rapidement possible ;
  • modificateurs sensoriels pouvant offrir : de nouvelles textures, un meilleur taux de pénétration des couches cellulaires (pour l’hydratation de la peau), une meilleure luminosité de la peau, un parfum agréable ;
  • ingrédients uniques capables de regrouper et fournir le plus de bienfaits possible ;
  • ingrédients spécialisés pour les peaux noires, aux caractéristiques particulières (normales à grasses et très sensibles) ;
  • nouvelles molécules pour les produits solaires.

Il est important de souligner que l’accès au marché brésilien d’ingrédients cosmétiques est relativement simplifié d’un point de vue réglementaire ; la grande majorité des ingrédients cosmétiques ne sont, par exemple, pas obligés de s’enregistrer auprès de l’Agence Nationale de Surveillance Sanitaire brésilienne (ANVISA). Les produits cosmétiques finis sont, eux, soumis à une législation nettement plus rigide et restrictive.

Pour les fabricants de matières premières souhaitant explorer le marché, le salon In-Cosmetics Brasil (organisé du 5 au 6 octobre 2016 à São Paulo) est un évènement incontournable. Le salon réunit plus de 200 exposants de matières premières, fragrances, équipements de laboratoire et de solutions d’essai et de réglementation et près de 3 000 fabricants de cosmétiques de toute l’Amérique latine.

Infos+

Business France organise, pour la troisième année consécutive, un pavillon France sur l’évènement.

https://www.cosmetiques.industries/lien/bresil

 

Etiquettes : faire chuter les non conformités

5Sept Étiquette - Fabrication

Patrick Wack se définit comme « un petit patron heureux qui a repris la boîte il y a 20 ans ». Cette « boîte », c’est 5 sept étiquette, un imprimeur d’étiquettes adhésives en bobines situé à Courthézon dans le Vaucluse. Le dirigeant est heureux parce qu’il investit chaque année 20 % des 10 M€ qui constituent son chiffre d’affaires et qu’il « recrute, surtout des jeunes pour assurer l’avenir. » Aujourd’hui, « la boucle est bouclée. Nous faisons des étiquettes autant pour l’industrie que pour les services. Nous faisons autant de traitement de données que de traitement papier. » Avec les investissements de l’entreprise, la chaîne de production a gagné en efficacité et en contrôles. « Les taux de non-conformité se sont écroulés. Ils sont inférieurs à 1 % » se réjouit Patrick Wack. Pour parvenir à ce résultat, l’entreprise s’est aussi dotée de nombreux outils informatiques pour maîtriser les échanges d’informations. Les clients donnent aujourd’hui leurs BAT en ligne, peuvent gérer leurs commandes sur un portail et même imprimer directement leurs créations. Le dirigeant confesse : « dans les métiers techniques, on gagne beaucoup à gérer mieux. » Il s’emploie donc à organiser au mieux les nombreuses informations qui lui sont transmises, au risque même de transformer les procédures internes de ses clients qui doivent utiliser de nouveaux outils pour sécuriser leur production et leur approvisionnement.
Les marchés de l’imprimeur se divisent en trois : un tiers pour les cosmétiques, un autre pour l’agroalimentaire et un dernier pour les vins & spiritueux. Le marché des étiquettes, que ce soit le _facing_ ou la contre-étiquette, est relativement stable. Il croît de 2 à 3 % par an. Mais la croissance du groupe s’explique par la fidélité de ses clients (l’Occitane depuis 15 ans par exemple) et l’accueil de nouveaux. « Nous sommes contents de la situation, _résume-t-il. La vague va nous porter quelque temps…

www.5septetiquette.com

Cosmetic 360 : la Cosmetic Valley confirme une montée en puissance

Cosmetic Valley - COSMÉTIQUE 360

Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley et Jean Luc Ansel, directeur général et fondateur, ont présenté les grandes avancées stratégiques du pôle en France et à l’international et confirmé l’expansion de l’événement Cosmetic 360 qui se déroulera au Carrousel du Louvre les 13 et 14 octobre 2016.

