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Découvrez notre hors-série international

site-industries-cosmetiques Les industries cosmétiques présentent des produits adaptés aux appareils mobiles pour un usage domestique en janvier 2020.

Bonne nouvelle ! Notre hors-série international 2021-2022 est sorti. Dans cette édition, vous pourrez lire nos dernières actus produits & marchés, nos avis d’experts en cosmétologie, en recherche et en réglementation.

Sans oublier notre dossier qui met en lumière toute la filière parfumerie-cosmétique d’un pays. Après la Corée du Sud, le Japon, les États-Unis, la Finlande dans nos éditions précédentes, c’est au tour de la Suisse d’être mise en avant… La Suisse, un pays qui évoque tout de suite la qualité…

Notre hors-série, tout en anglais, est d’ores et déjà disponible en téléchargement sur notre site. Les abonnés le recevront sous peu dans leur boîte aux lettres. Et les visiteurs des salons internationaux pourront le récupérer aux entrées…

Bonne lecture !

Le groupe Albéa récompensé par EcoVadis avec le niveau Gold.

site-industries-cosmetiques Cote de durabilité Ecodias or.

La plateforme internationale d’évaluation de la performance développement durable des entreprises a noté la performance d’Albéa en 2021 sur les thèmes du développement durable dans quatre grandes catégories : environnement, social & droits de l’homme, éthique et achats eesponsables.

Avec une note globale de 67/100, Albéa rejoint les 5 % des entreprises les plus performantes évaluées par EcoVadis et les 3% des entreprises évaluées dans la catégorie  « Industrie manufacturière de produits en plastique ».

« En tant que groupe comptant 31 sites dans 13 pays, notre défi est d’atteindre un niveau RSE homogène sur l’ensemble de nos sites, déclare Gilles Swyngedauw, vice-président développement durable et innovation. L’évaluation d’EcoVadis nous aide à améliorer de manière continue notre performance et de structurer et déployer efficacement notre programme RSE. »

« Nous sommes très honorés d’être reconnus comme l’une des entreprises les plus durables de notre industrie, ajoute François Luscan, président et CEO d’Albéa. Cette reconnaissance nous motive à renforcer notre position de leader d’opinion, d’innovateur et de partenaire de confiance et à poursuivre notre collaboration étroite avec nos clients et nos parties prenantes. »

Cosfibel Group optimise sa sortie de crise

site-industries-cosmetiques Un homme et une femme posant pour une photo devant un bureau, représentant la sortie de crise optimisée du Groupe Cosfibel.

Loin de renier les difficultés qui affectent les filières luxe et beauté, le groupe Cosfibel résiste, anticipe et rebondit. Acquisitions, partenariats, ouverture sur de nouveaux marchés, développement de l’offre, nouvelle direction, tels sont les axes d’une stratégie résolument offensive.

Si Cosfibel a vu son chiffre d’affaires diminuer de 16 % en 2020, le groupe a néanmoins gagné des parts de marché en beauté. Il a étendu son réseau commercial et procède actuellement à plusieurs acquisitions de niches en France et à l’étranger. Grâce à une création adaptée, le groupe a su préserver ses marges opérationnelles et s’est constitué un trésor de guerre pour faire face à toute opportunité. Enfin, Alain Chevassus organise sa succession avec l’arrivée de Marie Sermadiras en tant qu’Executive Vice President de Cosfibel Group.

Une présence internationale renforcée

Cosfibel a mis la situation économique à profit pour réfléchir, réorganiser, consolider son offre et sa présence sur le terrain. Son réseau d’urban networks se renforce en Asie (Shanghai et Singapour) et en Europe (Suisse et Benelux), ainsi qu’en France avec le récent rachat de l’entreprise Boite Alu à Bordeaux.  

Acquisitions et partenariats au service du proche import et de la diversification 

Intégrée au pôle Industries, Boite Alu permet au groupe de se renforcer dans le packaging métal, notamment dans les domaines de l’alimentaire et de la beauté. Cosfibel a acquis 100 % du capital de MMB, un trader de proche import situé à Breda et spécialiste du pack pliant et rigide pour le marché de l’épicerie fine notamment. En outre, MMB, dispose d’un site exclusif de sourcing à Varsovie, une réelle opportunité pour nos clients.

La société Laser dirigée par Ségolène De Pommereau vient de rejoindre le groupe et fera l’objet d’une joint-venture (51/49). Laser s’illustre dans le domaine des diffuseurs d’huiles essentielles, dessinés en France et développés en Asie. Riche d’un réseau de proche import, elle possède de fortes connexions avec les marques de pharmacie, parapharmacie, phyto-cosmétiques et aromathérapie. 

