- publicité -
Accueil Blog Page 191

AMB augmente ses capacités d’impression à base d’eau

site-industries-cosmetiques Un homme en veste rouge travaille sur une machine.

AMB Spa, une entreprise familiale, fondée il y a plus de 50 ans dans le nord-est de l’Italie, a été le premier fabricant d’emballages à mettre en place une usine de transformation entièrement à base d’eau en Europe. AMB est l’un des principaux fournisseurs internationaux de films rigides et flexibles, offrant un procédé unique de bout en bout. Les produits et services « tout en un » de la société paneuropéenne comprennent tous les aspects du processus de conditionnement : design, outillage, spécification du produit, conception de l’impression et application. Ces dernières années, AMB a étendu ses capacités d’impression flexo à base d’eau dans un mouvement qui renforce l’engagement puissant de la société en faveur d’une impression de haute qualité utilisant des méthodes écologiques à base d’eau.

Services à 360 degrés

Tous les procédés de films plastiques d’AMB sont réalisés à l’aide de systèmes à base d’eau. Cet engagement en faveur de l’innovation et du développement durable a constitué la base sur laquelle repose le rôle de pionnier de la société : le développement de solutions environnementales associées à une haute qualité.

Les services d’impression écologiques d’AMB englobent le processus complet, de la conception initiale à l’impression flexo à base d’eau de haute qualité. L’impression AMB permet d’obtenir des couleurs riches et nettes et des détails photographiques grâce à des encres à base d’eau. Elles peuvent être utilisées sur des films repositionnables, scellant sur Apet, laque Mat, ainsi que pour créer un effet papier.

Le service « tout en un » offre des applications d’impression durables sur film inférieur & supérieur, sur film flow pack, sur étiquettes et papier. Grâce à l’utilisation de la technologie à base d’eau, les clients d’AMB peuvent améliorer leurs propres références en matière de respect de l’environnement. Leur permettant par la même occasion de développer leurs activités tout en attirant des clients sensibles à la prise de conscience croissante et globale du développement durable. Dans les rayons du commerce de détail, elle permet de renforcer les marques, car des optiques accrocheuses attirent les consommateurs et les rassurent dans le sens que leur achat ne portera pas atteinte à l’environnement.

Selon AMB, « l’approche unique de la société garantit non seulement la durabilité, mais aussi la qualité, la rapidité et la flexibilité. La partie graphique, la pré-impression, la fabrication des clichés et l’impression sont toutes gérées au même endroit, ce qui permet de simplifier la chaîne d’approvisionnement et d’offrir aux clients une plus grande rapidité et un cheminement plus fluide vers le marché. La souplesse de traitement donne aux clients la possibilité de personnaliser facilement leurs produits en proposant de petites quantités d’impression, ce qui permet de varier les références et les produits saisonniers ainsi que les promotions de la grande distribution.

Maximiser la productivité grâce aux technologies basées sur l’eau

AMB a augmenté sa capacité d’impression de 150 %, pour atteindre 28 millions de mètres par an avec une laize minimale de 300 mm et maximale de 1250 mm. Pour y parvenir, la société a récemment investi dans une imprimeuse Bobst Expert CI, une deuxième imprimeuse flexo 8 couleurs, qui a rejoint la Comexi Flexo F2 WB déjà installée dans les locaux de l’AMB à San Daniele del Friuli.

Aussi bien la Bobst que la Comexi sont toutes deux étroitement alignées sur la stratégie de durabilité de l’AMB. En 2014, AMB est devenue la première entreprise en Europe à ouvrir la voie à la production d’emballages à base d’eau, un procédé révolutionnaire qui élimine complètement l’utilisation de solvants. La technologie à base d’eau pour l’emballage et l’impression offre un avantage concurrentiel à toutes les entreprises proposant des produits alimentaires avec des ingrédients de haute qualité aux entreprises mettant en œuvre des politiques écologiques, ainsi qu’aux entreprises souhaitant répondre aux exigences de plus en plus strictes en matière d’emballage mises en place par l’UE. En outre, elle réduit la consommation globale d’énergie et minimise les déchets.

