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Un agent filmogène biodégradable à base de pois

Roquette Beauté

Lors du salon in-cosmetics Global, qui se tiendra à Paris du 16 au 18 avril 2024, Roquette Beauté dévoilera Beauté by Roquette ST 730 (Inci Hydroxypropyl Starch) aux acteurs de la cosmétique. Ce nouvel ingrédient répond à la demande croissante des consommateurs pour des cosmétiques issus des plantes qui associent durabilité et efficacité cliniquement prouvée dans leurs produits de soin et de maquillage.

Le pois : une ressource durable

Beauté by Roquette ST 730 est issu de l’amidon de pois, une culture durable et attrayante dont l’impact sur les ressources en eau, le changement climatique et l’utilisation des sols est minime. Conformément au modèle de production circulaire de Roquette, l’entreprise utilise près de 100 % des composants du grain de pois jaune, contribuant ainsi à une empreinte environnementale positive.

Une résistance à l’eau supérieure à celle des agents filmogènes synthétiques

Roquette Beauté rappelle que, dans les applications de maquillage, la longue tenue et la résistance à l’eau sont des bénéfices clés. À travers le monde, plus de la moitié des consommateurs de maquillage affirment privilégier un produit qui a des propriétés de longue tenue1 lors de l’achat.

Lors de différentes études, Beauté by Roquette ST 730 à 5 % a montré, selon Roquette Beauté, une résistance à l’eau supérieure à celle des agents filmogènes de référence du marché, comme le pullulan et le polyvinylpyrrolidone (PVP), à la même concentration.

Des rides réduites

Autre qualité recherchée : des effets tenseurs dans les produits de soin des yeux et du visage, les consommateurs souhaitant des résultats visibles dans ces zones délicates sujettes aux rides.

Une étude in vivo2 a été réalisée sur 40 volontaires pour analyser l’effet tenseur du nouvel ingrédient. Beauté by Roquette ST 730 à 4 % réduit significativement les rides et ridules selon Roquette Beauté. Une grande majorité des sujets (82 %) a déclaré que ses rides et ridules étaient atténuées.

« Nous sommes très fiers de l’ajout de Beauté by Roquette ST 730 à notre gamme de produits, déclare Bénédicte Courel, directrice générale de Roquette Beauté. Les consommateurs sont soucieux de rendre leurs routines de soin et de maquillage plus durables, en remplaçant les ingrédients synthétiques ou controversés par des alternatives issues du végétal, sans pour autant faire de compromis sur l’efficacité ou les bénéfices. Beauté by Roquette ST 730 change la donne pour les marques de cosmétiques qui souhaitent incorporer des ingrédients d’origine végétale dans leurs formulations tout en apportant un effet tenseur visible aux consommateurs. »

1. Kantar Profiles/Mintel, avril 2023, juin 2023 ; KuRunData/Mintel, mai 2023.

2. Beauté by Roquette ST 730 a été évalué à 4 % et comparé à un placebo. Les paramètres du relief cutané ont été mesurés sur 40 volontaires (45 à 65 ans), en une seule application, à l’aide du 3D Primos Lite (LMI Technologies).

Global Bioenergies : des lettres d’intention provenant de la cosmétique pour sa nouvelle usine d’Isonaturane

Crème visage

Pour son projet d’usine de grande envergure, Global Bioenergies, acteur de la biologie industrielle, annonce avoir reçu des lettres d’intention représentant plus de 2 500 tonnes d’Isonaturane par an provenant d’acteurs de la cosmétique installés dans plusieurs régions du monde. Ces intentions d’achat représentent un chiffre d’affaires annuel de plus de 70 millions d’euros.

Dès 2027, cette usine principalement dédiée à la cosmétique commercialisera l’Isonaturane 12 et 16, équivalents d’origine naturelle à l’isododécane et à l’isohexadécane réalisés à partir de pétrole. Limité à 2 500 tonnes d’éléments produits, le nouveau site sera moins grand que prévu afin de se concentrer sur les marchés les plus rémunérateurs : le maquillage et les produits de soin prestige. 

« Nous avions initialement souhaité porter la capacité de l’usine à 10 000 tonnes, ce qui nécessitait de s’adresser à des marchés tels que les démaquillants ou déodorants. Ces marchés de masse nécessitent des volumes importants à bas coûts, ce qui aurait inévitablement tiré nos prix de vente vers le bas. En limitant la taille de l’usine, nous réduisons le montant des Capex nécessaires à sa construction et nous visons les marchés prêts à payer le meilleur prix pour obtenir la naturalité. Le profil économique de l’usine maintient ses perspectives de marge tout en réduisant l’investissement nécessaire, avec des intentions d’achats dépassant désormais la capacité de l’usine et un chiffre d’affaires annuel projeté de plus de 70 millions d’euros », explique Marc Delcourt, co-fondateur et directeur général de Global Bioenergies.

