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Sous l’impulsion de Chanel, Pochet réduit ses émissions de CO2 grâce à une solution développée par une startup

Pochet - Chanel n°5 - Rebrûlage du flacon

Le verrier Pochet qui a récemment célébré ses 400 ans, pilote l’ensemble de ses consommations énergétiques (gaz, eau, électricité) via une solution développée par la société Metron. Ce pilotage digitalisé lui permet de réduire son empreinte carbone ainsi que celle de ses clients, dont la maison Chanel à l’initiative de ce projet. 

Le groupe Pochet et Chanel partagent la volonté de réduire l’empreinte carbone de la fabrication des flacons de parfums et des pots de soin. Chanel a impulsé la collaboration entre le groupe Pochet, son fournisseur de flacons de parfum et de pots de soin de haute qualité, et Metron, cleantech française spécialisée dans les solutions digitales d’efficacité énergétique pour décarboner l’industrie. 

Cette collaboration entre trois acteurs engagés autour du management de l’énergie permet à la maison Chanel de réduire ses émissions provenant de sa chaîne de valeur (scope 3), en ligne avec son programme d’engagements pour le climat « Chanel Mission 1.5° ». 

Le groupe Pochet a, pour sa part, réduit de 27 % les consommations énergétiques des arches de recuisson, à gaz, machines importantes dans la production de flacons en verre.

L’initiative bénéficie à tous les clients du groupe Pochet dans le cadre de son plan de décarbonation ambitieux défini en 2021. Premier verrier français à se doter d’une technologie de four électrique pour le flaconnage de luxe, le groupe exploitera cet équipement fin 2024. Les technologies de fusion électrique permettront de produire un verre grandement décarboné tout en conservant la brillance et la transparence qui font la qualité du verre Pochet.

Ce plan de décarbonation compte également plus 40 projets couvrant 91 % des émissions de CO2 actuelles du groupe Pochet. Celles-ci seront ainsi divisées par deux d’ici à 2033.

La solution Metron a été expérimentée à Guimerville, en Seine-Maritime, au sein de l’usine verrière du groupe Pochet, un site industriel spécialisé dans la fabrication de flacons et de pots en verre pour l’industrie du luxe. Cette usine regroupe quelque 1600 collaborateurs et produit un million de flacons chaque jour dont les flacons de parfums Chanel. Grâce à des centaines de capteurs de données à travers la chaîne de production, la solution de visualisation en temps réel de la consommation énergétique de Metron permet de mesurer, de standardiser et d’optimiser la consommation énergétique lors de la production de chaque flacon/pot. Expérimentation concluante. 

La solution est désormais en cours de déploiement sur les sept autres sites industriels français du groupe Pochet. Celui-ci peut ainsi piloter sa performance énergétique au flacon près et délivrer aux maisons de luxe un produit dont la qualité environnementale de chaque article est optimisée. 

S’appuyant sur un savoir-faire verrier dont les origines remontent à 1623, le groupe Pochet ne cesse d’innover pour améliorer et digitaliser ses procédés industriels multi-centenaires. « Cette collaboration vise à poursuivre la digitalisation du groupe Pochet et à proposer à nos clients des produits de haute qualité pour une beauté durable », précise Benoit Marszalek, directeur des opérations de Pochet du Courval.

Cette collaboration entre une maison de luxe de renommée mondiale, un groupe industriel qui produit en France et une startup cleantech, lauréate de French Tech 2030, témoigne de la capacité de l’industrie française à collaborer pour proposer des innovations industrielles au service de l’environnement. Julien Garry, directeur général achats, développement et innovation chez Chanel indique : « Cette initiative de la maison Chanel avec le groupe Pochet et Metron bénéficie à l’ensemble de l’écosystème et participe à la transition environnementale de l’industrie du luxe. C’est en mesurant précisément que nous pouvons améliorer durablement. »

Vincent Sciandra, CEO de Metron, conclut : « Nous sommes fiers de participer à faire de la décarbonation des procédés industriels un levier de compétitivité de l’industrie du luxe et de la beauté, tout en respectant la qualité et l’authenticité de produits emblématiques du savoir-faire français. Cette collaboration met en lumière l’importance de la traçabilité carbone des produits industriels qui se dessine comme un besoin grandissant de l’industrie de demain. »

Le groupe Solabia récompensé à Milan

Solabia

Avec son actif Essenc’Age, booster de longévité, le groupe Solabia a remporté un prestigieux Wise Ingredient Award lors du Making Cosmetics Award qui s’est déroulé le 22 novembre 2023 à Milan. 

