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Un nouvel ingrédient contre les mauvaises odeurs

Verdenix

Eurofragance, maison de parfums espagnole, a profité de in-cosmetics Asia, qui s’est déroulé du 7 au 9 novembre 2023 à Bangkok, pour mettre en avant Verdenix. Ce captif offre des avantages techniques éprouvés, le principal étant la lutte contre les mauvaises odeurs. Il est fabriqué à partir de matériaux recyclés via un processus naturel.

Un ingrédient durable, deux fois recyclé

Pour comprendre Verdenix, il faut remonter deux ans en arrière, au lancement par Eurofragance de L’Âme du Bois – premier ingrédient captif d’Eurofragance aux propriétés olfactives distinctes pour la création de parfums – fabriqué en recyclant la sciure de bois de cèdre rouge de l’Ouest, Thuja plicata, qui pousse dans l’ouest du Canada. Le centre d’innovation d’Eurofragance a passé trois ans à identifier les bonnes molécules et les bons procédés pour transformer l’huile du bois en une nouvelle matière odorante avec laquelle les parfumeurs pourraient créer.

Lors du processus de recyclage de l’huile de bois de cèdre en L’Âme du Bois, 60 % de la matière est mise de côté. Les scientifiques en recherche et développement d’Eurofragance ont décidé de se pencher sur cette fraction inutilisée du matériau. Après un traitement élaboré et naturel, l’équipe a obtenu un nouvel ingrédient de parfumerie à partir du liquide restant ; ce deuxième ingrédient, également upcyclé, a été baptisé Verdenix.

Des avantages significatifs pour les fabricants, les spécialistes du marketing et les consommateurs.

Mis à l’épreuve dans de véritables créations de parfums, il a été constaté que Verdenix offrait de fortes propriétés de lutte contre les mauvaises odeurs. Verdenix contrôle les mauvaises odeurs de deux manières complémentaires : l’élimination et l’harmonisation. Au contact de certains composés connus pour sentir mauvais, Verdenix renforce leur élimination chimique. Dans d’autres cas, Verdenix s’harmonise olfactivement avec la source de la mauvaise odeur pour en réduire la perception.

« Verdenix fonctionne sur deux fronts, ce qui le rend efficace sur un large spectre de mauvaises odeurs, et il produit l’effet désiré à des dosages extrêmement faibles. Un faible dosage et un profil olfactif naturellement agréable permettent aux parfumeurs de l’incorporer facilement dans leurs compositions parfumées, indique Marina Melendo, scientifique R&D et chef du projet Verdenix chez Eurofragance. L’attribut le plus prometteur de Verdenix est sa capacité – en conjonction avec d’autres ingrédients – à éliminer rapidement des types précis de mauvaises odeurs. C’est ce que souhaitent les consommateurs ; ils veulent restaurer un sentiment de pureté dans une situation qui leur est désagréable et potentiellement embarrassante. »

Eurofragance a démontré qu’en un peu plus de deux minutes, Verdenix rend la moitié des molécules malodorantes (de certains composés) indétectables par les équipements d’analyse GCMS, et qu’en moins de six minutes, la mauvaise odeur disparaît pratiquement. Ces résultats ont été corroborés par des tests sensoriels effectués dans les laboratoires de l’entreprise.

Verdenix est déjà intégré dans les parfums qu’Eurofragance développe pour les marques promettant de lutter contre les odeurs désagréables. Il offre une solution clé en main. L’ingrédient recyclé est conçu pour tenir ses promesses dans n’importe quel type d’application de produit qui est positionné pour combattre les odeurs désagréables ; cela inclut les produits de soins personnels (par exemple, AP/Deos, savons, gels douche…) et les produits de nettoyage (par exemple, nettoyants tout usage, détergents à lessive, liquides de vaisselle…).

L’innovation axée développement durable

Eurofragance a fait du développement durable son principe directeur, et tous les projets que l’entreprise entreprend, tous services confondus, sont considérés sous cet angle. Cela s’applique également au centre d’innovation d’Eurofragance et à son portefeuille de projets. « En l’espace de deux ans, nous avons introduit deux ingrédients exclusifs, d’abord L’Âme du Bois et maintenant Verdenix. Tous deux sont recyclés, et tous deux sont fabriqués via des processus naturels. Il ne s’agit pas de réalisations isolées : nous continuerons à travailler sur des matériaux et des solutions techniques écologiques », souligne Olivier Anthony, directeur mondial de la recherche et de l’innovation chez Eurofragance.

Photo extraite du site www.eurofragance.com.