« En tant que pionniers de l’impression et de la lamination à base d’eau, nous avons toujours investi dans des technologies qui nous permettent de rester à la pointe du développement et de tenir notre promesse de production véritablement durable auprès de nos clients », déclarent Bruno Marin, PDG d’AMB, et Alessandro Marin, directeur technique.

Un outil d’évaluation pour encourager la création de parfums respectueux de la nature

site-industries-cosmetiques Une femme tient un bouquet de fleurs blanches.

En lançant son “Naturality Index”, Givaudan entend accélérer son propre cheminement vers des créations respectueuses de la nature, en accord avec la raison d’être de la société : créer en tenant compte de la nature. Il s’agit de « témoigner de notre amour pour la nature dans tout ce que nous faisons », précise un communiqué

Le Naturality Index est un outil d’évaluation. Son objectif : offrir aux parfumeurs la possibilité de prendre en compte l’impact environnemental de leur sélection d’ingrédients, apportant ainsi une nouvelle dimension de différenciation au processus créatif. L’outil évalue les ingrédients et les formules du point de vue de la biodégradabilité, du caractère renouvelable, de l’approvisionnement et d’autres aspects affectant la durabilité des parfums. L’indice repose tient compte de quatre aspects : l’impact environnemental positif, l’origine de l’ingrédient, l’efficience énergétique et l’approvisionnement responsable. Ces mesures s’inscrivent dans les objectifs de Givaudan en matière de naturalité, et répondent aux attentes des clients à la recherche de solutions plus durables pour leurs marques.

« Alors que les consommateurs recherchent de plus en plus des parfums originaux, mais aussi durables, notre Naturality Index est un outil précieux pour créer des parfums respectueux de la nature. Nos parfumeurs accèdent ainsi à une nouvelle dimension, qui vient compléter le processus créatif, pendant que nos clients disposent de mesures fiables et uniques de la durabilité de leurs solutions olfactives », indique Maurizio Volpi, président de la division Parfums et Beauté.

Une approche responsable

Le Naturality Index est intégré à la “Naturality Platform”, un projet de grande envergure lancé il y a quelques années pour instaurer une méthode unique d’utilisation d’une palette respectueuse de la nature, et susciter une vision en prévision des futures créations durables associées à un impact positif pour les consommateurs. 

La Naturality Platform répond aux attentes des consommateurs qui aspirent à des parfums conçus avec une approche consciente, authentique et responsable. Elle définit de nouvelles façons holistiques de créer des parfums responsables, avec des ingrédients naturels, issus de sources renouvelables, ou biodégradables.

Son objectif : permettre la conception de parfums d’une manière consciente de la nature. Elle s’appuie, pour cela, sur trois piliers : une série de programmes d’études sur les consommateurs qui identifie leurs attentes en matière de transition vers des produits responsables, le “Naturality Guide” qui fournit une segmentation et une compréhension du marché, définissant de nouvelles règles de formulations et accompagnant les clients de Givaudan dans les choix et les paramètres nécessaires au développement de parfums soucieux de la nature, et le Naturality Index qui accompagne les parfumeurs dans leurs choix d’ingrédients.

Hermès et g.pivaudran, une relation de confiance

site-industries-cosmetiques Une bouteille de parfum posée sur une surface blanche.

g.pivaudran, société française, 100% familiale depuis 1948, conçoit et réalise des objets en aluminium sur-mesure et innovants, pour le marché mondial de la parfumerie, de la cosmétique et des spiritueux. 
Forte des expériences passées, la prestigieuse maison française Hermès a de nouveau sollicité le savoir-faire de g.pivaudran  pour réaliser deux des pièces maîtresses du nouveau parfum masculin H24.
g.pivaudran a réalisé pour H24 deux ensembles composés d’un capot aluminium assemblé avec un insert plastique lesté et d’une frette épaulée aluminium également assemblée avec un insert plastique.