Essenc’Age est une poudre 100 % pure composée de fucoïdanes, polysaccharides sulfatés, de bas poids moléculaires (<30kDa) obtenue à partir d’un extrait aqueux concentré et purifié de l’algue brune Ascophyllum nodosum. Son action vise les mécanismes clés de la sénescence cellulaire : selon Solabia, «Essenc’Age influence positivement la longévité afin de retarder le vieillissement programmé et prévenir le vieillissement induit. » 

Essenc’Age participe à la correction et la prévention de l’apparition des rides et des signes du vieillissement. D’après Solabia, il améliore l’élasticité et le stretching de la peau pour un effet anti-fatigue cutané ; il hydrate et lisse, dès 28 jours, les rides globales du visage pour une apparence visiblement plus jeune, chez l’homme comme chez la femme ; il rajeunit le regard des hommes, tandis qu’il rafraîchit et unifie le teint des femmes. Enfin, en améliorant la structure du micro-relief, en surface, il tend à resynchroniser l’âge physiologique et l’âge biologique de la peau. 

« L’ensemble de ces propriétés anti-âge et anti-fatigue fait d’Essenc’Age un actif capable d’améliorer la perception de soi et de son image dans le miroir, pour bien-vieillir, avec sérénité ! », affirme-t-on au sein du groupe Solabia.

Afin d’avoir recours à des ingrédients d’exception, Solabia se rend loin des activités industrielles et agricoles. C’est sur l’île d’Ouessant, en Bretagne, à 20 km au large des côtes de l’Atlantique, que Salobia récolte, à l’abri de toute pollution, l’algue brune Ascophylle des Roches.

Sur l’île d’Ouessant, Ascophyllum nodosum, certifié biologique, affleure à même les rochers au moment de la marée et y est récolté minutieusement à la main selon les bonnes pratiques en vigueur visant à protéger l’écologie de l’île.

Ouessant, classée réserve de la Biosphère de la Mer d’Iroise par l’Unesco en raison de son écosystème et de son unicité, est une île battue par les vents, dont la température de l’eau est constante tout au long de l’année. 

Burberry Beauty séduit ses clients grâce à Pure Trade

Burberry - Pure Trade

Un coffret en carton habillé de papier FSC a été conçu pour Burberry Beauty par Pure Trade, contenant 180 lettres en acétate imitation écaille, coordonnées au bouchon des flacons de parfum en écaille naturelle, et 90 anneaux de fixation en métal doré. Ces charms sont destinés à personnaliser les sacs clients, en boutique, avec leurs initiales.

Parmi les réalisations de Pure Trade pour Burberry figurent :

  • Un miroir en métal avec un dos imitation écailles (acétate), emblématique de la marque.
  • Un peigne en acétate, imitation écailles. Le logo est marqué à chaud et un étui en coton recyclé, à rabat reprenant le motif twill des trenchs Burberry, est fourni.
  • Un étui en matériau miroir pour rouge à lèvres, rendu nomade grâce à un mousqueton en métal ton or, qui se caractérise par un logo sérigraphié noir et un bouton pression logotypé or.
  • Une serviette de 30 x 30 cm, destinée au soin du visage et fabriquée en Europe, en éponge 100 % coton couleur beige, avec un logo brodé ton sur ton. Celle-ci est présentée dans une pochette en papier miroir argent gaufré du monogramme ton sur ton et rehaussée du logo marqué à chaud or.

Le concentré minéral anti-stress pour une peau sublimée  

MYOLINE_illustration

Silab est à l’origine de Myoline, un actif naturel relaxant issu de la richesse minérale du cresson de fontaine. Son effet « botox-like » et booster de bien-être en font une solution adaptée aux peaux soumises au stress psychologique.

La peau, reflet des émotions

Miroir de notre état émotionnel, la peau subit particulièrement les effets du stress. En témoigne l’émergence prématurée de rides d’expression et d’un teint terne lorsque les muscles faciaux se crispent et que des médiateurs du stress au niveau cutané sont sécrétés.

Silab a ainsi choisi de valoriser la puissance minérale du cresson de fontaine pour cibler les conséquences comportementales et biologiques du stress.

