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Protection solaire : des recommandations peu suivies

À l’occasion du 25e Congrès mondial de dermatologie (WCD), qui se déroulera à Singapour, du 4 au 7 juillet prochain, le département de la relation patients Pierre Fabre présentera de nouveaux résultats, dans le cadre de son programme Safe « Sunscreen Assessment Family Expérience », initié en 2021. 

Depuis plus de 30 ans, des campagnes de prévention sont menées par les autorités sanitaires et martèlent les mêmes messages et recommandations pour se protéger des méfaits du soleil. Pourtant, les premiers résultats de l’étude Safe, publiés début 2022, ont montré que les comportements en termes de prévention solaire ne sont pas en adéquation avec les recommandations de santé publique. 

« 70% des enfants ont été exposés au soleil pendant les heures les plus chaudes de la journée et seulement 13,1% des adultes ont reçu une protection solaire adéquate. C’est dans le but de mieux comprendre ces résultats, que le programme Safe, piloté par le département de Relation patients Fabre pour la marque Avène, se poursuit cette année avec une nouvelle enquête, menée auprès de 50 000 personnes, dont 4000 en France »,  précise le docteur Gautier Doat, directeur médical Eau Thermale Avène. 

Cette nouvelle étape du programme met en évidence plusieurs enseignements. Si la majorité de la population se protège mal du soleil, c’est surtout par oubli. Par ailleurs, près d’un quart de la population n’utilise aucune protection solaire. En outre, la prévention du cancer de la peau est un motif de protection solaire peu évoqué ; les coups de soleil et le vieillissement cutané sont les arguments les plus cités. Les femmes semblent mieux se protéger que les hommes, et les personnes de phototypes IV à VI sont peu nombreuses à appliquer une protection solaire régulière. De plus, des disparités selon les tranches d’âge sont également constatées ; en fonction des générations les raisons motivant une photoprotection sont bien différentes.

Une enquête menée sur les réseaux sociaux, en partenariat avec la start-up Kap Code, apporte un éclairage complémentaire sur l’analyse de ces comportements en matière de protection solaire.

Elle a notamment mis en lumière trois convictions fortes, justifiant la mauvaise utilisation des produits solaires : il n’y a plus besoin de se protéger du soleil quand la peau est déjà bronzée ; il n’est pas utile d’appliquer de la crème solaire en cas d’ensoleillement faible ; et le fait que l’application de crème solaire est inutile lorsque l’on se baigne.
« Afin de rendre les campagnes de prévention plus impactantes et plus efficaces, il conviendrait de les adapter car trop éloignés des préoccupations des consommateurs, pour que chacun se sente compris et par conséquent, concerné. Le rôle des professionnels de santé est important en ce sens, notamment celui du pharmacien chez qui la majorité des produits solaires sont achetés (près de 60% des solaires pour enfants en pharmacies et parapharmacies), pour apporter aux consommateurs des conseils personnalisés et répondre à leurs préoccupations », conclut Catherine Baissac, docteur en pharmacie, responsable de la relation patients et consommateurs Pierre Fabre Dermo-Cosmétique & Personal Care.

La 2e étude Safe a été réalisée dans 20 pays avec près de 50 000 personnes interrogées. Le but était de savoir si la population connaissait les recommandations, pourquoi elle les suivait et pourquoi elle ne les suivait pas selon l’âge, le sexe, le groupe ethnique et l’aire géographique. 

L’étude Kap Code est une étude autour des comportements en termes de protection solaire basée sur une analyse des réseaux sociaux en santé. Les résultats de cette étude sont basés sur les données récupérées des réseaux sociaux sur 6 ans (de 2017 à 2022) via des mots clefs relatifs à la photoprotection et au comportement d’exposition au soleil.

Un décor « naturellement aluminium »

Chanel poursuit sa transformation en faveur de l’écoresponsabilité de ses gammes. Ses eaux de toilette Chance de Chanel se parent désormais d’une bande en aluminium anodisé fabriquée en France, au lieu du laiton galvanisé verni utilisé jusqu’à présent. 

Pour relever le défi de ce changement de matériau, la marque de luxe a fait appel au savoir-faire de la société g.pivaudran.