Considérée comme l’un des pôles de compétitivité les plus dynamiques par le ministère de l’Économie, avec un rythme de création d’emplois de 1 000 à 2 000 chaque année, la Cosmetic Valley est en progression constante à plusieurs niveaux. Le nombre de ses adhérents a été multiplié par 10 entre 2004 et 2016, passant de 40 à 450 membres en une dizaine d’années. « Cette dynamique d’adhésion qui correspond à une vérité industrielle ne se tarit pas puisque 70 entreprises nous ont rejoints au cours des 6 derniers mois », ajoute Marc-Antoine Jamet. Certaines de ces entreprises viennent de régions éloignées, dont la région PACA, convaincues des services mis en œuvre à leur égard. Marc-Antoine Jamet souligne également comme facteur notable, l’arrivée ou le retour de grands noms de l’industrie comme Procter & Gamble, l’Oréal au conseil d’administration ou Sephora, signifiant ici l’élargissement du portrait de regroupement de PME au profil industriel.
Le troisième signe de dynamique tient dans l’accroissement au niveau international avec des adhérents étrangers toujours plus nombreux. Pour continuer à converger dans ce sens le pôle se donne pour objectif de réaliser une confédération de clusters avec un certain nombre de pays, la Malaisie vient d’être signée et Taiwan est en projet pour mai. Agrandissement également au niveau territorial, la Cosmetic Valley originellement soutenue par les régions Centre, Normandie et Île-de-France s’ouvre à d’autres possibilités, et note des premiers accords en cours avec l’Aquitaine et le Limousin. Marc-Antoine Jamet souligne à cette occasion la cessation de label du Pôle PASS (Parfums, Arômes, Senteurs et Saveurs) de la région Drôme/PACA qui devrait s’adosser à compter du 1er juillet à la Cosmetic Valley, « nous prenons notre temps pour faire un mariage de raison » commente-t-il.
Enfin, soutenu dans sa démarche par le ministre de l’Économie, le pôle active son rapprochement avec la French Tech dans tous les domaines de la cosmétique. Un Congrès dédié à la beauté connectée sera d’ailleurs proposé le 5 juillet à Chartres. Un nouveau rendez-vous qui s’inscrit à l’agenda de six Congrès organisés au cours des 12 prochains mois ainsi que la participation à 5 salons internationaux. Plus de 100 entreprises seront présentes sous la bannière Cosmetic Valley lors du prochain salon In Cosmetics à Paris, « c’est un record, nous n’avons jamais eu une place aussi importante » affirme Marc-Antoine Jamet.

Cosmetic 360, le rendez-vous de l’innovation prend de l’ampleur

Moment phare de cet agenda 2016, la nouvelle édition de Cosmetic 360 se déroulera au Carrousel du Louvre à nouveau plébiscité, sur une surface qui devrait s’étendre à 5 000 m2 contre 3 000 en 2015. Positionné comme vitrine internationale de l’innovation pour toute la filière parfumerie-cosmétique, le rendez vous à pour ambition de _« refaire de la France le lieu où le secteur industriel se retrouve pour avancer » _souligne Marc-Antoine Jamet.
L’innovation dans tous ses états, autour de 3 piliers d’exigences, qualité, sécurité, environnement, reseté au cœur du sujet et sera illustrée cette année au travers de 250 exposants, soit une centaine de plus que l’année passée, professionnels des matières premières, formulation, packaging, test, produits finis et distribution. 4 000 visiteurs sont attendus et une présence plus marquée du secteur distribution mieux représenté. Au cœur de l’innovation, la technologie liée à la beauté connectée sera mise en valeur au sein d’un espace dédié. Plus d’accueil également pour les porteurs de projets avec la « start-up zone », ainsi que la nouvelle « zone découverte et coworking » pour ceux d’entre eux qui participent pour la première fois à un salon.
Enfin l’open innovation, moment de collaboration entre laboratoires privés et équipes R&D des grands noms de la filière, promet de nouvelles opportunités et accueillera notamment entre autres cette année LVMH Recherche et Chanel R&D.

