Le consortium « Pharma-Recharge » composé des laboratoires Expanscience, Garancia, La Rosée Cosmétiques, Bioderma (Naos), Pierre Fabre Dermo-cosmétique ont décidé d’unir leurs forces pour diminuer l’impact environnemental des emballages dans le domaine de la cosmétique.
Dans ce contexte de transition environnementale, la dermocosmétique et la pharmacie doivent innover pour répondre aux attentes des 63 % de consommateurs français souhaitant acheter en vrac les produits qu’ils achètent habituellement emballés1.
Conscientes de l’urgence et déjà engagées dans des démarches écoresponsables, les marques A-Derma (Pierre Fabre), Bioderma (NAOS), Ducray (Pierre Fabre), Eluday (Pierre Fabre), Garancia, Klorane (Pierre Fabre), La Rosée et Mustela (Laboratoires Expanscience), ont décidé d’anticiper et de se fédérer pour proposer au consommateur un point de recharge qui, dans un premier temps, sera testé dans une pharmacie parisienne (Pharmacie Carré Opéra de la Chaussée d’Antin), avant de déployer l’expérience dans d’autres points de vente.
La démarche, vertueuse, s’est créée en coopérant avec les acteurs de l’écosystème du réemploi français, dans une logique de co-construction et d’itération. Le consortium s’est entouré d’experts de l’économie circulaire et s’est fait accompagner par (Re)set, cabinet de conseil dédié à la transition environnementale.
Concrètement, il s’agit d’un meuble commun pour 15 produits iconiques du quotidien. Pour le concevoir, le consortium a choisi pour la structure du meuble l’entreprise Mobil Wood, entreprise de mobilier éco-conçu en bois d’origine française, et pour les fontaines Jean Bouteille, entreprise à impact pionnière dans la mise en place de solutions vrac et de réemploi. Le consortium a également sélectionné un flacon de 500 ml en verre commun pour l’expérimentation, compatible avec la majorité des produits.
Le parcours utilisateur est simple : le consommateur suit les étapes du module de commande, il accroche le flacon proposé pour cette expérimentation à la fontaine du produit de son choix, une dose prédéfinie est versée automatiquement, il n’a plus qu’à récupérer son flacon et revenir une prochaine fois pour le recharger.
Chaque marque reste libre de fixer ses propres conditions commerciales avec la pharmacie et la pharmacie reste libre de fixer son prix de revente.
L’expérience se déroule dans le respect des normes sanitaires de la pharmacie et des exigences de qualité des produits dermo-cosmétiques (stop goutte, pas de contact avec la formule, traçabilité, etc.). Dans les prochains mois, l’expérimentation, adaptée selon les retours d’expérience recueillis dans la pharmacie pilote, sera étendue en région dans d’autres pharmacies. Avant, le cas échéant, d’être encore développée et, surtout, pérennisée.
1 Source : Réseau Vrac et Nielsen Panel Views, bilan du marché du vrac en 2020, enquête auprès de 9 900 foyers répondants.