« Nous sommes très fiers d’avoir participé aux côtés des équipes Hermès au développement de H24, dans une belle continuité après Voyage d’Hermès et Jour d’Hermès » souligne Marc Pivaudran, Président g.pivaudran.

L’aluminium sublime le capot 

Le capot est réalisé en aluminium en emboutissage profond, d’un aspect « haute brillance » et d’une teinte argent, sur lequel est déposée, sur un plateau étagé, une fine gravure en creux de la marque Hermès. Sur les flancs apparaissent deux liserés en creux, rayonnés, qui soulignent les formes de ce capot, alors qu’un bord roulé à la base en adoucit la ligne. 
À l’intérieur de ce capot aluminium, est assemblé à haute cadence, sur une machine automatique, un insert en polypropylène avec une gravure interne de la marque.
Ce composant, réalisé en partenariat avec Rovip, possède une gravure de fond de la marque Hermès. Sont également présents 3 crans qui permettent un clipsage dans la gorge de la frette, pour venir affleurer sans contact le dessus de la plaque aluminium.
La conception de cet ajustement délicat, en partenariat avec les équipes Hermès, met en avant le savoir-faire de g.pivaudran pour offrir un ensemble d’une extrême qualité du capot/frette sur le flacon produit par Pochet du Courval.
Un travail d’appairage entre la plaque aluminium et le capot a été nécessaire pour l’harmonisation esthétique de l’ensemble, tout comme le niveau de brillance de la plaque, dans laquelle le reflet du capot vient se noyer avec élégance.

« Le travail d’ajustement de l’insert plastique, sous la plaque aluminium, dans une section très particulière, nous a permis de bien maîtriser l’orientation, afin d’avoir une continuité de la jupe de la plaque aluminium et du flacon » explique Hervé Delaigue, Directeur Commercial et Développement g.pivaudran.

Le capot habille les trois contenances : 50 ml et 100 ml et le 125 ml (la recharge)

Seppic inaugure sa première usine en Amérique du Nord

site-industries-cosmetiques Une vue aérienne d'un grand bâtiment dans une zone boisée.
DCIM100MEDIADJI_0057.JPG

Seppic, une société d’Air Liquide, annonce la mise en service de son premier site de production aux États-Unis, la deuxième plus grande usine de Seppic pour la production d’ingrédients de spécialité de haute performance utilisés pour les marchés cosmétique et pharmaceutique.
Cette nouvelle usine, déjà en service, donne à Seppic une capacité de production supplémentaire de plus de 50 % pour les agents épaississants et texturants, afin de répondre aux exigences croissantes de ses clients aux États-Unis et dans le monde entier.
Situé près de Richmond, en Virginie, le site a été stratégiquement sélectionné pour sa main-d’oeuvre qualifiée et dynamisera la collectivité locale en créant plus de 50 emplois. Le site est également idéalement situé pour desservir le nord-est des États-Unis, où se trouvent 80 % des clients américains de Seppic, et le marché export.
L’établissement a été conçu pour respecter les plus hauts niveaux de qualité conformément aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF), et a déjà obtenu les certifications ISO 9001, EFfCI et RSPO. L’installation exploite actuellement des unités entièrement automatisées pour permettre une qualité uniforme et facilement traçable pour nos ingrédients. Grâce à ces technologies de pointe et au recyclage de 95% de ses déchets, Seppic minimise son impact sur l’environnement.
Les ingrédients de spécialité dédiés à la cosmétique représentent un marché de plus de 10 milliards de dollars dans le monde, dont 25 % aux États-Unis.
Jean-Baptiste Dellon, Directeur Général de Seppic, a déclaré : « Avec cette nouvelle usine, nous augmentons notre capacité industrielle pour servir nos clients dans le monde entier. Cette usine de pointe est conforme à la stratégie de Seppic qui est de produire des ingrédients de haute performance tout en respectant l’environnement. Notre ambition en termes de RSE est de continuer à répondre aux besoins de nos clients tout en réalisant un objectif de réduction de nos déchets et de notre consommation d’énergie. »

La nutricosmétique est arrivée chez Monoprix

site-industries-cosmetiques Produits de soins de la peau sur une table avec une cuillère et une bouteille.

