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Symrise signe Matcha Meditation pour Maison Margiela

Tête : thé vert, bergamote ; cœur : matcha, fleur d’oranger, jasmin ; fond : benjoin du Siam, accord de mousse : Matcha Meditation est une composition réalisée par les Alexandra Carlin et Maurice Roucel, parfumeurs chez Symrise pour Maison Margiela.

« Inspiré d’une séance de méditation par un bel et lumineux après-midi, en savourant une tasse de thé matcha traditionnel japonais, Matcha Meditation est une invitation à se concentrer sur le moment présent, profiter de chaque geste et éveiller les sens », indique-t-on chez Symrise.

Créée par Alexandra Carlin et Maurice Roucel, cette fragrance met en odeur le sentiment de complicité entre le corps et l’esprit ressenti après une séance de yoga. Ingrédient emblématique de la cérémonie du thé japonaise, le matcha est le seul thé dont la feuille entière est consommée, multipliant les vertus du thé vert.

« Le thé Matcha, et surtout le Gyokuro, est aussi appelé le Thé de la Méditation pour profiter d’un moment de calme et de volupté. Le thé Matcha a indéniablement des vertus apaisantes. C’est un ingrédient magique qui réduit le niveau de stress et favorise la sérénité et la concentration », relève Maurice Roucel.

« Le parfum de la fleur d’oranger est associé à la félicité et à l’enfance dans de nombreuses cultures. Nous avons utilisé le précieux absolu dont l’odeur est sensuelle et mielleuse. Le bois de santal naturel sent le pain mou et chaud pour moi et la vanille est universellement liée à la douceur », explique Alexandra Carlin.

En résulte un parfum aux multiples facettes, aux tonalités « incroyables » selon ses concepteurs, aux couleurs surprenantes et à la touche réconfortante. Alexandra Carlin et Maurice Roucel ont eu le désir de créer une fraîcheur élégante autour de beaux agrumes et d’un thé floral souligné par la note verte et lumineuse du matcha. En arrière des baumes, des bois blonds et des muscs blancs rehaussent la facette crémeuse du matcha.

Comme un air de printemps : VPI sublime le nouveau parfum féminin Girl de Rochas

Rochas (Interparfums) a choisi de faire confiance à VPI (Faiveley Plast Beauty), spécialiste français dans l’injection et la décoration de pièces plastiques esthétiques pour la réalisation du bouchon de Girl de Rochas.

Un parfum nouvelle génération

Lancé en France en mars 2021, Girl de Rochas rend hommage à la femme et s’inscrit pleinement dans les attentes des consommatrices actuelles qui recherchent toujours plus de créations respectueuses de l’environnement.

Interparfums souhaitait sublimer le capot de cette toute nouvelle fragrance féminine par une teinte claire et mate dans l’esprit du flacon au design minimaliste.

Le bouchon cylindrique lisse en plastique partiellement recyclé est composé de PP biosourcé pour la partie intérieure, de PET recyclé et de PP biosourcé chargé minéral pour l’extérieur. VPI garantit ainsi un minimum de 42 % de matière recyclée et biosourcée en poids dans le produit. Ces combinaisons de matières ont permis d’obtenir et de respecter la même teinte vert pastel du flacon.

« Les actions respectueuses de l’environnement sont fermement ancrées dans la politique de notre entreprise. C’est pour répondre aux sollicitations de nos clients et les accompagner dans leur stratégie et démarche RSE que nous avons développé ce bouchon », souligne Marc Beltrami, directeur commercial VPI.

Ce capot élégant d’une grande sobriété, véritable défi technique, est le fruit d’une étroite collaboration entre les équipes d’Interparfums et de VPI dans le respect d’une démarche d’ écoconception. Il habille les trois contenances développées par Rochas : 40, 60 et 100ml.

Les Laboratoires Expanscience lancent une huile vierge d’avocat bio, nouvel actif 100 % made in Pérou

Engagés dans une démarche de transparence et de traçabilité grâce à leur propre filière d’approvisionnement au Pérou, les Laboratoires Expanscience ont fait de l’avocat un produit d’excellence depuis plus de 30 ans.

