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“Conscious Care”, une manière nouvelle de concevoir un produit dermo-cosmétique

Une campagne de communication grand public vient de débuter sur les réseaux sociaux du groupe Pierre Fabre et de ses marques afin de faire connaître le Conscious Care, « une démarche de responsabilité et d’innovation unique au monde dans la conception, la fabrication et l’engagement sociétal et environnemental des produits de dermo-cosmétique et d’hygiène bucco-dentaire. »

En 2018, la division Dermo-Cosmétique & Personal Care du groupe Pierre Fabre a décidé de remettre à plat sa stratégie d’innovation afin de développer des produits à la fois plus sûrs, plus efficaces et plus respectueux de la planète. Autour de ce triple objectif, elle mobilise depuis trois ans tous ses métiers pour donner corps à une démarche radicalement nouvelle, fondée sur une prise en compte globale de son écosystème et des engagements transparents et démontrables.  

Un produit développé selon la démarche du Conscious Care se doit de répondre à huit critères d’exigence : tout d’abord le socle que sont la tolérance et l’efficacité du produit, auxquels s’ajoutent le principe du « juste nécessaire », l’absence de substance indésirable, l’éco-conception de la formule, l’éco-conception du packaging, la naturalité des ingrédients, leur sourcing durable et enfin l’accès à une information transparente pour le consommateur. 

« Le Conscious Care est une vision radicalement nouvelle de la dermo-cosmétique qui ne se résume pas à un simple exercice de nettoyage des formules. Elle nous permet d’obtenir des produits plus sûrs, plus naturels, mais aussi plus performants et plus respectueux de l’environnement et de toute la chaîne de création de valeur. Le Conscious Care est donc une notion beaucoup plus holistique et plus éthique que la clean beauty, qui débouche sur une proposition de valeur augmentée pour les consommateurs », précise Xavier Ormancey, directeur R&D Dermo-Cosmétique & Personal Care Pierre Fabre.

Afin de pouvoir se réclamer du Conscious Care, un produit doit être éco-socio conçu et donc obtenir un Green Impact Index de A ou B. Le Green Impact Index est une méthode de cotation créée par Green Mission Pierre Fabre, validée et cautionnée par Afnor Certification, qui permet de mesurer, d’améliorer et de communiquer à l’aide d’une simple lettre (A, B, C ou D) l’impact environnemental et sociétal des produits cosmétiques et de santé familiale. Il s’appuie sur l’évaluation transparente de 20 critères objectifs tels que : la biodégradabilité et la naturalité de la formule, l’empreinte carbone de l’emballage et de la fabrication du produit, la consommation d’eau, l’origine géographique des ingrédients, la certification en agriculture biologique des ingrédients, l’Origine France Garantie, les engagements RSE de la marque, etc.

En 2021, 56% des nouveaux produits lancés par la division Dermo-Cosmétique & Personal Care du groupe Pierre Fabre ont répondu aux 8 critères du Conscious Care. Parmi eux, les gammes Tolérance Contrôle d’Eau Thermale Avène, Biology d’A-Derma, Neopur de René Furterer, Keracnyl Glycolic+ de Ducray ou encore la gamme au bleuet de Klorane. Ils seront 70% en 2022 et plus de 90% en 2023. En parallèle, les produits du portefeuille existant sont progressivement reformulés pour passer au Conscious Care selon un calendrier qui s’étalera sur une période de 6 ans (2022-2028). 

« Le Conscious Care est un mouvement de fond, directement inspiré de la raison d’être du groupe Pierre Fabre : chaque fois que nous prenons soin d’une seule personne, nous rendons le monde meilleur. Toutes nos marques se sont unies pour créer le Conscious Care, une dermo-cosmétique rupturiste qui agit en conscience vis-à-vis de son écosystème pour proposer de meilleurs soins aux consommateurs du monde entier et impulser un nouveau tournant à notre industrie », déclare Nuria Perez Cullell, directrice générale Dermo Cosmétique & Personal Care Pierre Fabre.