Monoprix s’adresse à celles et ceux qui recherchent une beauté holistique et intégrative. L’enseigne propose une sélection de soins agissant de l’extérieur et de compléments alimentaires agissant de l’intérieur, « pour renouer efficacement avec le bien-être. »

La marque Edli partage au plus grand nombre la richesse des plantes et le pouvoir de la nature grâce à des compléments alimentaires aux actifs végétaux et naturels de haute qualité. Les produits exercent une action sur l’organisme pour une prévention au quotidien. Cette cosmétique s’affranchit des barrières qui existent entre santé et beauté pour apporter, selon Monoprix, « le meilleur des soins de l’intérieur. » 

La mission de la marque Demain est de revenir à l’essentiel grâce à des formules qui excluent les ingrédients suspectés d’être dangereux pour la santé et l’environnement. Il s’agit d’une marque engagée qui réalise des soins universels certifiés bio et au packaging éco-conçu 100 % recyclable. 

Les Miraculeux est une marque qui associe beauté et plaisir grâce à des cures de compléments alimentaires made in France sous forme de bonbons fruités. Les “gummies” renferment les bienfaits des plantes de manière ludique et gourmande.

La marque détox Skinfood revendique l’alliance des supers-aliments et de la science, l’équilibre entre efficacité et naturalité. « Les soins agissent et participent au bon équilibre de la peau grasse à de puissants actifs. Des formules innovantes ont été élaborées pour conserver le meilleur de ses ingrédients en provenance directe de la nature », indique-t-on chez Monoprix.

Les produits Garnier sont approuvés par Cruelty Free International

site-industries-cosmetiques Une variété de produits de soins capillaires sur fond blanc.

Tous les produits Garnier, au niveau mondial, sont à présent officiellement approuvés par Cruelty Free International. La marque a reçu l’aval du programme Leaping Bunny de Cruelty Free International, organisation mondiale visant à mettre un terme aux tests cosmétiques sur les animaux dans le monde.

Garnier est l’une des plus grandes marques internationales que Cruelty Free International approuvées dans le cadre du programme Leaping Bunny. 

« Garnier est une marque mondiale que nous connaissons tous. Travailler avec elle pour la déclarer officiellement approuvée dans le cadre du programme international Leaping Bunny est une étape importante. Il aura fallu plusieurs mois à Garnier pour examiner scrupuleusement chaque fournisseur et obtenir la certification », indique Michelle Thew, PDG de Cruelty Free International.

Leaping Bunny exige des marques de pouvoir auditer l’ensemble de leur chaîne d’approvisionnement, y compris chaque matière première et ingrédient individuel pour vérifier la conformité aux critères très exigeants de leur Charte. L’approbation doit être accordée à tous les produits finis d’une marque, les produits ou articles individuels ne pouvant pas être approuvés séparément.

Pour Garnier, il s’agissait d’obtenir cette certification pour plus de 500 fournisseurs sur plus de 3 000 ingrédients différents, dans le monde entier. Pendant de nombreux mois, Garnier et Cruelty Free International ont travaillé ensemble pour obtenir cette preuve et s’assurer que chaque produit du portefeuille mondial de Garnier puisse afficher officiellement le logo Leaping Bunny de Cruelty Free International – reconnue universellement pour lutter contre les tests sur les animaux dans le monde. 

« Garnier s’est engagé pour un monde sans test sur animaux depuis 1989. Être officiellement approuvé par Cruelty Free International dans le cadre du programme Leaping Bunny est une étape importante et a toujours fait partie de notre mission Green Beauty. Aujourd’hui, Garnier fait un pas de plus pour devenir une marque pleinement engagée, durable, transparente, offrant la Green Beauty à tous », souligne Adrien Koskas, directeur général international de Garnier.

