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Nouveau site internet Golgemma

Pour lancer son nouveau site internet, Golgemma a choisi le jour de l’été.

C’est donc ce 21 juin, que Golgemma producteur d’extraits naturels certifiés, révèle un nouveau site coloré et enrichi.

Découvrez tous les produits (hydrolats, huiles essentielles, macérais huileux,…) dans un catalogue en ligne au moteur de recherche puissant.

Retrouvez l’univers de Golgemma et ses expertises pour les cosmétiques, l’aromathérapie, les compléments alimentaires, l’alimentaire…

Claude Grison remporte le prix de l’inventeur européen de l’année

L’Office européen des brevets vient de révéler son palmarès : Claude Grison est la lauréate du Prix de l’inventeur européen 2022 dans la catégorie « Recherche ».

C’est lors d’une cérémonie diffusée en direct que l’Office européen des brevets a dévoilé, ce mardi 21 juin 2022 à midi, les lauréats de ses Prix de l’inventeur européen 2022. Et c’est Claude Grison, chercheuse au CNRS, directrice du laboratoire Chimie bio-inspirée et innovations écologiques du CNRS et lauréate de la médaille de l’innovation du CNRS en 2014, qui a emporté les suffrages du public. Elle est récompensée pour les méthodes d’utilisation de plantes qu’elle a développées pour extraire les éléments métalliques d’un sol pollué et utiliser ces « écocatalyseurs » pour créer de nouvelles molécules pour l’industrie. Claude Grison a créé quatre start-up dont Bio Inspir’, présente en 2019 sur le stand du CNRS à Vivatech, et collaboré avec des sociétés chimiques, pharmaceutiques et cosmétiques dont Belgarena, Colas, Klorane et Chimex.

Cosmétique responsable : quand les géants de l’industrie ouvrent la voie avec Cradle to Cradle Certified

La nouvelle gamme hybride de maquillage et de soins « Nu » d’YSL Beauté vient de recevoir la certification Cradle to Cradle Argent. C’est la première fois qu’une gamme de produits de beauté fabriquée en France reçoit cette certification très exigeante. L’eau de parfum Calvin Klein CK Everyone, de chez Coty, lui emboite le pas et vient quant à elle d’être certifiée Cradle to Cradle Or. L’économie circulaire déferle dans nos salles de bains et il s’agit d’une tendance de fond.

Aujourd’hui, les consommateurs exigent beaucoup plus : de la transparence sur l’origine des ingrédients, le respect des récoltants, la réduction de l’impact sur l’environnement, un programme de recyclage, des packagings éco-conçus… Plus qu’une prise de conscience, une réelle philosophie désormais prônée par les grandes marques qui multiplient les engagements pour développer des produits durables de manière à limiter leur impact sur l’environnement, de la conception à la fabrication, jusqu’à leur fin de vie. Mais comment accélérer le déploiement de produits durables dans toute la filière beauté et cosmétique ? Le Cradle to Cradle Products Innovation Institut fait le point sur les bonnes pratiques pour le bien-être de la peau et celui de la planète.

Objectif : économie circulaire

La façon dont les entreprises conçoivent et fabriquent les produits aujourd’hui a un impact direct sur le monde de demain. Le secteur de la beauté est donc lui aussi confronté à des enjeux environnementaux pour pérenniser ses activités, répondre aux aspirations des clients, et innover dans un contexte d’exemplarité éthique.

La loi AGEC, mise en place pour défendre une transition écologique rapide et significative, valorise l’économie des ressources, des matières premières, de l’énergie, de l’eau, la limitation des déchets et de leur réutilisation. Elle regroupe 130 articles dont 29 sont directement liés au secteur « hygiène et beauté », dont les cosmétiques.

La loi prévoit la disparition des emballages en plastique à usage unique d’ici 2040 et 100% des emballages plastiques recyclés d’ici 2025. Cela impose pour le secteur cosmétique de respecter 3 ordres : réemployer, réutiliser, recycler. Elle interdit également la destruction des invendus et oblige à sa gestion. Avec ces mesures, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) prévoit une économie de 8 500 tonnes de plastiques en 2025.

Dans ce cadre, les travaux d’écoconception et de réemploi des emballages s’accélèrent, et la gestion des déchets s’améliore pour promouvoir une consommation plus responsable. L’économie circulaire apparait comme l’une des solutions pour répondre à ces contraintes et réduire l’empreinte plastique.

