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Les shampoings Lao s’équipent d’un passeport Sorga pour prouver leurs engagements

Les shampoings Lao vont s’équiper de passeports numériques inviolables unitaires pour fournir les preuves vérifiables de leurs engagements sur chacun des produits. Une innovation rendue possible grâce à la solution française Sorga technologie.

Lorsque les shampoings Lao affichent qu’ils sont naturels, ils permettent désormais aux consommateurs de vérifier à tout moment et sur chaque produit, l’origine des matières premières, les certifications et toute l’histoire du shampoing grâce à un passeport numérique Sorga facilement lisible par un QR code, unique à chaque produit. Chaque engagement fort de la marque est prouvé par des documents originaux ancrés dans une blockchain publique basse consommation et que Sorga permet de vérifier en temps réel, sans aucune application à télécharger ni données personnelles à fournir. Ces preuves inviolables, ineffaçables contiennent un marqueur permettant de vérifier si le document du passeport est conforme à l’original en tous points.

“Faire de la cosmétique plus responsable est nécessaire mais ce n’est plus suffisant pour les clientes d’aujourd’hui : il faut pouvoir le prouver pour montrer qu’on ne fait pas du greenwashing !” explique la fondatrice des shampoings Lao, Lisa Schino. “C’est pour cela que nos prochains produits seront équipés d’un passeport unique Sorga où tout est simple à vérifier, tout est sécurisé”.

Lao : une marque engagée, une marque de la cosmétique de demain

“En équipant une marque de produits cosmétiques consignés, Sorga montre à nouveau qu’il répond aux nouveaux acteurs engagés, ceux qui seront la cosmétique de demain” souligne Philippe Guguen, président de MAP Emulsion, l’éditeur de la solution Sorga.

C’est pourquoi Lao a souhaité réduire son impact à l’usage par la mise en place de flacons en aluminium, et ces flacons sont consignés. L’aluminium est un métal léger, qui protège des rayons UV et qui est parfaitement recyclable et recyclé à plus de 97% en France.


Bien plus qu’une information sécurisée, un lien unique après l’achat

Avec cette innovation de passeports SORGA unique à chaque produit, la cliente pourra non seulement accéder aux preuves des engagements de LAO, mais aussi accéder à une messagerie en direct avec Lisa Schino, bénéficier de récompenses pour sa fidélité, être invitée par la marque, ou encore tester de nouveaux produits.

“Sorga est l’outil qu’il nous fallait pour recréer du lien et de la confiance avec les clientes” affirme Lisa Shino. “C’est 100% français comme nous, c’est pensé pour l’impact comme nous, c’est très novateur, comme nous. C’était donc une évidence pour nous”.
“Quand Lisa vous parle de Guillaume et David, producteurs de chanvre en Alsace ou de Samuel son producteur d’ortie et de mélisse, vous comprenez qu’elle ne fait pas venir des ingrédients pas chers du bout du monde mais qu’elle est dans le vrai” explique Philippe Guguen. ”Elle fait un effort supplémentaire, pour une cosmétique plus engagée qui limite son impact. Sorga lui apporte les moyens de l’expliquer de façon sécurisée sur chaque produit : la transparence et la traçabilité y sont claires et lisibles pour tous, faciles d’accès”.

Édition Spéciale by Luxe Pack revient les 31 mai et 1er juin 2022

Édition Spéciale by Luxe Pack, le salon dédié aux emballages premium durables, se tiendra les 31 mai et 1er juin 2022 au Carreau du Temple à Paris, où près de 70 exposants et plus de 2 000 visiteurs sont attendus.

Décalé à fin août en 2021 en raison du contexte sanitaire, le salon reprend son rythme de croisière et se tiendra fin mai-début juin, revendiquant son positionnement exclusif : unique salon en France qui promeut l’innovation packaging en matière de développement durable pour tous les secteurs d’activités, de la parfumerie/cosmétique, jusqu’aux vins et spiritueux, en passant par l’épicerie fine, ou encore la mode.

« Marques de luxe, fabricants d’emballage, membres de notre comité de pilotage…Tous sont unanimes : l’intégration de l’enjeu environnemental est le facteur clé de succès des innovations packaging » explique Fabienne Germond, directrice du salon. « Portés par la nécessité du sujet, Édition Spéciale by Luxe Pack présentera toujours plus de solutions packagings durables et apportera un contenu éclairé et pointu pour aller plus loin dans l’écoconception des packagings de demain. »

Cet événement accueillera plus de 70 exposants sélectionnés pour leur savoir-faire et leur expertise dans l’éco-conception de packagings durables.