Cette annonce de Garnier marque le début d’une année historique pour la marque. En 2020, Garnier a annoncé son initiative Green Beauty, une approche de développement durable sur tout le cycle de développement du produit, consistant à transformer chaque étape de sa chaîne de valeur et à réduire considérablement son impact environnemental.

Cette annonce s’accompagne de plusieurs innovations durables. Chaque nouveau produit incarne les engagements Green Beauty de la marque, et tous sont maintenant officiellement approuvés par Cruelty Free International dans le cadre du programme Leaping Bunny :

– Les disques démaquillants réutilisables Garnier SkinActive
– Le shampooing solide Garnier Ultra Doux
– Le shampooing et après-shampooing Garnier Fructis (maintenant en flacons recyclables composés à 100 % de plastique recyclé).


Chiffres clés de Garnier :

• 1 ère marque naturelle au monde (source : Euromonitor 2019)
• Vendue dans 64 pays
• Principaux objectifs pour 2025 :
– Zéro plastique vierge, soit une économie de 37 000 tonnes de plastique vierge par an.
– Des sites industriels neutres en carbone, avec 38 596 tonnes d’équivalent CO 2 déjà économisées grâce à l’utilisation accrue d’énergies renouvelables.
– 100 % d’emballages plastiques recyclables, réutilisables et compostables d’ici 2025.

Allégations cosmétiques : il faut faire le ménage !

site-industries-cosmetiques Une photo monochrome de pinceaux de maquillage dans un récipient.

Les temps changent. Il fut un temps où les consommateurs croyaient sur parole les fabricants de cosmétiques sur les qualités de leurs produits. En 2019, la situation s’est considérablement dégradée et la méfiance est là. Sur les boîtes et les flacons, les listes d’ingrédients sont étudiées, décryptées, scannées. L’opinion publique est ballotée entre des informations contradictoires au point de créer une véritable cacophonie. Afin de pouvoir à nouveau s’entendre, la Commission européenne est à l’origine, il y a 6 ans, d’un Règlement visant à encadrer les allégations cosmétiques et en particulier celles jugées dénigrantes (les fameuses mentions « sans »). Ce règlement resté lettre morte tente de renaître de ses cendres avec entrée en application ce mois de juillet dernier via une recommandation de l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) et une campagne orchestrée par la Febea (Fédération des entreprises de la beauté)

Communication positive

Les amateurs de vieilles histoires cosmétiques savent bien que, pendant longtemps, la communication afférente à ce type de produits a été positive. La crème Simon, mise au point en 1860, par un jeune pharmacien plein de talent, permettait, nous disait-on alors, de conserver « au teint l’éclat de la jeunesse » et par-dessus le marché de combattre « rougeurs, hâle et piqûres d’insecte ».

file 20190723 110162 debpay.jpg?ixlib=rb 1.1- Avis d'experts - Info marché
Publicité pour la Crème Simon. janwillemsen/FlickrCC BY-NC-SA

La crème Tokalon, quant à elle, revendiquait l’utilisation du « Biocel », « un merveilleux aliment pour la peau ». La consommatrice, séduite par le thorium et le radium, nouvellement découverts, mais craintive lorsqu’il s’agit d’utiliser un fond de teint (« le maquillage nuit à la santé épidermique »), se tournait résolument vers la gamme Tho-Radia qui semblait alors avoir toutes les qualités. Les allégations étaient parfois très optimistes (la crème Diadermine nettoie la peau matin et soir et protège l’épiderme des coups de soleil), mais, après tout, le cadre légal n’était pas encore posé. L’acide borique, mêlé au talc, était saupoudré sur les fesses des bébés et les joues de leurs pères… jusqu’à ce que le lien entre cosmétique et intoxications (voire même décès de nourrissons) soit établi – nous sommes alors dans les années 1950 ! Même si des travaux scientifiques pointent déjà du doigt quelques ingrédients « indésirables », le consommateur d’alors se laisse bercer par les belles promesses. Alors que l’on ne dispose pas encore de listes de substances interdites et de substances autorisées sous conditions (nous sommes avant la date fatidique de 1972), la peur est un sentiment inconnu du consommateur qui a une confiance totale dans l’industrie cosmétique naissante.