Cradle to Cradle Products Innovation Institut : une démarche holistique

Différentes marques sont déjà engagées dans des démarches d’économie circulaire mais souvent, elles sont réduites à la seule question des déchets ou à un seul attribut de l’économie circulaire, oubliant les enjeux essentiels. Pour ancrer un modèle économique dans une démarche de sobriété durable, des solutions complètes existent comme le Cradle to Cradle Products Innovation Institut.

Geno et Unilever lancent une entreprise de 120 millions de dollars pour développer des alternatives à l’huile de palme et aux combustibles fossiles.

Aujourd’hui, Genomatica (Geno), un leader dans le domaine de la biotechnologie et du développement durable, et Unilever ont lancé une entreprise visant à développer et à commercialiser des alternatives à l’huile de palme et aux ingrédients nettoyants dérivés des combustibles fossiles. Ces ingrédients font partie intégrante des formulations de milliers de produits de nettoyage et de soins personnels quotidiens. Face à la demande croissante d’huile de palme d’origine durable, cette initiative vise à proposer sur le marché des alternatives supplémentaires à l’huile de palme d’origine responsable.

Avec 120 millions de dollars investis conjointement dans cette initiative nouvellement créée, et d’autres investisseurs stratégiques qui devraient la rejoindre, l’entreprise développera un ingrédient alternatif d’origine végétale en utilisant la biotechnologie. L’innovation est particulièrement pertinente pour les produits de nettoyage et de soins personnels qui nécessitent des ingrédients pour mousser et enlever la saleté. Or, à l’heure actuelle, il existe peu d’alternatives viables aux palmes et aux sources fossiles qui peuvent être produites à grande échelle pour fabriquer ces ingrédients. Ainsi, l’entreprise offre la possibilité d’exploiter les marchés combinés de 625 milliards de dollars des produits d’entretien et d’hygiène personnelle. Pour Unilever, l’un des plus grands fabricants de savons et de détergents au monde, il s’agit du plus gros investissement réalisé à ce jour dans les biotechnologies alternatives à l’huile de palme.

Des entreprises comme Unilever, dont les produits sont utilisés chaque jour par 3,4 milliards de personnes dans le monde, s’associent de plus en plus à des innovateurs en biotechnologie comme Geno pour explorer, développer et fabriquer de nouvelles versions d’ingrédients d’origine traditionnelle. Alors que l’huile de palme restera une matière première importante pour Unilever, ces ingrédients alternatifs peuvent jouer un rôle croissant dans la diversification des chaînes d’approvisionnement pour favoriser l’optionalité, la durabilité, la rentabilité et la transparence.

Geno déploiera sa plateforme biotechnologique éprouvée et commence déjà à mettre à l’échelle le processus de sa technologie avancée pour produire les ingrédients. Les premières estimations ont montré que les entreprises pourraient réduire jusqu’à 50 % l’empreinte carbone des ingrédients dérivés du palmier grâce à cette alternative végétale basée sur la technologie.

Richard Slater, directeur de la R&D d’Unilever, a déclaré :

« La biotechnologie a le potentiel de révolutionner l’approvisionnement de nos ingrédients nettoyants et de faire en sorte qu’Unilever soit une entreprise tournée vers l’avenir – pour les consommateurs, les actionnaires et la planète que nous partageons tous. Cette nouvelle entreprise se situera à l’intersection de la science et de la durabilité, ce qui signifie que nous pouvons continuer à développer notre activité sans dépendre uniquement de l’huile de palme ou des dérivés de combustibles fossiles, tout en rendant nos chaînes d’approvisionnement plus résilientes grâce à l’accès à des ingrédients alternatifs.

Nous allons marier la science et la nature pour nous assurer que nos consommateurs ne font pas de compromis entre l’efficacité et la durabilité de leurs produits. Nous construisons cette nouvelle entreprise innovante pour qu’elle ait l’envergure nécessaire pour avoir un impact et un changement réels dans notre industrie, en aidant à réinventer la chimie des produits d’entretien et de soins personnels pour le 21e siècle. »

Christophe Schilling, PDG de Geno, a déclaré :

« La collaboration de Geno avec Unilever s’appuie sur ses solides antécédents de partenariat avec les leaders du marché qui s’engagent à accélérer la commercialisation de matériaux durables dans leurs industries – des vêtements aux ingrédients de nettoyage maintenant. Nous avons développé notre technologie en réponse à la crise climatique urgente de notre planète et nous avons prouvé que la biotechnologie peut remplacer les méthodes de production traditionnelles pour produire des ingrédients à partir de sources biologiques qui offrent à la fois haute performance et durabilité, à l’échelle.