Le choix de l’aluminium dans une démarche RSE renforcée

La Maison Chanel affiche pour toutes ses lignes un objectif fort : évoluer vers des produits RSE. Pour l’accessoirisation de ses nouveaux flacons Chance, elle s’est appuyée sur l’expertise de g.pivaudran. La bande autour du flacon, initialement confectionnée en laiton galvanisé verni, est aujourd’hui fabriquée en aluminium anodisé. Ces bandes sont réalisées en France, dans le Lot, et assemblées chez les verriers partenaires de la marque, en France et en Italie. Ce changement, certes invisible pour les consommateurs, est pourtant un acte symbolique fort de Chanel : une transformation écoresponsable, sans ostentation, efficace et concrète.

Un défi de taille pour la société g.pivaudran

La fabrication des bandes pour les flacons Chance a représenté un véritable défi pour les équipes de g.pivaudran. Elles ont déployé toute l’étendue de leur savoir-faire pour mettre en forme une fine bande d’aluminium (0.6 mm), d’une manipulation très délicate, qui épouse la courbe cylindrique du flacon tout en conservant l’aspect très brillant de la matière. Une gamme complexe liée à la souplesse des bandes, associée à la précision de l’assemblage automatisé.

Le fabricant g.pivaudran s’est aussi positionné sur la réalisation de tous les formats des fragrances : 35 ml, 50 ml, 100 ml et 150 ml.

La Maison Chanel débute la commercialisation de ces nouveaux flacons avec la version 100 ml. Elle poursuivra avec tous les formats en aluminium anodisé pour 2024.

Une réalisation peut en cacher d’autres…

Cette réalisation pour la Maison Chanel est la partie émergée de l’iceberg des possibilités offertes par g.pivaudran. La société spécialiste de l’aluminium adapte ce matériau à toutes les envies des marques, autant qu’à leurs exigences d’écoresponsabilité. Elle propose des solutions packaging en « tout aluminium » et/ou en « aluminium recyclé » pour les produits premium et luxe.

« Notre expertise nous permet de façonner l’aluminium dans toutes les formes, d’assembler divers matériaux et de résoudre ainsi les besoins actuels de nos clients. Écoresponsable par nature, recyclable à l’infini, léger et polyvalent, l’aluminium est notre réponse au désir de valeur ajoutée des marques de luxe », souligne Marc Pivaudran, président de g.pivaudran.

À l’occasion de l’événement Édition Spéciale By Luxe Pack, g.pivaudran présentera une large gamme de produits réalisés avec ses clients et des essais valorisant l’aluminium, matériau par nature écoresponsable. « La société apportera la démonstration concrète et sans appel qu’un packaging ou accessoire « naturellement aluminium » est aussi naturellement haut de gamme », indique-t-on au sein de l’entreprise.

dsm-firmenich : Katharina Stenholm nommée au poste de responsable du développement durable

dsm-firmenich annonce la nomination de Katharina Stenholm au poste de Chief Sustainability Officer à compter du 1er juillet 2023. À ce titre, elle élaborera une nouvelle stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) consolidée pour l’entreprise, qui s’appuiera sur les points forts des plans et actions antérieurs de DSM et de Firmenich.

Geraldine Matchett et Dimitri de Vreeze, co-PDG de dsm-firmenich, ont commenté : « Nous sommes ravis d’accueillir Katharina en tant que nouvelle directrice du développement durable. Elle est largement reconnue comme un leader exceptionnel et une innovatrice dans le domaine de l’ESG et sa vaste expérience et son expertise seront inestimables pour nous aider à atteindre notre objectif. Grâce à ses conseils et à son leadership, nous sommes convaincus que nous aurons un impact positif sur les personnes et la planète, tout en construisant une croissance commerciale durable ».

Sous la direction de Katharina, l’entreprise commencera à réviser des objectifs ambitieux et mesurables et des plans pour les atteindre rapidement afin de donner vie à son objectif. S’appuyant sur les approches solides de DSM et Firmenich en matière de développement durable, elle mettra à profit ses compétences et son expérience pour diriger le développement d’une stratégie ESG solide pour DSM-Firmenich, créant ainsi une valeur durable pour toutes les parties prenantes.