Un élixir minéral « botox-like » favorisant le bien-être cutané

Myoline présente une action myorelaxante in vitro en agissant sur la jonction neuro-musculaire. Selon Silab, cette efficacité se traduit in vivo par un effet « botox-like ». Silab indique qu’en cinq jours, les premières rides d’expression des peaux jeunes sont lissées et les rides des peaux matures sont estompées avec un effet comparable à celui obtenu avec une photo retouchée (effet « soft focus »).

D’après Silab, Myoline influence également la sécrétion de médiateurs du bien-être : les voies de l’ocytocine et des endocannabinoïdes cutanées sont stimulées pour une amélioration de l’homéostasie de la peau. La perception du stress est réduite chez les volontaires, et la qualité de leur peau s’en trouve améliorée : la fonction barrière est ainsi restaurée, l’hydratation est augmentée et l’éclat du teint est sublimé. 

Un approvisionnement local et sûr

Silab s’inscrit dans une démarche d’upcycling en valorisant le cresson de fontaine de qualité non retenue pour le secteur alimentaire, privilégiant un approvisionnement local, tracé, sécurisé et respectueux de l’environnement. L’authentification de la matière première est réalisée à l’aide de la technique de barcoding moléculaire.

En outre, pour maîtriser la qualité du cresson de fontaine et diversifier les activités de l’agriculteur chargé de la production, Silab s’est engagée à soutenir la cressonnière dans la construction d’un séchoir industriel.

Myoline est un actif breveté recommandé à une dose de 0,5 à 2,0 %. Disponible en solution aqueuse, il est facile à formuler. Il respecte les réglementations sur la biodiversité, affiche un contenu d’origine naturelle de 99,2 % (ISO 16128) et est conforme aux réglementations cosmétiques internationales (Europe, États-Unis, Chine, Japon, etc.).

Les Hauts-de-France : première étape du tour de France de Cosmetic Valley

Helioscreen Cosmetic Sciences- Hauts de France-Cosmetic Valley

Le pôle de compétitivité Cosmetic Valley a ouvert, fin novembre, un tour de France des régions, dont les Hauts-de-France étaient la première étape

Les Hauts-de-France représentent la première région exportatrice française de produits cosmétiques en France. La région attire les plus grands noms du secteur comme LVMH, L’Oréal, Chanel, Colgate Palmolive et Unilever.

La richesse industrielle des Hauts-de-France se reflète non seulement dans les sites de production des grands groupes, mais aussi à travers une diversité d’entreprises contribuant à chaque étape du processus : des fabricants de moules aux verriers (Pochet, Verescence, Stoelzle), en passant par des plasturgistes (Pijaplast, Qualipac, etc.), des fournisseurs de matières premières (Roquette, Aiglon, etc.), des façonniers (Superga, Sarbec, Alkos, etc.) et jusqu’aux entreprises de conditionnement et de logistique.

La recherche et l’innovation y sont également très présentes. L’Université d’Artois, engagée avec Cosmetic Valley, participe ainsi activement à des projets labellisés liés à la chimie du végétal. Des liens avec des institutions comme l’UTC de Compiègne, l’Escom, et l’Université de Lille permettront par ailleurs de stimuler davantage l’innovation dans le secteur.

Nouer des contacts

Lors de cette première étape de sa tournée, le pôle de compétitivité Cosmetic Valley s’est rapproché de ses adhérents en réalisant des visites d’entreprises. Ces rencontres ont permis aux acteurs tels que Labosphère, Superga Beauty, Aiglon, HelioScreen et Pijaplast de mettre en avant leurs projets innovants et d’explorer les opportunités de soutien offertes par Cosmetic Valley.

La visite des Hauts-de-France s’est conclue, le 24 novembre, avec un événement réseau, le « Cosmetic Contact », rencontre unique entre les industriels, les laboratoires publics, et les organismes de formation de toute la filière parfumerie-cosmétique. Ces étapes en régions visent également, pour Cosmetic Valley, à rencontrer de potentiels partenaires locaux. 

« Cette première étape dans les Hauts-de-France marque le début d’un dialogue renforcé entre Cosmetic Valley, ses adhérents et les acteurs régionaux clés. Nous sommes convaincus que cette collaboration fructueuse contribuera à stimuler davantage l’innovation, la recherche et le développement de l’industrie cosmétique régionale », a déclaré Soline Godet, directrice générale adjointe, entreprises et territoires Cosmetic Valley. 