Notre technologie permet des voies d’approvisionnement alternatives pour les matériaux dont les chaînes d’approvisionnement ont souvent une transparence sociale et environnementale limitée, en offrant des chaînes d’approvisionnement plus résilientes qui sont transparentes, traçables et d’origine responsable comme l’exigent les consommateurs. Au-delà de la création de nouvelles chaînes d’approvisionnement transparentes et responsables et de matériaux d’origine alternative, notre technologie Geno représente également le potentiel de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 100 millions de tonnes dans les années à venir. »

Protection des cheveux contre la pollution olfactive

Aujourd’hui, le terme « exposome » est utilisé pour décrire tous les facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur la peau et ses annexes. Le rayonnement solaire, la pollution atmosphérique (extérieure et intérieure) et la fumée de cigarette sont connus depuis longtemps pour ternir le teint, altérer la fermeté de la peau, accélérer l’apparition des rides et des troubles pigmentaires.

Dans le cas des cheveux, la pollution atmosphérique fragilise les fibres capillaires, et le dépôt de particules rend les cheveux ternes et cassants. Mais un autre type de conséquence peut également être évoqué : la pollution olfactive. Les cheveux sont connus pour capter très facilement les odeurs, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Après tout, qui ne s’est jamais plaint d’avoir des cheveux qui sentent le tabac, les fumées ou la friture après avoir passé du temps dans des environnements « pollués » ?

Pour lutter contre ces « mauvaises odeurs », Eurofins Cosmetics & Personal Care a développé une nouvelle approche qui permet d’évaluer l’efficacité « anti-odeur » des produits capillaires (shampooings, après-shampooings, produits sans rinçage ou brumes). Les mèches de cheveux sont traitées avant et après un contact prolongé avec des molécules odorantes (choisies en fonction de vos besoins), puis notre panel d’experts évalue l’effet neutralisant du produit sur les odeurs par rapport aux mèches non traitées.

VPI met son expertise au service de la start-up 900.care, pour des produits d’hygiène nouvelle génération, durables et rechargeables

900.care est une des start-ups de la beauté et de l’hygiène les plus prometteuses du moment. Créée en 2019, elle a su rallier à sa cause, via des financements participatifs, des milliers de personnes aspirant à profiter de produits qualitatifs tout en réduisant le volume d’emballages jetés dans les poubelles de salle de bain. Les fondateurs de 900.care ont rencontré très tôt dans leur projet les équipes de VPI : le coup de cœur a été réciproque, et l’envie d’avancer ensemble aussi. Trois ans après avoir fait connaissance, VPI et 900.care continuent d’innover en faveur d’une consommation plus écoresponsable.

Le pari de révolutionner le secteur de l’hygiène-beauté

La marque 900.care est née en juillet 2019 autour d’un double constat : la quantité de plastique à usage unique jetée dans une salle de bain et le fait que ce plastique serve principalement à transporter de l’eau. Deux défis se sont imposés aux cofondateurs, Thomas Arnaudo et Aymeric Grange : diminuer drastiquement l’utilisation du plastique et proposer des formules anhydres (sans eau) à recharger. À l’automne de la même année, tous les deux visitent le salon Luxe Pack Monaco en quête du fournisseur de packaging capable de les accompagner dans leur projet. « Nous savions une chose, c’est que nous voulions créer une gamme de packagings spécifiques, identifiables, aptes à être facilement rechargés. Cela signifiait des moules uniques pour notre marque. Les équipes de VPI nous ont écoutées et, très vite, elles ont réfléchi avec nous. Elles ont su parier sur nous et s’engager à nos côtés », raconte Thomas Arnaudo, cofondateur de 900.care.