Symrise inaugure le Jardin Arabia, son nouveau hub de création au cœur de Dubaï

Symrise_Jardin Arabia

Le 30 octobre dernier, Symrise prenait un nouveau virage sur le marché au Moyen-Orient avec l’ouverture du Jardin Arabia, son nouveau centre de création dédié à la parfumerie fine en plein cœur de Dubaï. 

Jardin Arabia, le cœur créatif et visionnaire de Symrise à Dubaï

Symrise continue de renforcer sa présence stratégique, sur le marché florissant des parfums au Moyen-Orient avec l’inauguration du Jardin Arabia. À cette occasion, les parfumeurs Théo Belmas et Margherita Carini, la parfumeure sénior Philippine Courtière, le maître parfumeur Loc Dong, la présidente Global Fine Fragrance Julianne Pruett, le président adjoint de la division Fragrance Ricardo Omori et le président Global Fragrance Eder Ramos, et d’autres membres essentiels de l’équipe ont accueilli chaleureusement clients, créateurs de contenu et médias.

Savamment choisi, le nom « Jardin Arabia » rend hommage à la région et incarne sa situation centrale au confluent de l’Europe et de l’Asie, tout en mettant en valeur la beauté naturelle de la structure du bâtiment.

« Jardin Arabia est la preuve de notre détermination à poursuivre le développement de nos activités et à soutenir nos partenaires dans cette région. Symrise étend ses capacités avec l’inauguration de ce nouveau hub entièrement équipé et démontre sa force de frappe ainsi que son esprit d’innovation », souligne  Ricardo Omori, président adjoint de la division Fragrance.

Situé dans le quartier dynamique de Dubaï Internet City et à proximité du quartier emblématique The Palm, l’espace abrite un magnifique atrium. Son design contemporain et convivial confère une ambiance chaleureuse et offre aux visiteurs un environnement distinctif et inspirant pour brainstormer, collaborer et trouver ensemble des solutions en temps réel. Par ailleurs, ce hub est composé d’espaces dédiés aux arts créatifs, à la culture olfactive et sera le théâtre d’événements culturels exclusifs, tels que des masterclass, des interactions avec les parfumeurs et des conférences sur les tendances pour favoriser la créativité, l’échange et le partage de connaissances.

Jardin Arabia rassemble clients Symrise, passionnés de parfums, influenceurs et partenaires médiatiques, désireux de se retrouver au sein d’un environnement collaboratif favorisant les échanges et canalisant l’inspiration créative.

« Notre nouvel espace collaboratif est situé stratégiquement entre la Marina et The Palm, deux quartiers iconiques et animés au cœur de Dubaï. Jardin Arabia est une oasis luxueuse où nos partenaires et nos équipes pourront explorer de nouveaux horizons en vue de cocréer les prochaines pépites olfactives de la région », indique Julianne Pruett, présidente globale Fine Fragrance

Un hommage parfumé au Moyen-Orient 

Pour célébrer cette inauguration, Symrise a embarqué ses convives à travers un voyage olfactif entre patrimoine et héritage. L’occasion de dévoiler en avant-première les deux nouvelles bases de Laire, Oud Onyx et Patchouli Minéral.

Les invités ont également été plongés dans une expérience créative avec la présence d’une artiste locale spécialisée en calligraphie arabe.

Narjes Nourredine est reconnue à travers le Moyen-Orient pour la beauté de son approche artistique à la lisière entre modernité et tradition. Elle participe souvent à des expositions officielles qui mettent en valeur la calligraphie et la poésie traditionnelle arabe. L’artiste incarne l’une des valeurs chères à Symrise : célébrer son patrimoine en vue de concevoir un héritage riche de sens.

Oud Onyx DL

Créée par Alienor Massenet et Margherita Carini, cette interprétation imaginaire du oud rend hommage à l’attachement de cette région du Golfe pour ce bois mythique. Bien que son histoire remonte à la Route de la Soie, le oud reste un ingrédient incontournable et essentiel qui continue de fasciner l’industrie du parfum. Encore en vogue aujourd’hui, il s’est imposé sur les marchés américain, asiatique et européen.

La base Oud Onyx DL dévoile une nouvelle part d’ombre du oud en offrant une vision moderne de l’ingrédient le plus énigmatique du Moyen-Orient. Pensé comme un oud magmatique, le duo de parfumeures a exploré le côté froid et minéral de l’ambre gris. Alienor Massenet et Margherita Carini ont utilisé l’Ambrostar1, captif emblématique Symrise, pour apporter la longévité et la puissance de l’ambre sec à la modernité et à l’audace du Flowerpool2. Une rencontre étonnante dans laquelle ce bois emblématique du Moyen-Orient dévoile ses mystères.