Parmi eux, les leaders de la fabrication de packaging de luxe dont de nouveaux acteurs, afin de garantir aux visiteurs un panel de solutions packaging conçues avec une préoccupation environnementale : allègement, rechargeabilité, parachèvement « propre », matériau d’origine naturelle, calages végétaux, etc.

Au programme, notamment : une série de conférences entièrement construite avec des marques engagées dans le développement durable. Elle s’articule autour de formats didactiques et interactifs :

  • des conférences plénières en matinée avec un panel d’intervenants comprenant des marques emblématiques ou montantes mais aussi des associations et des experts, qui se positionnent en véritables mentors, délivrant les clés pour relever les challenges actuels de l’industrie du packaging en termes de développement durable,
  • des retours d’expérience
  • des pitchs nouveaux matériaux
  • une session « Ask me anything » : 45 minutes pour poser librement des questions à un ambassadeur du juste emballage

Un programme riche et instructif auquel viendront s’ajouter des animations, avec toujours le même objectif : fédérer les marques et les fabricants autour d’un enjeu phare de la profession, débattre autour d’un thème prioritaire, et initier une expérience collaborative pour le respect de l’environnement.

En savoir plus

Une méthode d’analyse pour tester les allergènes

Dans son laboratoire de Rouen, SGS, spécialiste mondial du testing, de l’inspection et de la certification, est spécialisé dans les analyses chimiques, physico-chimiques et écotoxicologiques depuis plusieurs décennies.

Depuis 2021, l’entreprise propose aux fabricants et distributeurs de produits cosmétiques, une méthode d’analyse unique pour tester les 57 allergènes définis dans l’avis du SCCS 1459/11 de juin 2012, et qui fait l’objet actuellement d’un projet de règlement européen, avec une entrée en vigueur prévue au 1er trimestre 2022.

Adaptée de l’Ifra (International Fragrance Association), cette nouvelle méthode a été développée à l’aide de la chromatographie en phase gazeuse (GC) couplée à la spectrométrie de masse (MS). Son nombre réduit d’injection par échantillon permet un gain de temps dans le retraitement des données. Au-delà des ingrédients, les analyses portent particulièrement sur les produits finis car la présence d’éventuels précurseurs d’allergènes et l’instabilité de certaines formules, peuvent générer des allergènes non prédits lors de la phase de développement.

Après l’allergie au nickel, l’allergie au parfum est la plus répandue des allergies cutanées. Or les fragrances, sont presque toujours présentes dans les produits cosmétiques, qu’elles soient sous forme de substances synthétiques ou d’origine naturelle, comme les huiles essentielles. Elles peuvent potentiellement déclencher une allergie de contact affectant la peau, généralement le visage, les aisselles et les mains ou provoquer des irritations cutanées chez certains individus comme l’eczéma*.

Le laboratoire SGS de Rouen, spécialisé dans les analyses chimiques, physico-chimiques et écotoxicologiques, compte plus de 100 collaborateurs et traite environ 50 000 échantillons par an, tout secteur d’activité confondu dont les produits cosmétiques, détergents et d’hygiène. Il dispose d’un matériel de pointe incluant des techniques chromatographiques et spectrales permettant d’aller à la recherche de substances chimiques à l’état de traces, visées par les réglementations.

Pour répondre aux besoins des fabricants et distributeurs de produits cosmétiques, relatifs aux 57 allergènes définis dans l’avis du SCCS 1459/11 de juin 2012, SGS a mis au point une méthode unique d’analyse. Adaptée de la méthode Ifra, elle a été développée à l’aide de la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC/MS). Elle permet de détecter et quantifier que les 57 substances parfumantes, incluant certains isomères, ont une concentration inférieure à 0,001% dans les produits non rincés et à 0,01% dans les produits rincés. Au-delà de ces concentrations, les allergènes devront être étiquetés pour en informer le consommateur.