PAT présente ses premiers actifs sur In-Cosmetics

Cosmetic Valley - Industrie cosmétique

Pour la première fois, PAT lance 2 ingrédients actifs naturels développés au sein de son laboratoire de R&Dpendant plusieurs années et destinés à enrichir son propre catalogue d’actifs. Ces derniers sont issus de plantes ayant bénéficié d’une complète optimisation par la technologie PAT plantes à traire® afin de produire un extrait innovant issu des racines. PAT propose ainsi des produits maitrisés de la graine à l’extrait, et allant même jusqu’au test d’efficacité biologique.

Les deux produits proposés, issus d’espèces végétales différentes, ont des revendications cosmétiques en « éclat du teint» et « hydratation », appuyées par un screening d’activités biologiques. Ils seront commercialisés sans exclusivité auprès d’acteurs de la cosmétique à la recherche de produits efficaces et novateurs. L’un de ces actifs sera d’ailleurs présenté dans l’Innovation Zone du salon afin de mettre en lumière la forte innovation du Groupe et sa capacité à développer des principes végétaux rares.

PAT va ainsi profiter du rayonnement international de ce salon, qui réunit chaque année à Paris les acteurs majeurs du secteur de la Cosmétique (laboratoires, grandes marques, fabricants et distributeurs), pour mettre en avant ses technologies et savoir-faire. Le Groupe présentera également sa technologie de production innovante PAT plantes à traire® sur son stand et les possibilités de collaboration sur-mesure.

D’autres lancements sont à prévoir pour la fin 2016-début 2017. Cette nouvelle stratégie de développement commercial vient parfaitement compléter l’activité de recherche sur-mesure pour des produits exclusifs à certains grands industriels.

Acquisition confirmée de Couleurs de Plantes

L’Assemblée Générale de Couleurs de Plantes qui s’est tenue le 18 mars dernier a approuvé l’acquisition par Plant Advanced Technologies de 51% du capital de la société Couleurs de Plantes, spécialisée dans la production et l’extraction de colorants d’origine végétale.

Cette acquisition permet à PAT d’intégrer des savoir-faire complémentaires uniques et lui offre des synergies fortes, notamment en cosmétique où la demande en colorants naturels est de plus en plus forte. Couleurs de Plantes contribuera à l’amélioration des résultats de l’exercice 2016.

www.plantadvanced.com

Le point sur… La nouvelle réglementation cosmétique en Chine

Crème solaire - Soin de la peau
Asian beauty face closeup portrait with clean and fresh elegant lady.

La Chine est un marché de près de 1,4 milliard d’habitants, dont la demande en produits cosmétiques est en constante augmentation. Cependant, l’entrée sur le marché chinois reste compliquée pour les entreprises étrangères, car de nombreuses normes et réglementations s’appliquent aux produits cosmétiques.

La fin du mois de décembre a vu la parution de deux nouveaux textes très attendus, sur le marché intérieur chinois, mais également au niveau international pour tous les acteurs de la filière cosmétique : le nouvel inventaire des ingrédients cosmétiques et le nouveau règlement cosmétique chinois. Cosmed vous livre les clés de ces deux textes.

Comme dans de nombreux pays, la réglementation des produits cosmétiques en Chine définit les substances pouvant ou non être présentes dans un cosmétique.
Toutefois en Chine, la vérification de la formule doit se faire selon deux référentiels :
- d’abord, selon une liste positive qui détaille tous les ingrédients connus et autorisés dans les produits cosmétiques sur le marché chinois. C’est l’IECIC ou Inventory of Existing Chemical Ingredient in China ;
- ensuite, le règlement chinois des cosmétiques présente plusieurs listes de substances, avec une rédaction similaire au règlement européen des cosmétiques : substances interdites, substances réglementées, colorants, conservateurs, filtres UV et colorants capillaires autorisés. La parution du nouveau règlement chinois des cosmétiques, le Safety and Technical Standard for Cosmetics, a donc permis le renouvellement de ces listes.