Communication négative

À partir des années 2000, le ver est dans le fruit… Les travaux publiés de Philippa Darbre établissant un lien (hâtif et mal documenté) entre déodorant et cancer du sein donnent l’idée à certaines sociétés cosmétiques de communiquer autrement. Plutôt que de raconter une belle histoire tournant autour d’un ingrédient que l’on cherche à valoriser, on va désormais stigmatiser un certain nombre de matières premières et en particulier les parabens. Les premiers produits « sans paraben » font leur entrée sur les linéaires ; ils seront au fil des années rejoints par des cosmétiques sans « silicone, PEG, paraffine, sulfates… ».

L’industrie du bio s’installe rapidement dans une stratégie de communication fondée sur la peur. Qu’importe si les ingrédients incriminés ne présentent, en réalité, aucun danger, l’essentiel est de canaliser une partie de l’opinion publique vers un segment de l’industrie qui veut gagner des parts de marché le plus rapidement possible. L’angoisse est telle, dans certains cas, que certaines femmes en viennent à ne plus se laver les cheveux et à proposer des recettes – maison sur leur blog tant la peur des bases lavantes des shampooings est importante. Devant cette peur irraisonnée d’un certain nombre d’ingrédients, il est temps de parler de cosmétophobie et de mettre en garde contre un mode de communication qui va conduire consommateurs et industriels, à plus ou moins long terme, dans le mur !

Communication encadrée

Le Règlement (UE) No 655/2013 de la Commission du 10 juillet 2013 établissant les critères communs auxquels les allégations relatives aux produits cosmétiques doivent répondre pour pouvoir être utilisées est alors mis en place afin d’endiguer une communication qui part à vau-l’eau. La notion de « conformité avec la législation », de « véracité », « d’éléments probants », « d’équité » et de « choix en connaissance de cause » sont ainsi détaillés.

On commence alors à respirer en se disant que les cosmétiques « sans, sans » sont du passé. Il est, en effet, clairement inscrit dans le Règlement que « les allégations relatives aux produits cosmétiques doivent être objectives et ne peuvent dénigrer ni la concurrence ni des ingrédients utilisés de manière légale ». Pourtant, en pratique, il apparaît que ce Règlement passe totalement inaperçu… au point que l’ARPP est obligée de rédiger un texte explicatif permettant de mieux s’approprier le texte européen en vigueur.

YouTube vidéo

La Recommandation produits cosmétiques V8 (en vigueur depuis le 1er juillet 2019) détaille donc la nécessité d’abandonner la mention « sans sans ;», « afin de contribuer à une image valorisante des produits cosmétiques », en utilisant une « publicité qui doit être essentiellement consacrée aux arguments positifs » L’interdiction de la mention « sans » est relayée par la Febea qui a organisé une campagne radiophonique d’information du public visant à faire connaître cette interdiction. Tout le monde n’est pas d’accord et le fait savoir sur les réseaux sociaux ; c’est le cas par exemple de l’association Cosmébio.

De la nécessité de faire le ménage

Lorsque l’on constate que des produits cosmétiques affichent des allégations médicales, par exemple des cosmétiques prétendant favoriser le sommeil, la respiration, ou encore traiter maux de ventre et ballonnements, on se dit que l’on est bien loin d’une communication cosmétiques zéro défaut et l’on s’interroge quant au respect du Règlement européen en matière de communication. Il y a vraiment des efforts à faire !

Auteurs

Céline Couteau
Maître de conférences en pharmacie industrielle et cosmétologie, Université de Nantes, Auteurs historiques The Conversation France

Laurence Coiffard
Professeur en galénique et cosmétologie, Université de Nantes, Auteurs historiques The Conversation France

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Croda reçoit le statut Platine d’EcoVadis

site-industries-cosmetiques Deux femmes en blouse de laboratoire travaillant dans un laboratoire.