Les huit critères d’exigence du Conscious Care sont :

  • Tolérance & efficacite : développer des produits répondant aux besoins des patients et consommateurs tout en soignant leurs qualités sensorielles pour favoriser l’observance. 
  • Zéro ingrédient indésirable : exclure les ingrédients n’ayant pas scientifiquement démontré leur bénéfice et leur innocuité ; rechercher continuellement des alternatives aux ingrédients jugés indésirables. 
  • Le juste nécessaire : aller à l’essentiel en recherchant le parfait équilibre entre prendre soin et minimiser les impacts du produit ; optimiser la formulation pour décupler l’efficacité des actifs tout en garantissant l’innocuité et le plaisir d’utilisation.   
  • Naturalité : privilégier les ingrédients d’origine naturelle et des procédés de fabrication plus respectueux de l’environnement.   
  • Formule écoconçue : limiter l’impact des ingrédients sur l’environnement, garantir leur non-écotoxicité et la biodégradabilité des produits rincés. 
  • Packaging écoconcu : réduire l’impact environnemental des emballages.  
  • Sourcing durable : assurer un approvisionnement traçable et durable des plantes et des matières premières, en priorisant les circuits courts et le « Fabriqué en France ».
  • Transparence : communiquer de manière totalement transparente sur les ingrédients et leur utilité. 

Les Laboratoires Expanscience deviennent une société à mission

Expanscience poursuit son chemin de pionnier en matière de RSE : après être devenu le premier laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique B Corp en 2018, Expanscience devient une société à mission pour « aider les individus à façonner leur bien-être ».

Entreprise française familiale engagée depuis plus de 15 ans en RSE, Expanscience franchit une étape majeure dans sa transition vers un modèle à impact positif. Expanscience rejoint ainsi plus de 400 entreprises françaises précurseurs qui ont opté pour la qualité de société à mission introduite par la loi Pacte en 2019.

En tant que société à mission Expanscience s’engage publiquement à œuvrer pour le bien commun au travers de sa raison d’être « aider les individus à façonner leur bien-être » et des objectifs sociaux et environnementaux suivants :

  • Concevoir des produits et services utiles pour le bien-être, éco-socio-conçus et toujours plus inspirés de la nature et du vivant.
  • Aider ses collaboratrices et collaborateurs à être acteurs de leur épanouissement et bâtir avec eux une entreprise plus inclusive et solidaire.
  • Contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques planétaires, à la protection et la régénération de la biodiversité.
  • Mobiliser ses communautés et son écosystème afin de construire ensemble un modèle d’affaires à impact positif sur la société, les individus et leur environnement.

De B Corp à société à mission, un engagement volontaire

Expanscience a toujours été convaincu que la responsabilité d’entreprise ne s’arrêtait pas à ses produits : c’est pourquoi l’entreprise a signé le Pacte Mondial des Nations-Unies dès 2004 et a mis la RSE au cœur de sa stratégie. Au fil des années, Expanscience s’est développé en conciliant performance économique et engagement social, sociétal et environnemental. Après avoir été le 1er laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique au monde certifié B Corp en 2018, Expanscience affiorme être conscient qu’être une entreprise meilleure pour le monde, c’est faire plus ! Sa nouvelle stratégie de RSE, impACT, répond à ces enjeux. L’entreprise s’est fixé des objectifs ambitieux à 10 et 20 ans pour devenir une entreprise à impact positif et régénératrice. En tant que société à mission, elle structure aujourd’hui son action autour de sa raison d’être – aider les individus à façonner leur bien-être –, pour contribuer de manière volontaire au bien commun, dans le cadre de la loi Pacte.

La qualité de société à mission s’accompagne d’un dispositif de gouvernance spécifique : le comité de mission. Composé d’au moins un salarié et de personnes externes, ce comité de mission se réunira deux fois par an pour évaluer les moyens mis en œuvre par Expanscience pour contribuer à sa raison d’être et les actions mises en place par l’entreprise pour atteindre ses objectifs statutaires. Ces avancées seront rendues publiques au travers d’un rapport de mission qui sera audité tous les deux ans par un Organisme Tiers Indépendant (OTI). 