Ces trois sociétés disposent d’un potentiel de croissance supérieur à celui du marché. Leur acquisition devrait représenter en année pleine un chiffre d’affaires de 15 M$, soit exactement le terrain cédé pendant l’année 2020. 

Enfin, à court terme, Cosfibel poursuivra sa politique d’acquisitions dans le domaine du luxe et des marchés fine food.

Une politique RSE consolidée

Depuis la naissance de son programme Cares voilà 10 ans, Cosfibel conserve son avance avec ses programmes sociaux. Au sein du groupe, la dimension RSE s’est diffusée par capillarité à tous les niveaux avec l’obtention de la Gold Medal d’Ecovadis. 
Cosfibel fait ainsi partie du 1 % des entreprises les mieux notées du secteur en matière d’environnement, de droits de l’homme et du travail, d’éthique et de développement durable.  

Cosfibel, demain : Marie Sermadiras monte à bord

« Du haut de ses 31 ans, Marie est une personnalité forte, pleine d’élan vital et d’énergie positive. Proche de nos valeurs, douée d’une bonne écoute et foncièrement team worker, explique Alain Chevassus. Je l’accompagnerai comme Executive Chairman du groupe avec la volonté de préparer le passage d’une PME à une ETI, dotée d’une magnifique équipe et d’un très beau projet », conclut celui-ci.

Seppic se renforce sur le marché de la nutricosmétique

site-industries-cosmetiques Un champ contenant des herbes hautes.

La société EPI France, spécialisée depuis plus de 20 ans dans le développement et la fabrication d’ingrédients actifs d’origine naturelle pour les marchés de la nutricosmétique et de la cosmétique, rejoint Seppic.

EPI France (Extraction Purification Innovation France) est une société familiale française avec un savoir-faire unique. Le haut niveau de qualité et de performance appliqué à la fabrication de ses ingrédients permet à EPI d’offrir sur le marché l’un des ingrédients phare, Ceramosides, dont l’efficacité par voies orale et topique sur la beauté de la peau a été scientifiquement prouvée et validée par des études cliniques. Seppic distribue cet ingrédient depuis plus de 10 ans.

Déjà reconnu sur le marché de la cosmétique, Seppic est précurseur sur le marché de la nutricosmétique et accompagne, depuis une dizaine d’années, ses clients pour le développement de compléments alimentaires beauté, partout dans le monde.

Cette acquisition vient renforcer l’expertise et le savoir-faire de Seppic en extraction botanique et sa position de fournisseur d’ingrédients de haute qualité destinés au marché de la beauté. Avec le transfert de savoir-faire et les outils de production internes d’EPI, Seppic maîtrise ainsi l’intégralité du processus de recherche, de développement et d’industrialisation, depuis l’extraction des matières premières jusqu’aux principes actifs.

Le marché de la nutricosmétique représente entre 6 et 7 milliards de dollars en 2020 à l’échelle mondiale, avec une croissance comprise entre 8 et 10% par an. Ce dynamisme fait écho à l’essor du concept de beauté holistique et à une forte demande de la part des consommateurs de plus en plus tournés vers des compléments alimentaires alliant efficacité, qualité et naturalité.

Jean Baptiste Dellon, directeur général de Seppic, déclare : « Cette acquisition offre à Seppic de nouvelles perspectives de croissance sur les marchés de la cosmétique et de la nutricosmétique. Nous sommes très heureux d’accueillir les équipes d’EPI France au sein de Seppic. Notre coopération de longue date et les valeurs d’expertise, de qualité et d’attention apportées à nos clients que nous partageons avec EPI France nous permettront d’opérer rapidement des synergies pour le développement et la commercialisation de nouveaux ingrédients. »

Valérie Bizot, présidente et co-fondatrice d’EPI France déclare : « Notre partenariat avec Seppic a toujours été très fructueux et nous sommes convaincus qu’avec une entreprise innovante comme Seppic, le savoir-faire et les compétences développés par EPI France continueront à progresser et à être valorisés. »

Global Cosmetics Cluster, réseau international de clusters cosmétiques

site-industries-cosmetiques Logo du cluster mondial des cosmétiques.

Quinze associations de cinq continents lancent le premier réseau international officiel de clusters cosmétiques, Global Cosmetics Cluster, une porte d’entrée vers l’internationalisation des PME.