Une huile aux propriétés émolliente et nourrissante

Certifiée 100% biologique par Ecocert Greenlife – selon le référentiel Cosmos (COSMetic Organic Standard) – cette nouvelle huile vierge d’avocat bio est obtenue par une méthode de pression à froid à partir de l’avocat dans sa totalité : 100 % du fruit est valorisé puisque la peau, la pulpe et le noyau sont tranchés, déshydratés puis pressés.

Ce procédé physique exclusif, breveté par Expanscience, s’inscrit dans la démarche d’écoconception du laboratoire et permet à l’huile de conserver toute la richesse moléculaire de l’avocat pour nourrir, protéger la peau et apporter de la brillance aux cheveux.

Une maîtrise de l’approvisionnement et de la filière d’avocat au Pérou

Considéré comme véritable produit d’excellence par Expanscience, l’avocat, sourcé à 100 % au Pérou, est intégralement valorisé dans cette nouvelle huile vierge et bio d’origine garantie 100 % made in Pérou.

La production de l’huile est réalisée directement dans l’usine de transformation de matières premières végétales Deshidratados Tropicales d’Expanscience basée à Lima.

Expanscience a acquis cette société en 2016 pour sécuriser ses approvisionnements, être au plus près des producteurs et diminuer l’impact carbone lié aux transports des fruits.

Cette démarche de transparence, du sourcing de la matière première jusqu’à la mise sur le marché du produit fini, répond à la demande toujours plus exigeante des consommateurs sur le marché cosmétique.

« Science & conscience, naturellement », telle est la philosophie de l’activité Actifs Cosmétiques d’Expanscience. Forts de 40 années d’expérience dans le domaine des matières premières végétales, les Laboratoires Expanscience développent, dans le respect de l’Homme et de son environnement, des actifs cosmétiques naturels innovants et de haute qualité grâce à un savoir-faire en matière de lipochimie, de distillation moléculaire et d’extraction végétale. Cette démarche responsable est reconnue par la certification B Corp d’Expanscience depuis 2018 et par l’UEBT (Union for Ethical BioTrade) dont l’entreprise est membre depuis 2011.

Expanscience se distingue sur le marché des actifs cosmétiques par une culture pharmaceutique, qui se traduit par une volonté reconnue de fiabilité et d’efficacité des principes actifs, ainsi que par une grande rigueur scientifique dans leur mise au point et leur fabrication.

Texen Beauty Partners joue l’expertise technique de l’eye-liner

Pour ses deux nouveaux produits de maquillage, Texen Beauty Partners a placé toute son expertise au service du geste maquillage spécifique que requiert l’eye-liner. La maîtrise d’œuvre a placé son ambition à la fois sur le design et l’ergonomie du pack, mais également sur une combinaison optimale entre les différentes pièces.

Tout nouveaux sur le marché, ces deux modèles doivent leurs succès au choix d’un pack minutieusement développé. Le premier est le nouvel eye-liner Yves-Rocher, le second est signé Dr Pierre Ricaud. Pour répondre aux attentes de la marque, Texen Beauty Partners aura notamment mené un important travail de sourcing autour du choix de l’applicateur et de l’essoreur.

Ils sont tous deux conçus en trois parties : le capot majoritairement injecté en ABS, comprenant la tige et l’applicateur, l’essoreur (LDPE + POE) et le flacon (PE). Les impressions sont réalisées en marquage à chaud recto/verso.

Pour la beauté du geste

On les distingue pour leurs jolies courbes et une ergonomie parfaite. Leurs longues tiges jouent en faveur d’une prise en main idéale et d’un geste intuitif. Dotés d’un embout-feutre, ils garantissent une application précise et modulable pour un résultat maquillage personnalisé.

La contenance des ces eye-liner est de 3 ml.