« Concilier performance économique, sociale et environnementale est au cœur de la stratégie d’Expanscience depuis de nombreuses années et de notre engagement en tant qu’entreprise B Corp. En devenant une société à mission, Expanscience fait un pas de plus pour accélérer sa transition vers un modèle à impact positif : nous structurons notre modèle d’affaire autour de notre raison d’être – aider les individus à façonner leur bien-être – et d’objectifs sociaux et environnementaux, nous nous engageons publiquement à œuvrer pour le bien commun et à prendre en compte les attentes de nos parties prenantes », a déclaré Jean-Paul Berthomé, président des Laboratoires Expanscience.

Lessonia se dote d’une nouvelle machine de conditionnement dédiée à la cosmétique en poudre

Spécialisée dans la fabrication à façon d’ingrédients cosmétiques et produits finis depuis 2002, l’entreprise Lessonia est devenue experte et reconnue à l’international dans son domaine d’activité. 

Ce savoir-faire et cette expérience acquise depuis presque 20 ans, a valût à l’entreprise l’extension progressif de son parc d’équipements lui permettant de répondre aux besoins grandissant de l’industrie cosmétique (marques et laboratoires) : que ce soit pour la fabrication d’ingrédients (exfoliants, poudres de plantes et poudres d’algues) comme pour la fabrication de produits cosmétiques (masques peel-off, masque imprégnés, sérums, lotions, ou des poudres nettoyantes exfoliantes pour le visage ou le corps).

Depuis peu, et au regard de la demande croissante de produits cosmétiques solides conditionnés dans des packagings sophistiqués, Lessonia s’est dotée d’une nouvelle machine de conditionnement dédiée à la cosmétique en poudre.

Claire Lemarchand, chargée de projet chez Lessonia, nous explique que « Les industriels cosmétiques sont surtout équipés pour conditionner des liquides. Toutefois, il y a un véritable besoin de conditionnement autour des produits cosmétiques sous forme de poudre. C’est pourquoi l’acquisition de cette nouvelle machine permet désormais de proposer à nos clients de conditionner ce type de produits comme des nettoyants en poudre, gels douche à reconstituer ou encore des shampooings secs, ici en France, dans notre usine chez Lessonia. »

Ce nouvel équipement de pointe vient se rajouter à de nombreuses autres machines acquises par Lessonia depuis l’ouverture de sa seconde usine sur son site industriel à Saint-Thonan fin 2018. 

Ces investissements entrainent une véritable croissance de l’entreprise. De nombreux recrutements sont en cours et d’autres sont à venir sur tous les secteurs d’activités de l’entreprise. 

Un parcours immersif pour découvrir les métiers de la filière parfumerie-cosmétique

Mission réussie pour la première du « Cosmetic Experience Tour » qui a accueilli quelque 1 000 visiteurs le 26 novembre dernier à Chartres pour faire connaître les métiers de la parfumerie-cosmétique. Parmi eux : 400 scolaires, 300 demandeurs d’emploi, des familles et actifs intéressés par une filière qui prévoit 15 000 recrutements en 2022.

Organisé par Cosmetic Valley en association avec La Maison des Entreprises et de l’Emploi de Chartres, avec le concours des entreprises d’Eure-et-Loir (Dior, Guerlain, Expanscience, Puig, Reckitt Benckiser) et le soutien de la Région Centre-Val de Loire, le « Cosmetic Experience Tour » proposait une « expérience métiers » ludique et innovante avec une véritable immersion dans la réalité de l’industrie pour découvrir et tester les nombreux métiers dans des domaines très variés : recherche & développement, chimie, production, réglementation, digital… Au programme : mises en situation, rencontres avec les professionnels, expériences olfactives, échanges, ateliers…

Le « Cosmetic Experience Tour » partira en tournée dès 2022 avec trois étapes : Blois le 28 janvier, Orléans le 19 mai et Tours en fin d’année. La tournée se poursuivra ultérieurement dans d’autres régions de France.