« Les bases de Laire sont très spéciales pour moi et incarnent à la fois le patrimoine de Symrise et nos racines dans le secteur du luxe. Alienor et moi avons construit Oud Onyx DL autour d’une nouvelle signature unique de oud alliée à la richesse de l’Ambrostar et de Flowerpool. Un duo inattendu pour la collection emblématique de Laire », explique Margherita Carini, Parfumeure.

Patchouli Minéral DL

Une nouvelle tendance se dessine pour des parfums frais et percutants, jouant sur des bois soutenus et une minéralité profonde. Les parfumeurs Symrise Théo Belmas et Loc Dong ont relevé le défi en développant une nouvelle base de Laire basée sur l’exploration d’un ingrédient emblématique de la parfumerie : l’exceptionnelle qualité du patchouli de Madagascar, texturé et velouté par essence.

Patchouli Minéral DL incarne un patchouli intemporel et sophistiqué, façonné par la fraîcheur minérale et inattendue de l’ambre gris en jouant sur un clair-obscur de Sympep3 et de patchouli Madagascar. Le fond se pare de l’éclat et du mordant de l’Ambrostar. Une base exquise entre glamour, élégance, vivacité et rupture.

« Patchouli Minéral DL est née d’un défi : moderniser un ingrédient emblématique très utilisé en parfumerie, le patchouli. Cette création apporte un fond boisé frais à la légendaire collection de bases de Laire, en utilisant notre remarquable qualité de patchouli Madagascar Lautier 1795. Une co-création qui explore de nouveaux territoires olfactifs, en mariant le patchouli avec l’Ambrostar et le Sympep3. Les frontières entre le bois et l’ambre gris s’estompent pour donner naissance à une nouvelle base de Laire salée, minérale et intense », détaille Théo Belmas, parfumeur.

1. Une note boisée séchée aux facettes minerales uniques et contrastées.

2. Captif Symrise aux notes cuirées, animales et terreuses utilisé pour renforcer l’odeur de propreté et pour accentuer l’effet fleur blanche et aquatique.

3 . Composition aromatique naturelle obtenue par un procédé breveté à partir d’une huile essentielle aux notes boisées, poivrées avec des facettes mousse, balsamique et de patchouli.

Le comité de la filière cosmétique s’est réuni à Bercy

site-industries-cosmetiques Un comité assis à une table devant un drapeau.

Présidé par Roland Lescure, ministre délégué à l’industrie, le comité de la filière cosmétique s’est tenu le 17 novembre 2023, à Bercy au ministère de l’Économie, des finances, et de la souveraineté industrielle et numérique. Compte rendu.

Organisé par le pôle de compétitivité Cosmetic Valley et la Febea (Fédération des entreprises de la beauté) cette réunion s’est tenue en présence d’une trentaine de représentants de la filière issus de tous les maillons de la chaîne de valeur et d’entreprises de toutes les tailles, du Médiateur des Entreprises et, pour la première fois, des représentants des ministres du Commerce extérieur, de la Transition écologique et des Outre-mer. 

Transition écologique : lancement d’une stratégie de décarbonation et valorisation de la biodiversité ultramarine avec le déploiement de la « cosmétopée »

Après un rappel par Hervé Navellou, président de L’Oréal France, de l’engagement de la filière pour accélérer sa transition écologique et de l’importance des investissements mobilisés, Philippe d’Ornano, président de Sisley, a défini les enjeux de réduction des émissions carbone et annoncé l’élaboration par la filière d’une stratégie climat. Lancée par la Febea et le cabinet Carbone 4, cette stratégie visera à estimer les émissions carbone de la filière puis à élaborer une feuille de route de réduction des principaux postes d’émission. Publiée début 2024, cette stratégie climat sera déployée en plan d’actions dans les six mois qui suivront.

Jean-Paul Berthomé, président d’Expanscience, a pu rappeler l’importance croissante du défi que représente la baisse de la consommation d’eau, ressource essentielle en cosmétique, tant pour la formulation que la production et l’utilisation.

Célestin Nitowski, représentant de la PME Bio Stratège Guyane, a ensuite présenté l’engagement de la filière sur les territoires ultramarins pour en préserver la biodiversité et mieux la mettre en avant. Cosmetic Valley déploie depuis plusieurs années un programme de valorisation de la « cosmétopée ». Il vise à une meilleure connaissance des plantes traditionnellement utilisées en cosmétique à travers le monde et à favoriser le développement de filières durables, notamment dans les territoires ultramarins, en partenariat entre les écosystèmes locaux. Ce programme est déployé en partenariat avec les universités et collectivités locales. La « cosmétopée » est ainsi un vecteur de recherche, de formation, d’engagement durable et de développement économique pour les territoires. Outre le travail de ses deux antennes déjà ouvertes en Guyane et en Martinique, et de partenariats dans l’Océan Indien à la Réunion et bientôt à Mayotte, Cosmetic Valley a annoncé le déploiement de ces dispositifs qui offrent une vision très positive des économies locales dans l’ensemble des territoires ultramarins d’ici 2030.