Un nouvel inventaire des ingrédients

Le but de l’IECIC est de recenser tous les ingrédients approuvés par la CFDA (China Food and Drug Administration) pour leur utilisation dans un produit cosmétique.
Paru en 2003, le premier IECIC contenait 3 265 ingrédients.
Après un projet resté inachevé en 2012, il avait fallu attendre 2014 pour qu’un nouvel IECIC soit publié : l’IECIC 2014, contenant 8 783 ingrédients.
Suite aux erreurs et doublons de la version 2014, une nouvelle version avait été rapidement planifiée. Le 23 décembre 2015, l’IECIC 2015 était officiellement publié par la CFDA.

Le nombre d’ingrédients de l’IECIC 2015 reste inchangé par rapport à celui de l’IECIC 2014, mais 153 modifications ont été effectuées.
Neuf nouveaux ingrédients ont été ajoutés et neuf supprimés.
Parmi ces neuf ingrédients supprimés, huit l’ont été, car ils correspondaient à des doublons dans la liste. Un seul ingrédient a été véritablement retiré et n’est plus autorisé en Chine. Il s’agit de l’extrait de graines de pavot, de nom INCI, papaver somniferum seed extract.

Les nouveaux ingrédients en Chine

Un ingrédient est considéré comme nouveau s’il n’appartient pas à l’IECIC ou s’il n’est pas présent dans les listes du Safety and Technical Standard. Il doit alors faire l’objet d’un enregistrement spécifique et de l’approbation de la CFDA pour pouvoir être utilisé.
De nombreuses données et tests toxicologiques sont demandés, mais l’aboutissement des demandes est très rare. On comprend donc que les parutions de l’IECIC et du règlement soient très attendues.

Le Safety and Technical Standard for Cosmetics : le règlement cosmétique en Chine

Cela faisait déjà longtemps que la CFDA avait prévu de refondre le règlement cosmétique chinois.
En décembre 2012 était paru un premier projet resté sans publication officielle. Au cours de l’année 2015, deux documents ont été soumis à commentaires, le premier en février 2015 puis le second en août 2015. La CFDA a annoncé la parution officielle de ce nouveau texte le 23 décembre 2015.

Abrogeant le règlement actuel, c’est-à-dire l’Hygienic Standard for Cosmetics datant de 2007, il entrera en vigueur le 1er décembre 2016.

Ce nouveau règlement s’inspire des dernières réglementations internationales. Il permet l’adaptation des listes de substances interdites et autorisées, celles-ci n’ayant quasiment pas évolué depuis la parution de l’Hygienic Standard for Cosmetics en 2007.
Il comprend huit parties : généralités, ingrédients interdits et restreints, listes positives de conservateurs, colorants, colorants capillaires, et filtres UV, méthodes de tests physico-chimiques, méthodes de tests microbiologiques, méthodes de tests toxicologiques, méthodes de tests de sécurité humaine, méthode de tests pour évaluer l’efficacité.

Les dentifrices, qui faisaient partie de la catégorie des produits cosmétiques depuis décembre 2013, ne rentrent plus dans le champ d’application de ce nouveau règlement.

Le point sur les ingrédients : de nouvelles restrictions

La nouvelle liste des ingrédients interdits contient 1 388 entrées, soit 82 entrées supplémentaires et se rapproche de celle du règlement européen des cosmétiques.
Concernant les listes positives, il y a peu de changements dans celles des conservateurs, des filtres UV et des colorants. Là encore, une adaptation avec la réglementation européenne a été recherchée.
Les colorants capillaires en revanche deviennent beaucoup plus restreints puisque 47 seront autorisés lors de l’application du Safety and Technical Standard for Cosmetics, alors que 72 pouvaient être utilisés sous l’Hygienic Standard for Cosmetics.