Cosmogen a conçu la spatule destinée au Soin Noir de Givenchy

Givenchy a confié à Cosmogen la conception de la spatule du Soin Noir – crèmes. Les lignes de son manche en 100 % PET recyclé et de son embout céramique à effet froid s’inscrivent dans le design sobre et chic de cette luxueuse collection de soin. En plus d’associer performance et rituel, elle est réutilisable avec le soin lui-même rechargeable.

Cette spatule, qui fait partie intégrante du rituel de soin illustre les axes retenus par Cosmogen – durabilité et beauté experte – et partagés par Givenchy : les packagings des produits Le Soin Noir ont été développés dans une approche d’écodesign pour un design intemporel, limitant leurs impacts environnementaux. 

Évalué EcoVadis argent, Cosmogen, expert mondial des solutions d’application innovantes et brevetées pour les marques de cosmétique, s’est positionnée sur quatre métiers complémentaires : les packagings avec applicateurs intégrés, les pinceaux, les accessoires d’application et le dispensing, destinés aux soins de la peau, au maquillage, au parfum et aux cheveux.

Albéa conçoit des brosses de mascara en 3D sur mesure en une semaine

Avec son service  » Make 3D yours « , Albéa franchit une nouvelle étape en matière de développement personnalisé : en étroite collaboration avec l’équipe projet d’Albéa et son partenaire Erpro, les marques peuvent concevoir leurs propres brosses de mascara en une semaine et les rendre prêtes à être industrialisées en quatre semaines.
Durant la phase de développement, les marques sont invitées à participer à des ateliers chez Erpro pour suivre leur projet étape par étape, tester et valider leurs échantillons sur place. Ce forfait de développement est disponible pour un coût symbolique et vise à mieux faire connaître la technologie 3D en mettant en avant ses nombreux avantages.

« Grâce à cette technologie, nous sommes en mesure de créer jusqu’à 10 formes de brosses différentes en une semaine », explique Laura Boroni, Market Manager Color Cosmetic Eyes chez Albéa Bottanuco (Italie), le centre d’excellence mondial d’Albéa pour les mascaras. « Etant donné que nous pouvons presque tout imprimer, les options de design sont infinies, ce qui rend la brosse de mascara absolument unique pour le client », ajoute-t-elle.

Les brosses de mascara ne sont qu’un début: Grâce à ses experts en conception 3D, Albéa va étendre cette offre à d’autres catégories de produits afin d’offrir aux marques un processus de conception et de production très court sans compromis sur la durabilité. L’entreprise propose déjà des brosses biosourcées et offrira d’autres options durables à l’avenir.

Mibelle Biochemistry : nouveaux résultats d’études sur ses ingrédients

Mibelle Biochemistry a annoncé de nouveaux résultats d’études cliniques pour des ingrédients cosmétiques existants. Ces résultats ont été présentés via un nouveau format numérique qui permet à l’entreprise de mieux s’engager auprès de son réseau mondial de distributeurs – le forum d’actualités de Mibelle Biochemistry, diffusé en direct de Buchs, en Suisse. L’objectif affiché : mieux communiquer sur les mises à jour liées aux innovations et connaissances scientifiques. 

Les nouveaux résultats d’études communiqués concernent les rougeurs/irritations du cuir chevelu, l’irradiation 5G, le renforcement/l’épaisseur des ongles et le lifting des seins. Ils concernent les ingrédients cosmétiques suivants :

– Alpine Rose Active : un extrait purifié de feuilles de rose alpine biologique, qui rajeunit la peau grâce au nouveau concept anti-âge des sénolytiques. Selon Mibelle Biochemistry, des études cliniques récentes ont montré que Alpine Rose Active améliore également l’état du cuir chevelu en apaisant les cuirs chevelus rouges et irrités. Après quartre semaines, les rougeurs du cuir chevelu ont été réduites de 32,4 % et les démangeaisons du cuir chevelu ont été réduites de 64,3 %.