Emploi et formation : accueillir 30 000 personnes dans la filière d’ici 2025 

Les questions d’emploi et de formation, plus particulièrement les difficultés du recrutement ou la reconnaissance des métiers de la filière, ont été abordées par Pierre Juhen, président de la jeune ETI Patyka et par Xavier Gagey, président du groupe Pochet. Pour y répondre, la filière cosmétique lance une plateforme digitale accessible à l’ensemble des entreprises, des opérateurs de l’emploi et de la formation et du grand public. En parallèle, les industriels ont souligné l’urgence de renforcer l’attractivité des métiers de la cosmétique : c’est l’objet d’une campagne de communication grand public, « Cosmetic Expérience Tour Acte 3 », portée par Cosmetic Valley et plusieurs marques, et qui se déploiera début 2024 avec un objectif ambitieux : insérer ou réinsérer professionnellement 30 000 personnes d’ici 2025.

« Fabriqué en France » : poursuivre la relocalisation des achats et l’intégration de la filière Au-delà du « Fabriqué en France », la filière souhaite aussi s’engager dans la relocalisation de certains achats stratégiques qui ont été identifiés par une étude PwC dévoilée lors du comité de filière de 2021. Parmi ces intrants prioritaires figurent les emballages plastique, en raison d’une pénurie et d’un manque de compétitivité des fabricants de moules français. Une médiation entre donneurs d’ordre et fournisseurs a été lancée, dont l’avancement a été présenté par le Médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, pendant la réunion.

Dans la même dynamique d’intégration, la filière annonce le lancement des travaux de configuration d’une interprofession sur les plantes à parfums afin de reconnaître le statut particulier des plantes utilisées en cosmétique et de coordonner le dialogue entre les acteurs.

Export : création d’ambassades sectorielles dans les marchés clés

Les enjeux de l’export ont été présentés par Gabrielle Saint-Genis Rodriguez, présidente de Guerlain. Il s’agit, dans un marché fortement concurrentiel, un contexte géopolitique complexe et de tensions commerciales, à la fois, d’exploiter le potentiel des marchés export tout en protégeant efficacement les savoir-faire français. Si la cosmétique française représente le 3 ème contributeur à l’excédent de la balance commerciale, son leadership est de plus en plus challengé par des concurrents étrangers économiquement solides, technologiquement puissants, appuyés par des stratégies publiques ambitieuses. L’évolution de la réglementation chinoise est une préoccupation de l’ensemble des industriels du secteur. La structuration de l’influence de la filière au sein des marchés à haut potentiel, très concurrentiels, devient donc indispensable. C’est l’objet de la création d’ambassades sectorielles de la parfumerie-cosmétique présentée par Jean-Yves Berthon, président de Greentech : la première sera lancée en Chine à Shanghai en 2024, suivie d’autres créations en Corée du Sud, aux Etats-Unis et au Japon. En complément de la stratégie nationale « Osez l’export », des actions déjà menées par les services de l’Etat et Business France, l’objectif est d’animer sur ces marchés une « communauté business » dynamique et audacieuse.

Pour Roland Lescure, ministre délégué à l’industrie, « Ce comité de filière illustre la volonté des pouvoirs publics d’accompagner la structuration de la filière et d’identifier, avec les acteurs de la cosmétique, les projets d’avenir. À quelques jours de la semaine de l’industrie, ce comité permet également de mettre en valeur une filière de fabrication française sur l’intégralité de la chaîne de valeur, des arômes à la distribution. L’accent a été mis cette année sur trois thématiques essentielles que sont la transition écologique, la compétitivité et la cohésion de la filière ainsi que l’international, et sur lesquelles les acteurs de la filière ont des projets ambitieux et structurants. »

Pour Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley : « Notre comité de filière s’installe. Il est devenu régulier et davantage représentatif, plus concret et mieux suivi. Il « s’interministérialise » dans une approche à 360° des sujets qui sont aujourd’hui stratégiques pour un secteur majeur de l’économie française. Je me réjouis de la cohésion, la consistance et la cohérence des entreprises privées et du partenariat renforcé avec la puissance publique que cela permet. Notre secteur est innovant, performant, mais aussi soumis à des défis économiques, géopolitiques, technologiques et sociétaux importants – les transitions écologique et numérique, les tensions sur l’emploi, un environnement international marqué par les crises et les conflits – que nous ne pouvons relever qu’ensemble. Pour rester leader, il faut changer de rythme et d’échelle, investir dans les sciences dures et s’appuyer sur notre soft power. C’est ce que fait notre comité de filière. »

