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Mustela étend son offre de recharge

Après une première expérimentation en 2020, le flacon en verre rechargeable “Reviens” de Mustela est aujourd’hui disponible dans 21 pharmacies en France. Il permet de se réapprovisionner en Gel lavant doux et Gel lavant certifié Bio, deux produits proposés en format recharge.

En 2020, Mustela a expérimenté la distribution de produits rechargeables dans deux pharmacies pilotes, une première sur le marché des soins pour bébé.

Deux références étaient proposées : le Gel lavant certifié Bio et, compte tenu du contexte sanitaire, un gel hydroalcoolique. En janvier 2021, ce dernier a été remplacé par le Gel Lavant Doux, l’un des bestsellers de la marque. Une machine distribue le produit dans un flacon en verre de 480 ml qui s’appelle “Reviens”, lavable, réutilisable et recyclable. Les flacons vides sont mis à disposition des consommateurs en échange d’une consigne de 3 euros. Pour identifier le produit et garantir sa traçabilité, la machine édite automatiquement une étiquette à coller sur le flacon plein. Le tout avec toujours le même niveau d’exigence en termes de qualité, hygiène et sécurité que pour tous les produits conditionnés de la marque, précise-t-on chez Mustela.

Menée pendant une période de 12 mois, l’expérimentation s’est inscrite dans une démarche plus large d’éco-conception des produits et plus particulièrement la réduction des emballages. Son objectif : valider l’intérêt environnemental du système de recharge par rapport à l’offre jetable.

Depuis plus de 15 ans, la marque s’est engagée dans une démarche militante et ambitieuse visant à minimiser son impact sur l’homme et la planète. Parmi les nombreuses pistes d’amélioration déjà exploitées, : la naturalité, avec des formules qui réunissent aujourd’hui 96 % en moyenne d’ingrédients d’origine naturelle1 mais aussi la création d’une gamme Bio en 2019.

Dès 2010, elle met en place une politique d’éco-conception qui a permis à ce jour d’économiser 145 tonnes de plastique et 65 tonnes de carton2 et 100% des flacons sont désormais recyclables3. Mustela est ainsi la première marque dermo-cosmétique française à être certifiée B Corp en 2018.

Elle s’engage, avec plusieurs entreprises B Corp, à atteindre le net zéro carbone d’ici 2030, 20 ans avant les objectifs de l’accord de Paris. Elle multiplie les actions visant entre autres à réduire la consommation d’énergie de son site de production à Epernon dans l’Eure-et-Loir (baisse de 19,4% de la consommation en électricité, de 24,6 % pour le gaz et de 13,2 % pour l’eau depuis 20104).

« Aujourd’hui cela ne suffit plus. L’économie circulaire et la réduction des déchets sont pour nous la voie à suivre pour continuer à réduire notre impact environnemental. Il faut qu’à chaque étape de leur cycle de vie nos produits soient les plus vertueux possibles. Chacune de nos avancées est ainsi un pas de plus vers le zéro déchet, souligne Karen Lemasson, directrice RSE et Open Innovation des Laboratoires Expanscience. Cette initiative sur la recharge illustre également notre volonté d’accompagner et d’encourager les consommateurs dans la transition vers des modes de consommation plus responsables. »

Eviter la fausse bonne idée avec l’analyse de cycle de vie

Avec une implantation étendue à 21 pharmacies, l’expérimentation franchit aujourd’hui un nouveau cap. Pour l’accompagner dans sa démarche, Mustela, avec le soutien de l’Ademe, s’est appuyée sur l’expertise de Coopérative Mu, agence d’éco-conception, qui a réalisé une analyse de cycle de vie (ACV) comparant l’impact environnemental du Gel Lavant certifié Bio en version recharge par rapport à son alter ego à usage unique. L’objectif étant de s’assurer dans un premier temps que l’offre rechargeable est plus vertueuse puis d’identifier les pistes d’amélioration avant de passer en phase de déploiement.

Première étape de l’analyse du cycle de vie menée selon une méthodologie normée (ISO 14040), Mustela a collecté l’ensemble des données sur le produit et sur toutes les étapes de son cycle de vie, des matières premières (leur provenance et les conditions de production), de sa fabrication (l’énergie utilisée sur le site de production), de son transport, jusqu’à la fin de son parcours (le recyclage ou l’incinération), sans oublier son utilisation chez le consommateur final (consommation d’eau pour le bain ou la douche).

Toutes les informations ont ensuite été traitées via un logiciel qui a permis de modéliser les impacts sur l’environnement et sur l’homme et de les hiérarchiser entre eux. « Avec l’analyse du cycle de vie, on va bien au-delà du “bon sens” environnemental et des idées reçues, explique François-Xavier Ferrari, co-fondateur de Coopérative Mu. Tout produit a un impact sur l’environnement ! Le produit qui n’a pas d’impact est celui qui n’existe pas. Chaque projet d’éco-conception suppose de trouver le meilleur équilibre entre plusieurs exigences : la prise en compte de l’environnement, la prise en compte de l’humain mais aussi celle des exigences techniques et économiques. »

Autant d’exigences parfois contradictoires qui supposent de faire les bons arbitrages. Mustela a ainsi comparé l’impact du lavage du flacon à la maison et en centre de lavage avant de privilégier la première solution, le réseau des centres de lavage étant encore insuffisamment développé en France. Une opportunité supplémentaire pour associer pleinement les consommateurs à la démarche.

La recharge l’emporte

Autres éléments à prendre en compte dans le calcul de l’impact environnemental d’un produit : sa durée de vie et son nombre d’utilisations.

En conclusion de l’analyse réalisée par Mustela, le choix de la recharge en verre est plus vertueux à partir de trois utilisations du flacon “Reviens”. Une diminution de l’impact environnemental du produit est constatée sur les principaux critères pris en compte dans l’ACV.

Passer du flacon plastique à usage unique au flacon verre rechargeable permet de réduire la consommation de plastique de 76 % et celle de C02 de 220 grammes de CO25, soit l’équivalent d’une ampoule LED de 5W allumée pendant 777 heures.

Par rapport à la première expériementation la pompe a été améliorée pour optimiser la délivrance du produit. Mustela étudie actuellement la possibilité d’une pompe entièrement recyclable. La maraque offre la possibilité de laver le flacon à domicile avant de le ramener en magasin, en suivant les instructions de lavage fournies.

1. Hors soins spécifiques comme les solairess
2. Entre 2010 et 2020
3. Selon les critères de tri du marché français
4. Résultats enregistrés entre 2010 et 2020, sur le site d’Epernon, pour 100 unités produites.
5. Comparaison entre un gel lavant conditionné en plastique à usage unique (400ml) et un flacon rechargeable en verre (480ml) sur une durée de un an (base de trois gels lavants consommés).


Le marché du vrac en croissance

Le marché du vrac (tous secteurs confondus) a continué à progresser en 2020 même si sa croissance a été nettement ralentie par la crise sanitaire. La progression entre 2018 et 2019 était de 41 %. Avec le retour à la normale, le marché devrait atteindre 3.2 milliards d’euros en 2022.

Source Réseau Vrac/Nielsen, décembre 2020.

Ressources externes

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