Au-delà de la cosmétique, l’usine a pour vocation d’amorcer le marché des carburants d’aviation durables (CAD, ou SAF en anglais), la même technologie permettant de produire une formulation parfaitement utilisable comme carburants dans l’aérien, en mélange jusqu’à 50 % avec du kérosène fossile. Le procédé de Global Bioenergies fait partie des rares technologies au monde bénéficiant de la nécessaire certification ASTM (American Society for Testing and Materials). La société prévoit de déployer son procédé à grande échelle dans le domaine de l’aérien à compter de l’ouverture du marché en 2030, lorsque le seuil d’incorporation des CAD dans le kérosène passera à 6 % dans l’Union européenne.

Les premiers plans de l’usine sont finalisés. Cinq zones seront formalisées dans l’usine : production d’isobutène par fermentation, purification de l’isobutène, conversion en isododécane et isohexadécane, gestion des effluents et de l’énergie. L’État français a déjà annoncé son soutien au projet fin 2023 avec l’attribution d’une aide publique de 16,4 millions d’euros via l’appel à projet Première usine porté par Bpifrance dans le cadre du plan France 2030. Le coût total de construction de l’usine a été estimé à près de 80 millions d’euros. 

Photo : Aesthetic Journey / Pixabay

Un scanner ultra compact pour inspecter les produits légers

HTDS-Dylight 40

HTDS présente Dylight 40, un scanner RX à faible puissance pour le contrôle des produits agroalimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques légers. Ce nouvel équipement offre une solution d’inspection automatique des produits légers dans un format ergonomique ultra compact.

Distribué en France par HTDS et développé par Dylog, Dylight 40 a été conçu pour répondre aux exigences de marchés de plus en plus complexes et concurrentiels en termes d’inspection automatique. Il permet, en particulier, de contrôler des produits alimentaires légers et compacts (snacks, barres énergétiques, bonbons, produits en poudre, etc.), ainsi que leur conditionnement (barquettes thermoformées plastiques, étuis carton, sachets, etc.), pour lesquels une très faible puissance est suffisante. Le Dylight 40 est également adapté pour le contrôle de produits cosmétiques, pharmaceutiques, pré-emballés ou vrac. 

« Ce nouveau dispositif combine les dernières technologies de conception et d’ingénierie avec les nouveaux logiciels puissants et intuitifs de Dylog », indique-t-on chez HTDS.

Le nouveau scanner RX Dylight 40 vient compléter la gamme de machines d’inspection verticale à “bandes“ verticale DYmond et DYnamite, et peut être classé comme la version plus petite de la gamme DYmond (version standardisée à faible puissance). Prolongement du scanner Dylight 80, le Dylight 40 embarque quant à lui un tunnel de détection d’une résolution de 0,4 mm.

Le scanner RX Dylight 40 offre aux utilisateurs une solution “plug & play“ simple à positionner sur la chaîne de production. Son logiciel convivial et ses solutions mécaniques optimisées (vitesse du convoyeur jusqu’à 100m/min) le rendent facile à utiliser.

Sa conception compacte lui permet d’être utilisé dans de petits espaces, sans qu’il soit nécessaire de modifier la chaîne de production. 

« Ces caractéristiques rendent cette nouvelle machine d’inspection particulièrement innovante dans la mesure où son installation aisée dans de petits espaces est un facteur déterminant pour l’industrie des machines à rayons X », précise-t-on chez HTDS.

Comme toutes les machines d’inspection verticale, le scanner RX Dylight 40 a par ailleurs été configuré avec des fonctions avancées d’identification des pièces manquantes ou de contrôle du poids, et pour gérer des inspections multilignes à l’aide de périphériques spécifiques.

Weleda, spécialiste anti-âge naturels et bio, se démarque

Weleda - anti-âge

Avec 18 % de parts de marché, Weleda France, filiale du groupe international suisse et acteur majeur en santé et cosmétique naturelle et bio, se hisse, selon selon les données de l’organisation Gie Gers reprises par l’entreprise, à la première place du segment des cosmétiques anti-âge naturels et bio grâce à ses deux récentes gammes « Gentiane bleue & Edelweiss » et « Grenade & Peptides de Maca »1.

