Sur le salon in cosmetics Global d’Amsterdam, Alpol Cosmétique invite les visiteurs à découvrir sa nouvelle plateforme de marque portée par les valeurs fortes de la marque ainsi que les nouveautés en skincare et en suncare, notamment, sous la forme de sticks…
Explications en vidéo par Clémence Thory.
À l’occasion du salon in-Cosmetics Global qui se tient à Amsterdam, du 8 au 10 avril 2025, Evonik met en avant l’innovation et l’expertise holistique qui lui permettent de répondre à la forte demande de solutions de soins personnels performantes et respectueuses de l’environnement.
Evonik s’appuie sur sa plateforme biotechnologique pour stimuler l’innovation durable avec des biosolutions telles que les biosurfactants, les biopolymères, le collagène végétal et les céramides. L’année dernière, l’entreprise a ouvert une nouvelle usine pour les émollients cosmétiques fabriqués à l’aide d’un processus enzymatique qui permet de réduire l’empreinte climatique des émollients de plus de 60 % par rapport à un procédé chimique.
En adoptant une approche holistique « one personal care » qui s’appuie sur les 90 ans d’expérience de l’entreprise en matière d’ingrédients cosmétiques et sur ses 30 ans d’expérience en matière d’ingrédients actifs, Evonik propose des solutions personnalisées et innovantes adaptées aux besoins des clients, grandes entreprises comme startups. Le Skin Institute d’Evonik, s’appuie sur un réseau mondial d’experts en science de la peau pour fournir un soutien spécialisé dans les cosmétiques à base d’allégations.
Parmi les principales innovations d’Evonik présentées à in-cosmetics global 2025 figure Tegosoft BC MB, un émollient naturel respectueux de l’environnement qui peut être utilisé dans les soins solaires et d’autres applications cutanées. Vegan, entièrement basé sur des ressources renouvelables, il est biodégradable et produit via un processus enzymatique éco-efficace, ce qui lui confère une empreinte climatique plus faible par rapport à la norme du marché.
Est également mis en avant : Rheance D50, un biosurfactant multifonctionnel vegan et sans “cruelty-free”, fabriqué à partir de matières premières renouvelables provenant d’Europe. Fabriqué à l’aide d’un processus de fermentation respectueux de l’environnement, il convient aux cosmétiques naturels certifiés.
Vecollage Fortify GP est un polypeptide de collagène végétalien identique à la peau. Il est doté d’un double mécanisme anti-âge unique qui cible la perte de collagène liée à l’âge. Utilisant la puissance de l’épigénétique, il offre une performance anti-âge à un niveau d’utilisation minimal et peut compléter les routines de soins de la peau pendant les procédures esthétiques.
Dermosoft GPT MB est un agent mouillant antimicrobien multifonctionnel naturel qui élargit les options de préservation alternative, tout en respectant le microbiome de la peau. Il est entièrement basé sur des ressources renouvelables et produit via un processus catalysé respectueux de l’environnement.
Skinlipix HydraShield associe des céramides et des hydratants à base d’huile végétale dans un système innovant de stabilisation des céramides. Cette technologie unique simplifie la formulation tout en améliorant la fonction de barrière cutanée, l’hydratation et l’hydratation.
CapilMax est, pour sa part, un actif naturel conçu pour épaissir instantanément les cheveux grâce à un mélange unique d’acides aminés et d’extraits puissants.
MaquiGlow, un antioxydant de pointe dérivé du fruit du maqui, met, quant à lui, en valeur la riche biodiversité de la Patagonie, en Argentine. Cet actif naturel innovant améliore la luminosité de la peau et favorise un teint uniforme.
Pendant le salon, Evonik présentera également un séminaire technique ayant pour thème « Biotech in Beauty : Vegan & Skin Identical Collagen » et donnera une conférence sur Tegosoft BC MB dans la Sustainability Zone.
Visuel extrait du site internet d’Evonik.
L’oxi-inflammation, qui affecte particulièrement les lipides épidermiques, est considérée comme l’une des principales causes de sensibilité cutanée face aux agressions environnementales. Lors du salon in-Cosmetics Global, qui se tient à Amsterdam du 8 au 10 avril 2025, le fournisseur français d’ingrédients cosmétiques Gattefossé annonce ainsi le lancement de Noxifense, un actif visant à transformer le marché en plein essor des peaux sensibles grâce à une approche à 360°.