TechnicoFlor mise sur l’Afrique

La maison de composition française TechnicoFlor annonce son rapprochement avec Azelis, l’un des leaders mondiaux de la distribution d’ingrédients, de parfums et d’arômes alimentaires, pour conquérir le secteur de la parfumerie, des cosmétiques et de l’hygiène en Afrique. Un marché estimé à 12 milliards de dollars.

Groupe spécialisé dans la création de compositions parfumées, d’extraits végétaux, de matières premières aromatiques et d’arômes alimentaires, TechnicoFlor fournit depuis 40 ans les plus grands noms de la parfumerie, de la cosmétique et de l’hygiène. Ses créations entrent dans de nombreuses applications à travers le monde : parfums, soins & cosmétiques, produits d’hygiène (gels douche, déodorants, shampoings, produits coiffants), parfums d’ambiance et produits d’entretien (lessives, adoucissants, nettoyants…). Présent depuis 30 ans sur le marché africain, notamment au Maghreb et en Égypte, le groupe renforce aujourd’hui sa présence sur ce continent porteur.

Fort de 1,4 milliard d’habitants dont l’âge médian est inférieur à 20 ans, l’Afrique est en effet l’un des continents les plus dynamiques au monde en termes de croissance. La demande en soins cosmétiques et hygiène corporelle représente un marché de 12 milliards de dollars, en croissance de 10 % par an en moyenne depuis 2017 alors que la moyenne de l’industrie au niveau mondial s’établit à moins de 5 %.

Une présence renforcée sur neuf pays d’Afrique

Pour accompagner son développement, TechnicoFlor a choisi Azelis, leader depuis 25 ans dans la distribution d’ingrédients, de parfums et d’arômes alimentaires dans plus de 50 pays à travers le monde, pour son expertise technique et sa connaissance des marchés spécifiques ; un acteur combinant envergure internationale et ancrage local avec lequel TechnicoFlor travaille depuis janvier 2021, notamment en Arabie saoudite, Liban, et Jordanie.

Ce nouveau partenariat va permettre à TechnicoFlor de se positionner sur neuf pays d’Afrique : Algérie, Maroc, Tunisie, Côte d’Ivoire, Kenya, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud et Nigéria. « L’objectif de TechnicoFlor est de proposer aux industriels internationaux et aux acteurs locaux présents en Afrique, des créations pour la parfumerie sélective et la parfumerie plus fonctionnelle, ainsi que des solutions de stockage sur place grâce aux infrastructures de notre partenaire », explique Christopher Sabater, directeur Zones Moyen-Orient et Afrique chez TechnicoFlor.

Un continent friand de notes gourmandes et fruitées

« En matière de tendances olfactives, bien que chaque pays du continent ait ses propres particularités, des tendances générales se démarquent : en parfumerie sélective, ce sont les notes gourmandes et de fruits rouges qui arrivent en tête ; en cosmétiques, l’aloe vera et l’avocat sont recherchés notamment pour leurs propriétés nourrissantes ; enfin sur le segment produits d’entretien et détergents ce sont les notes citron dites « medicated » (eucalyptus, pin,…) qui sont les plus populaires », poursuit Romain Ferrier, responsable de la Zone Afrique chez TechnicoFlor. De quoi challenger les huit parfumeurs du groupe dans leur créativité.

Ce nouveau partenariat renforce le rayonnement de TechnicoFlor au niveau international. Déjà implanté, à Marseille, Paris, Moscou, Dubaï, Singapour, Jakarta, Bangkok, Shanghai, et Beauteville China, le groupe qui distribue ses compositions parfumées dans plus de 70 pays en Europe, Asie, Moyen Orient et Afrique, ambitionne de générer 15 % de son chiffre d’affaires sur la zone Afrique avec l’ouverture de ces nouveaux marchés, contre 2,4 % actuellement.

Parallèlement à ce développement, TechnicoFlor prépare l’ouverture, courant mai 2021, de son nouveau centre de production au nord-est de Marseille : une usine hautement technologique de 5 000 m² qui permettra au groupe de produire ses compositions parfumées en seulement quatre jours et de fournir ses clients en un temps record.

