Le groupe italien Lumson, positionné sur le secteur de l’emballage primaire des cosmétiques, a annoncé l’acquisition de Marino Belotti Srl (« Belotti »), spécialisée dans la production d’emballages de prestige pour le maquillage, en particulier pour le segment « poudre ». L’opération doit être finalisée à la fin du mois de septembre.
Deux ans après l’acquisition du spécialiste des rouges à lèvres Leoplast, Lumson poursuit ainsi sa croissance après l’augmentation de capital de l’entreprise réalisée grâce à l’arrivée de fonds FSI (Fondo Strategico Italiano) il y a un an.
L’entreprise familiale Belotti, implantée à Bergame, trouve pour sa part un écrin lui permettant de développer ses gammes de produits. « Lumson représente le partenaire industriel idéal pour Marino Belotti », souligne Maria Teresa Belotti, PDG de l’entreprise dans un communiqué.
« Belotti, qui a commencé son activité en 1979, est une icône pour la production de boîtes dans le domaine des poudres. Nous sommes très heureux de l’accord qui nous lie », s’est félicité Paolo Valsecchi, directeur général de Lumson, lors de l’annonce.
Maria Teresa Belotti et Alfredo Gavazzeni resteront en charge de leur activité et prendront également la tête de la division « compact » de Lumson.
Matteo Moretti, président de Lumson, a commenté l’opération : « nous partageons avec Maria Teresa et Alfredo la passion de notre métier et le fait d’être tournés vers la qualité et l’innovation. Je suis sûr que cette acquisition permettra à Lumson de renforcer sa position, sur les marchés européen et américain, où nous voyons actuellement les résultats du travail effectué ses dernières années. »
Marino Belotti emploie une soixantaine de personnes et réalise un chiffre d’affaires d’un peu plus de 15 millions d‘euros. Lumson compte, pour sa part, quelque 550 salariés, pour un chiffre d’affaires de 96 millions d’euros réalisé en 2018.
Prochaine étape pour Lumson : l’Asie. « L’Asie est notre cible pour le futur avec le projet d’une production locale pour des catégories de produits bien ciblés », souligne Paolo Valsecchi.