« Je suis fermement convaincue que les actions sont plus éloquentes que les mots », a déclaré Katharina Stenholm. « DSM et Firmenich sont tous deux des leaders historiques en matière d’ESG et ont les références pour le prouver. dsm-firmenich rassemble plus de 150 ans de passion, d’expérience et de progrès et je me sens privilégiée de pouvoir façonner le prochain chapitre de l’aventure ESG de l’entreprise. Je suis ravie de rejoindre une équipe qui relève le défi et, avec nos clients, nos partenaires et nos employés, nous sommes prêts à accélérer notre impact positif. En combinant ce qui est essentiel, souhaitable et durable, nous pouvons donner vie au progrès et créer un avenir plus radieux pour tous ».

Katharina est une dirigeante chevronnée qui possède une grande expertise en matière de gestion générale, d’approvisionnement, de durabilité et de commerce. Elle vient de PepsiCo, où elle a dirigé la fonction européenne de développement durable. Auparavant, elle a occupé divers postes chez Danone, notamment ceux de vice-présidente des projets stratégiques, de directrice générale de DanTrade et de directrice générale des achats au niveau mondial, où elle était responsable du développement durable. Elle a également occupé divers postes chez SabMiller, dont celui de chef de la direction au niveau mondial, et a été PDG d’une entreprise d’ingrédients alimentaires dans les pays nordiques, avec des ventes mondiales.

Au fil des ans, Katharina s’est imposée comme un leader reconnu dans la gestion du changement. Son expertise consiste à mener à bien des programmes d’entrée sur le marché, de transformation et de refonte du modèle d’exploitation. Elle possède une connaissance approfondie de l’ensemble de la chaîne de valeur alimentaire, avec un accent particulier sur les pratiques de durabilité et d’économie circulaire.

Katharina est titulaire d’un doctorat en biotechnologie de l’Université de technologie d’Helsinki en Finlande.

dsm-firmenich est déterminé à étendre continuellement son impact positif et à établir de nouvelles normes pour répondre aux questions urgentes du changement climatique, de la protection de la nature et de la responsabilité sociale tout au long de la chaîne de valeur. En collaborant avec ses clients et ses partenaires, dsm-firmenich s’engage à relever de manière proactive les défis actuels et futurs, tout en faisant une différence positive pour la planète et en améliorant la vie de millions de personnes.

Zanthocare de Crodarom, pour équilibrer, protéger et apaiser la peau du corps

Le bien-être physique et mental est au cœur de beaucoup de nos préoccupations. La pression de l’apparence demeure et a un impact fort sur la confiance en soi. Il est essentiel pour le consommateur d’accepter son corps et de retrouver l’estime de soi. Cette démarche personnelle s’est rapidement transformée en un mouvement mondial : Body Positive. Il nous invite à transformer notre perception de nous-mêmes et à nous accepter tels que nous sommes. Une nouvelle vague de cosmétiques holistiques, honnêtes et inclusifs arrive sur le marché pour défier les tabous de la société. La peau de notre corps a les mêmes besoins que celle de notre visage. La « skinification » des produits pour le corps semble lui accorder la même attention qu’à notre visage. Il s’agit de donner aux consommateurs l’envie de prendre soin de leur corps et d’apporter des solutions à des problèmes réels (mauvaises odeurs, sécheresse, irritation, hyperpigmentation, etc.) Les routines de beauté des soins corporels doivent être améliorées et offrir des ingrédients multifonctionnels, de haute qualité, performants et respectueux du microbiome cutané.

La baie de Sichuan est l’ingrédient idéal pour un soin corporel complet. Couramment utilisée comme condiment dans la haute gastronomie, cette petite baie endémique de la province chinoise du Sichuan appartient à la famille botanique des agrumes. Cet ingrédient multifonctionnel, universel et non sexué a une efficacité prouvée en matière d’équilibre, de protection et d’apaisement tout en respectant le microbiome de la peau.

Zanthocare est un extrait de baie du Sichuan, Zantoxylum bungeanum, dans du propylène glycol d’origine végétale et de l’eau. Les baies proviennent de Chine. Un extrait 100% d’origine naturelle selon la norme Iso16128, sans conservateur, approuvé par Cosmos, quantifié en Xanthoxyline.