Les Hauts-de-France en chiffres

  • 1ère région exportatrice en 2022 : 6,4 milliards €
  • 338 établissements dont 164 sites industriels et 174 commerces.
  • Quatre sites L’Oréal, deux sites Chanel, deux sites LVMH, un site Colgate/Palmolive, un site Unilever.
  • 16 790 emplois : 47 % chez les fournisseurs et sous-traitants (7 914 salariés), 26,5% chez les marques (4 445 salariés), 26,4% en commerce (4 431 salariés).

Photo :
Helioscreen Cosmetic Sciences à Creil, une entreprise spécialisée dans les tests solaires in vitro depuis 1999.

L’Oréal acquiert la société danoise Lactobio, spécialiste des probiotiques de précision

Lactobio - L'Oréal

L’Oréal a annoncé la finalisation de l’acquisition de Lactobio, une entreprise danoise de premier plan spécialisée dans la recherche sur les probiotiques et le microbiome. Fondée en 2017 et basée à Copenhague, cette société permet à L’Oréal de renforcer deux décennies de recherche avancée sur le microbiome, d’approfondir ses connaissances des micro-organismes vivant à la surface de la peau et de consolider son leadership dans ce domaine. Avec l’expertise de Lactobio en matière de microbiome et son portefeuille conséquent de brevets, de nouvelles perspectives pour le développement de solutions cosmétiques à base de bactéries vivantes, sûres et efficaces, sont désormais possibles.

Søren Kjærulff, Ph.D. et Charlotte Vedel, Ph.D., les fondateurs de Lactobio, ont développé une plateforme unique et exclusive d’exploration du microbiome, ainsi qu’une méthode de criblage pour sélectionner les souches les plus efficaces et les plus sûres. Ces probiotiques de précision, créés à partir d’une vaste biobanque de bactéries lactobacilles, seront utilisés pour élaborer des formulations destinées à des applications topiques à base de bactéries vivantes. L’ambition est d’offrir à la peau et aux cheveux des bienfaits inspirés de la nature.

Anne Colonna, directrice générale internationale de la recherche avancée chez L’Oréal, a déclaré : « L’intégration de Lactobio dans notre recherche avancée est très complémentaire des avancées scientifiques et technologiques de L’Oréal. L’expertise du groupe associée aux formulations optimales, à base d’ingrédients vivants, de Lactobio, renforcera et accélérera considérablement notre recherche sur le microbiome dédiée à la beauté. En unissant nos forces, nous visons à développer une nouvelle génération de cosmétiques qui intégreront des innovations de pointe pour obtenir des produits probiotiques et postbiotiques de précision à des niveaux de performance inédits. »

Søren Kjærulff, fondateur et directeur scientifique de Lactobio, a ajouté : « Le Danemark a une longue histoire d’innovation en micro-organismes vivants appliqués à l’alimentation, à l’agriculture et à la santé, et c’est dans ce contexte que nous avons eu l’idée de créer Lactobio. Je suis incroyablement fier de ce que notre équipe a accompli et enthousiaste vis-à-vis de ce que l’avenir nous réserve au sein du groupe L’Oréal, où nous pourrons ensemble appliquer la recherche sur le microbiome à de nouveaux domaines d’innovation cosmétique au service des femmes et des hommes du monde entier. »

Cosmetotest 2024 se déroulera les 29 et 30 mai 2024 à l’ENS-Lyon

Cosmetotest 2024

Organisé par Skinobs et Cosmet’in Lyon, le symposium Cosmetotest dédié aux avancées scientifiques et technologiques de l’évaluation préclinique et clinique, permet aux cosméticiens du monde entier d’écouter des conférences académiques et appliquées et d’interagir avec les participants, de rencontrer des partenaires de tests, exposants, CROs ou fabricants d’instrumentation et de participer à des démonstrations d’appareils.

Sa seconde édition a eu lieu du 24 au 26 mai 2023. Quelque 230 participants, 52 conférenciers et 30 exposants ont contribué à son succès. 

Cosmetotest est unanimement reconnu par les spécialistes de la profession pour sa qualité et son excellent niveau scientifique et pour être un lieu d’échange convivial et professionnel. En 2023, une troisième journée exceptionnelle a été ajoutée en l’honneur des 20 ans de la SF2iC, Société francophone d’imagerie et d’ingénierie cutanée présidée par le Pr Hassan Zahouani.

