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Crème solaire : les Français ne se protègent pas assez selon le baromètre de la Febea

La Febea (Fédération des entreprises de la beauté) a dévoilé les résultats de son baromètre réalisé en partenariat avec OpinionWay sur « les usages des Français en matière de protection solaire ». 

Les Français se protègent, mais pas suffisamment

Si 9 Français sur 10 pensent qu’il est indispensable de se protéger des rayonnements UV avec des produits adaptés, le passage à l’acte varie selon les lieux de l’exposition mais aussi le sexe et l’âge.

Au bord de la mer ou d’une piscine, plus de 8 Français sur 10 (83 %) utilisent au moins une fois par jour de la crème solaire dans le cadre d’une exposition de plusieurs heures mais ils ne sont que 43 % à renouveler ce geste au moins toutes les deux heures. Et ils sont encore 16 % (3 points de moins qu’en 2021) à avouer ne jamais se protéger, taux qui s’élève à 21 % chez les hommes.

Dans un jardin ou sur une terrasse, ils ne sont plus que 69% à appliquer une protection solaire au moins une fois par jour en cas d’une exposition longue. Pour autant, 30% des Français (dont 36 % des hommes) ne se protègent jamais (soit 10 points de plus qu’en 2021).

Les parents, en grande majorité (93 %), protègent leurs enfants au moins une fois par jour lorsqu’ils sont exposés au soleil, et près de 60 % renouvellent l’application de la crème solaire au moins toutes les deux heures. Seuls 7 % des enfants ne sont jamais protégés.

Près de deux cinquièmes (39 %) des Français estiment pouvoir se passer de crème solaire car « ils n’en ont pas vraiment besoin », taux qui atteint 46 % chez les hommes et chez les jeunes de 25 à 34 ans. « Un manque de conscience alarmant face aux risques », note la Febea.

Des freins pluriels

Les raisons qui motivent les Français à se protéger sont, en premier lieu, la protection contre les coups de soleil pour 79 % d’entre eux, suivie par la protection contre les pathologies cutanées (cancers, allergies, …) pour 76 %, puis par la protection contre le vieillissement de la peau (53 %, + 4 points par rapport aux résultats de 2021).

Parmi les trois premiers freins relevés figurent la crainte d’impact sur la santé de certains ingrédients contenus dans les crèmes pour 59 %, suivie de près par le prix des crèmes solaires (57 %), et par l’impact écologique qu’elles pourraient avoir sur les océans et l’environnement (54 %).

Les 25-34 ans sont particulièrement inquiets d’un possible risque des crèmes solaires sur la santé (69 % soit 10 points de plus que la moyenne). Ils sont aussi deux fois plus nombreux que la moyenne à penser que les crèmes solaires les empêchent de bronzer (45 % vs 22 %).

« Ces chiffres révèlent un paradoxe important : d’un côté, une très forte conscience collective des risques d’une exposition aux UV pour la santé, de l’autre, un manque de rigueur dans le suivi des recommandations des autorités de santé pour se protéger, indique Emmanuel Guichard, directeur délégué de la Febea. Ce baromètre montre aussi que les idées reçues perdurent sur l’impact pour la santé ou l’environnement des produits solaires. Les produits solaires sont soumis à une réglementation extrêmement stricte, qui garantit tant leur efficacité que leur sécurité pour la santé des consommateurs. Par ailleurs, les marques réalisent beaucoup d’innovations pour améliorer les formulations, renforcer la biodégradabilité et mesurer de la façon la plus fine possible l’impact sur les milieux marins. »

« Nous devons continuer de rappeler que les risques liés à l’exposition au soleil, sans protection, sont mortels. Le vrai danger, c’est de ne pas se protéger ! » alerte-t-il.

Bien utiliser les crèmes solaires

La Febea rappelle, à cette occasion, qu’il ne faut pas utiliser sa crème solaire si elle est ouverte depuis un an et que la protection solaire doit être appliquée toutes les deux heures voire plus souvent si on se baigne, qu’on transpire ou que la peau a été frottée par un tissu (vêtements, serviette). Un indice élevé de protection n’empêche pas, par ailleurs, de bronzer.

Les produits de protection solaire sont, de plus, non toxiques pour la santé. « Tous les produits et les ingrédients cosmétiques mis sur le marché sont sûrs pour la santé. Parmi les ingrédients cosmétiques, les filtres solaires font, en outre, l’objet d’un encadrement spécifique supplémentaire : étant donné leur rôle majeur pour la santé, le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC), organisme indépendant auprès de la Commission européenne, vérifie régulièrement de manière approfondie leur efficacité et leur innocuité », souligne la fédération des entreprises de la beauté.

Quid de l’impact des crèmes solaires sur l’environnement ? Selon la Febea, le secteur cosmétique agit pour concevoir des formules de produits de protection solaire qui assurent une protection optimale, tout en réduisant leur impact sur l’environnement. Par exemple, en utilisant moins de filtres, en introduisant des ingrédients d’origine végétale, ou biodégradables sans oublier les formules qui résistent à l’eau.

La fédération des entreprises de la beauté note, par ailleurs, que la fragilisation des coraux trouve majoritairement son origine dans les effets du réchauffement climatique, tels que l’augmentation de la température et l’acidification des eaux.

Photo : AdoreBeautyNZ / Pixabay

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