Les changements importants concernant l’utilisation des filtres UV et conservateurs sont les suivants.
Le filtre UV PABA autorisé auparavant à 5 % a été supprimé de la liste.
Dans la nouvelle liste des conservateurs :
– cinq conservateurs ont été supprimés : chloroacétamide, methenamine, methyldibromoglutaronitrile, quaternium-15 et sodium iodate ;
– les limites d’utilisation de l’iodopropyl butylcarbamate sont diminuées ;
– les parabènes suivants sont désormais interdits : isopropylparabène, isobutylparabène, phenylparabène, benzylparabène, pentylparabène ;
– pour certains conservateurs, les catégories de produits ont été restreintes : le mélange methylisothiazolinone et methylchloroisothiazolinone est limité aux produits rincés, le triclosan devient autorisé seulement dans les gels douche, savons, déodorants, poudres de maquillage et nettoyants pour les ongles ;

Un règlement étoffé avec de nouvelles méthodes de tests

Toutes les méthodes de tests qui serviront pour le contrôle des cosmétiques et qui seront la référence en Chine sont décrites dans le nouveau Technical and Safety Standard for Cosmetics.
Les méthodes physico-chimiques sont au nombre de 77, soit 60 de plus par rapport à l’Hygienic Standard for Cosmetics. Les tests microbiologiques (6 méthodes), les tests toxicologiques (17 méthodes) sont identiques en nombre par rapport au précédent règlement, mais le protocole et la structure ont été ajustés.

Concernant les méthodes de mesure de l’efficacité, le texte se concentre plus spécialement sur les méthodes solaires. Les références normatives sont désormais internationales puisque les méthodes sont en ligne avec la norme ISO 24444:2010 pour la mesure du SPF et avec la norme ISO 24442:2011 pour la mesure de la protection UVA.

Vers de futures évolutions ?

Ces changements sur le Technical and Safety Standard for Cosmetics montrent une évolution positive de la Chine et une volonté d’adaptation aux réglementations européennes dans le domaine des cosmétiques. Néanmoins, la Chine garde ses spécificités notamment à travers l’approbation obligatoire pour un nouvel ingrédient et malgré ces modifications, l’enregistrement permettant l’exportation des cosmétiques en Chine reste long et complexe.

Après 20 ans, Technature innove encore

Cosmétologie - Visage

L’entreprise Technature célèbre cette année son vingtième. Durant ces deux décennies, elle ne cesse de grandir et de se développer, à Dirinon dans le Finistère.

La clé de voûte de Technature est l’innovation, « avec un rythme soutenu imposé de 4 à 5 nouveaux produits validés par semaine et 2 innovations majeures par an », souligne Pierre Morvan, directeur de l’entreprise. Le spécialiste du sur-mesure propose des solutions clients individualisées et personnalisées et assure un service complet grâce à son offre « full service ». De très grandes marques de soins beauté sont ses clients, principalement les instituts, les Spas et le retail.

Le « Made In France » est aujourd’hui apprécié pour la qualité de ses produits et de son savoir-faire. Grâce à un savoir-faire unique sur le processus de gélification de l’alginate et à l’utilisation de poudres naturelles et sans conservateurs, elle se hisse rapidement au rang de leader mondial sur le marché des masques de beauté Peel-off, son produit phare. Ce masque à effet seconde peau offre une sensation de confort unique grâce à sa texture surprenante, légère et “élastique”. Il se retire d’une seule pièce. Cette maîtrise du process de mélange de poudres ainsi que des températures et des temps de prise amène l’entreprise à élargir sa gamme de produits poudre…

La dynamique repose donc sur l’investissement en R&D. À l’affût d’actifs prometteurs aux effets polysensoriels ou d’ingrédients dans l’air du temps, la R&D propose de nouvelles textures, de nouvelles galéniques ou de nouveaux concepts. Ces efforts continus ont été récompensés par le trophée INPI « éveil à la propriété intellectuelle » fin 2013. Il valorise et sécurise ses éléments de différenciation. Dernièrement l’entreprise a investi dans un parc machine permettant la fabrication et le conditionnement de masques et patchs Hydrogel. Ces investissements réguliers permettent de rester compétitif tant sur le plan de la qualité que sur les volumes à traiter.

www.tech-nature.com

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