« Le marché des peaux sensibles est l’un des segments les plus dynamiques du soin de la peau, stimulé par des facteurs environnementaux de plus en plus agressifs tels que l’exposition aux UV, la pollution et le stress. Toutes les typologies de peau sont concernées, faisant des soins apaisants un nouveau standard pour l’industrie cosmétique. Au cours des dernières années, notre équipe de recherche a exploré en profondeur le phénomène d’oxi-inflammation, et a développé Noxifense une solution innovante qui protège les lipides essentiels de la peau contre les environnements oxi-inflammatoires délétères », explique Laurie Canel, responsable marketing produit, Actifs Cosmétiques.
S’inscrivant dans une démarche d’upcycling, Gattefossé valorise les feuilles sous-utilisées de l’argousier, issues d’un verger familial situé au Québec, Canada, géré en conditions de culture biologique.
L’argousier, une plante polyvalente utilisée depuis plus de 200 ans en alimentaire, en médecine traditionnelle ou en horticulture, est particulièrement résilient. Il se développe dans des conditions extrêmes grâce à sa richesse en polyphénols protecteurs aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
« Un procédé d’extraction optimisé et économe en énergie a été développé afin de maximiser la concentration en composés bioactifs. L’extrait final est riche en flavonols glycosylés et en tannins ellagiques, des molécules clés qui contribuent aux propriétés apaisantes de Noxifense. Cet actif est 100 % d’origine naturelle, certifié bio et sans conservateur », indique l’entreprise.
Selon Gattefossé, Noxifense est particulièrement efficace pour neutraliser l’environnement oxi-inflammatoire provoqué par les agressions environnementales au niveau des lipides épidermiques.
Les lipides jouent un rôle protecteur essentiel dans la peau, mais leur structure complexe et leur organisation rendent leur étude difficile avec les modèles in vitro traditionnels.
« Notre programme de recherche approfondi analyse l’ensemble du processus d’oxi-inflammation affectant les lipides épidermiques, du stratum corneum à la membrane des kératinocytes. Nous avons développé des modèles innovants qui simulent avec précision la peroxydation lipidique dans le stratum corneum et l’épiderme viable sous diverses agressions externes (UV, pollution, fumée de cigarette). Ces modèles ont été essentiels pour démontrer la capacité de Noxifense à briser le cycle de l’oxi-inflammation », indique Chloé Lorion, ingénieure recherche & développement en biologie cutanée.
Grâce à un double mécanisme d’action, Noxifense inhibe la voie NF-kB pour limiter l’inflammation tout en renforçant le système de défense antioxydant de la peau, réduisant ainsi significativement les niveaux de ROS intracellulaires.
Gattefossé souligne que Noxifense a significativement réduit la sensibilité de la peau et amélioré son confort global, sa texture et son éclat dans une étude clinique menée sur des volontaires asiatiques ayant la peau sensible. L’actif a significativement réduit la sensibilité de la peau et amélioré son confort global, sa texture et son éclat.
L’entreprise grenobloise BGene, spécialiste du développement de bioprocédés en biologie de synthèse, et Miyoshi Europe, filiale européenne du groupe japonais Miyoshi Kasei, experte en traitement et optimisation des pigments, annoncent un partenariat stratégique pour développer et commercialiser des ingrédients naturels et biosourcés destinés au marché de la cosmétique.
BGene mobilisera ses compétences en bioinformatique et biotechnologie pour identifier, concevoir et produire des ingrédients biosourcés innovants. Miyoshi Europe mettra à profit son savoir-faire en formulation et en industrialisation afin d’intégrer ces nouveaux ingrédients dans des solutions adaptées aux exigences des industriels de la cosmétique, dans les domaines des soins de la peau, le maquillage et les produits solaires.
Objectifs affichés par les deux partenaires : substituer des ingrédients fonctionnels conventionnels par des alternatives d’origines naturelles, tout en garantissant une performance au moins équivalente et un prix compétitif. Proposer ainsi des solutions innovantes qui répondent au triptyque essentiel du marché : qualité, naturalité et accessibilité.
Face à les alternatives naturelles souvent coûteuses, BGene et Miyoshi Europe s’engagent à développer des solutions compétitives, conciliant impact environnemental réduit et maîtrise des coûts pour faciliter leur adoption à grande échelle.
« Ce partenariat stratégique nous permet d’accélérer le développement de solutions biosourcées accessibles et performantes, en phase avec les attentes des industriels et des consommateurs », déclare François Durin, directeur général de BGene.