Quelque 15 clusters et associations nationales de la cosmétique et de la parfumerie, ont annoncé le lancement officiel du Global Cosmetics Cluster, le réseau mondial représentant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie de la beauté : ingrédients, formulation, fabrication, packaging, produits finis, distribution et logistique, ingénierie / machines-outils, lignes d’assemblage, tests et analyses / contrôle qualité, services, recherche et formation.

Ce secteur était évalué à 380,2 milliards de dollars en 2019 et devrait atteindre 463,5 milliards de dollars d’ici 2027. La croissance du marché des cosmétiques est due à la prise de conscience croissante de l’importance de la beauté et du bien-être dans la population féminine et à l’attractivité de l’industrie pour les femmes entrepreneurs et la main-d’œuvre. Le marché de la beauté est innovant, dynamique et progressif, contribuant à l’amélioration du mode de vie, en plus d’être aidé par un revenu par habitant en constante augmentation dans les pays émergents1

La nouvelle entité comprend 15 membres fondateurs, représentant plus de 3 700 entreprises sur les cinq continents. Le conseil d’administration de la nouvelle association est présidé par Cosmetic Valley (France), avec Beauty Cluster (Espagne) en tant que trésorier et Canadian Cosmetics Cluster en tant que secrétaire et complété par Cosmetics Cluster UK.

Selon Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley : « Global Cosmetics Cluster a été initié et lancé par Cosmetic Valley en 2016 pour fédérer nos forces et nos ressources, partager les bonnes pratiques en cosmétique et travailler sur des projets communs. Et ce processus sera d’autant plus important dans le contexte de la crise sanitaire qui amène de nouveaux défis, favorisant un nouvel équilibre des pouvoirs dans le secteur cosmétique au niveau mondial, avec de nouveaux concurrents, mais aussi de nouvelles opportunités. Les défis sont difficiles à surmonter. Nous devons les affronter ensemble. « Global Cosmetics Clusters » a été mis en place pour responsabiliser chacun de ses membres et nous rendre collectivement plus forts. Je suis très tenté de citer Henry Ford, figure emblématique d’une précédente révolution industrielle qui disait : se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est un succès. Travaillons ensemble et renforçons notre coopération ! »

En 2019, ses membres ont décidé de se structurer en groupes de travail avec pour objectif de devenir une association officielle, ce qui est maintenant pleinement réalisé. En 2020, une nouvelle branche, Global Cosmetics Cluster-Europe, a été créée avec le soutien du programme COSME de la Commission européenne.

Le but du nouveau méta cluster est d’accroître la collaboration internationale, tant pour le business que pour des projets de recherche et d’innovation, en créant des opportunités de réseautage et de partenariats, aidant ainsi ses membres à se développer.

Global Cosmetics Clusters Adhérents 1- Management - Info marché

1 https://www.alliedmarketresearch.com/cosmetics-market

Pot Sulapac d’origine biologique pour la nouvelle crème déodorante i+m

site-industries-cosmetiques Une crème et des œufs sont placés dans un bol blanc.

La société berlinoise i+m a choisi Sulapac Nordic Collection by Quadpack pour les nouveaux venus de sa gamme de produits cosmétiques naturels.

La marque allemande primée i+m a lancé un nouveau produit au sein de sa ligne « We reduce! ». Elle a commercialisé le déodorant en crème à la rose dans un emballage innovant en matière de développement durable : le pot de 30 ml de la Sulapac Nordic Collection de Quadpack, le fabricant et fournisseur international d’emballages destinés aux produits de beauté.

Composé d’un matériau compostable d’origine biologique qui se biodégrade sans laisser de microplastiques, cet emballage a été développé par Quadpack suivant les standards de durabilité les plus élevés. « Pour nous, Quadpack est un partenaire, qui nous a aidés depuis le début à faire de gros progrès en matière d’emballage durable. Cela faisait longtemps que nous étions à la recherche d’une alternative sans plastique et le pot Sulapac offre tous les avantages de celui-ci tout en étant compostable et composé de matières premières renouvelables », explique Jörg von Kruse, Managing Director de la société i+m.

Fière de son histoire, proposant depuis toujours des produits de soins pour la peau équitables et végans, la société i+m a gagné trois prix liés au développement durable pour ses produits. La ligne « We reduce! » fut la dernière finaliste du German Sustainability Award Design 2021 grâce à son emballage exempt de plastique et à ses produits cosmétiques naturels certifiés. Approchant le secteur des produits de beauté de façon holistique tout en y intégrant l’écologie, le bien-être animal et l’économie sociale, i+m choisit ses partenaires selon leur capacité de développer les produits cosmétiques « profondément durables » du futur.