Molécules actives / Propriétés associées :

  • Composés phénoliques (Xanthoxyline): Apaisant, antioxydant,
  • Acides gras : Inhibiteur de lipase, émollient, régénérant, lissant
  • Acides organiques : Antibactérien, astringent
  • Glucides : Hydratant, énergisant

Santanol rejoint Union For Ethical Biotrade renforçant son engagement en faveur de la biodiversité

Santanol est fier et honoré de devenir membre de l’Union for Ethical BioTrade (UEBT), une association à but non lucratif dont les membres travaillent à la régénération de la nature et à la garantie d’un avenir meilleur pour tous les peuples par le biais d’un approvisionnement éthique en ingrédients issus de la biodiversité.

L’adhésion à l’UEBT démontre l’engagement de Santanol à évaluer ses politiques et pratiques d’approvisionnement en Australie conformément aux principes éthiques et à promouvoir des impacts positifs pour la biodiversité et les communautés locales.

« Nous sommes ravis de rejoindre l’UEBT en tant que membre et nous nous engageons pour un monde dans lequel toutes les personnes et la biodiversité prospèrent », déclare Holly Birch, directrice générale de Santanol. « Cette adhésion est une étape clé pour Santanol. Elle montre l’impact éthique et le développement de la biodiversité que nous pouvons obtenir en cultivant des arbres de santal et en produisant nos huiles de santal de manière durable ».

Pour être accepté en tant que membre, Santanol a procédé à l’évaluation de l’adhésion à l’UEBT en démontrant sa conformité avec les indicateurs d’entrée et en adoptant un plan de travail sur trois ans pour continuer à améliorer les pratiques d’approvisionnement éthique de l’entreprise.

« En tant que membre de l’UEBT, nous nous engageons à promouvoir des pratiques qui favorisent la régénération de la nature et garantissent un avenir meilleur pour tous. » déclare Paul Moretta, directeur technique de Santanol.

Grâce à cette collaboration, nous visons également la certification future de nos plantations. L’adhésion à l’UEBT est un outil qui soutient les ambitions de Santanol en matière d’approvisionnement dans le respect des personnes et de la biodiversité. Santanol a également obtenu une médaille d’or Ecovadis en 2023, démontrant une fois de plus son engagement envers les meilleures pratiques en tant que leader de l’industrie.

Emmanuel Butstraen nommé président de Perfumery & Beauty chez dsm-firmenich

dsm-firmenich a le plaisir d’annoncer la nomination d’Emmanuel Butstraen en tant que nouveau président de son activité Perfumery & Beauty. Emmanuel, assumera ce rôle à partir du 1er juillet 2023 après une passation de pouvoir complète de la part d’Ilaria Resta, tout en conservant son rôle de Chief Integration Officer.

Depuis mai 2022, Emmanuel a joué un rôle déterminant dans la réussite de la fusion dsm-firmenich, et grâce à ses efforts, toutes les activités de planification de l’intégration ont été mises en place pour être exécutées dans l’ensemble de l’organisation. Soutenu par une équipe de haut niveau au sein du bureau de gestion de l’intégration de la société, Emmanuel continuera à superviser l’intégration tout en assumant le rôle de leader mondial de la Parfumerie et de la Beauté.

Avant d’être nommé Chief Integration Officer, Emmanuel était président de Taste & Beyond chez Firmenich depuis 2018. Sous sa direction, l’entreprise a connu un parcours de transformation, devenant un partenaire mondial de choix en matière d’innovation. Il apporte également une vaste expérience dans le secteur des soins personnels, ayant précédemment occupé le poste de président de l’unité commerciale mondiale Novecare de Solvay. Avant cela, il a passé 17 ans chez BASF, où il a occupé le poste de vice-président stratégique de la division des produits agricoles. Emmanuel est titulaire d’un diplôme d’ingénieur agronome et d’un MBA de l’Université de Lille, en France.

Avec l’entrée en fonction d’Emmanuel, dsm-firmenich fera ses adieux à Ilaria Resta, qui quittera l’entreprise le 1er juillet pour occuper un poste de PDG dans une prestigieuse entreprise horlogère. Un vaste processus de transfert a commencé, et l’entreprise lui exprime sa gratitude pour ses contributions et lui souhaite beaucoup de succès.

