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Réduire le gaspillage et la surproduction passent d’abord par la transparence de la supply chain

Gaspillage, surproduction et durabilité sont des problématiques centrales pour les entreprises et les consommateurs en France et dans le monde.

Selon « Les milliards manquants : le coût réel du gaspillage de la chaîne d’approvisionnement », une étude récente menée par Avery Dennison, la surproduction et le gaspillage aggravent la crise de la supply chain et affectent en moyenne 3,6 % des bénéfices annuels des entreprises, car près de 8 % des stocks sont perdus ou jetés chaque année.

En France 4,1 % des stocks sont gaspillés chaque année en raison de la détérioration des produits ou de dommages qui leur sont causés et 3,5 % supplémentaires sont jetés en raison de la surproduction. Cette perte représente des milliards d’euros d’inventaire.

Le rapport a interrogé 318 entreprises mondiales et les données ont révélé que, même si 80% des sociétés en France sont parfaitement conscientes du problème et investissent dans des solutions technologiques, elles n’y consacrent pas encore le budget nécessaire pour le résoudre. Les répondants français affirment qu’en moyenne 25,3 % de l’impact de leur organisation sur le développement durable provient de la supply chain. Cependant, seulement 3,7 % des budgets technologiques en moyenne sont spécifiquement consacrés à l’amélioration de la durabilité.

Par ailleurs, plus de neuf entreprises analysées sur dix ont déclaré subir des pressions pour devenir plus durables. Les professionnels interrogés ont identifié « les restrictions budgétaires » comme les principaux défis à relever pour assurer la résilience de la chaîne d’approvisionnement.

Dans un souci d’amélioration de la visibilité et la traçabilité de la supply chain, le rapport souligne également l’intention d’adresser ces problèmes. En effet, 41 % des organisations françaises indiquent déjà utiliser la RFID pour l’identification des produits et 45,90 % envisagent de l’adopter.

Certaines grandes marques de renom ont déjà sauté le pas. Comme en témoigne Jérôme Lemay, directeur industriel pour la RFID chez Decathlon : « Grâce aux investissements dans la RFID, Decathlon a connu des améliorations significatives dans ses opérations. Nous avons diminué les démarques, augmenté le chiffre d’affaires et la rentabilité au niveau des articles et amélioré l’efficacité sur les points de vente. La gestion de l’inventaire en temps réel permet également à Decathlon de réapprovisionner les stocks automatiquement et d’améliorer l’efficacité. A l’avenir, les opportunités pour les solutions d’identification numérique au sein de Decathlon comprennent l’amélioration de la visibilité en amont chez nos fournisseurs de matières premières afin de mieux aligner la disponibilité à la demande. Nous pilotons également actuellement des solutions pour l’engagement des consommateurs afin de faciliter la communication autour de sujets tels que le coaching sportif et les pratiques durables. »

« La perturbation actuelle de la chaîne d’approvisionnement conduit à une crise des déchets, ce qui rend le plaidoyer en faveur de pratiques durables encore plus urgent et nécessaire, » rajoute, dès lors, Francisco Melo, vice- président senior et directeur général d’Avery Dennison Smartrac.

« Les organisations ont l’opportunité d’accélérer la transformation numérique qui aidera à créer un changement systémique à plus long terme. Les arguments moraux et économiques sont clairs et l’étude montre la volonté des organisations d’adopter les avancées technologiques dans l’intérêt des entreprises et de la planète. »

M. Melo ajoute : « Les triggers digitaux tels que l’identification par radiofréquence ou RFID, offrent une visibilité de bout en bout très efficace et précise. Les produits connectés ne font pas seulement la lumière sur les chaînes d’approvisionnement, mais révèlent également de nouvelles informations précieuses pour permettre aux consommateurs de prendre de meilleures décisions, notamment des données sur la transparence et l’empreinte carbone. »

Le rapport s’est également penché sur les habitudes des consommateurs et a mis en évidence une évolution du désir de produits durables, l’achat de produits durables étant classé par plus d’un consommateur français sur deux (52%) parmi les cinq principales préoccupations.

Les initiatives des entreprises en faveur d’une plus grande transparence peuvent également présenter des avantages pour les consommateurs. 41% des consommateurs français placent « une plus grande transparence sur les matériaux et les ingrédients » en tête des critères permettant aux marques de les aider à faire des achats plus durables dans les domaines de l’habillement, des produits cosmétiques et de l’alimentation.

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