Guillaume Boutserin, PDG de Miyoshi Europe ajoute : « Nous avons à cœur d’accompagner la transition du secteur vers des formules plus durables, sans compromettre ni la performance ni le prix. Cette collaboration avec BGene nous ouvre de nouvelles perspectives passionnantes. »
Photo extraite du site internet de BGene.
À l’occasion du salon in-Cosmetics Global qui se tiendra du 8 au 10 avril 2025 à Amsterdam, aux Pays-Bas, les Laboratoires Expanscience présenteront les nouvelles propriétés capillaires de trois de leurs actifs naturels phares : Soline Bio, Ormesia et Pixalia. Une avancée qui accompagne la tendance de la skinification des cheveux et s’inscrit dans la stratégie RSE de l’entreprise, en accord avec sa feuille de route « impACT » qui vise à faire d’Expanscience une entreprise à visée régénérative d’ici à 2040.
Soline Bio, Ormesia et Pixalia sont déjà reconnus pour leurs actions sur la peau. Ces actifs ont été re-objectivés pour répondre aux défis capillaires liés aux changements climatiques, notamment le réchauffement global et l’augmentation de la pollution environnementale.
Soline Bio, concentré d’huile de tournesol bio, sourcé en France et riche en insaponifiables, a déjà prouvé ses bienfaits sur la peau en renforçant les lipides clefs cutanés, notamment les céramides, pour une hydratation immédiate et durable. Les nouveaux tests ex-vivo confirment, selon Expanscience, que Soline Bio préserve les cheveux des effets néfastes du soleil et de l’eau salée (summer stress). En protégeant les écailles, Soline Bio facilite le démêlage, apporte douceur et souplesse, tout en réduisant significativement la casse. Les cheveux sont plus soyeux et durablement protégés.
Ormesia est un extrait upcyclé de graines de maracuja, sourcées au Pérou et riche en polyphénols. Il a démontré son efficacité en protégeant la peau des effets délétères de la pollution et des UV, en stimulant ses mécanismes naturels d’auto-défense. Appliqué aux soins capillaires, cet actif agit comme un bouclier antipollution. « Testé ex-vivo sur des mèches agressées par l’Arizona Dust1, il préserve l’éclat et la vitalité des cheveux tout en assurant une meilleure tenue de la couleur pour les cheveux colorés, et ce, dès le 1 er lavage », affirment les laboratoires Expanscience. De plus, il contribue à renforcer la fibre capillaire, réduisant ainsi la casse.
Pixalia, extrait de feuilles de Cleome gynandra et riche en polyphénols, agit sur le rééquilibre du microbiote cutané, notamment avec une action sur les lipides spécifiques marqueurs de l’acné. Sur les peaux sèches, il régule la production et la qualité du sébum. Transposé aux soins du cuir chevelu, Pixalia favorise un microbiote sain en ciblant spécifiquement Malassezia restricta2, l’une des principales levures responsables de la formation des pellicules. Il contribue ainsi à l’entretien d’un cuir chevelu apaisé, purifié et en bonne santé. « Après 28 jours d’utilisation, 90,3 % des personnes interrogées ont constaté que les pellicules étaient moins visibles et 77,4 % se sentent moins stressées par l’état de leur cuir chevelu3 », indiquent les laboratoires Expanscience.
Chaque année 1% des ventes de l’actif Pixalia est désormais reversé à l’association Joséphine, premier réseau de salons de beauté solidaires en France.
« Avec Soline Bio, Ormesia et Pixalia, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’une cosmétique toujours plus durable, innovante et performante. En capitalisant sur nos études scientifiques réalisées sur la peau, nous valorisons ces actifs en complétant leurs efficacités pour explorer tous leurs bénéfices. C’est une démarche à la fois responsable, porteuse de sens et gage d’efficacité, qui répond aux attentes du marché tout en réduisant notre impact environnemental », souligne Armelle Le Peniec, directrice des actifs cosmétiques des Laboratoires Expanscience.
Perfect Corp., spécialiste mondial de la Beauty Tech et de la Fashion Tech en intelligence artificielle (IA) et réalité augmentée (RA), a annoncé la mise à jour de sa solution Skincare Pro permettant une analyse de peau HD.