Geraldine Matchett et Dimitri de Vreeze, co-directeurs généraux de dsm-firmenich, ont commenté l’événement : « Nous sommes ravis d’annoncer la nomination d’Emmanuel Butstraen en tant que président de notre activité Parfumerie & Beauté. Sa profonde compréhension de notre clientèle et ses compétences exceptionnelles en matière de leadership ont permis d’obtenir des résultats remarquables. Grâce à sa connaissance approfondie des consommateurs et à sa passion pour les parfums, les soins personnels et l’innovation, Emmanuel va renforcer la position de dsm-firmenich en tant que partenaire de choix pour nos clients, en leur permettant d’améliorer et de renforcer leurs marques ».

Dans ses nouvelles fonctions de Président de Perfumery & Beauty, Emmanuel sera rattaché au Co-CEO Dimitri de Vreeze.

En partenariat avec Ephyla, le groupe SGS France propose ReefTox

SGS, leader mondial des tests, de l’inspection et de la certification des cosmétiques, s’associe au laboratoire Ephyla, via son initiative EcoSeaStems, pour développer un test complémentaire en écotoxicologie sur les coraux.
Véritable innovation, le test « ReefTox » vise à évaluer l’impact toxicologique d’un ingrédient cosmétique ou d’un produit cosmétique sur une population de coraux représentative des zones de baignades tropicales/indopacifiques (dite « triangle de corail »). Ainsi, contrairement à ce qui existe déjà sur le marché, ce nouveau test développé par Vincent Bourgeteau, biologiste au sein d’EcoSeaStems, évalue la toxicité des produits sur 50 espèces/spécimens de coraux durs et mous (ReefTox50) afin d’obtenir une représentation réelle de la population corallienne. Une version sur 12 coraux (ReefTox12) est également proposée en cas de doute sur le produit ou la formule afin d’écarter le risque d’endommager un trop grand nombre de boutures.

« Depuis 1 an, les demandes de tests de nos clients s’orientent de plus en plus vers l’écotoxicité et la biodégradabilité de leurs produits permettant ainsi de vérifier l’effet d’un ingrédient ou d’un produit fini sur l’environnement. Tester l’impact des produits solaires sur les coraux nous permet d’accompagner nos clients vers leur quête de naturalité. Ce nouveau partenariat s’inscrit dans notre démarche initiée depuis plus de 20 ans pour la réalisation d’essais d’écotoxicologie (et de biodégradabilité) en eau de mer et en eau douce sur
les matières premières ou formules cosmétiques.
 » souligne François Richeux, COO Cosmetic et hygiène au sein du groupe SGS.

« Nous sommes fiers d’avoir réussi à développer ce test, inédit en France. Nous avons commencé à travailler sur le sujet en 2020 au début du confinement. Au niveau mondial, un grand nombre de laboratoires cosmétiques ont banni les filtres UV chimiques et sont passés aux filtres minéraux. ReefTox est une réponse optimale pour mesurer l’impact de ces reformulations sur les milieux coralliens. » précise Vincent Bourgeteau, biologiste au sein d’EcoSeaStems.

Les coraux, essentiels dans l’écosystème

Les coraux, qui s’assemblent pour former des récifs coralliens, abritent 25 % de la vie
marine de notre planète soit près de deux millions d’espèces différentes qui vivent dans, sur et autour des récifs du monde. 500 millions de personnes vivent grâce aux coraux.
Pourtant, on considère qu’environ un quart des récifs coralliens mondiaux a déjà subi des dégâts irréversibles, et que deux tiers sont gravement menacés. En cause, encore et toujours les activités humaines qui dégradent peu à peu les habitats marins.