Pour Emmanuel Guichard, délégué général de la Febea : « Ce comité de filière incarne l’excellence de la cosmétique française, qui s’appuie sur une chaîne de valeur entièrement implantée en France, des ingrédients aux marques. Cette réunion a marqué la volonté de l’ensemble des acteurs de renforcer encore l’intégration de la filière et son engagement dans la transition écologique à travers des projets stratégiques comme le lancement d’une feuille de route pour la décarbonation et la relocalisation de certains achats et le développement de l’accès à l’emploi. »

L’automatisation au service des industriels de la cosmétique

Fanuc

Mondialement reconnu pour ses solutions d’automatisation, Fanuc présente de nombreuses alternatives pour effectuer des tâches nécessitant rapidité et précision : chargement, déchargement, pick and place, tri, dosage, remplissage… De plus, la simplification des interfaces rend la programmation aisée et facilement utilisable par tout un chacun.

L’entreprise, qui a récemment installé son millionième robot dans le monde, a présenté ses modèles de robots et robots collaboratifs adaptés aux secteurs de l’emballage, de la manutention et des industries cosmétiques à l’occasion des salons Prod&Pack, le salon de l’écosystème du produit emballé qui se tient du 21 au 23 novembre 2023 à Eurexpo Lyon, et Cfic, carrefour des fournisseurs de l’industrie cosmétique, qui a eu lieu les 21 et 22 novembre 2023 à Eurexpo Lyon également.

site-industries-cosmetiques Un robot automatisé aux couleurs blanc et vert, conçu pour les industries, se dresse sur un fond blanc uni.

Lors du Cfic, un CRX-20iA/L installé sur un chariot a fait la démonstration de sa polyvalence adaptée aux industries cosmétiques. Avec une charge admissible de 20 kg et un rayon de 1418 mm, le CRX-20iA/L s’adapte facilement en bout de ligne pour des actions de manutention.

site-industries-cosmetiques Une machine d'automatisation jaune sur fond blanc.

Également à l’honneur : un Scara SR-3iA. Réputés pour leur rapidité et leur précision, les robots Scara Fanuc sont des atouts précieux pour les tâches de dépose, dosage, manipulation, assemblage, pick and place… Le Scara SR-3iA de 4 axes offre ainsi une charge de 3 kg et un rayon d’action de 400 mm.

[vidéo] Futura Gaïa : la production locale et durable des actifs cosmétiques

site-industries-cosmetiques Une exposition circulaire de plantes mettant en scène le projet Futura Gaïa capturée dans une expérience vidéo captivante.

Coup de cœur du jury lors des premiers CFIC Awards, la société Futura Gaïa présente sur le salon un exemple de sa solution de culture durable et rotative. Préservation de la biodiversité, sécurisation de la production ou encore production locale sont les enjeux auxquels entend répondre la société. Que ce soit la vente des récoltes produites dans les fermes ou la vente des systèmes complets, Futura Gaïa entend prendre sa part sur le marché de la cosmétique.

Explications en vidéo par Amélie Thomas, responsable des partenariats cosmétiques.

Futura Gaïa a mis au point une proposition technique novatrice qui repose sur l’utilisation de cylindres rotatifs empilés, remplis de terre vivante. Ces dispositifs de culture avant-gardistes sont placés dans un environnement rigoureusement contrôlé et hautement automatisé pour régler avec précision le climat, l’irrigation et la fertilisation. Cela permet d’améliorer et de stabiliser la qualité des plantes tout en garantissant une traçabilité complète tout au long de la chaîne de valeur. Le système géoponique utilisé est non seulement efficace, mais aussi respectueux des limites planétaires, en particulier en matière d’eau. En effet, il permet une réduction de 90 % de la consommation par rapport à l’agriculture traditionnelle en plein champ et 20 % par rapport à d’autres formes d’agriculture verticale. Grâce à l’utilisation du sol, le système tire profit des micro-organismes normalement présents dans la rhizosphère des plantes pour réduire encore plus la consommation d’eau et de nutriments, en les apportant de manière spécifique et contrôle au substrat. De plus, le système géoponique rotatif permet une diminution par quatre fois du besoin énergétique comparé aux systèmes traditionnels sur étagères grâce à son éclairage centralisé.

Guillaume Bellissen rejoint Texen à la direction des ventes et du marketing

Guillaume Bellissen - Texen

Dans le cadre de sa croissance, de son innovation et d’une approche RSE engageante, Texen étoffe son Comex. Guillaume Bellissen rejoint ainsi l’équipe dirigeante et prend la fonction de directeur des ventes & marketing pour l’ensemble du groupe.