L’analyse de peau HD donne accès aux professionnels de la peau, de l’esthétique et de la dermatologie à des évaluations très précises. La mise à jour annoncée par Perfect Corp. offre des informations plus riches sur l’état de la peau afin de révolutionner la personnalisation des soins. Elle s’appuie, selon ses développeurs, « sur des algorithmes d’IA sophistiqués et entraînés sur une résolution deux fois supérieure à celle des images en définition standard. »
Contrairement aux évaluations cutanées classiques, l’entraînement de l’IA sur des ensembles de données plus détaillés introduit une diversité bien plus grande de problèmes de peau, chacun nécessitant une définition et une classification précises. Les rides, par exemple, varient en profondeur, en épaisseur et en motif, ce qui nécessite une identification manuelle minutieuse pour apprendre à l’algorithme à distinguer avec précision les subtiles variations. L’augmentation de la complexité et de la granularité des données rend le processus d’entraînement de l’IA beaucoup plus complexe et nécessitant des techniques de modélisation avancées pour garantir une analyse fiable et précise.
Au-delà de l’entraînement des modèles, le traitement des données d’entrée très détaillées présente des défis informatiques importants. Ce niveau de détail accru nécessite une puissance de traitement accrue, impactant à la fois l’efficacité de l’entraînement de l’IA et la vitesse d’inférence en temps réel. Les développeurs de Perfect Corp. ont dû trouver le juste équilibre entre richesse des données, vitesse de traitement et efficacité de l’IA, essentiel pour garantir des évaluations cutanées fluides et en temps réel sans compromettre la précision de l’analyse.
En surmontant ces obstacles techniques complexes, Perfect Corp. indique avoir établi une nouvelle norme en matière d’analyse de peau par IA, offrant aux professionnels des soins de la peau un outil puissant pour des consultations hyper-personnalisées.
La nouvelle fonctionnalité d’analyse de peau HD s’appuie sur une analyse haute résolution et des algorithmes d’IA pour une évaluation approfondie et précise de la peau. Cette avancée permet aux algorithmes d’IA propriétaires de reconnaître des détails supplémentaires à la surface de la peau, révélant ainsi des caractéristiques subtiles et des problèmes sous-jacents que les versions précédentes de l’outil pouvaient négliger. Ainsi, les professionnels peuvent élaborer des propositions de traitement véritablement ciblés.
En plus des scans plus détaillés, le nouveau modèle HD intègre également un outil avancé d’analyse de la peau par zone pour les rides et les pores. La solution offre désormais des vues agrandies sur des zones spécifiques du visage grâce à un affichage amélioré. Ainsi, en plus de la vue globale du visage, six types de rides distincts peuvent désormais être détectés sur six zones différentes : rides du front, rides glabellaires, pattes d’oie, rides périoculaires, sillons nasogéniens et rides d’amertume. De même, la détection des pores peut désormais être localisée sur trois zones spécifiques : le front, le nez et les joues. Cela permet une détection plus précise de l’état de la peau de l’utilisateur et permet des consultations de soin de la peau avec des recommandations de produits encore plus pertinentes
« Nous sommes ravis d’intégrer ces nouvelles fonctionnalités à notre solution Skincare Pro, a déclaré Alice Chang, fondatrice et PDG de Perfect Corp. L’analyse cutanée HD représente une avancée significative dans l’évaluation des soins de la peau ; elle offre aux professionnels les outils nécessaires pour atteindre des résultats véritablement personnalisés et transformateurs à leurs clients. Cette technologie leur permet de révéler la beauté individuelle de chaque individu. »
Visuel extrait du site internet de Perfect Corp.
Ouvert à tout porteur de projet innovant applicable à la filière parfumerie-cosmétique, le concours international « The Cosmetic Victories » s’est donné le triple objectif de détecter les jeunes pousses innovantes, soutenir leurs projets et favoriser la recherche.
Parmi 94 projets déposés, issus de 21 pays, six finalistes ont été sélectionnés pour cette 10e édition par un jury d’experts scientifiques internationaux. Leur point commun ? Proposer des avancées majeures, applicables à l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur, allant de l’utilisation des ingrédients naturels pour optimiser la performance des produits, à l’étude de l’impact de l’environnement sur le vieillissement, en passant par exemple par la compréhension de l’impact sensoriel et émotionnel du produit. Ce millésime confirme la place centrale de la science dans la cosmétique de demain, en résonance avec la thématique 2025 du salon Cosmetic 360 : l’IA au cœur de l’innovation.