Les fondements d’un test inédit

Afin d’évaluer l’impact d’un ingrédient cosmétique, à court et moyen termes, sur 50 espèces de coraux, les coraux sont répartis dans un aquarium d’eau de mer dont les paramètres physico-chimiques (température, pH, oxydo-réduction, salinité) sont contrôlés afin de répondre aux exigences de cultures des coraux. Après une période d’adaptation (2h), l’échantillon à tester est dosé puis mis en contact avec les coraux pendant approximativement 24h. Durant cette période, un suivi régulier des paramètres physico-chimiques de l’eau, de l’état général et de la survie des coraux est réalisé par et sous le contrôle d’un spécialiste de l’aquaculture de coraux.
À l’issue de la période de mise en contact, les coraux sont transférés dans des aquariums de quarantaine, contenant de l’eau de mer standardisée, pour une période de 2 semaines. Lors de cette période de quarantaine, un suivi régulier de l’état général et de la survie des coraux ainsi que des paramètres physico-chimiques, est assuré par un spécialiste de l’aquaculture des coraux.
L’évaluation de la survie et de l’état général des coraux, ainsi que des différents paramètres physico-chimiques pendant les périodes de mise en contact et de quarantaine permet de réaliser une évaluation à court et moyen termes de l’impact des produits à tester.

SGS, une offre globale pour le monde de la cosmétique en quête de naturalité

Doté d’une expertise reconnue dans le monde entier dans le secteur des tests de cosmétiques, d’audit et de certification, SGS France réalise chaque année plus de 15 000 tests et collabore avec plus 800 clients pour leur proposer une large gamme de services pour aider les marques à vérifier la sécurité, la qualité et la performance de leurs produits et les accompagner dans leur processus de transition écologique.

Cela passe par la vérification de la conformité des produits cosmétiques et de soins personnels avec les exigences de la réglementation applicable et d’autres réglementations pertinentes sur les cosmétiques, les aérosols et les substances dangereuses. Les experts SGS peuvent également vérifier la conformité des produits et procédés de fabrication aux diverses normes sociales et environnementales. En parallèle, dans le cadre de l’économie circulaire, les équipes de SGS sont plébiscitées sur des problématiques de vrac, de conditionnement réutilisable (recyclé ou non) pour des questions techniques, de dosageet de réglementation.

Les recharges cosmétiques innovantes de Stella McCartney Beauty contiennent jusqu’à 90 % de polymères certifiés renouvelables de Sabic

– La collaboration globale de la chaîne de valeur permet de réaliser une percée sur le marché des cosmétiques avec des contenants de recharge et des bouchons fabriqués presque entièrement à l’aide de polymères certifiés à équilibre de masse du portefeuille Trucircle de Sabic.

– Les matières premières renouvelables d’origine végétale soutiennent l’image de marque végétalienne du client.

– La recharge, l’utilisation de matériaux renouvelables et la recyclabilité se combinent pour offrir un modèle d’emballage durable.

Sabic, leader mondial de l’industrie chimique, s’est associé à Stella McCartney Beauty et à trois transformateurs de plastique français de renom (Texen, Leygatech et STTP Emballage) pour créer un ensemble de nouveaux contenants de recharge innovants pour les soins de la peau et des yeux, produits avec des polymères renouvelables certifiés issus du portefeuille Trucircle de Sabic. Les contenants, qui ont déjà été introduits sur le marché en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, sont considérés comme une percée mondiale en matière d’emballage cosmétique d’origine et de mise en œuvre responsables.

Abdullah Al-Otaibi, directeur général, ETP & Market Solutions chez Sabic : « Cette innovation marque une avancée significative dans la transformation des emballages de produits cosmétiques et de soins de la peau vers des alternatives matérielles entièrement durables. En outre, elle démontre que nos polymères renouvelables certifiés peuvent faciliter le changement en fournissant des solutions de remplacement efficaces sans aucun compromis en termes de processabilité, de pureté, de qualité ou de commodité. »

Les nouveaux récipients de recharge ont été conçus pour être utilisés avec le sérum Stella Alter-Care et la crème Restore. Ils contiennent trois résines polyoléfines Sabic dont la teneur en matières premières renouvelables certifiées, équilibrée en masse, peut atteindre 90 %, et qui sont conformes à la marque végétalienne du fabricant de cosmétiques. Les têtes des contenants sont moulées dans un polyéthylène Sabic HDPE (PE) résistant aux chocs par Texen, un acteur majeur sur le marché des produits d’emballage cosmétiques durables. Pour les corps des conteneurs, Leygatech, l’un des principaux fabricants de films barrières et multicouches, fournit un film en Sabic LLDPE (polyéthylène basse densité linéaire), qui est ensuite traité et imprimé pour la finition des conteneurs par STTP Emballage, un fournisseur spécialisé dans le laminage de films et les services d’impression flexographique. Des bouchons Flip Top moulés par injection par Texen en polymère Sabic PP complètent l’emballage.