« Je suis très heureux de rejoindre le groupe Texen, référence mondiale dans le packaging de la beauté, combinant une présence internationale et un fort ancrage en France. Je me réjouis de poursuivre aux côtés des équipes talentueuses du groupe nos engagements forts pour réinventer de manière vertueuse le packaging de luxe », souligne Guillaume Bellissen.

Après un MSc Finance à l’EDHEC, Guillaume Bellissen a débuté sa carrière dans le conseil et la finance pour ensuite rejoindre l’industrie du packaging. Au sein de SGD Group puis Verescence, il a participé à la restructuration financière du groupe avant d’endosser des responsabilités commerciales et marketing en Europe et aux Etats-Unis, dernièrement comme Senior Sales Director.

Expert du packaging luxe et beauté, il a développé un profil multiculturel acquis à l’international, États-Unis, Espagne et Italie, et nourrit des relations privilégiées avec l’ensemble de la filière.

« Le groupe Texen et son Comex sont heureux d’accueillir Guillaume. Ses compétences, son expérience et sa personnalité viennent soutenir notre forte dynamique engagée depuis 2017. L’engagement reconnu de Guillaume dans la transformation environnementale des entreprises et en particulier du packaging luxe et beauté donne à Texen un nouvel atout dans son souhait de contribuer à la métamorphose du packaging à travers des emballages qui allient vertu écologique et expérience consommateur », indique Rémi Weidenmann, directeur général de Texen.

Parfums : Bleu impérial, renaissance d’un joyau historique

Bleu Impérial - Cherigan

C’est en parcourant les histoires et les archives de la parfumerie moderne, notamment celle des années 1930, que Luc Gabriel a découvert Cherigan, « pépite dans les décombres des marques disparues. » Il a repris la marque en 2017. Il a pu patiemment reconstituer l’historique et les collections de la Maison en discutant avec des collectionneurs, parfumeurs et spécialistes du parfum, et retrouvé des flacons avec leurs jus d’origine en provenance de France, des États-Unis et même d’Australie.

Née en 1929 dans une période charnière de l’Histoire pendant laquelle Paris est devenue l’épicentre du monde artistique, Cherigan s’est imposée comme la marque discrète des artistes et célébrités qui ont fait de Montparnasse et de Montmartre leurs terrains de jeu. Pur produit des années Art Déco, elle a connu le succès en créant des parfums emblématiques comme Fleurs de Tabac, Chance, Parisienne et Bleu Impérial.

La collection privée de Luc Gabriel a permis la réédition de Fleurs de Tabac. Après de nombreux mois de travail en collaboration avec un maître parfumeur, Cherigan propose désormais une version contemporaine de Bleu Impérial directement inspirée de l’édition d’origine. « Bleu Impérial est le témoin des heures de gloire de l’Art Déco, dernière création emblématique d’un art de vivre insouciant. Bleu Impérial est une de ces fragrances éternelles qui vous emportent quelle que soit l’époque. Il n’existe que très peu d’informations concrètes sur ce parfum et c’est une vraie chance que deux flacons, retrouvés auprès de collectionneurs passionnés, nous soient parvenus intacts avec leur jus et, pour l’un, avec sa boîte. Bleu Impérial est un pilier de la parfumerie, ancré dans la grande tradition des chyprés des années 1930 et 1940 », indique Luc Gabriel.

Les deux flacons de la collection privée de Luc Gabriel ont servi de base à l’étude du parfum, le jus offrant toute sa richesse olfactive et une mine d’informations sur les matières premières utilisées, mises en évidence par la spectrométrie de masse et la chromatographie en phase gazeuse. Leur analyse a dévoilé une structure florientale composée d’un bouquet de fleurs épicées posé sur un socle de patchouli, de mousse et de muscs.

Contraintes réglementaires modernes, ingrédients interdits par l’Ifra (International Fragrance Association), disparition de certaines matières et éthique exigeante de Cherigan : il a fallu tout le talent du parfumeur pour interpréter et redonner à la formule son étoffe originelle.

« Afin de donner une lecture plus contemporaine sans trahir la signature de l’accord original, Bleu Impérial a été retravaillé avec une ouverture de la note laissant une place plus importante aux agrumes tels que la bergamote et la mandarine, pour une introduction des notes florales plus épurées grâce au néroli, l’absolu de fleur d’oranger, l’iris, la tubéreuse et le jasmin, devenu sambac et non plus grandiflorum. Si dans la formule initiale l’œillet était la touche narcotique du parfum, il pouvait néanmoins être assimilé à une note parfois médicamenteuse, l’addiction de Bleu Impérial vient dans sa nouvelle version d’un cuir charnel gainé de lames d’encens. L’âme de l’accord est ici le fond : le musc ambrette, qui a aujourd’hui disparu de la palette, a été remplacé par un accord ambré qui apporte un effet « seconde peau ». Associé aux douces notes lactées de santal et à l’ambroxan, version actuelle de l’ambre gris, le patchouli offre ce sillage unique et typique des grands florientaux. », indique-t-on au sein de l’entreprise.