« Afin de permettre l’analyse des produits finis et matrices complexes, nous avons adapté la méthode Ifra, développée initialement pour les ingrédients de parfumerie. Nous utilisons deux colonnes de polarité différente et réalisons un dopage matrice systématique pour garantir la fiabilité de nos résultats. De par notre retour d’expérience, nous préconisons de réaliser ces analyses sur les produits finis du fait des interactions possibles lors du mélange des ingrédients, la présence éventuelle de précurseurs d’allergènes et l’instabilité de certaines formules dans le temps. Ainsi,i les clients pourront garantir la conformité de leurs produits jusqu’à leur fin de vie estimée », précise Audrey Guibet, experte stratégique Cosmetics & Hygiene, SGS France.

Le consommateur sera averti des composants allergisants dans la liste d’ingrédients étiquetée sur le produit (liste Inci). Plus la concentration d’un ingrédient présent est élevée, plus l’ingrédient en question se retrouvera en pole position dans la liste Inci.

« Cette analyse sur produits finis, nous permet de garantir aux fabricants, distributeurs, et donc consommateurs, une mise sur le marché de produits cosmétiques conformes aux réglementations en cours et à venir », conclut Carine Dumas, responsable développement Cosmetics & Hygiene, SGS France.

L’Oréal et Texen développent une génération de capots de pots 100 % PP recyclés

Pour la nouvelle collection de soins Biotherm, L’Oréal continue de repenser des packagings toujours plus éco-responsables. En tant que partenaire historique, Texen a relevé ce nouveau challenge d’éco-conception alliant nouveau matériau, décoration et résultat esthétique.
La Blue Beauty prône une beauté écoresponsable. Pour protéger les fonds marins, ce courant invite les marques à être encore plus éthiques et transparentes. Biotherm est dédiée à la Blue Beauty, une beauté située à l’intersection de la biotechnologie bleue et des Blue Commitments. L’objectif de la Blue Beauty pour Biotherm est de concevoir des produits dans une logique d’économie circulaire. Cette démarche inclut l’utilisation de matières recyclées.

Collaborer pour favoriser la transition écologique de l’emballage

Poursuivant sa mission de « transformer la matière en expérience de manière vertueuse », Texen agit en pionnier pour remplacer une matière conventionnelle, encore rarement maîtrisée dans sa version recyclée, tout en assurant sa décoration et l’ensemble de la supply chain.

A un cahier des charges strict portant notamment sur le sourcing de la matière, l’optimisation du process industriel ou encore le respect des normes et réglementations, Texen a mis son expérience industrielle et sa maîtrise de la transformation des éco-matériaux et de leur décoration au service d’un projet stratégique. Son succès est le fruit d’une intense collaboration entre les équipes.

Capot nouvelle génération

Ce capot est adaptable sur des pots de divers formats et pour des formules de soins hommes et femmes telles que Cera Repair ou Blue Therapy.Une grande vigilance a été portée sur les valeurs esthétiques : un marquage à chaud sur toute la surface de la pièce sans aucune trace de recouvrement, une gageure sur ce type de matériau. Il en a été de même pour le logo de la marque, exécuté en réserve, qui laisse volontairement apparaître la matière brute au centre. Et pour alléger l’empreinte écologique, une excellente tenue du marquage à chaud sur le rPP a permis à Texen d’éviter l’application d’un vernis de protection.

Cette démarche globale d’éco-conception dont l’usage du rPP est la clef de voûte, profite de l’agilité d’une ligne automatique dédiée.

TNT Global Manufacturing réalise le pack rechargeable du rouge à lèvres Phyto-Rouge Shine de Sisley

TNT Global Manufacturing a développé pour Sisley le packaging du rouge à lèvres Phyto-Rouge Shine, conçu en aluminium anodisé or avec insert en plastique et décoré d’une sérigraphie blanche, protégée par un vernis. Un S sérigraphié sur le top et le logo en creux de la base signent ce pack rechargeable. TNT Global Manufacturing approvisionne également le mécanisme de cette élégante réalisation.

Cofondée en 2013 par Toby Cattermole et Thomas Diezinger, TNT Global Manufacturing conçoit, développe et fabrique des composants haut de gamme en métal – zamak, aluminium, laiton, inox – et plastique pour l’industrie du parfum, des cosmétiques et du maquillage tels que capots, boucliers, plaques, coffrets, boitiers ou encore composants d’applicateurs cosmétiques.