La gamme de soins anti-âge destinée aux peaux dès 50 ans « Gentiane Bleue & Edelweiss » a , par exemple, progressé de +131% depuis son lancement en septembre 2023, pour devenir la crème de jour n°1 du segment naturel et bio d’après les données de Gie Gers2.

Auparavant, Weleda avait marqué une franche percée au printemps 2023 avec sa gamme de soins anti-âge « Grenade & Peptides de Maca », dont la crème de jour participe à la croissance du marché.

Weleda, groupe centenaire international dont le siège social est installé à Arlesheim (Suisse) compte 25 sociétés dans le monde et emploie plus de 2 500 personnes. Les produits Weleda sont disponibles dans plus de 50 pays. Installé depuis 1924 en Alsace, à la croisée des trois frontières, la filiale française représente l’un des marchés le plus important à l’échelle du groupe. 

1 Gers, marché anti-âge bio, PDM valeur, CAM janvier 2024, pharmacies + parapharmacie
2 Gers, anti-âge bio, Gentiane Bleue + Onagre, septembre 2023-janvier 2024 vs septembre 2022-janvier 2023, pharmacies + parapharmacies

Gilles Droit (Puig), nouveau président du conseil d’administration de la Febea

Gilles Droit - Febea

Gilles Droit a été élu président du conseil d’administration de la Febea à l’occasion de l’assemblée générale de l’organisation qui s’est tenue à Paris le 4 avril 2024.

La Febea, fédération des entreprises de la beauté rassemble près de 350 entreprises françaises de la beauté et du bien-être (parfumerie, maquillage, produits de soin, d’hygiène, de toilette ou capillaires), dont 82 % de TPE et PME.

Président du syndicat français de la parfumerie (SFP), Gilles Droit est vice-président France & Benelux chez Puig depuis sept ans. Diplômé MBA de la Burgundy School of Business (BSB), il a auparavant officié chez Hermès (2006-2016) comme directeur international du métier parfums puis comme directeur général de la zone Amérique Latine pour Hermès Sellier. Il a débuté son parcours professionnel chez Yves Saint Laurent Parfums (1989-2000) sur les marchés Travel Retail en Asie puis sur les marchés européens. Il a ensuite co-fondé la société Selective Beauty en 2000.

Emmanuel Guichard demeure pour sa part président délégué général de la Febea en charge du bon fonctionnement des services et de la représentation de la fédération dont il est le porte-parole.

Gilles Droit succède à Didier Martin, président du groupe Eugène Perma.

Photo : © Pierre Mouton

Gericke communique sur les élévateurs à disques Floveyor

Floveyor_TankerLoader - Gericke

Gericke distribue les transporteurs aéromécaniques à disques Floveyor depuis plus de 30 ans.

Destinés à relever des poudres ou des granulés à des débits importants, ses élévateurs reposent sur la mise en mouvement de disques montés sur un câble se déplaçant dans un tube de convoyage. Par exemple, dans un tube de diamètre 100 mm, il est possible d’atteindre un débit de 25 T/h sur une élévation de 10 mètres.

Le plus gros modèle de la gamme Floveyor permet d’atteindre des débits de 100 T/h sur une élévation de 20 mètres.

Très utilisée pour remplir ou vidanger des silos, camions vrac, big-bags ou sacs, par exemple, cette technologie présente de multiples avantages selon Gericke : ils consomment peu d’énergie, sont totalement étanches, et préservent la qualité des produits convoyés. Leur faible niveau sonore est un autre atout.

Différentes configurations sont disponibles permettant ainsi de manipuler des produits alimentaires, chimiques ou minéraux.

Robertet et Aethera Biotech collaborent

Robertet - Aethera Biotech

Le groupe français Robertet, fournisseur mondial des produits naturels, a annoncé sa collaboration avec l’entreprise italienne Aethera Biotech, spécialisée dans le développement d’ingrédients actifs dans le domaine des phytocomplexes biotechnologiques. 

Entre nature et biotechnologie

Les deux entreprises familiales ont pour objectif de « redéfinir les standards » de l’industrie des ingrédients actifs issus des plantes en s’appuyant sur les progrès de la biotechnologie pour produire durablement des ingrédients d’origine végétale. 

Robertet, pionnier de l’extraction d’ingrédients naturels, recourt à des procédés respectueux de l’environnement et à la chimie verte pour créer ses ingrédients actifs, dont la Superoxyde Dismutase SOD B, un puissant antioxydant extrait d’une variété unique de melon. Cette innovation a conduit aux lancements de Extramel, Dimpless, Holimel et Melorun, chaque ingrédient apportant des bénéfices dans des domaines différents. 