– InfraGuard associe des tanins de tara, un puissant antioxydant, à des germes de tournesol biologiques. Mibelle Biochemistry affirme que les résultats des dernières études cliniques confirment qu’InfraGuard réduit la formation de radicaux libres et l’inflammation induites par la 5G.

– KeraGuard, une protection et une réparation puissantes pour les cheveux et les ongles. Dans différentes études utilisant des technologies de pointe, KeraGuard a révélé, selon Mibelle Biochemistry, sa capacité à protéger non seulement les cheveux contre les radicaux libres, mais aussi les ongles. Il a été démontré qu’il augmente l’épaisseur des ongles, ce qui conduit à des ongles plus forts et plus beaux.

– PhytoCellTec Goji : un ingrédient basé sur une culture de cellules souches végétales d’un plant de goji qui vitalise les cellules souches mésenchymateuses pour assurer un visage en V amélioré et également une poitrine liftée. Mibelle Biochemistry indique que mes résultats de la nouvelle étude confirment l’amélioration du lifting des seins, la réduction du relâchement des seins et une amélioration générale de l’élasticité de la peau.

Présidence française du Conseil de l’Union Européenne : un mandat stratégique pour le secteur cosmétique français

Alors que la Présidence française du Conseil de l’Union européenne débute en janvier, le secteur cosmétique portera une attention particulière à plusieurs textes en discussion ou en préparation pendant ce mandat.
Avec plus de 5 milliards d’euros d’exportations en 2020, l’UE est la première destination (40%) des exportations françaises de cosmétiques. Un marché clé pour ce secteur, qui est le deuxième contributeur à la balance commerciale française derrière l’aéronautique.
En outre, l’Union européenne produit l’essentiel du cadre réglementaire auquel sont soumis les fabricants de produits cosmétiques, à commencer par un règlement sectoriel 1 dont la révision vient de débuter, qui garantit la santé et la sécurité des consommateurs. Plus largement, l’UE a inscrit à son programme de travail plusieurs textes qui impacteront directement ou indirectement le secteur : lancement d’une stratégie sur la chimie durable, refonte du cadre applicable aux emballages, renforcement de l’information des consommateurs, régulation des plateformes numériques…

Continuer à garantir la santé et la sécurité des consommateurs

Reconnue comme étant la plus stricte au monde, la réglementation cosmétique européenne sert de modèle de référence dans le monde entier. Dans le cadre de sa « Stratégie pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques » (CSS), la Commission européenne a annoncé une révision du Règlement cosmétique européen afin d’adapter le cadre existant à cette nouvelle stratégie et de procéder à quelques actualisations.
La FEBEA accueille positivement une mise à jour de ce texte entré en vigueur en 2013, mais sera particulièrement vigilante à ce que soit conservée une approche d’évaluation de la sécurité des ingrédients construite autour de la notion de risque. A l’inverse de la notion de danger, cette approche permet d’autoriser un ingrédient dont la preuve d’une utilisation sûre, à une dose donnée, a pu être apportée, et évite l’interdiction a priori de certains ingrédients.

De même, la FEBEA sera attentive à l’utilisation éventuelle de la nouvelle notion d’essentialité. La FEBEA alerte sur le flou juridique de cette notion et sur la nécessité de l’approfondir avant sa mise en oeuvre comme outil de décision réglementaire. Une interprétation extensive pourrait entraîner l’interdiction pure et simple de milliers d’ingrédients, synthétiques mais aussi et surtout naturels, qui se trouvent au coeur des formulations cosmétiques, au premier rang desquels les huiles essentielles. Si l’exemple de la lavande est souvent cité, il faut aussi anticiper que, demain, le vétiver ou encore le patchouli, qui sont utilisés dans de très nombreuses compositions parfumantes, soient interdits a priori, en raison de leur possible effet irritant sur certaines personnes. Toute la filière française de la parfumerie, leader et référence mondiale, serait mise en péril.