La science des soins de la peau

La nouvelle gamme de soins de la peau épigénétiques de Craith Lab recourt à la technologie d’emballage airless de Quadpack pour optimiser les soins de beauté

La marque de soins de la peau Craith Lab, basée en Belgique, fut lancée en 2019 sur la base d’un postulat clair : utiliser la science épigénétique au profit des produits cosmétiques. Depuis lors, la marque a développé trois gammes de soins pour la peau et collabore avec le fabricant et distributeur d’emballages de produits de beauté Quadpack pour garantir que ses formules de pointe soient emballées selon les dernières technologies airless.

Considérées par beaucoup comme l’une des « prochaines grandes étapes » en matière de soins de la peau, les études épigénétiques analysent l’impact de notre style de vie sur nos gènes. Elles analysent en profondeur comment notre ADN et notre ARN réagissent face aux facteurs externes comme la pollution, le régime alimentaire et le stress et jouent un rôle essentiel sur la santé et le vieillissement de la peau. Craith Lab convertit ces découvertes en des solutions de soins pour la peau scientifiques. « Notre philosophie est de protéger et soigner les cellules cutanées – c’est la véritable clé du rajeunissement », explique Peter Smeels, directeur général de Craith Lab.

La marque s’est associée à Quadpack pour l’emballage de ses trois gammes de produits, développées pour des clients de différents âges et styles de vie :

  • Blue Line : axée sur les peaux jeunes et sensibles, elle est enrichie en probiotiques et aide à résoudre les problèmes liés aux peaux plus jeunes.
  • Black Line : sa formule Epi-Powershield3 détoxifie la peau tout en l’aidant à réduire le processus de vieillissement des cellules.
  • Gold Line : sa formule EpiTech se base sur la technologie de l’épigénétique pour le rajeunissement.

Pour assurer la meilleure performance et protection de la formule, Craith Lab a choisi le Regula Airless Jar de 50 ml et les Regula Airless en 30 ml et 50 ml. « Nous voulions appliquer aux emballages les normes de qualité élevées de nos formules. Regula Airless est un élément clé pour préserver la stabilité et la performance de la formule et il est fabriqué en Europe, ce qui est une valeur ajoutée », ajoute Peter Smeels. Conçue et produite en Allemagne par Louvrette, une société Quadpack, la gamme Regula Airless utilise un système breveté permettant d’obtenir les bénéfices de la technologie airless dans différents formats d’emballage.

Les produits Craith Lab sont disponibles dans les points de vente européens et dans les salons professionnels, ainsi que sur la plateforme en ligne Beauty App.

Silab quadruple sa capacité annuelle de production par biotechnologies

Silab, spécialiste de l’ingénierie des actifs naturels, met en service sur son site unique une seconde ligne de production d’organismes unicellulaires au sein de son Unité de Production par Biotechnologies (UPB), inaugurée en 2015.

Face au succès de ses actifs naturels issus de micro-organismes, Silab a fait le choix de construire une seconde ligne de production pour la culture à grande échelle de levures, microalgues et bactéries. Entièrement indépendante, elle est composée d’un bioréacteur principal de 15 000 L, permettant à l’entreprise de quadrupler la production annuelle de ces matières premières naturelles à forte valeur ajoutée, utilisées pour la fabrication de ses actifs.