Avec sa plateforme biotechnologique propriétaire innovante et durable basée sur des cultures de plantes in vitro baptisée Crop (Controlled Release of Optimized Plants), Aethera Biotech, pionnier des phytocomplexes biotechnologiques innovants, garantit des ingrédients 100 % naturels sans contaminants environnementaux, solvants ou conservateurs. « Ce processus mimétique de la nature permet une production durable d’ingrédients de haute qualité à l’efficacité prouvée, favorisant ainsi la “naturalité augmentée”, indique-t-on au sein de la société. Cette approche offre une constance et une disponibilité permanente, indépendamment de la saison ou des frontières géographiques, tout en garantissant une sécurité élevée et le respect de la biodiversité. »

Grâce à ce partenariat avec Aethera Biotech, Robertet souhaite enrichir son offre. En outre, Robertet deviendra progressivement le distributeur exclusif des produits issus de cette technologie brevetée dans les pays européens (à l’exception de l’Italie).

« Cette collaboration avec Aethera Biotech témoigne de notre stratégie d’innovation par la poursuite de partenariats ciblés. Avec Aethera, nous réinventons le sourcing traditionnel pour répondre aux besoins croissants du marché en ingrédients actifs, tout en minimisant notre impact sur l’environnement. Ce rapprochement entre deux entreprises visionnaires nous permet d’atteindre de nouveaux sommets dans le domaine de la naturalité augmentée », indique Olivier Maubert, directeur de l’innovation du Groupe Robertet, et directeur de la division Actifs.

« Nous sommes heureux d’entamer cette collaboration qui portera sur différents domaines d’action mêlant l’approche scientifique d’Aethera Biotech au savoir-faire du groupe Robertet. Notre plateforme Crop sera le booster pour étudier et développer des produits innovants. Nous sommes convaincus que cette technologie a un énorme potentiel encore à explorer, avec un double objectif : obtenir des phyto-complexes végétaux standardisés, de haute qualité et efficaces, et contribuer au respect de notre planète », commente Daniele Baghi, PDG d’Aethera Biotech.

Un extrait de rose innovant

Robertet et Aethera dévoileront leur dernière collaboration lors du salon In-Cosmetics qui se tiendra à Paris du 16 au 18 avril 2024. Ensemble, ils présenteront un produit centré sur la rose, l’ingrédient emblématique de la parfumerie.

AQ3Rose Crop-G est un ingrédient biotechnologique breveté et standardisé, dérivé de Rosa chinensis. En exploitant la puissance d’une fraction de la plante, cette formulation produit un mélange puissant de polysaccharides et de phytocollagène. 

Selon les deux partenaires, AQ3Rose Crop-G offre une protection inégalée contre le vieillissement prématuré de la peau grâce à une hydratation profonde qui rajeunit et revitalise. L’ingrédient améliore naturellement l’élasticité et la fermeté de la peau en stimulant la production de nouveau collagène.

Avec cette première entreprise commune, Robertet et Aethera repoussent les limites de la santé et de la beauté, en associant la naturalité à la science.

Photo extraite du site de Robertet.

U’Cosmetics : 15e édition autour de la cosmétique et de l’environnement marin

U'cosmetics 2024

Jeudi 21 mars 2024 a eu lieu la 15e édition d’U’Cosmetics, organisée par l’Université catholique de l’Ouest (UCO) Bretagne Nord sur le thème « Cosmétique & environnement marin : innovons en surface et en profondeur ! », un événement soutenu par 40 partenaires – fournisseurs d’ingrédients, fabricants de matières premières et de produits cosmétiques, presse spécialisée, partenaires institutionnels.

L’événement a été mis œuvre par deux étudiantes du Master 1 « Ingénierie des produits et process – métiers de la cosmétique », piloté par des enseignants de l’université, et a bénéficié du concours d’un comité scientifique et technique de cinq professionnels de la cosmétique. Composé d’un colloque et d’un concours étudiants, il a réuni plus de 240 participants.

Lors du colloque, neuf professionnels sont venus apporter leur expertise avant de passer à la remise des prix du concours.

Les étudiants en compétition, par équipe de une à cinq personnes, ont dû imaginer et présenter un projet cosmétique en innovation formulation ou en concept innovant en rapport avec la thématique. Quelque 165 étudiants répartis en 46 équipes ont participé.