Croda International Plc, utilisant la science intelligente pour créer, fabriquer et fournir des ingrédients de spécialité améliorant la vie, célèbre ce mois-ci l’obtention du nouveau statut Platine par EcoVadis.

Ce prix Platine place Croda non seulement dans le premier 1 % de toutes les entreprises du secteur chimique, mais aussi dans le premier 1 % de toutes les entreprises évaluées par la plateforme. La méthodologie rigoureuse d’EcoVadis évalue plus de 75 000 entreprises dans 160 pays et 200 secteurs d’activité. Elle permet de déterminer dans quelle mesure une entreprise a intégré les principes de durabilité/RSE dans son système de gestion d’entreprise et ses activités.

La méthodologie d’évaluation s’appuie sur les normes internationales de durabilité, notamment la « Global Reporting Initiative », le Pacte mondial des Nations Unies et la norme ISO 26000. La méthodologie fondée sur des données probantes couvre l’évaluation sur quatre thèmes : environnement, travail et droits de l’homme, éthique et approvisionnement durable. Croda a été identifié comme ayant fait progresser les pratiques de RSE dans trois de ces catégories.

Stuart Arnott, président de la division Développement durable de Croda, a commenté l’évaluation en ces termes :  « Nous sommes évalués par EcoVadis depuis près de 10 ans, et nous avons obtenu le statut « Gold » pour la première fois en 2012. Depuis lors, nous n’avons cessé de nous améliorer et nous sommes déterminés à aller encore plus loin, en visant un score d’au moins 85/100 d’ici 2023 et à être « exceptionnels » dans les quatre thèmes d’ici à 2030. Cette ambition soutient notre position de leader et notre engagement à être le fournisseur d’ingrédients innovants le plus durable. »

Un modèle de micro-tissu dermique pour étudier les propriétés élastiques de la peau in vitro

site-industries-cosmetiques Une personne portant des gants bleus tient un récipient de liquide.

Au cours du vieillissement, la peau subit une dégradation de ses propriétés biomécaniques, et en particulier une perte d’élasticité qui entraîne un relâchement cutané. Les fibres élastiques du derme sont les principaux éléments qui donnent à la peau son élasticité et sa résilience. Mais avec le temps, leur organisation et leur fonctionnalité s’altèrent, ce qui en fait une cible incontournable des stratégies cosmétiques anti-âge.

Les substituts cutanés développés par bio-ingénierie tissulaire, facilement disponibles sur le marché actuellement, restent des modèles imparfaits pour étudier l’élasticité de la peau. En effet, ils contiennent des supports exogènes et artificiels qui biaisent la mesure des propriétés biomécaniques dans lesdits tissus. Le développement d’un modèle approprié pour étudier mécaniquement une structure tissulaire comme celle de la peau était donc nécessaire.

Les laboratoires Gattefossé ont développé un nouveau modèle de micro-tissu dermique qui s’affranchit des matrices de culture pour permettre la mesure in vitro des propriétés élastiques intrinsèques du derme. Pour évaluer l’élasticité de ces micro-tissus de peau appelés sphéroïdes, Gattefossé a choisi l’expertise de BioMeca afin de mener une évaluation analytique innovante avec des technologies de pointe.

« Caractériser les modèles biologiques pour évaluer l’effet des actifs et produits cosmétiques sur la restauration et le maintien de l’homéostasie de la peau est aujourd’hui indispensable. BioMeca offre des technologies de pointe pour répondre aux enjeux de la biologie cutanée. Dans des conditions quasi-physiologiques et à travers le temps, la microscopie de seconde harmonique met en lumière et en images les réseaux fibreux tandis que la microscopie à force atomique permet d’évaluer la rigidité des tissus. Etudes topographiques et mécaniques, quantification et caractérisation nanomécanique de tissus, les expertises de BioMeca sont une clé pour l’exploration des propriétés élastiques des modèles de peau et ouvrent les portes à une meilleure compréhension de la biomécanique de la peau », souligne Julien Chlasta, co-fondateur et président de BioMeca.