4e édition du salon Pharmatech Cosmetech du 31 mai au 2 juin 2022

Alors qu’en 2020 le secteur du médicament pesait 987 milliards d’euros de chiffre d’affaires et celui de la cosmétique 200 milliards d’euros, les professionnels sont de plus en plus exigeants et leurs attentes nombreuses.

La nouvelle édition de Pharmatech Cosmetech, salon des solutions industrielles pour la santé et la beauté, organisé par GL Events Exhibitions Industrie, réunira les professionnels des industries de la pharmacie et de la cosmétique, au cœur de la Cosmetic Valley, autour des dernières innovations et tendances en la matière. À Chartrexpo, pendant trois jours du 31 mai au 2 juin 2022, le salon déchiffrera les évolutions du secteur et proposera des réponses concrètes aux acteurs présents.

Des nouveautés et des temps forts

Afin de coller au plus près des attentes de ses visiteurs, Pharmatech Cosmetech présentera deux nouveautés en 2022 :

1/ Le Village Ingrédients

Crise sanitaire oblige, les médicaments et la pharmaceutique ont envahi l’espace public, intensifiant l’exigence du public pour plus de transparence et de considération environnementale de la part des acteurs pharmaceutiques et cosmétiques.

Pour les aider à répondre à ces exigences, le salon Pharmatech Cosmetech réunira sur le Village Ingrédients des exposants proposant des solutions innovantes, en accord avec les attentes des prescripteurs et décideurs opérationnels (industrie pharmaceutique, cosmétique, chimique et biologique, consommateurs finaux). 

Mis en place en partenariat avec NutriMarketing, cet espace entièrement dédié à l’innovation du secteur proposera un décryptage des tendances et présentera des chiffres-clés sur les comportements et envies des consommateurs.

2/ Le cahier des nouveautés

Dans ce document répertoriant les innovations, Pharmatech Cosmetech offre une vision d’ensemble des nouveautés présentes sur le salon en matière de process, d’équipement industriel, de sécurité et de traçabilité, d’ingénierie et de service, de logistique et d’emballage, et met en exergue les tendances du secteur.

Les visiteurs pourront également assister à des conférences techniques, dont le programme cette année est centré sur les ingrédients, emballages, tendances et packaging en pharmaceutique et cosmétique.

Le salon des services, équipements et process

Stratégiquement implanté au cœur de la Cosmetic Valley, Pharmatech Cosmetech se tient à Chartres, à proximité de nombreux sites de production pharmaceutique français.

Son format à taille humaine favorise la collaboration entre professionnels, la concrétisation de contrats et de relations d’affaires. Pour les professionnels, il est l’assurance de trouver rapidement réponses concrètes et conseils adaptés à des besoins spécifiques.

Son objectif est de répondre aux besoins des acteurs industriels en équipements et en services mais aussi à l’évolution des process de ces deux secteurs-phares de l’économie française, en leur proposant :

  • Une offre technologique représentative composée de toutes les compétences, expertises, solutions, savoir-faire des secteurs industriels de la pharmacie et de la cosmétique.
  • Une veille technologique qui met en avant les innovations et les nouveautés proposées par les exposants.
  • Des conférences techniques et des animations permettant à la fois de s’informer à travers des retours d’expérience ou des sujets d’actualité liés aux marchés, et de voir, comprendre, tester et comparer des applications ou démonstrations, nouvelles, propres à ces deux domaines industriels.

Un salon soutenu par toute la profession

Réunissant tout l’écosystème de l’industrie de la santé et de la beauté, des fabricants et distributeurs de matériels, aux équipements et services destinés à l’industrie pharmaceutique, l’industrie cosmétique, la parfumerie et à la chimie fine, Pharmatech Cosmetech reçoit le soutien d’acteurs du secteur reconnus et engagés. Le salon est ainsi réalisé en partenariat avec :

  • Chartres Métropole, berceau de la Cosmetic Valley et du Pôle Pharma : accueille et accompagne le développement d’entreprises majeures de la filière parfumerie et cosmétique depuis plus de 30 ans, et de l’industrie pharmaceutique depuis plus de 20 ans.
  • Le Pôle Pharma, 1er cluster pharmaceutique en Europe : réseau d’excellence et d’innovation de la filière santé, il stimule le développement économique et industriel des acteurs des filières pharmaceutique et biopharmaceutique françaises et s’engage aux côtés de Pharmatech Cosmetech pour créer une nouvelle dynamique dans le secteur essentiel de la pharmacie.
  • La Cosmetic Valley, pôle de compétitivité de la filière parfumerie-cosmétique : aide les industriels de la filière de la parfumerie cosmétique dans leur développement commercial (mise en réseau, accompagnement à l’export des PME) mais aussi dans l’amélioration de leur compétitivité (montage de projets de recherche et d’innovation).