Enfin, le secteur cosmétique attend que la « stratégie pour la durabilité dans le domaine des produits chimiques » de la Commission européenne soit l’occasion de mettre fin aux incohérences qui peuvent exister entre les différentes réglementations européennes, et notamment entre la réglementation cosmétique sectorielle et la réglementation horizontale (règlement REACH2). A titre d’exemple, l’industrie cosmétique, qui est fière d’être la seule en Europe où les tests sur les animaux sont interdits, sera extrêmement vigilante à ce que cette interdiction soit sauvegardée et consolidée.

Préserver les réseaux de distribution sélective

Le Règlement européen3 applicable à la distribution sélective, comme la vente en parfumeries, est un instrument crucial pour assurer un environnement de vente adapté aux produits cosmétiques. Il s’agit non seulement de préserver l’image de marque mais aussi d’assurer un niveau de conseil élevé à l’attention du consommateur final aussi bien en ligne qu’hors ligne.
Alors que ce texte est en cours de révision, la FEBEA rappelle la nécessité de simplifier, clarifier et adapter les règles existantes. Le développement du commerce en ligne doit mener à un assouplissement des règles qui visaient initialement à favoriser ce canal.

Renforcer la lutte contre les contrefaçons sur les plateformes numériques

Ces dernières années, l’essor des grandes places de marché en ligne a contribué à augmenter la vente de contrefaçons. Les produits cosmétiques représentent la première catégorie de produits contrefaisants : non-conformes la réglementation cosmétique européenne, ils représentent un grave danger pour la santé des consommateurs.
Il est déterminant que des textes européens à venir comme le Digital Services Act et la révision de la Directive générale sur la sécurité des produits* puissent garantir à tous les consommateurs qui achètent en ligne, un accès à des produits sûrs et conformes à la réglementation européenne. Dans ce nouveau contexte, il est également primordial que le cadre réglementaire qui sera établi vienne renforcer la responsabilité des plateformes d’intermédiation.

Améliorer l’information des consommateurs sur les produits

Face à l’augmentation du nombre d’informations, notamment environnementales, attendues par le consommateur et/ou imposées par les réglementations, la dématérialisation permet de ne pas compromettre les efforts déployés par les industriels pour réduire la taille de leurs emballages, de délivrer une information complète, pédagogique et circonstanciée aux consommateurs, mais également de rester alignés avec les objectifs fixés dans le cadre du Pacte Vert.
Concernant l’affichage environnemental des produits, la mise en place d’une méthodologie unique et commune à tous les secteurs paraît inefficace. L’utilisation d’approches sectorielles alternatives et complémentaires, basées sur des méthodologies scientifiques solides doit être privilégiée.

Emballages : garantir un cadre réglementaire européen harmonisé

Depuis plusieurs années, les entreprises cosmétiques se sont engagées fortement pour réduire leur empreinte plastique, et passer à une économie circulaire de leurs emballages. En juin dernier, la FEBEA a dévoilé le « Plastic Act », un plan d’action pour des emballages cosmétiques durables qui comprend des objectifs chiffrés ambitieux pour 2025 qui vont au-delà des dispositions prévues par la loi AGEC, et se déclinent selon le principe des « 4R » (réduction, réemploi, réincorporation et recyclage).
Afin de permettre au secteur cosmétique de poursuivre cette trajectoire, il convient que la révision de la directive emballages5 permette d’harmoniser les réglementations nationales sur le plastique à usage unique, afin de sécuriser les investissements considérables réalisés par de nombreux secteurs en faveur d’emballages recyclables et de préserver l’industrie européenne du recyclage.
De même, le secteur cosmétique sera aussi particulièrement attentif à ce que les futures mesures permettent de préserver la libre circulation au sein du marché commun des produits cosmétiques emballés. Dans un contexte de multiplication des réglementations nationales en matière d’emballages, il est crucial que chaque État membre se voit appliquer les mêmes règles partout au sein de l’Union Européenne.

Partenariat entre Exki et Creapharm Cosmetics pour un baume à lèvres original

Le baume à lèvres Exki ne passe pas inaperçu ! Les slogans de la marque en parlent bien : « More than a lip balm, a statement » et « Surprisingly evident ».