Les membres du jury, composés d’acteurs de l’industrie cosmétique, se sont réunis afin d’élire, parmi les 11 projets finalistes, les trois projets vainqueurs. Les lauréats ont été récompensés jeudi 21 mars.

Des projets innovants

Dans la catégorie Formulation innovation, destinée aux projets présentant un produit fini, conforme à la réglementation européenne sur les produits cosmétiques, les candidats devaient mettre en évidence au moins une innovation en lien avec le thème cosmétique et environnement marin. Le premier prix a été attribué à La Perle de Koraÿe, projet porté par Julie Chahir, Louise Keryquel et Maxime Questel, des étudiants de l’UCO Bretagne Nord et de l’École de Guerre Économique (EGE). L’idée : transformer la routine beauté des utilisateurs. Ce double sérum solide innovant sous forme d’unidose a été conçu pour celles et ceux qui sont exposés aux rigueurs du climat marin. Disponible en cure mensuelle, il allie 16 actifs marins qui réparent et protègent la peau. 

Un 2e prix dans cette même catégorie a été décerné à Ocean Pills, projet porté par Sandra Ear de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC). « Ocean Pills offre une gamme de neurocosmétiques innovantes sous forme de pastilles unidoses. Au contact de l’eau, celles-ci se transforment en un gel à la texture fraîche et fondante. Composée d’un nettoyant et d’un masque gommant, cette gamme crée une routine anti-pollution pour une peau hydratée, apaisée et régénérée, et procure une expérience qui va au-delà de la beauté, un véritable bien être ! », selon sa conceptrice.

Le 1er prix Concept innovant a été remis à UVérif, un projet porté par Charlotte Bréart de Boisanger, Margaux Brognier, Julie Boucheron, Camille Boutet et Emilie Bouvet de l’École de Biologie Industrielle (EBI). « L’innovation UVerif est un produit deux-en-un qui combine une crème solaire hautement efficace grâce à son SPF50+, offrant une protection robuste contre les UV, et un indicateur de surexposition solaire afin de signaler le moment optimal pour renouveler l’application de la crème solaire. Ce dernier est accompagné d’un pochoir en forme d’animal marin pour une application ludique adaptée aux enfants », indiquent les étudiants.

La catégorie Concept innovant était destinée aux projets présentant un concept innovant en lien avec la thématique cosmétique et environnement marin. Le jury a porté une attention particulière à l’originalité du concept présenté et à l’approche marketing, l’étude de marché, la valorisation du caractère innovant, l’univers de la marque, etc. 

Le prix Philippe Collas – Coup de cœur du public a, pour sa part, récompensé le projet élu par les internautes. Le choix s’est fait indépendamment de la catégorie dans laquelle le projet concourait, via un formulaire de vote en ligne. Ostreall, projet porté par Laura Alexandre-Alexis, Laura Castagnetti et Axelle Mercier de l’École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (Ensaia), a remporté ce prix. À plus de 98 % d’origine naturelle, Ostreall est un masque exfoliant visage à base d’actifs marins. Des perles nacrées se cachent dans le contenant en forme d’huître. Pressées au contact de la peau, elles libèrent le masque qui se transforme en lait exfoliant lors du rinçage.

Rendez-vous en mars 2025

La 16e édition d’U’Cosmetics aura lieu le 13 mars 2025 et portera sur la thématique suivante : « L’homme et la cosmétique ? »

L’industrie des cosmétiques masculins connaît une croissance significative ces dernières années, soulignant ainsi l’importance de l’innovation dans ce secteur.

Le point d’interrogation découle de l’évolution vers une société de plus en plus inclusive : en quoi un produit est-il masculin ou féminin pour les mêmes promesses ? Quelle est la place de l’homme dans la cosmétique et comment la cosmétique s’adresse-t-elle aux hommes ? Y-a-t’il des tabous à lever ?

dsm-firmenich s’associe à la startup Interstellar Lab

dsm-firmenich - Interstellar Lab

dsm-firmenich, fournisseur d’ingrédients de parfumerie pour les secteurs de l’alimentaire et de la cosmétique, a récemment annoncé son partenariat avec Interstellar Lab, une startup de biotechnologie franco-américaine qui développe des solutions de bio-agriculture. 

L’objectif des deux entreprises et de lancer un programme de recherche sur les ingrédients axé sur l’impact des conditions environnementales sur le rendement des plantes et l’évaluation des phénotypes. S’appuyant sur l’environnement de pointe contrôlé par l’IA et l’expertise biotechnologique d’Interstellar Lab, le partenariat vise à réduire l’impact de l’agriculture sur le climat et à préserver la biodiversité dans les écosystèmes critiques. 