De fait, ces micro-organismes représentent un levier d’innovation puissant, comme l’indique Brigitte Closs-Gonthier, directrice générale déléguée à l’innovation, Silab : « ils offrent un immense potentiel de par leur diversité, mais aussi de par leur métabolisme incroyable. Grâce à cette nouvelle ligne, Silab se donne les moyens de diversifier davantage sa production de microorganismes mais aussi d’en maîtriser les propriétés fascinantes afin d’ouvrir l’accès à des molécules d’intérêt uniques. »

L’internalisation de la fabrication des organismes unicellulaires constitue par ailleurs un axe stratégique fort, en ligne avec la valeur d’indépendance largement revendiquée par l’entreprise, comme l’explique Xavier Gaillard, directeur général délégué à la stratégie, Silab : « cet investissement capacitaire de 5 millions d’euros s’inscrit dans un programme d’investissements plus large de 30 millions d’euros qui a été mené sur trois ans. Il a été motivé par notre volonté de proposer aux marchés cosmétiques et dermo-cosmétiques des solutions toujours plus innovantes, tout en répondant aux enjeux majeurs actuels de sécurisation, traçabilité et durabilité des approvisionnements. »

Grâce à ce nouvel outil industriel, automatisé et offrant une excellente ergonomie pour les techniciens à l’image des autres installations du site, Silab entend augmenter sa part d’actifs naturels issus de microorganismes, représentant aujourd’hui 20 % de son catalogue.

Upcycling : Omegablue, nouvel ingrédient de Givaudan Active Beauty produit à partir de myrtilles sauvages

Givaudan Active Beauty réutilise des coproduits de l’industrie alimentaire et récupère les graines de Vaccinium myrtillus pour créer un ingrédient naturel en mesure de réparer les problèmes de sécheresse cutanée, d’irritation et de desquamation liés à une barrière lipidique amoindrie.

Omegablue est un ingrédient cosmétique créé à partir de myrtilles sauvages surcyclées, une plante qui pousse en Europe centrale et du Nord. Il est utilisé pour une réparation avancée de la peau.

Traditionnellement utilisées par l’industrie alimentaire pour leur jus et leur sucre, les myrtilles sont également une source importante d’anthocyanidines extraites de la pulpe et de la peau du fruit pour l’industrie des compléments alimentaires et l’industrie pharmaceutique. 

En outre, selon Givaudan Active Beauty, les minuscules graines des baies contiennent jusqu’à 20 % d’acide linoléique (oméga-6) et d’acide α-linolénique (oméga-3) dans un rapport optimal ; ces composés étant tous deux connus pour leurs capacités à améliorer l’hydratation et la fonctionnalité de la barrière cutanée. 

« Fabriqué par un procédé au CO2 supercritique dans un processus de surcyclage des graines de cette baie unique de myrtille Vaccinum, Omegablue a été développé comme agent apaisant topique pour les peaux sensibles et abîmées. Il calme efficacement l’inconfort cutané de manière transitoire ou curative et contient des acides gras essentiels de type sébum formant une barrière protectrice des agents externes », souligne Giada Maramaldi, responsable de la catégorie soins personnels chez Givaudan Active Beauty.

Selon l’entreprise, l’efficacité de l’Omegablue a été démontrée dans la déplétion induite par les tensioactifs lors de tests cliniques. « Trois jours après la lésion, la zone traitée a retrouvé sa fonction de barrière cutanée. L’Omegablue est également très efficace sur les peaux présentant une inflammation chronique (psoriasis) car il réduit de manière significative la gravité des érythèmes, jusqu’à 27%, et la formation de squames de 28 % en quatre semaines. Les résultats sont encore meilleurs pour les peaux souffrant d’eczéma, puisque la gravité de l’érythème a diminué de 37,5 % et le taux de démangeaison de 42,8 %. En outre, le PASI (Psoriasis Area Severity Score) et l’EASI (Eczema Area Severity Score) sont nettement améliorés, de 27 % et 35 % respectivement », indique-t-on chez Givaudan Active Beauty.

Pour illustrer le potentiel d’Omegablue dans les applications pour le soin de la peau et du corps, Givaudan Active Beauty a formulé une huile de douche baptisée S.O. Smooth, avec une texture légère et soyeuse. Enrichie en huile de chia, un ingrédient naturel qui nourrit la peau en douceur, cette huile de douche nettoie et protège la peau contre les agressions extérieures et « restaure et maintient la barrière cutanée pour ramener la peau dans sa zone de confort. »

L’Omegablue fait partie de la collection upcycling de Givaudan Active Beauty lancée en octobre 2020.  Cette collection comprend huit autres ingrédients fonctionnels.