S’il se veut objet design, le stick offre avant tout une formule gourmande contenant 100 % d’ingrédients d’origine naturelle selon la norme ISO 16128. Pour la marque pour qui le Made In France n’était pas une question, c’est à Creapharm Cosmetics que Exki a confié la formulation de ce baume à lèvres.

« La formule Creapharm tient ses promesses, nous n’avons eu aucune mauvaise surprise. L’efficacité et la sensorialité du produit sont reconnues par les consommateurs, qui trouvent son application très agréable », indique Michela Saso, l’une des deux cofondatrices d’Exki.

D’après ses concepteurs, convoité par les femmes de tout âge qui aiment les beaux objets, ce soin lèvres comble celles sans tabou et qui assument sa forme originale.

La singularité du pack constitue un challenge pour l’étape de conditionnement. « Notre partenaire a joué le jeu à toutes les étapes de ce projet complexe en cherchant à proposer des solutions lors de chaque obstacle rencontré et ce dans le respect des délais », souligne Tatiana Barilla, l’autre cofondatrice d’Exki.

Les deux fondatrices d’Exki ne tarissent pas d’éloges quant à la collaboration mise en place : « Creapharm est un groupe de qualité tourné vers l’innovation et le défi, sans discriminer les jeunes marques aux volumes limités lors des premières commandes. »

Plusieurs nouveautés et éditions limitées devraient venir compléter la gamme Exki prochainement. De quoi nourrir le partenariat instauré cette année entre les deux entreprises françaises.

L’Oréal : un nouveau partenariat afin d’explorer les connaissances sur l’exposome et la peau

L’Oréal annonce aujourd’hui un nouveau partenariat pluriannuel de recherche et de technologie avec la société israélienne BreezoMeter, spécialiste de l’information environnementale sur la qualité de l’air, le pollen et les incendies. 

Grâce à ce partenariat de plusieurs années, L’Oréal et BreezoMeter combineront leur expertise à la fois dans la science du vieillissement et de l’environnement dans le but de développer une plateforme d’exposome unique axée sur la beauté. Le partenariat permettra de découvrir de nouvelles données sur la façon dont l’environnement affecte le vieillissement de la peau, et de fournir enfin de nouveaux services aux consommateurs du monde entier, capables d’accompagner leurs besoins en matière de soin de la peau avec des routines de soin personnalisées et des conseils sur leur mode de vie. 

« Nous sommes très heureux de nouer ce partenariat stratégique de long terme avec BreezoMeter, leader mondial de la « climate tech ». En combinant notre expertise historique dans la science des soins de la peau avec la plateforme technologique innovante de BreezoMeter, nous pourrons ainsi fournir à nos consommateurs du monde entier de nouveaux services et des conseils pratiques pour leurs routines de soin afin de lutter contre les effets de l’environnement sur le vieillissement de la peau », déclare Barbara Lavernos, directrice générale adjointe en charge de la recherche, de l’innovation et de la technologie.

« Le renforcement de notre collaboration avec BreezoMeter, leader mondial de la connaissance de la qualité de l’air, est crucial pour dévoiler les liens entre le vieillissement de la peau et les expositions environnementales, tels que les allergènes, les UV et la pollution. Ce partenariat nous permettra de proposer de nouveaux services capables d’apporter les routines de soin de la peau les plus précises et les plus personnalisées, des conseils sur le mode de vie, afin d’aider les consommateurs à vivre plus sainement dans tous les environnements extérieurs où ils se trouvent, » commente Guive Balooch, directeur du Tech Incubateur de L’Oréal.

« Chez BreezoMeter, nous sommes ravis de poursuivre et de développer notre partenariat avec le leader mondial de la beauté L’Oréal. Leurs valeurs profondes en matière de science, de technologie et d’innovation sont très proches des nôtres en matière de qualité de l’air et de sciences environnementales. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir les deux entreprises s’unir et apporter de nouvelles idées et de nouveaux produits en lien avec l’impact de l’environnement sur le vieillissement de la peau », a déclaré Ran Korber, PDG de BreezoMeter.

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