« Sur le plan pratique, nous sommes heureux, en 2024, de reprendre nos marques à l’École nationale supérieure de Gerland et son bel auditorium et espace de rencontre et nous retrouverons un format de deux jours. Ce qui est intéressant, c’est que les trois thématiques pour chacune des deux journées du symposium sont renouvelées chaque année, afin de proposer un tour d’horizon actualisé et varié », indique Anne Charpentier, CEO de Skinobs.

Un programme labellisé par Cosmetic Valley pour contribuer au développement de la cosmétopée mahoraise

Cosmetic Valley - Mayotte

Accompagné par le directeur général de Cosmetic Valley, le ministre des Outre-mer Philippe Vigier a officialisé le 29 novembre 2023 le financement par l’État du pôle d’innovation intégré de Mayotte (Piom – France 2030). Un programme labellisé par Cosmetic Valley qui va contribuer, entre autres, au développement de la cosmétopée mahoraise.

Initié en 2020 par le Criobe (UAR3278 – EPHE-PSL-CNRS-UPVD) avec le soutien du département de Mayotte, le pôle d’innovation intégré de Mayotte (PI2M) va accélérer son développement avec l’annonce d’un financement par l’État de 1,5 M€ dans le cadre du programme France 2030, centralisé par l’Agence de Développement et d’Innovation de Mayotte (Adim). 

Fruit d’un partenariat public-privé associant en France hexagonale le Criobe via l’Université de Perpignan (UPVD), des entreprises du secteur des parfums et cosmétiques, et Cosmetic Valley, le PI2M se donne pour ambition de développer la connaissance de la cosmétopée mahoraise et de favoriser l’émergence de filières durables. 

Nombreuses initiatives sont d’ores et déjà engagées autour de la vanille et de l’ylang ylang. D’autres ressources d’intérêt pour la cosmétique sont en cours d’étude à travers des travaux de recherche. Le financement accordé par France 2030 permettra de renforcer l’équipement disponible au pôle d’excellence rurale pour l’extraction des ingrédients d’intérêt et leur caractérisation. Il permettra la mise en œuvre de programmes de recherche et développement sur la biodiversité terrestre et marine locale, support au développement des filières.

Christophe Masson a déclaré : « La cosmétopée représente une formidable opportunité de développement et de rayonnement pour les territoires ultra-marins. Je me réjouis de la mobilisation collective des acteurs mahorais sur le projet PI2M et de l’énergie positive qui s’en dégage. En développant la connaissance de la cosmétopée locale et en accélérant la mise en place de filières durables avec une qualité et exigence « made in France », le département pourra accélérer sa croissance et renforcer son attractivité internationale. »

Philippe Vigier a déclaré : « Je suis enchanté d’avoir pu découvrir, aux côtés du directeur général de Cosmetic Valley Christophe Masson, de grandes potentialités en matière de plantes médicinales et aromatiques et d’économie bleue. Ici, à Mayotte, la cosmétopée représente un potentiel immense de développement économique, de création de valeur, de création d’emplois, de formation et d ’innovation. Ce projet est l’illustration parfaite de l’attractivité des territoires ultramarins et de l’engagement de la France dans l’innovation durable. »

La cosmétopée est à la cosmétique ce que la pharmacopée est à la pharmacie 

La cosmétopée est l’inventaire des ressources naturelles et de leurs usages traditionnels pour le soin et le bien-être de la peau et des cheveux. Une histoire commune qui unit les hommes et leur environnement.

La conviction de Cosmetic Valley est que la cosmétopée représente pour les hommes et les femmes de chaque région du monde un patrimoine naturel et culturel qu’il convient de recenser, étudier et conserver comme un levier de sauvegarde de la biodiversité, de sensibilisation des populations, et de développement économique durable.

« Notre mission est de sensibiliser et accompagner chaque pays, chaque région, sur l’opportunité de mettre en place des dynamiques collectives autour de la Cosmétopée. Avec l’appui de la filière cosmétique française, nous luttons contre l’érosion des traditions orales, nous accompagnons les programmes de recherche et d’éducation, nous soutenons les initiatives locales. Nous contribuons ainsi à la préservation de la biodiversité liée à des usages traditionnels cosmétiques », indique-t-on au sein de Cosmetic Valley.