Les deux lauréats – un dans chaque catégorie – seront dévoilés lors de la cérémonie de remise des prix organisée par Cosmetic Valley le mardi 20 mai 2025.
| Les trois finalistes de la catégorie Innovation industrielle sont : • La société Netri (France) pour son projet « Les neurones en tant que capteurs : un moyen de digitaliser la biologie humaine » Grâce à ses plateformes NeoBento couplés à des neurones hiPSC pour innerver les cellules de la peau et l’utilisation des neurones comme biocapteur naturel d’un effet biologique, Netri a su démontrer que les signatures digitales (enregistrements de l’activité neuronale) de différents ingrédients peuvent prédire leur efficacité. En extrayant la signature digitale et en la comparant aux signatures digitales de composé de référence, il devient possible de prédire l’efficacité de n’importe quel ingrédient. • Loretta (France) pour son projet « Création d’un jumeau numérique nanométrique de la peau par AFM et IA » Leur projet vise à créer un Digital Skin Twin basé sur la nanotexture de la peau, en combinant AFM haute vitesse et IA pour une analyse ultra-précise. Porté par un partenariat entre une entreprise, une université et des dermatologues internationaux, il permettra d’exploiter un panel diversifié d’échantillons. L’objectif est de relier les caractéristiques nanométriques de la peau à sa composition chimique, pour révolutionner les études dermatologiques et cosmétiques à l’échelle mondiale. • Byome Labs (France) pour son projet « Analyse rapide du microbiome cutané et recommandation d’une routine beauté 100 % personnalisée » Byome Labs apporte une innovation qui allie microbiologie, immunologie, génie génétique et intelligence artificielle. Sa solution permet de mesurer et d’analyser le microbiome cutané en moins de trois minutes, directement en point de vente ou en cabinet. Grâce à un système de bandelettes antigéniques et une IA développée avec des dermatologues, la solution développée par la société offre aux marques cosmétiques et dermo-cosmétiques un outil puissant pour recommander des produits spécifiquement compatibles avec la peau de chaque individu. En démocratisant l’accès à l’analyse du microbiome, celle-ci favorise une approche plus précise, durable et efficace de la beauté, tout en limitant le gaspillage de produits inadaptés. |
| Les trois finalistes de la catégorie Recherche académique sont : • Département des sciences agricoles – Université De Naples Federico Ii (Italie) pour son projet « Exosomes dérivés de Lactobacillus : une approche respectueuse du microbiote pour la protection antioxydante, le renforcement de la barrière cutanée et la régénération des tissus » Les exosomes, vésicules extracellulaires de taille nanométrique, sont de plus en plus utilisés en dermatologie pour leur capacité à transporter des molécules bioactives. Ce projet s’intéresse aux exosomes issues de Lactiplantibacillus plantarum, une bactérie présente sur la peau, qui démontre des propriétés antioxydantes, contribue à renforcer la barrière cutanée et favorise la régénération des tissus. Ces découvertes pourraient mener à de nouvelles solutions naturelles pour la protection et la réparation de la peau. • Université de Stanford (États-Unis) pour son projet « Comment l’activation des neurones sensoriels par l’utilisation d’un produit cosmétique module la perception ? » La perception sensorielle à la suite de l’application d’un produit est souvent rapportée en termes subjectifs. Par exemple, la sensation de « tiraillement » de la peau après l’utilisation d’un nettoyant ou de « douceur » après l’application d’une crème hydratante. L’Université de Stanford propose une approche quantitative qui associe des tests biomécaniques in vitro, une modélisation de la stimulation neuronale ainsi qu’une étude in vivo complète. L’objectif de ses travaux est de démontrer comment les changements biomécaniques cutanés suite à l’utilisation d’un produit cosmétique sont impliqués dans la perception sensorielle. • Institut de Biochimie et Génétique Cellulaires, CNRS UMR5095 (France) pour son projet « L’instabilité naturelle des protéines comme biomarqueur du vieillissement » L’équipe du CNRS explore une approche novatrice pour mesurer l’impact de l’exposome sur le vieillissement cutané. Spécialistes de la dégradation spontanée des protéines due à des réactions chimiques altérant leur structure et leur fonction, les chercheurs veulent démontrer que ce phénomène pourrait servir d’indicateur précis pour évaluer les effets de l’environnement sur la peau. L’identification de protéines spécifiques comme nouveaux biomarqueurs de vieillissement pourrait ouvrir la voie à une meilleure prévention et à des solutions cosmétiques adaptées. |
Lancée au Royaume-Uni en 2020, Wild est une DNVB (Digital Native Vertical Brand) qui propose des produits naturels et rechargeables, avec un modèle de vente alliant vente en ligne, en direct, et vente au détail, principalement au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis.