Un second comité de filière cosmetique réussi !

Lundi 21 février, pendant près de deux heures, au centre Pierre Mendès France de Bercy, le comité de filière cosmétique s’est réuni pour la seconde fois sous la présidence d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie. Autour de la table avaient pris place Marc-Antoine Jamet, secrétaire général de LVMH et président de Cosmetic Valley, ainsi que Christophe Masson, directeur général du pôle de compétitivité, Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de beauté (Febea) et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises.

À leurs côtés, en distanciel, plus de 40 représentants de la filière, industriels issus de tous les métiers de la chaîne de valeur, implantés dans chacune des régions qui abritent les grands centres de productions cosmétiques.

la réunion s’est inscrite dans un contexte, celui du fort rebond de l’industrie cosmétique hexagonale, décrit par le président du pôle en introduction. Avec un constat ambivalent : si l’industrie cosmétique française enregistre des chiffres historiques à l’export, avec un solde positif de 12,9 milliards d’euros, une progression forte aux États-Unis et en Chine, un chiffre d’affaires en augmentation, ses parts de marché reculent, ses positions en Europe s’effritent et ses concurrents chinois, coréens, taïwanais sont toujours plus ambitieux. La filière cosmétique doit désormais développer une vision stratégique et renforcer sa cohésion en son sein, comme avec les pouvoirs publics. 

Lors de ce comité de filière, Agnès Pannier-Runacher a salué le travail accompli dans quatre grands domaines d’action : la compétitivité des entreprises françaises de la beauté, les priorités à l’innovation et à la recherche, la prise en compte des nécessités de la transition écologique, et la consolidation des positions à l’international.

Marc-Antoine Jamet, a déclaré : « Une réunion doit être productive. Ce comité de filière l’a été. Nous avons présenté des projets, aboutis ou émergents, pour consolider, moderniser, rendre toujours plus durables et désirables, notre industrie et nos produits. Marque à l’international, distribution, présence européenne, la balle est dans le camp du gouvernement. »

Emmanuel Guichard : « À travers ces nombreux projets collectifs, la filière cosmétique, déjà championne du Fabriqué en France, démontre sa volonté d’aller plus loin en contribuant à la reconquête industrielle souhaitée par le gouvernement et en accélérant sa transition écologique. »

L’année internationale du verre est lancée

Le 18 mai dernier, l’assemblée générale de l’ONU a adopté, par consensus, une résolution proclamant 2022 « Année internationale du verre ».

Après une cérémonie d’inauguration qui a eu lieu à Genève le 10 février 2022 à Genève, l’événement a officiellement été lancé en France au cours d’une conférence organisée par la fédération des industries du verre et la fédération du cristal et du verre.

Cette conférence d’ouverture intitulée « Le verre pour un quotidien durable », s’est tenue au Palais du Luxembourg sous le parrainage de Catherine Dumas, sénatrice de Paris et présidente du groupe Métiers d’art du Sénat.

Catherine Dumas a pris la parole et a souligné que les métiers d’art requierent des gestes techniques et de la dextérité. Selon elle, l’Année Internationale du Verre est l’opportunité de « prendre conscience et faire prendre conscience au public de l’omniprésence de ce matériau, des différents métiers associés et du potentiel d’innovation. »

Jacques Bordat, président de la fédération des industries du verre et Jérôme de Lavergnolle, président de la fédération du cristal et du verre ont rappelé que le verre était « un matériau polyvalent, qui a su traverser l’Histoire et qui fait partie de notre quotidien, tout en s’imposant comme un matériau d’avenir. » Recylcable et source d’innovations, le verre doit pour autant faire face au défi de « décarboner la production du verre pour s’inscrire dans un futur durable. »

Le créateur verrier Emmanuel Barrois a ensuite parlé de son atelier et de ses projets et a permis de mettre en avant le potentiel créatif et d’innovation du verre.