Selon Givaudan Active Beauty, la réduction des déchets est aujourd’hui la nouvelle norme en matière de durabilité et les produits cosmétiques contenant des ingrédients recyclés ou upcyclés séduisent quelque 69 % des consommateurs, en particulier au Brésil (80 %) et en Chine (74 %)1. « Les consommateurs sont prêts à aller au-delà et à faire de l’upcycling des produits de beauté une tendance majeure pour les années à venir, sans renoncer aux éléments clés de la protection de la peau », précise-t-on au sein de l’entreprise.

1 – CMI Global Study, mai 2020.

VPI signe le bouchon du nouveau parfum Girl de Rochas

ROCHAS (Interparfums) a choisi VPI (Faiveley Plast Beauty), spécialiste français dans l’injection et la décoration de pièces plastiques esthétiques pour la réalisation du bouchon de Girl de ROCHAS.
Lancé en France en mars 2021, Girl de Rochas rend hommage à la femme et s’inscrit pleinement dans les attentes des consommatrices actuelles qui recherchent toujours plus de création respectueuse de l’environnement.

Interparfums souhaitait sublimer le capot de cette toute nouvelle fragrance féminine par une teinte claire et mate dans l’esprit du flacon au design minimaliste.
Le bouchon cylindrique lisse en plastique partiellement recyclé est composé de PP biosourcé pour la partie intérieure, de PET recyclé et de PP biosourcé chargé minéral pour l’extérieur. VPI garantit ainsi un minimum de 42% de matière recyclée et biosourcée en poids dans le produit.
Ces combinaisons de matières ont permis d’obtenir et de respecter la même teinte vert pastel du flacon. « Les actions respectueuses de l’environnement sont fermement ancrées dans la politique de notre entreprise. C’est pour répondre aux sollicitations de nos clients et les accompagner dans leur stratégie et démarche RSE que nous avons développé ce bouchon » souligne Marc Beltrami, Directeur Commercial VPI. Ce capot, véritable défi technique, est le fruit d’une étroite collaboration entre les équipes d’Interparfums et de VPI dans le respect d’une démarche d’éco-conception. Il habille les 3 contenances développées par Rochas : 40, 60 et 100ml

Congrès My Blue CosmET’IC : les microalgues et la mer au service de la beauté

Banyuls accueillera du 10 au 12 mars 2021, au sein du laboratoire Arago, lieu historique de la recherche sur le milieu marin, les rencontres internationales de « la beauté et la mer » My Blue CosmET’IC.

Il s’agit de trois jours de congrès destinés à la filière cosmétique organisés avec le soutien de la Fondation Tara Ocean, du CNRS et de Sorbonne Université. Une demi-journée d’échange avec des startups issues de laboratoires de recherche est également planifiée.

L’objectif : faire un état des lieux des dernières recherches et initiatives sur le milieu aquatique dédiées à l’ensemble de la filière cosmétique, depuis l’ingrédient au packaging, en passant par la formulation.

Les microalgues seront au centre des débats. Utilisées dans des formules chimiques sous forme soluble ou dispersible (sous la forme de microparticules qui restent en suspension), elles produisent également des substances fractionnées chimiquement (hydrolysées en sucres) de façon à disposer de matières premières utiles à la fabrication de polymères biosourcés. 

Les emballages biosourcés ou écoresponsables seront évoqués à plusieurs reprises, notamment à l’occasion d’une présentation de l’initiative Spice (pour Sustainable packaging initiative for cosmetics) lancée par L’Oréal et le spécialiste du conseil environnemental Quantis pour construire l’avenir de l’emballage durable et réduire l’empreinte environnementale des produits cosmétiques.