Les pots Sulapac Nordic Collection by Quadpack s’adaptent parfaitement au concept : composés de bois et de liants végétaux, des matières premières biologiquement recyclables, la gamme propose une approche déterminante et innovante au défi des déchets plastiques.

Pierre Fabre annonce le retour progressif à la normale de ses activités après avoir été victime d’une cyberattaque

site-industries-cosmetiques Cyberattaque, activités Pierre Fabre+

À la suite de la cyber attaque subie par le groupe Pierre Fabre le 31 mars dernier, les opérations de remédiation informatique ont permis le retour progressif à la normale des principales opérations de l’entreprise.  

Après le redémarrage des activités de distribution effectif depuis le 15 avril, les principales usines du groupe situées à Gien (médicaments), Soual (dermo-cosmétiques) et Avène (dermo-cosmétiques) ont redémarré progressivement leurs productions industrielles depuis le lundi 26 avril. L’usine de fabrication d’actifs pharmaceutiques et dermo-cosmétiques de Gaillac avait pu quant à elle poursuivre ses opérations. 

En France comme à l’international, l’activité commerciale n’a jamais été interrompue et les opérations de distribution ont désormais repris normalement dans la totalité des filiales du groupe.

Grâce aux stocks de sécurité et à la continuation des livraisons prioritaires, le groupe est parvenu à assurer la continuité de la mise à disposition de ses traitements thérapeutiques aux patients. Par ailleurs, les stocks de produits dermo-cosmétiques détenus par les grossistes, les distributeurs et les pharmaciens ont été globalement suffisants pour absorber la demande des consommateurs.  

Par mesure de précaution, et conformément à son plan prévisionnel de gestion des risques, le système informatique du groupe avait été immédiatement mis en veille le 31 mars dernier pour éviter la propagation du virus. Les clients, partenaires et autorités de santé ont été régulièrement tenus informés de la situation et une plainte a été déposée, l’attaque ayant été revendiquée.

Dans le cadre des opérations de remédiation, tous les systèmes d’information et supports informatiques du groupe ont été passés en revue pour vérifier ou restaurer leur intégrité et pour renforcer leur sécurisation.  

VPI dévoile un spray cap atypique pour le parfum MCM

site-industries-cosmetiques McCartney Capot.

Incontournable dans le monde entier et faisant l’objet d’un développement massif, MCM, la marque allemande de maroquinerie de luxe (sous licence avec InterParfums USA), a confié à VPI le lancement de son dernier parfum unisexe.
VPI (Faiveley Plast Beauty) a relevé le défi de concevoir et de développer un bouchon de parfum au design unique, inspiré du sac Stark, l’une des pièces en cuir emblématiques de la marque MCM.

« Un parfum qui voyage, à la manière d’un sac à main » 

Telle était la proposition originale qui a inspiré les équipes d’InterParfums et de MCM et qui a été mise en valeur grâce à l’expertise de VPI. 
Pour ce projet ambitieux, VPI a développé un spray cap avec une coiffe en deux pièces (un capot et un bouton poussoir) galvanisée Or, avant d’y ajouter une partie intérieure et une anse.
L’intérieur a une fonction ressort (sans métal) qui permet d’assurer la remontée du bouton poussoir dans la position initiale, en parfait alignement avec la coiffe. 
Les équipes de VPI ont travaillé sur la combinaison d’une gravure et d’une texture afin de proposer un bel aspect cuir pour la anse injectée en matière souple. Un développement réussi qui a permis de l’assembler sur la coiffe et de la maintenir parfaitement, avec élégance, de manière à porter le flacon par la anse. 

« Ce bouchon de parfum a exigé une grande maîtrise technique. Un vrai challenge pour VPI dont nous sommes très fiers » souligne Béryl Trentin, Responsable Grands comptes chez VPI.

Le Spray cap s’adapte aux 3 contenances proposées : 30 ml – 50 ml – 75 ml. Disponibles dans les boutiques MCM et en commande en ligne. Lancement mondial en Avril 2021.

Riverpack s’engage auprès des femmes employées en Chine avec le soutien de la Maison Chanel

site-industries-cosmetiques Sacs shopping Chanel avec le soutien de Riverpack aux employées en Chine.