Les déodorants, baumes à lèvres, produits d’hygiène pour le corps et pour les mains de la marque sont fabriqués à partir d’ingrédients d’origine végétale et emballés dans des matériaux uniques sans plastique.
La croissance rapide de Wild, son offre haut de gamme distinctive dans toutes les catégories de soins personnels et sa position de numéro un des déodorants rechargeables au Royaume-Uni en font un ajout stratégique au portefeuille existant de marques de soins personnels d’Unilever.
« Nous sommes ravis d’accueillir Wild dans la famille Unilever. L’approche innovante de la marque en matière de formulation et d’emballage, ainsi que le marketing social, ont fait de Wild une marque d’une supériorité incomparable et un complément parfait à notre portefeuille de produits de soins personnels », souligne Fabian Garcia, président d’Unilever Personal Care.
« L’arrivée d’Unilever marque un nouveau chapitre passionnant pour Wild. Notre mission, qui consiste à éliminer le plastique à usage unique de la salle de bains grâce à des produits de soins personnels souhaitables et innovants, sera considérablement renforcée par l’expertise, l’échelle et la portée d’Unilever, qui nous permettra de développer la marque et de faire partager notre vision à un plus grand nombre de consommateurs », indique Charlie Bowes-Lyon, cofondateur de Wild.
Clarins dispose d’un second site de production. Situé à Sainte-Savine, dans le parc du Grand Troyes (10), celui-ci a été mis en œuvre par le groupe Elcimaï, spécialiste de l’ingénierie industrielle et logistique, notamment dans le secteur de la cosmétique.
En complément de celui de Pontoise (95), ce nouveau site permet de sécuriser davantage la production de Clarins en France et de doter le groupe des capacités nécessaires au développement de son offre.
Développé sur un foncier de 12 hectares, il comprend des espaces de fabrication, de conditionnement et de stockage, ainsi que des locaux administratifs et un laboratoire de contrôle installés sur 31 000 m². Objectif affiché : produire, à terme, 100 millions d’unités par an, soit l’équivalent du site historique francilien.
Ce site s’inscrit dans le cadre des engagements pris par Clarins en matière de RSE et traduit son ambition : « rendre la vie plus belle, transmettre un monde plus beau ».
« Afin que le site s’inscrive dans les engagements du groupe Clarins en matière de RSE, Elcimaï a proposé d’y mettre en œuvre des solutions de décarbonation fortes : géothermie pour chauffer et refroidir le bâtiment, panneaux photovoltaïques pour produire l’électricité et l’eau chaude sanitaire, système de récupération des eaux pluviales, station de traitement des eaux usées industrielles ou encore réutilisation de la chaleur fatale, explique Jean-Pierre Fradin, directeur technique d’Elcimaï Ingénierie. Le site répond ainsi aux critères HQE excellent et Breeam very good. »
Réalisée en 19 mois, cette seconde usine représente un investissement global de l’ordre de 135 millions d’euros et devrait permettre la création de 300 emplois.
La nouvelle fragrance masculine Acqua di Giò Elixir d’Armani, composée par Alberto Morillas, est le parfum le plus concentré de la collection. Il entend incarner « l’homme moderne et la sophistication extrême. »
Pour habiller ce parfum, Armani a souhaité un flacon évoquant le paroxysme de la profondeur. La marque a confié à Bormioli Luigi sa réalisation. Défis techniques et industriels ont été au rendez-vous pour développer un contenant (au format 50 ml) dont le décor profond évoque la concentration de l’obsidienne.
Bormioli Luigi a réalisé les formes sobres d’une silhouette dont la base carrée épouse un léger arrondi capable d’attirer le regard vers les profondeurs de la matière. Le logo argent s’y insère tout en discrétion. Pour produire une telle forme, le verrier italien a dû trouver le dosage exact de la matière afin d’obtenir un juste équilibre et une géométrie parfaite entre l’épaisseur du fond et la légèreté de la pièce.
La teinte d’un noir intense est obtenue par un laquage intérieur Inside, le décor-signature de Bormioli Luigi. Il est un rappel de la pierre rare obsidienne qui évoque le luxe caché et repousse les énergies négatives. Le choix de la technique Inside et celui du noir ont été conditionnés par d’infimes tests de compatibilité entre la laque et le jus particulièrement concentré. Les décors en sérigraphie noire et argent s’y renvoient la lumière.
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