La société Interstellar Lab s’est spécialisée dans le développement et l’exploitation de plateformes de biofermes avancées pour accélérer la croissance des plantes et déclencher la production de molécules spécifiques dans les plantes. Leurs fermes biologiques contrôlées par l’IA optimisent la consommation d’énergie et de ressources, capturent le CO2 et améliorent l’évaluation du cycle de vie des ingrédients grâce à une approche axée sur les données. 

« Notre plateforme de biofermes représente une révolution dans le paysage de la parfumerie, en comprenant et en répondant aux besoins actuels de l’industrie de fournir des ingrédients renouvelables, d’origine et de production responsables, qui inspirent les créateurs et respectent l’environnement », a déclaré Barbara Belvisi, PDG et fondatrice d’Interstellar Lab. 

« Chez dsm-firmenich, nous valorisons les ingrédients naturels et repoussons sans cesse les limites de l’innovation et de la durabilité en parfumerie. Notre partenariat avec Interstellar Lab représente une autre voie d’exploration dans le domaine de l’agrotechnique, élargissant notre capacité à exploiter la synergie de la nature et de la science, brisant les conventions pour découvrir une excellence inégalée en termes de qualité olfactive et de durabilité pour nos créations », a ajouté Michal Benmayor, vice-président de l’innovation et de la durabilité en parfumerie chez dsm-firmenich. 

« Notre engagement en faveur de l’innovation nous pousse à élargir sans cesse les horizons des ingrédients naturels. En explorant les progrès de l’agrotechnique de pointe, nous redessinons le paysage de la sélection des espèces, anticipons les défis de la production et de l’approvisionnement, et donnons la priorité à la plus haute qualité des ingrédients. Cet engagement nous permet de fournir les extraits naturels les plus purs et les plus authentiques pour la parfumerie », a souligné Xavier Brochet, responsable mondial de l’innovation naturelle chez dsm-firmenich.

Clariant finalise l’acquisition de Lucas Meyer Cosmetics

Clariant - Lucas Meyer Cosmetics

Clariant, entreprise suisse de chimie de spécialité axée sur le développement durable, annonce la finalisation de l’acquisition du québécois Lucas Meyer Cosmetics, fournisseur de premier plan d’ingrédients de haute valeur pour l’industrie des cosmétiques et des soins personnels, auprès du groupe américain IFF pour une valeur d’entreprise de 810 millions de dollars.

« L’acquisition de Lucas Meyer Cosmetics est un excellent exemple de la manière dont nous mettons en œuvre notre stratégie de croissance ciblée et soutenons notre objectif d’accélérer l’innovation axée sur le client et le développement durable, a déclaré Conrad Keijzer, directeur général de Clariant. La complémentarité du portefeuille de clients, du portefeuille de produits, et des bastions régionaux, ainsi que les capacités en R&D et en marketing font de la combinaison de Clariant et de Lucas Meyer Cosmetics un fournisseur de solutions de premier plan pour les marques de soins personnels à forte valeur ajoutée. »

« Je considère l’acquisition de Lucas Meyer Cosmetics comme une avancée significative pour Care Chemicals. Les clients et les consommateurs exigent de plus en plus d’ingrédients naturels de grande valeur, a pour sa part ajouté Christian Vang, président de l’unité d’affaires Care Chemicals de Clariant et de la région « Amériques ». Je souhaite chaleureusement la bienvenue à 190 professionnels hautement qualifiés qui deviendront nos nouveaux collègues chez Clariant. Nous nous réjouissons ensemble des opportunités de croissance passionnantes et prévoyons d’augmenter les ventes annuelles à 180 millions de dollars en 2028, contre environ 100 millions de dollars actuellement. »

Avec cette acquisition, Clariant se tourne davantage vers des produits chimiques de spécialité à forte croissance, à marge élevée et très génératrices de liquidités, ainsi que vers des marchés finaux de consommation, soutenus par une demande accélérée de produits naturels et durables. L’exposition de Clariant sur le marché des ingrédients cosmétiques actifs et fonctionnels est ainsi accrue via son unité d’affaires Care Chemicals.

Lucas Meyer Cosmetics a intégré la business unit Care Chemicals le 2 avril 2024.

La société Clariant sera présente à in-Cosmetics Global Paris, du 16 au 18 avril 2024.

Visuel extrait du profil Linkedin de Clariant.

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