Riverpack, acteur engagé sur les enjeux de la RSE, a conçu et déployé un programme pluriannuel de promotion de l’égalité des genres et d’appui à l’autonomisation des femmes au sein de son site de production de sacs en papier en Chine.

Les sacs en papier sont assemblés manuellement sur le site de Riverpack, essentiellement par des femmes. Les employées femmes sont généralement exposées à des enjeux de qualité de vie et de santé sécurité au travail qui leur sont propres. Ces enjeux sont aussi spécifiques en fonction de l’implantation géographique et socio-culturelle d’un site de production.

Dans la lignée de la conscience forte de l’importance de la RSE, en particulier sociétale, de Riverpack, et de son engagement en faveur de l’égalité des genres, la volonté de travailler sur un programme ciblant la qualité de vie au travail des femmes de l’usine en Chine s’est imposée. Conçu avec le soutien de la Maison Chanel, et piloté chez Riverpack par Alexandre Fontaine, Corporate Social Responsibility Manager, il a fait l’objet d’une coopération étroite avec les équipes de terrain en Chine.

La santé des employées au cœur des priorités : Le programme a été conçu sur mesure avec l’appui de l’association BSR, Business for Social Responsibility, partenaire stratégique de la Maison Chanel sur la prise en compte des questions de genre dans la supply chain. L’objectif de la démarche HERhealth de BSR est de former les femmes employées en usine à des enjeux liés au planning familial, à la santé reproductive et maternelle (contraception, grossesse, soin pré-/post-natal), à la prévention des maladies (HIV, cancer du sein, etc.), à leur qualité de vie et à leur santé-sécurité au travail (postes à risques et inadaptés aux femmes enceintes).

Le programme a débuté début 2019 par un diagnostic visant à évaluer les connaissances des femmes sur leur propre santé. L’objectif était ensuite de faire progresser leurs connaissances en s’appuyant sur le principe du peer to peer learning, soit de l’apprentissage entre pairs. Parmi un peu plus de 200 femmes sur les 500 employés de l’usine, 12 se sont engagées volontairement, en tant que Peer Health Educators (PHE), à suivre une formation de 18 heures répartie sur 6 mois, dispensée par BSR. Avec le soutien de l’encadrement, sensibilisé et impliqué, chacune s’est ensuite attachée à former 20 à 30 de ses collègues lors de sessions mensuelles, permettant de développer à leur tour les connaissances de près de 200 employés, dont des hommes volontaires, sur les enjeux de santé sécurité et de qualité de vie des femmes au travail, et sur l’égalité des genres.

Les formations étaient relayées sur site par une communication dynamique de la part de l’encadrement et du responsable RSE de l’usine : affichage des informations et des événements, tribunes d’expression, tableaux de bord, supervision et accompagnement des PHE dans l’animation d’un réseau WeChat spécialement dédié… Cette diffusion pro-active de l’information a permis d’établir rapidement un dialogue constructif avec les employé(e)s sur les enjeux liés à l’égalité des genres, qui a vocation à se prolonger au-delà de la fin du programme en juin 2021 et à s’ancrer durablement dans la culture managériale du site.

Des résultats concrets et mesurables : afin de mesurer l’impact positif de ce projet, des indicateurs ont été définis et suivis pour dresser un bilan à moyen-long terme des progrès réalisés et des bénéfices obtenus. Le niveau de connaissances des employées sur leur santé, leur capacité à prendre soin d’elles, leur niveau de considération personnelle sont autant de facteurs qui améliorent leur bien-être et donc leur motivation, leur responsabilisation et leur engagement. Le suivi de ces indicateurs a permis d’établir une corrélation avec une baisse de l’absentéisme et du turnover durant la durée du programme, démontrant l’importance de la valorisation du capital humain sur le site.

Des pratiques managériales inspirantes et égalitaires : fort des constats et des résultats positifs obtenus par la démarche HERhealth, la collaboration avec BSR s’est étendue en avril 2020 au déploiement d’un programme pilote HERmanagement, élaboré avec le soutien de la Maison Chanel. L’objectif du programme est de renforcer la sensibilisation du management du site aux enjeux liés à l’égalité des genres, permettant à terme de favoriser l’insertion et l’évolution professionnelle des employées. Basé sur des questionnaires approfondis et sur des séances collaboratives entre employé(e)s et management, le programme a débouché sur un plan d’action pour renforcer encore l’égalité des genres dans les procédures et protocoles internes.