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De Gauche à droite : Thierry Suquet, préfet de Mayotte ; Christophe Masson, DG de Cosmetic Valley ; Rosette Vitta, présidente de l’Adim, Ben Issa Ousseni, Président du Conseil départemental de Mayotte ; Philippe Vigier, ministre des Outre-mer ; Oumaynou Daroueche, doctorante sur la cosmétopée mahoraise ; Fahoullia Mohamadi, déléguée à la recherche et à l’innovation au rectorat de Mayotte

EA Pharma poursuit son développement à l’international avec l’acquisition du Groupe W et annonce la création d’Olyos Group

site-industries-cosmetiques Une acquisition internationale par EA Pharma présentant un groupe de bouteilles gracieusement positionnées à côté d'une cascade pittoresque.

Expert en nutrition & santé naturelle, EA Pharma annonce l’acquisition de W Group, spécialiste des compléments alimentaires aux États-Unis, et crée par la même occasion la structure globale Olyos Group. Le groupe entame ainsi une nouvelle phase de son développement international en pénétrant le 1er marché mondial des compléments alimentaires.

Depuis 1948, année de création de la marque principale du groupe le Laboratoire des Granions, EA Pharma propose des solutions en santé naturelle pour le bien-être de tous, médicaments, compléments alimentaires, dispositifs médicaux et cosmétiques. Selon l’entreprise, avec la plus forte croissance (+ 32%) du top 10 des laboratoires de compléments alimentaires en France en pharmacies et parapharmacies sur 20232 , EA Pharma est leader sur les marchés de l’oligothérapie, du collagène, de la nutrition sportive et des compléments alimentaires de confort musculaire et articulaire.

Dès 2020, le laboratoire français initie une transformation en profondeur, se concentrant sur trois axes stratégiques : le renforcement des partenariats avec les pharmaciens, reposant sur la formation des équipes officinales et la visibilité de ses marques en officine ; une politique d’innovation ambitieuse visant à renforcer ses gammes existantes et à pénétrer de nouveaux segments de marché (nutricosmétique, enfants, vitalité & immunité) et le développement du e-commerce en Europe et en Chine. En outre, trois acquisitions d’entreprises sont venues renforcer ces deux verticales (pharmacies et e-commerce) : Labcatal (France) en 2020, Drasanvi (Espagne) en 2021 et Stardea (Italie) en 2022.

Aujourd’hui, EA Pharma annonce le rachat de W Group, spécialiste des compléments alimentaires fondé en 2020 aux États-Unis et par la même occasion la création d’une structure globale, baptisée Olyos, regroupant les quatre entreprises internationales (EA Pharma, Drasanvi, Stardea et W Group).

« Nous sommes ravis de cette acquisition qui nous ouvre de nouvelles perspectives sur le marché US en continuant de développer les marques du groupe W mais également en lançant certaines de nos marques historiques sur ce marché », indique son PDG Thierry Verne.

Après une première étape de consolidation du groupe au niveau européen sur trois des quatre plus gros marchés de compléments alimentaires dans l’Union Européenne (Italie, France, Espagne), une seconde phase d’expansion internationale caractérisée par une forte croissance en Amérique du Sud et en Chine, le groupe Olyos s’est naturellement tourné vers les États-Unis, le premier marché des compléments alimentaires au monde, « avec une taille estimée à 50 Mds $, dont une part importante via le e-commerce favorisant une mise sur le marché accélérée », précise le directeur général adjoint Jonathan Bienfait.

À ce titre, plus de dix références Granions ont déjà été mises à disposition des consommateurs aux États-Unis, notamment grâce à l’expertise des équipes W sur le commerce en ligne. Une agilité en adéquation avec le credo du groupe Olyos : « mutualisation et synergies en amont, pour les achats et la production (là où se font les économies d’échelle) et agilité en aval, pour répondre aux attentes de nos clients, pharmaciens & », explique Thierry Verne. « Le groupe Olyos développe des produits innovants à base d’actifs, plantes, minéraux, vitamines et acides aminés de qualité supérieure, puis nous les commercialisons dans le monde entier sous les marques qui ont du sens et de l’écho auprès des consommateurs de chaque pays », ajoute le PDG.