Deux tables rondes ont suivie. La première, dédiée au changement climatique, la seconde portant sur la diversité des usages du verre au travers de plusieurs témoignages.

Irène Gosset, présidente du groupe Pochet, a participé à la table ronde sur la décarbonation de l’industrie du verre à laquelle ont également également Emmanuel Normant, VP en charge du développement durable chez Saint-Gobain et Olivier Rousseau, directeur général de Verallia France.

Le groupe Pochet a annoncé qu’il travaillait à un ambitieux plan de décarbonation pour les 10 ans à venir, ainsi qu’à un projet d’électrification d’un four. ​​​​​​​« Avec ce plan, nous accélérons nos efforts pour réduire notre impact environnemental et prenons des engagements forts pour baisser de plus de 40 % nos émissions de CO2 en 2030 », a souligné Irène Gosset.

Plusieurs événements seront organisés tout au long de l’année afin de mieux faire connaître le verre et les métiers en lien avec ce matériau multifacette.

Photo : ©Pochet

David Greenberg, nouveau directeur général de L’Oréal USA

David Greenberg est nommé directeur général de L’Oréal USA, président de la zone amérique du nord, et membre du comité exécutif de l’oréal, avec prise d’effet immédiate. Il succède à Stéphane Rinderknech, qui a décidé de poursuivre sa carrière en dehors du groupe.

Actuellement président de la division des produits professionnels en amérique du nord, un puissant moteur de croissance, David Greenberg a passé plus de 28 ans chez L’Oréal où il a occupé différents postes à responsabilité dans les marchés, les divisions et les marques. Plus récemment, il a été le fer de lance de l’accélération et de la transformation du business model de la division des produits professionnels en Amérique du Nord. Sous son mandat de cinq ans, David Greenberg a supervisé le développement de SalonCentric, accéléré la croissance de l’activité sur de nouveaux canaux, et modernisé l’activité des produits professionnels, devenue digitale et omnicanale.

David Greenberg a construit au cours de sa carrière sa connaissance et sa légitimité d’acteur de premier plan du marché de la beauté en Amérique du Nord. ll siège au Personal Care Products Council (PCPC), principale association professionnelle représentant les industriels de la cosmétique aux États-Unis, ainsi qu’à l’industry advisory board of the fashion institute of technology (FIT) School of Graduate Studies in Cosmetics & Fragrance Marketing & Management.

Avant son poste actuel, David Greenberg a été président de Maybelline, Garnier et Essie au sein de la division des produits grand public de L’Oréal USA pendant huit ans, et directeur marketing de la marque L’Oréal Paris pendant six autres années.

Au fil de sa carrière, il a également participé à l’identification, à l’intégration et à l’expansion mondiale de nombreuses acquisitions de marques américaines, y compris Pulp Riot, NYX Professional Makeup, Essie et Matrix. Connu pour sa capacité à développer et former des équipes fortement engagées, David Greenberg a entrepris la transformation et la professionnalisation de la fonction RH en tant que directeur des ressources humaines de L’Oréal USA en 2005, à l’époque sous la présidence de Jean-Paul Agon et Laurent Attal. David Greenberg a passé quatre années couronnées de succès à la tête de la division des produits grand public de L’Oréal Mexique.

Nicolas Hieronimus, directeur général de L’Oréal, a déclaré : « Je connais David depuis de nombreuses années. David a été l’un des architectes de la conquête par L’Oréal du leadership du marché américain, et il assure la direction des entités dont il a la charge avec le même état d’esprit entrepreneurial et compétitif. Il forme des équipes avec talent. Je suis très fier de nommer le premier Américain à la tête de la zone Amérique du Nord et de l’accueillir au sein du comité exécutif de notre groupe. La zone Amérique du Nord est un de nos plus puissants moteurs de croissance et David est la bonne personne pour propulser notre équipe et notre activité vers de nouveaux sommets. »

David succède à Stéphane Rinderknech qui a connu un parcours long, varié et très réussi au Japon, en Corée du Sud et en Chine. Stéphane a été nommé directeur général de L’Oréal USA et président de la zone Amérique du Nord en 2019.