Bleu Impérial est composé de 94 % d’ingrédients naturels issus de partenariats équitables et d’approvisionnements durables. Le parfum est contenu à l’abri de la lumière dans une fiole en aluminium accompagnée d’un petit entonnoir. Le flacon, en verre taillé à la main chez un verrier français, est surmonté d’un bouchon poli à l’émeri pour un meilleur contact et une étanchéité parfaite. L’ensemble est présenté dans un coffret écrin recouvert d’un papier texturé haut de gamme, inspiré de celui de l’époque, et sur lequel on retrouve en marquage à chaud or, la couronne impériale d’origine, avec ses aigles. Un code unique est inclus dans chaque coffret afin de permettre de commander des recharges. 

Aux côtés des rééditions historiques, Cherigan propose une collection contemporaine composée de sept nouvelles créations, inspirées par l’époque des années 1930.

DS Smith lance un centre mondial de R&D et d’innovation

DS Smith_Centre R&D R8

DS Smith, principal fournisseur d’emballages durables à base de fibres, annonce le lancement de son centre mondial de recherche et développement (R&D) et d’innovation, « R8 ». Cette nouvelle installation permet à DS Smith, à ses clients et à ses partenaires d’accélérer la recherche et le développement de solutions d’emballage radicalement nouvelles. 

Situé près de Birmingham, au Royaume-Uni, le centre R8 comprend un hall pilote de 4 000 m², quatre laboratoires, des chambres de conditionnement, un studio d’idéation et de conception, des zones de prototypage et des espaces de collaboration. En plus d’abriter les équipes d’innovation et de R&D du Groupe DS Smith, il est destiné à stimuler la recherche dans le domaine de la fabrication, en tirant le meilleur parti de la demande croissante d’emballages durables et de l’innovation nécessaire pour y répondre. 

Stefano Rossi, directeur général de la division Emballages de DS Smith précise : « Nos clients comptent parmi les marques de produits de grande consommation, les détaillants en ligne et les acteurs industriels les plus emblématiques au monde, de sorte que l’innovation et le développement durable figurent parmi leurs priorités. Notre centre mondial de R&D et d’innovation facilitera la collaboration que nous savons nécessaire pour résoudre certains des plus grands défis de l’industrie. Nous travaillerons en partenariat avec nos clients pour les aider à passer à l’économie circulaire en nous concentrant sur des solutions d’emballage novatrices qui utilisent de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies. Rien n’est exclu – nous avons conçu le centre pour encourager l’examen des méthodes de travail existantes et explorer toutes les possibilités, en particulier pour les offres de services dans la chaîne d’approvisionnement de l’emballage. »

Avec R8, DS Smith a créé un espace de collaboration qui lui permet de couvrir tout le spectre de l’innovation sous un même toit : depuis le développement de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux, l’idéation et le développement de concepts, les essais et le développement de produits, jusqu’au prototypage et aux projets pilotes pour les clients. 

Les projets s’appuieront sur des facteurs industriels clés liés à la durabilité, aux chaînes d’approvisionnement et aux données. Les emballages intelligents pour le suivi et le contrôle de la chaîne d’approvisionnement, les ressources naturelles alternatives dans la fabrication du papier, les emballages et technologies réutilisables à base de fibres, et les technologies barrières avancées pour les applications alimentaires et industrielles sont autant de domaines à explorer. 

Parmi les technologies de pointe de R8 figure une ligne pilote modulaire, inspirée de l’industrie automobile et développée en Italie, qui utilise des robots pour fabriquer des emballages à partir de composants multiples et les remplir à grande vitesse.

Stefano Rossi poursuit : « Nous croyons au partage de l’expertise pour aider les clients à réduire les déchets, à rationaliser la production et à augmenter la productivité durable. Au cœur de cette démarche se trouve un engagement solide en faveur de la réduction des plastiques, de l’ouverture de nouvelles voies pour les fibres alternatives et de la conception d’une élimination totale des déchets. »

La durabilité fait partie intégrante du modèle d’entreprise de DS Smith, qui est intrinsèquement circulaire, et est soutenue par sa stratégie « Aujourd’hui et demain ». Ce plan ambitieux se concentre sur les défis de durabilité auxquels le monde est confronté aujourd’hui, ainsi que sur ceux qui auront un impact sur les générations futures, permettant à l’entreprise de mener la transition vers une économie circulaire à faible émission de carbone. 