La culture en sphéroïde a l’avantage d’utiliser la capacité des cellules à sécréter leur propre matrice extracellulaire, afin de produire in vitro leur propre microenvironnement tissulaire. Cette technologie a permis à Gattefossé de produire in vitro des centaines de microtissus en quelques jours, à partir de fibroblastes dermiques cultivés dans des plaques à très faible adhésion cellulaire. Le module élastique (ou module d’Young) a ensuite pu être quantifié par microscopie à force atomique (AFM) et les fibres élastiques visualisées par microscopie de génération de seconde harmonique (SHG). Gattefossé et BioMeca ont ainsi démontré la fiabilité et la pertinence de ce modèle de micro-tissu dont l’organisation complexe forme un réseau dense de fibres élastiques matures suffisamment étendues pour modéliser in vitro la mécanique élastique dermique.

Le développement du modèle de micro-tissu sphéroïde a été présenté fin 2020 au 31 congrès de l’IFSCC de Yokohama.

« En combinant deux techniques analytiques de pointe, la microscopie de génération de seconde harmonique (SHG) et la microscopie à force atomique (AFM), nous avons corrélé avec précision la présence et la quantité de fibres élastiques avec les propriétés élastiques des micro-tissus, démontrant ainsi que les fibres élastiques nouvellement formées étaient fonctionnelles », a déclaré le responsable de la recherche en biologie cutanée à Gattefossé, le Dr HDR Nicolas Bechetoille.

Ce modèle de micro-tissu cutané a été utilisé pour mesurer l’efficacité d’EleVastin, le nouvel actif cosmétique développé par Gattefossé, luttant contre le relâchement cutané, qui sera lancé en avril 2021.

Cosfibel s’emballe pour le e-commerce

site-industries-cosmetiques Une boîte avec une brosse à dents, du dentifrice et une brosse à dents.

Grâce à sa palette de savoir-faire, du coffret à l’accessoire, le groupe Cosfibel se positionne sur les marchés du e-commerce avec une offre globale compétitive et écoresponsable.

Dans un contexte où l’e-commerce explose littéralement, l’achat dématérialisé requiert de nouveaux codes. S’agissant de volumes conséquents, cette typologie d’emballage impose un calcul de coûts avisé, mais pas seulement. Cosfibel y souscrit par une offre globale mais pour autant attentive à l’expérience client.

Six lignes porteuses d’histoires

Fort de son expertise coffrets, étuis, bagagerie, accessoires… Cosfibel considère l’offre e-commerce dans son ensemble, ajoutant à la fonction première de l’emballage une notion de plaisir liée à la découverte du produit et à son utilisation. Pour cela, le groupe a créé six lignes porteuses d’histoires. Elles comprennent chacune un emballage primaire destiné à recevoir le produit, le shipper en carton ondulé livré à plat, puis le nécessaire tel que papier de soie, ruban, carte à imprimer, stickers… S’ajoute un choix d’accessoires sélectionnés pour leur fonctionnalité, leur attractivité et leur prix compétitif. Un pochon de velours à réutiliser, une spatule décorée pour accompagner une crème, un pinceau, de maquillage, un gant de massage ou encore une jolie lime à ongles vise à permettre d’enrichir la routine beauté et séduire celui qui le reçoit. Selon Cosfibel, « la marque gagne dans ce geste un indiscutable capital sympathie. »

Quand le packaging devient outil marketing

Par cette collection e-commerce composée de six familles, Cosfibel vise à accompagner les marques dans leurs stratégies de vente en leur permettant de composer sur un mode « mix and match ». Ainsi, l’entreprise  intervient-elle sur toute la chaîne, de la conception du pack jusqu’au conditionnement, en total full service.

Notre dernier numéro

Écoutez-nous !

Newsletter

fr_FRFrançais