Nicolas Hieronimus a ajouté : « Je saisis ce moment pour remercier chaleureusement Stéphane pour ses contributions importantes à L’Oréal au cours des 20 dernières années, en particulier en Chine et récemment aux États-Unis, où il laisse une solide équipe qui continuera d’assurer notre succès en Amérique du Nord. »

Le chiffre d’affaires annuel du groupe PAT en ligne avec ses prévisions

Le chiffre d’affaires consolidé non audité du groupe PAT pour l’exercice 2021 s’est élevé à 2 304 k€ en croissance de + 34 % par rapport à 2020. L’activité du groupe a été conforme aux prévisions notamment grâce à l’activité actifs cosmétiques de Plant Advanced Technologies PAT SA et au dynamisme de ses filiales Couleurs de Plantes et StratiCELL. Le groupe a en effet bénéficié de la montée en puissance de son partenariat en cosmétique avec Clariant, du lancement d’un produit cosmétique avec Seppic chez Dermophil et d’un actif chez un géant du luxe.

Plant Advanced Technologies PAT a enregistré au 31 décembre 2021 un chiffre d’affaires de 1 537 k€ contre 1 271 k€ en 2020.

Pour sa part, StratiCELL, filiale basée en Belgique, spécialisée dans la prestation de services d’études d’efficacité in vitro pour les produits de soins cutanés, a enregistré un chiffre d’affaires au 31 décembre 2021 de 818 k€. Cette croissance est notamment due à une nette reprise du marché en 2021, mais est également liée aux efforts de recherche et développement, réalisés entre autres dans le cadre de l’étude du microbiote cutané et des pathologies inflammatoires comme le psoriasis, la dermatite atopique ou encore l’acné. Les actions marketing et commerciales entreprises sur le marché US cosmétique et pharmaceutique contribuent également à la croissance du chiffre d’affaires.

Couleurs de Plantes, filiale située à Rochefort-sur-Mer est producteur de colorants et pigments végétaux. L’activité de Couleurs de Plantes a été très soutenue en 2021 avec un chiffre d’affaires record depuis sa création en 2005 de 569 k€ au 31 décembre 2021. L’activité s’est notamment développée dans le domaine cosmétique pour lequel la demande en produits naturels est durablement établie. Par ailleurs, le secteur textile est en mutation profonde, et l’utilisation des colorants végétaux apparait comme l’une des réponses techniques à la mise sur le marché de produits moins polluant et ouvre de belles perspectives.

PAT Zerbaz, filiale basée sur l’Ile de la Réunion et spécialisée dans la découverte de principes actifs et de molécules végétales rares à partir de la biodiversité tropicale, a enregistré un chiffre d’affaires de 482 k€ au 31 décembre 2021.

Enfin, Temisis, filiale basée à Vandœuvre-lès-Nancy, développe un anti-inflammatoire à haut potentiel pour le traitement du psoriasis. Temisis travaille sur l’élucidation du mécanisme d’action de cette molécule « First-in-class » : TEM1657. Celle-ci est en effet le plus fort régulateur connu de la cible NFKBIZ, au cœur des maladies inflammatoires auto-immunes, cible pour laquelle il n’y a pas encore de molécule sur le marché. Temisis rappelle que le besoin de financement de l’étude clinique phase 1 prévue sur 2023 de sa molécule TEM1657 s’établit entre 8 et 10 M€, qui seront financés par des souscriptions futures. Essentiellement tournée vers la R&D, elle n’enregistre pas de chiffre d’affaires.

Cellengo, filiale basée à Vandœuvre-lès-Nancy est spécialisée dans le développement et la production d’actifs via des technologies d’Ingénierie métabolique et de biologie de synthèse pour les marchés du groupe : nutraceutique, pharmaceutique, agrochimique et cosmétique. Pour le moment entièrement consacrée à la R&D, cette filiale ne fait pas de chiffre d’affaires.

Quelles perspectives à court et moyen termes ?

Selon le groupe PAT, en cosmétique, le partenariat avec Clariant devrait continuer de monter en puissance et en pharmaceutique la phase préclinique de sa molécule « first-in-class » TEM1657 est très prometteuse.

Par ailleurs, des projets sont en cours en nutraceutique et en agrochimie, ce qui devrait fournir des relais de croissance à un horizon de trois à cinq ans.

Le groupe PAT est confiant dans l’atteinte de ses objectifs de croissance et notamment d’équilibre opérationnel à horizon 2023.

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