Pour soutenir l’engagement de DS Smith en faveur de l’économie circulaire, le centre R8 est neutre en carbone. Il a été conçu pour la réutilisation et la déconstruction, et utilise des meubles reconditionnés, des panneaux solaires et des pompes à chaleur à air.

[podcast] Digitaliser la data en cosmétique : rencontre avec Ghislain Esquerre (Equadis)

site-industries-cosmetiques Un homme chauve à lunettes est adossé à un bureau Brouillon.

Cet épisode présente une entrevue avec Ghislain Esquerre, directeur de la société Equadis, sur la digitalisation de l’industrie cosmétique. Ghislain Esquerre souligne l’importance de la transparence pour les consommateurs et explique comment Equadis aide les marques à gérer et diffuser les informations sur leurs produits. Il met en avant le rôle clé de la digitalisation dans l’accélération du time-to-market, la précision des données et la satisfaction des consommateurs.

En outre, Ghislain Esquerre évoque l’expansion future de leur société, soulignant que la transformation de l’industrie cosmétique se situe principalement en Europe, mais qu’ils prévoient de travailler avec des marques dans d’autres continents. Il insiste sur l’importance d’accompagner les entreprises dans cette nouvelle démarche et de s’assurer de leur confort dans ce processus novateur.

Caudalie dote sa crème anti-âge d’une recharge grâce à Lumson

Lumson x Caudalie

Caudalie reste fidèle à l’engagement de ses fondateurs, Mathilde et Bertrand Thomas, de « rendre à la Terre un peu de ce qu’elle nous donne chaque jour » et de développer des produits « formulés au plus près de la nature, dans un souci d’efficacité et de sensorialité. » Pour sa Crème Riche Anti-âge Global, de la collection Premier Cru, qui est une crème anti-âge riche et soyeuse, Caudalie a choisi un packaging 100 % Made in Italy : De Luxe Re place, le pot rechargeable de Lumson.

Crème Riche Anti-âge Global, de la collection Premier Cru, est une crème anti-âge contenant 97 % d’ingrédients d’origine végétale, offrant efficacité et plaisir. La crème a été développée avec Tet8, une technologie brevetée qui a nécessité 10 ans de recherche. Celle-ci associe le resvératrol du raisin et l’Honokiol (extrait de magnolia vert). Elle booste l’activité de l’enzyme Tet (Ten Eleven Translocation) et agit sur les protéines de jeunesse pour corriger huit signes de l’âge, les rides profondes, les ridules, la fermeté, le volume, l’élasticité, les taches brunes, l’hydratation et l’éclat.

Re Place : innovant, durable et personnalisé

Le packaging choisi par Caudalie pour ce produit est le pot De Luxe de la gamme Re Place, la gamme de pots rechargeables conçue par Lumson. Développée pour encourager les consommateurs à adopter des habitudes de consommation plus éthiques et vertueuses sans compromettre les caractéristiques techniques et esthétiques des emballages cosmétiques, Re Place a été choisie par la marque « parce qu’elle allie luxe et durabilité. »

Les emballages innovants de Re Place mettent en valeur les produits de soin tout en initiant les utilisateurs finaux à une utilisation plus responsable et réfléchie. Les pots rechargeables Re Place sont des solutions originales, créatives et pratiques basées sur les principes de l’économie circulaire – réduire, réutiliser, recycler – tout en incarnant les points clés du design durable, repenser (l’emballage est repensé dans une perspective d’éco-conception), re-générer (la recharge donne une nouvelle vie au pot en verre), ré-agir (la marque et les consommateurs participent activement au processus de réduction de l’impact environnemental). Ce geste simple et respectueux de l’environnement a conduit Caudalie à choisir les pots en verre rechargeables Lumson, ce qui a permis d’économiser près de 3,12 tonnes d’emballages multimatériaux et 18 tonnes de verre chaque année (Selon des estimations internes de Caudalie basées sur des quantités annuelles).

Les produits innovants et novateurs de Lumson, développés pour des solutions standard ou personnalisées, incarnent l’engagement de la marque en faveur du développement durable. Les pots en verre rechargeables Re Place offrent une solution fonctionnelle et durable : une fois la crème épuisée, le gobelet intérieur en PP peut être éliminé dans la chaîne de recyclage appropriée et remplacé par une nouvelle recharge.

Tous les composants du pot (coupelle intérieure, pot et couvercle) peuvent être personnalisés et décorés avec différents effets pour donner à l’emballage une identité unique. Pour Caudalie, le laquage et le marquage à chaud en or mat sur le pot, la couleur distinctive de la coupelle intérieure et le logo en relief sur le couvercle reflètent l’identité et l’essence de la marque.

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