U’Cosmetics : 15e édition autour de la cosmétique et de l’environnement marin

U’Cosmetics 2024

« Cosmétique & environnement marin : innovons en surface et en profondeur ! » sera le thème de la 15e édition d’U’Cosmetics organisée par l’Université catholique de l’Ouest (UCO) Bretagne Nord, le 21 mars 2024 à Guingamp.

« Notre Université bénéficie d’un véritable pôle d’expertise en cosmétique en proposant un cursus de formation tourné vers le monde professionnel. C’est dans cette optique que l’UCO Bretagne Nord, véritable pionnière, a créé il y a maintenant 15 ans le premier concours étudiants et colloque professionnel tourné vers l’innovation cosmétique », indiquent les organisateurs.

U’Cosmetics permet de réunir les acteurs majeurs de l’industrie, de l’université et du monde institutionnel au niveau international pour progresser autour d’un thème évolutif chaque année. L’objectif est de développer une dynamique d’innovation collective au sein de la filière cosmétique.

La 15e édition d’U’Cosmetics invite à explorer et découvrir les innovations et les tendances en lien avec l’environnement marin pour répondre aux besoins des consommateurs et s’inspirer de la mer pour créer de nouveaux soins de la peau et du corps. Eaux d’algues, texturants et actifs issus des biotechnologies marines ont démontré leurs bienfaits et vertus pour hydrater, protéger et régénérer la peau ; la bio-compatibilité entre les organismes marins et l’épiderme étant reconnue depuis plusieurs décennies…

Deux événements en une seule journée

Le colloque professionnel U’Cosmetics 2024 permettra de découvrir toutes les facettes des cosmétiques en rapport avec l’environnement marin. Différentes thématiques seront abordées à travers des conférences sur la cosmétique marine, une présentation d’une méthode pour évaluer l’écotoxicologie des produits cosmétiques sur les coraux, la mer comme source d’inspiration, les multiples sourcing et l’impact sur l’environnement marin.

Le concours U’Cosmetics est le seul concours étudiants de formulation et d’innovation cosmétique en France. Tout étudiant dans le domaine de la cosmétique de niveau Bac+3 à Bac+5 peut y participer. En 2024, les équipes composées de un à cinq étudiants devront innover sur le thème de l’événement.

Ils pourront concourir dans l’une des deux catégories :

– Catégorie Innovation formulation : cette catégorie est destinée aux projets présentant un produit fini, conforme à la réglementation européenne sur les produits cosmétiques, qui devra mettre en évidence au moins une innovation en lien avec le thème « cosmétique et environnement marin ». Seuls les produits formulés peuvent concourir dans cette catégorie. Le jury portera une attention particulière aux démarches mises en œuvre pour la formulation du produit et sur la mise en évidence du caractère innovant (formulation, choix des matières premières, enjeux techniques, process…).

– Catégorie Concept innovant : cette catégorie est destinée aux projets présentant un concept innovant, en lien avec la thématique de l’événement. Le jury portera une attention particulière à l’originalité du concept présenté et à l’approche marketing, l’étude de marché, la valorisation du caractère innovant, l’univers de la marque, etc. Pour concourir dans cette catégorie, il n’est pas demandé de présenter un produit fini formulé. Il est cependant possible de fournir pour l’étape de pré-sélection tout élément permettant de présenter le concept (maquette, prototype, etc.)

Le 21 mars 2024, les 10 équipes retenues présenteront leur projet devant le jury, les professionnels et les étudiants présents. Les équipes ayant proposé les projets les plus novateurs seront récompensées par quatre prix :

  • 1er prix innovation formulation
  • 2e prix innovation formulation
  • Prix concept innovant
  • Prix spécial Philippe Collas (coup de cœur des internautes)

Les dates clés du concours

– Octobre 2023 : Ouverture des inscriptions

– 10 décembre 2023 : Date limite de réception des déclarations d’engagement individuelles et des formulaires d’inscription

– 21 janvier 2024 : Date limite de réception des pièces constitutives du dossier en format numérique (vidéo teasing, dossiers techniques et fiches de synthèse)

– 2 février 2024 : Date limite de réception des pièces constitutives du dossier (dossiers techniques, fiches de synthèse) et des échantillons/prototypes par courrier

– Mi-février 2024 : Jury de pré-sélection

– 27 février 2024 : Date limite de réception des présentations PowerPoint

– 21 mars 2024 : Finale du concours – présentation des projets finalistes et remise des prix

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