Avec le concept de recharge des contenants durables Stella McCartney Beauty, l’utilisation de matières premières renouvelables répond à la demande des consommateurs pour une utilisation plus responsable des ressources d’emballage. En outre, une fois que les conteneurs ont atteint la fin de leur durée de vie utile, la valeur matérielle des polymères PP et PE peut être récupérée par le biais du recyclage des polyoléfines, ce qui en fait un modèle d’emballage durable.

Les polymères renouvelables certifiés de Sabic comprennent divers matériaux de polypropylène et de polyéthylène dérivés de matières premières renouvelables de deuxième génération, qui sont sélectionnées pour éviter toute concurrence directe avec la production d’aliments pour les humains et les animaux et qui ne sont pas liées à des changements directs ou indirects dans les terres. Une analyse du cycle de vie du berceau à la porte a confirmé la durabilité supérieure de ces polymères, concluant que chaque kg de résines biosourcées de l’entreprise réduit les émissions de CO2 de 4 kg en moyenne par rapport aux alternatives vierges à base de fossiles, tout en réduisant l’épuisement des ressources fossiles jusqu’à 80 %. En outre, ces matériaux d’origine végétale facilitent le passage des applications fossiles existantes sans compromis sur la pureté, la qualité, la sécurité ou la commodité.

Le bilan massique des matières premières renouvelables dans les matériaux Sabic est validé par une tierce partie indépendante selon le régime largement reconnu de l’International Sustainability & Carbon Certification (ISCC Plus), en suivant un ensemble de règles clairement définies et transparentes. Cette approche permet d’attribuer le contenu renouvelable utilisé dans la production et la conversion des matériaux plastiques à l’application finale. La certification assure également la traçabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement des partenaires, de la matière première au produit final, et permet aux propriétaires de marques de documenter la durabilité de leurs emballages auprès des consommateurs.

BeautyMix, un exemple de collaboration entre startups disruptives et grands groupes

BeautyMix propose une solution disruptive dans le secteur de la beauté en permettant aux consommateurs de fabriquer eux-mêmes leurs cosmétiques grâce à un robot et une appli mobile. Lancée en 2019, BeautyMix est en plein expansion et a pu compter sur le soutien de grands groupes cosmétiques. En effet, bien que l’innovation proposée par BeautyMix puisse sembler en concurrence directe avec les grandes marques cosmétiques, la start-up a été accélérée par des acteurs majeurs tels que L’Oréal, Sephora et Coty. Cette collaboration bénéfique pour la start-up et les grands groupes souligne l’importance de la coopération entre les acteurs pour encourager l’innovation et la durabilité dans le secteur de la beauté. Retour sur une approche entrepreneuriale méconnue.

Le secteur de la beauté est en constante évolution, poussé par les innovations technologiques et les nouvelles tendances en matière de consommation. De nombreuses start-ups émergent pour apporter des solutions innovantes et disruptives, remettant en question l’hégémonie des grandes marques cosmétiques. L’exemple de BeautyMix illustre cette dualité entre start-ups et grands groupes, et invite à explorer leur relation dans le domaine de la cosmétique.

La collaboration avec les grands groupes cosmétiques

La collaboration de grands groupes, comme L’Oréal, Sephora ou Coty, avec de jeunes start-ups, comme BeautyMix, pouvant apparaitre comme concurrentes, révèle en réalité une symbiose bénéfique pour les deux parties :

  • D’une part, les grands groupes cosmétiques peuvent tirer parti de l’innovation et de l’agilité des start-ups pour anticiper les tendances et s’adapter rapidement aux attentes changeantes des consommateurs. En soutenant des start-ups comme BeautyMix, les grandes marques renforcent leur position sur le marché et s’affirment comme des acteurs responsables et innovants.