Au sein du comité scientifique : des académiques et des industriels. « My Blue CosmET’IC est un congrès unique par sa valeur scientifique ainsi que par l’étendue des domaines abordés. Des experts internationaux partageront leurs travaux sur la biodiversité, le biomimétisme, la biodégradabilité. Ingrédients et emballages seront à l’honneur. Notre volonté est de donner une vision claire et une lecture objective des données publiées dans la littérature. Par exemple, la Febea démontrera que la cosmétique représente une infime partie de la pollution aquatique. L’impact sur l’environnement des filtres solaires sera par ailleurs abordé dans le cadre de la présentation d’outils dédiés », indique Claudie Willemin, ancienne présidente de l’IFSCC (International Federation of Societies of Cosmetic Chemists), à l’initiative de l’événement avec Oceanics.

Membre du comité scientifique et intervenant, Stéphane Bruzaud, enseignant-chercheur au sein de l’Institut de recherche Dupuy de Lôme (Université de Bretagne-Sud) conçoit par exemple des polymères biosourcés et biodégradables pour les domaines de l’emballage et la cosmétique en particulier (production à partir de biomasse végétale essentiellement par fermentation). Il travaille également à l’adaptation les propriétés de ces polymères d’origine bactérienne et biosourcée en jouant sur la structure des PHA (polyhydroxyalcanoates) ainsi que sur le suivi de la biodégradabilité dans différents milieux, notamment marins. Il œuvre par ailleurs, en partenariat avec l’association Tara Océan, à la caractérisation des pollutions environnementales par les plastiques et microplastiques avec la conception de dispositif d’extraction pour les quantifier et les qualifier.

Greensea, filiale de Greentech, spécialiste de la culture des microalgues et la transformation des algues en ingrédients innovants, est le sponsor premium de l’événement. « My Blue CosmET’IC  est une manifestation importante. Sponsoriser l’événement nous permet de soutenir la filière et a pour objectif, à titre industriel, d’initier de nouvelles collaborations. Nous sommes convaincus de l’intérêt du congrès, il nous a semblé naturel d’appuyer la démarche initiée par Claudie Willemin », précise Jean-Yves Berthon, président directeur général du groupe Greentech.

Autres sponsors : L’Oréal, Pierre Fabre ainsi que Codif (spécialiste des biotechnologies et de la biologie cutanée développant de nouveaux actifs et des modèles d’études uniques), Basf, DSM, Grosset-Fournier & Demachy (cabinet de conseils en propriété industrielle), et Seppic,  Mibelle Group sponsorise pour sa part My Blue CosmET’IC Innov’AwaRD, compétition de startups.

Le congrès My Blue CosmET’IC sera accessible en distanciel, en direct, avec un format à la fois interactif et immersif.


Greensea, sponsor premium

Filiale du groupe Greentech, Greensea (ex-Aquamer) fournit depuis 35 ans le marché mondial en algues, microalgues et ingrédients actifs issus de plantes aquatiques et destinés à différents marchés, dont la cosmétique.

L’entreprise affiche quelque 10 000 litres de capacité de production en réacteurs tubulaires et annulaires, et collabore avec la société portugaise Allmicroalgae, filiale à 50 % de Greentech, qui produit plus de 100 tonnes de microalgues chaque année.

Greensea participe au programme d’investissement d’avenir Oceanomics en lien avec les expéditions Tara.


Un consortium européen autour des PHA

L’Institut de Recherche Dupuy de Lôme est partie prenante du projet européen NENU2PHAR dont l’objectif est de développer une filière bioplastique, à base de PHA, européenne et durable.

Sélectionné dans le cadre de l’appel à projets H2020, le projet rassemble quelque 17 partenaires. Le consortium a tenu sa réunion de lancement en septembre 2020. Initié pour une durée de 4,5 ans et coordonné par le CEA, il est soutenu à hauteur de près de 5 millions d’euros par la Commission européenne. De la sélection de souches bactériennes ou de microalgues pour la production de PHA à la formulation et le traitement de biopolymères et la production de huit produits différents à base de PHA pour des marchés applicatifs variés, dont la cosmétique : ce projet couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de la production et l’utilisation de bioplastiques à base de PHA.

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