« Chez Riverpack, les équipes sont convaincues que la reconnaissance et l’éducation sont les facteurs clés de l’émancipation des femmes, de l’égalité des genres et des chances. Les indicateurs que nous suivons depuis deux ans, comme les taux d’absentéisme ou de turnover, témoignent concrètement de la qualité du dialogue établi, du travail et des progrès réalisés en faveur d’une plus grande égalité professionnelle. Et ce grâce entre autres à une communication claire, régulière et transparente entre employées, employés, management du site et entreprise : les bénéfices mutuels sont immenses et nous sommes très fiers du chemin parcouru », indique Frédéric Poinas, directeur général de Riverpack.

« Au sein du groupe AFD, maison mère de Riverpack, la démarche RSE est historique et mature. Riverpack le démontre à travers sa récente évaluation EcoVadis, avec le statut Platine. Il était essentiel pour nous d’aller encore plus loin et d’exercer pleinement notre responsabilité sociétale. C’est une attente forte de la Maison Chanel, à l’égard de ses fournisseurs privilégiés. Le projet HER est un beau défi, qu’il nous tient à cœur de relever par des actions concrètes : être dans le FAIRE plutôt que dans le DIRE. C’est plus délicat, plus long, puisqu’elle concerne l’Humain. Nous sommes reconnaissants envers la Maison Chanel de nous avoir fait confiance pour conduire ce projet, et surtout heureux de manifester notre considération à l’égard de nos employées, en contribuant à une qualité de vie au travail individuelle, qui rayonne à l’échelle collective », souligne Pierre Fayard, président du groupe AFD.

« La RSE est dans notre ADN, souligne Frédéric Poinas. Les enjeux de la RSE font partie intégrante de notre stratégie d’entreprise, formalisée et pilotée depuis trois ans par Alexandre Fontaine, Corporate Social Responsability Manager, rejoint par Alexandra Fayard. Récemment diplômée en Land Economy de l’université de Cambridge, ses connaissances en matière d’économie et de droit environnementaux accompagneront le développement international des activités du groupe AFD et de Riverpack en particulier, tout en limitant leur impact. Notre vision de la RSE se concrétise naturellement par une approche durable de l’emballage, dès sa conception : papier certifié et issu de forêts gérées de manière responsable et durable, papier intégrant une part de fibres recyclées, cordelettes et rubans en matières biosourcées et renouvelables, substitution du pelliculage par du vernis de protection à base eau etc. Chez Riverpack, cependant, nous abordons la RSE bien au- delà de l’approche matière et considérons en profondeur l’impact social et sociétal de notre activité au sein du tissu industriel local. C’est cette vision partagée avec la Maison Chanel, pour qui nous sommes un partenaire privilégié, qui nous a réunis et nous a poussés à aller encore plus loin avec l’implémentation d’un projet centré sur les femmes employées au sein de notre site de production en Chine. »

« Le responsable RSE de l’usine distribue lui-même des brochures d’information sur les mesures disponibles, les droits et recours, les établissements et les contacts de santé accessibles à proximité. C’est gratifiant de constater, à travers les témoignages, l’utilité et plus encore, la crucialité de cette démarche, qui nous anime tous », relève Frédéric Poinas.

Shiseido et Dolce&Gabbana : résiliation partielle de l’accord

site-industries-cosmetiques Accord Dolce & Gabbana partiellement résilié.

Shiseido Company, Limited et Dolce&Gabbana annoncent conjointement avoir conclu une résiliation partielle de leur accord de licence beauté sous réserve des conditions de clôture.

Ce changement, résultat d’un accord stratégique entre les parties, sera effectif le 31 décembre 2021 pour tous les marchés et toutes les activités à l’exception de celles réalisées depuis la France.

Beauté Prestige International S.A.S. étudie actuellement une proposition de Dolce&Gabbana visant à conclure les activités de licence exercées depuis la France d’ici la fin de cette année et à poursuivre la production et la distribution des produits de beauté Dolce&Gabbana, à l’échelle mondiale, pour une période minimale de 12 mois à compter du 1er janvier 2022. Des processus de consultation locaux avec les représentants des salariés français ont été lancés en conséquence.

Cette décision de résiliation partielle à l’amiable est conforme à la stratégie à moyen-long terme de Shiseido « Win 2023 and Beyond ».

Shiseido et BPI ont conclu l’accord de licence Dolce&Gabbana en octobre 2016. BPI est responsable de l’activité de parfumerie du groupe Shiseido.

Photo : capture d’écran du site dolcegabbanabeauty.com/fr/parfums/ © DR

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