La recharge comme clé de la durabilité

Le choix du plastique est arrivé très tôt dans le projet : « Nous voulions produire en France et revaloriser le plastique. En effet, je suis convaincu que si on s’en sert bien, si on ne le jette pas systématiquement après un usage unique, si on privilégie du plastique recyclé, alors le plastique peut être vertueux. Il est réutilisable, léger, solide et recyclable en fin de vie : si l’on regarde toute la chaîne de valeur, c’est le choix qui fait le plus de sens pour l’écologie », explique Thomas Arnaudo. D’où le choix, aussi, du fabricant français VPI, spécialiste de l’injection plastique.
Plusieurs packagings sont à imaginer, avec chacun leurs défis spécifiques. 900.care a travaillé avec des designers pour sélectionner une ligne de formes propres, cohérentes, facilement identifiables. Puis VPI a été sollicité pour la phase de conception technique : dessins et moules. Quelques ajustements plus tard, la production était lancée.

Dernière innovation en date : un bain de bouche en pastilles effervescentes

Après avoir réalisé le bouchon des gels douches, l’étui rechargeable du déodorant solide et le distributeur de dentifrice, VPI a relevé le dernier défi de 900.care : son packaging rechargeable de pastilles de bain de bouche. « C’est un packaging malin. Les pastilles sont stockées dans le corps du flacon et le bouchon d’ouverture sert de gobelet doseur. L’utilisateur y dépose une pastille, ajoute de l’eau et obtient ainsi son bain de bouche. C’est un contenant ingénieux qui stocke, facilite l’utilisation et, en plus, par son design, s’intègre parfaitement dans notre gamme », souligne Thomas Arnaudo.

« En tant que fournisseurs de packaging, nous aimons accompagner nos clients dans leurs défis et leurs ambitions. C’est une chance de rencontrer une marque à ses débuts et nous avons apprécié de rejoindre l’aventure de 900.care dès ses prémices. C’est ce qui nous anime chez VPI : être au côté de marques qui veulent révolutionner les habitudes des consommateurs en développant, avec elles, des produits innovants et écoresponsables », a déclaré Marc Beltrami, directeur commercial de VPI.

« Nous sommes très heureux de travailler avec une entreprise telle que VPI. C’est une société à taille humaine, qui a envie d’innover et de changer les façons de faire. Ses équipes sont très réactives : elles ont su parfaitement s’adapter à notre rythme de start-up. Nous voulions de la rapidité et de l’efficacité : nous les avons eues », a déclaré Thomas Arnaudo, cofondateur de 900.care.

Eurofins Cosmetics & Personal Care construit un avenir durable et innovant grâce à des partenariats stratégiques in vitro

Depuis plus de 30 ans, le réseau de sociétés d’Eurofins Cosmetics & Personal Care s’est développé et a atteint une position de leader en adoptant de nouvelles méthodes et services d’analyse. Dans le cadre de notre vision durable, nous sommes passionnés par la collaboration avec nos partenaires pour développer des innovations qui changent la donne et de nouvelles perspectives d’analyse afin de mieux servir nos clients. Ainsi, nous sommes convaincus que travailler ensemble est la clé pour construire et accélérer la prochaine génération de tests in vitro.

Eurofins Cosmetics & Personal Care s’attache à établir des partenariats à long terme, transparents et de confiance avec des sociétés stratégiques qui possèdent l’expérience, l’expertise, les connaissances et les capacités nécessaires pour soutenir les futures innovations in vitro. Nos diverses collaborations englobent des start-ups européennes de pointe qui encouragent l’esprit d’entreprise, notamment :

  • Ctibiotech fournit des modèles de peau complète bioprinté en 3D (production de 50 à 100 modèles de peau artificielle à partir de cellules de peau provenant d’un seul donneur), des modèles in vitro (différents types de cellules humaines provenant de la production de peau de qualité préclinique) et des modèles de biopsie ex vivo (y compris la peau, le cuir chevelu, les cheveux et les tissus à la demande).
  • Phenocell fournit des tests in vitro à la recherche en dermatologie et en ophtalmologie, sur la base de cellules iPS révolutionnaires.
  • Bionos fournit des tests d’efficacité pour les industries cosmétiques et agroalimentaires, principalement dans le cadre d’essais biologiques in vitro et ex vivo, en utilisant des équipements et des techniques de pointe dans ses installations de l’hôpital La Fe à Valence, en Espagne.

Ces trois partenariats complètent l’offre globale actuelle d’Eurofins Cosmetics & Personal Care et s’inscrivent dans le cadre de la stratégie globale des sociétés visant à fournir une solution de guichet unique et à proposer des solutions supérieures et durables.