« Prenons un exemple : faire ses propres cosmétiques permet de faire de véritables économies. En outre, les grands groupes cosmétiques doivent prendre en compte cette tendance et repenser leurs stratégies pour offrir des produits plus abordables et transparents en termes de coûts. L’expertise de BeautyMix sur ces sujets est le cœur de son succès, et la collaboration avec des start-ups comme nous leur permet de se rapprocher des attentes des consommateurs et de s’adapter à un marché en pleine mutation, où le rapport qualité-prix et la transparence sont de plus en plus prisés » explique Nelly Pitt – fondatrice de BeautyMix.

  • D’autre part, les start-ups profitent du soutien financier, de l’expertise et des réseaux des grands groupes pour accélérer leur développement et accéder à de nouveaux marchés. La collaboration avec les grands acteurs du secteur permet également aux start-ups de bénéficier d’une certaine crédibilité auprès des consommateurs et des investisseurs.

« La relation entre start-ups et grands groupes dans le domaine de la cosmétique peut sembler ambivalente, mais elle démontre une dynamique complexe et mutuellement bénéfique. En collaborant avec les start-ups, les grandes marques peuvent rester compétitives et se renouveler, tandis que les start-ups bénéficient des ressources et de l’expertise des acteurs établis pour accélérer leur croissance. Le cas de BeautyMix illustre cette dualité et souligne l’importance de la coopération entre les différents acteurs pour encourager l’innovation et la durabilité dans le secteur de la beauté. C’est ce que nous retirons de l’expérience d’accélération, qui nous l’espérons, aura une suite ! » explique Nelly Pitt.

Les ingrédients labellisés Eri360° de Crodarom

Depuis 2019, Crodarom utilise le label ERI 360° pour apporter des garanties sur la transparence, la traçabilité et la performance durable d’une sélection de ses ingrédients les plus éco-responsables. Le label ERI 360° a été créé par 13 entreprises cosmétiques françaisesi en collaboration avec le pôle de compétitivité PASS (Parfums Arômes Senteurs Saveurs), connu aujourd’hui sous le nom d’Innov’Alliance. Ce label fournit à l’industrie cosmétique un outil de suivi, une évaluation complète de toute la chaîne de production de l’ingrédient, du berceau à la porte. Une grille d’analyse passe en revue la matière première, les chaînes d’approvisionnement et le processus pour chaque ingrédient, permettant ainsi aux fabricants de :

  • Définir le niveau de responsabilité des ingrédients cosmétiques en évaluant les matières premières, les chaînes d’approvisionnement et les processus ainsi que les pratiques.
  • Développer des ingrédients respectueux de l’environnement en mesurant leur performance actuelle (sociale, environnementale) et en proposant des suggestions d’amélioration pour l’avenir.
  • Offrir des pratiques commerciales crédibles, renforcer la confiance et prouver une performance durable.

Le score final obtenu à l’issue d’une évaluation de 100 indicateurs SMART attribue aux ingrédients trois niveaux de labels : or (score final >95/100), argent (score final entre 85 et 95/100) ou bronze (score final entre 75 et 85/100).

Les évaluations de 2022 ont été très fructueuses pour Crodarom, avec un total de 7 labels :

– Labels d’argent

o Crodarom Green Caviar

o Fruitliquid Kumquat

o Crodarom White Truffle

o Phytessence Hazel Leaf

o Crodarom French Saffron

– Labels d’or

o Crodarom Beech

o Crodarom Banana Flower EC.

Il est à noter que Crodarom a reçu les deux seuls labels or de toutes les évaluations menées en 2022, tous producteurs confondus.
Ces labels confirment son fort investissement dans la sélection de chaînes d’approvisionnement durables et de partenaires de confiance, avec lesquels la marque s’efforce de construire des relations gagnant-gagnant. De plus, les échanges directs avec les fournisseurs offrent une meilleure transparence et une traçabilité optimale.
En ce qui concerne le processus de fabrication, ce label reconnaît son évaluation interne des impacts et la grande performance écologique de ses différents processus, y compris ses technologies de pointe en matière d’extraction assistée par micro-ondes et ultrasons.

Cette évaluation complète lui fournit également des recommandations pour améliorer la durabilité de ces ingrédients ainsi que d’autres ingrédients de ses gammes. Une culture d’entreprise prédominante pour la poursuite d’une performance RSE toujours plus forte, qui est réalisée quotidiennement dans le cadre de son programme Be Actively Committed.

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