[podcast] Innover par la logistique

En complément de l’article paru dans Industries Cosmétiques n° 34 (juin 2022), nous vous proposons d’écouter l’interview complète de Bruno Guillard, Corporate Business Development Manager Dachser Cosmetics Logistics.

Innover par la logistique au service de la filière parfumerie-cosmétique. c’est le pari pris par Dachser et sa nouvelle entité Dachser cosmetics logistics lancée en avril dernier. explications par Bruno Guillard, à la tête de cette nouvelle entité, mais surtout à l’écoute du marché depuis de nombreuses années…

Entre faux positifs et études contradictoires : la réalité sur le risque allergique des Huiles Essentielles

Depuis 10 ans, les médias se sont largement fait l’écho des propriétés potentiellement allergisantes des Huiles Essentielles (HE). Alors que les projets de révision des règlements européens, notamment sur les substances chimiques et les cosmétiques, entendent revisiter ce sujet, il convient de prendre en compte les dernières avancées de la recherche :

  1. prise dans leur globalité, les HE sont sûres
  2. les risques allergisants sont mal appréhendés

Ainsi, le Consortium HE appelle les autorités réglementaires à revoir leur position. Le cadre en vigueur n’est plus adapté, il impacte de manière disproportionné un secteur source d’emplois, de savoir-faire et de transition agroécologique.  

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La sûreté des HE

La réalité et l’acuité du risque allergique des Huiles Essentielles repose sur des études souvent contradictoires et systématiquement biaisées sur le plan statistique puisque les données cliniques sont maximalisantes vis-à-vis de la population générale.

Exemple, une étude sur 62.354 patients menée entre 2009 et 2014 par le IVDK (Information Network of Departments of Dermatology) (Allemagne, Suisse, Autriche) et le US/Canadian North American Contact Dermatitis Group (NACDG) a montré un taux de réactions positives extrêmement faible (0,3%) pour l’HE de lavande et l’HE d’arbre à thé.

Ainsi, ce qui est souvent identifié comme une allergie se révèle être dans la grande majorité des cas une simple irritation.

Les risques allergisants mal appréhendés

En juillet 2021, l’OCDE (organisme de référence pour la validation des tests toxicologiques) alerte que le test LLNA produit des faux positifs dans son application aux constituants des HE. Si bien que dans la liste des 26 allergènes d’étiquetage obligatoire sur les produits cosmétiques, 5 ne sont plus considérés comme allergisants selon l’OCDE[3] (alpha-isomethyl ionone, benzyl benzoate, citronellol, limonène, linalol).

Ces erreurs d’appréciation viennent souvent d’une confusion entre les produits et leurs versions oxydées. Aujourd’hui toutes les instances scientifiques ont admis que le caractère allergisant des HE est majoritairement fourni par l’oxydation des constituants des HE. Les conditions d’oxydation sont particulières et ne se présentent pas dans des conditions normales de stockage.

Par ailleurs, certains composants isolés peuvent présenter des effets secondaires qui disparaissent lorsqu’ils sont naturellement présents dans une huile essentielle totale. C’est le cas, par exemple, du citral dont les effets ne sont pas comparables s’il est testé seul ou dans l’huile essentielle de citronnelle, où il devient inoffensif à des concentrations équivalentes. 

Recommandations du Consortium HE

  1. Évaluer l’huile essentielle dans sa globalité, plutôt que de faire des hypothèses sur la base de ses constituants isolés.
  1. Reconsidérer la réglementation à la lumière des dernières données scientifiques, à minima retirer l’obligation d’indiquer « Peut provoquer une allergie cutanée » sur les 5 composants qui ne sont plus considérés comme allergisants.
  2. Rappel des bonnes pratiques de conservation des HE : bien fermés et à l’abri de la lumière.

[podcast] Rencontre avec… Pierre Bondon, Exsymol

En complément de l’article paru dans Industries Cosmétiques n° 34 (juin 2022), nous vous proposons d’écouter l’interview complète de Pierre Bondon, directeur général d’Exsymol.

Producteur d’actifs au cœur de Monaco, Exsymol multiplie les contraintes et les challenges pour fournir au marché sa gamme de silanols reconnus par la communauté scientifique. Cinquante ans après sa création, la société se diversifie et se développe. Rencontre avec Pierre Bondon, directeur général de la société.

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