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Un instrument pour mesurer le taux d’évaporation des larmes

site-industries-cosmetiques Une femme utilise un appareil pour favoriser l'évaporation sur son visage.

Le Eye-VapoMeter est, selon Delfin Technologies, le premier et le seul instrument portable pour mesurer facilement le taux d’évaporation des larmes (TER pour Tear Evaporation Rate). Ce taux d’évaporation peut varier suite au syndrome de l’œil sec, ou si le sujet porte des lentilles. 

« Avec le Eye-VapoMeter, l’efficacité d’un traitement est facile à constater en mesurant le TER », indique-t-on chez Delfin Technologies.

Ainsi, par exemple, dans le cadre d’études précliniques évaluant l’effect des alcanes semifluorés sur la surface oculaire et la dynamique des fluides lacrymaux (des études menées, notamment, par le département d’ophtalmologie de l’université d’Auckland, la société allemande Novaliq), le taux d’évaporation des larmes a été mesuré par évaporimétrie à l’aide d’un Delfin Eye-VapoMeter SWL5 modifié par Delfin Technologies pour les tests sur l’œil relativement petit du lapin en y fixant une lunette de natation de taille enfant à l’instrument. Les mesues de TER ont été enregistrées en double pour chaque œil et la moyenne a été calculée (moyenne de quatre mesures au total). La variation diurne et la répétabilité des mesures de TER ont été vérifiées en prenant dix lectures consécutives de TER dans chaque œil (20 par lapin) à deux moments différents le même jour sans instillation préalable d’un collyre test.

Eye VapoMeter 2- Process industriels - Info produits

Les avantages du Eye-VapoMeter sont :
– un adaptateur rotatif adapté pour l’œil
– un champ de mesure large, jusqu’à 300 g/m2h, sans saturation
– une mesure rapide (15 à 20 secondes)
– une chambre fermée, insensible aux courants d’air
– un instrument portable qui fonctionne avec des piles, sans câbles
– un transfert des mesures sans fils
– un instrument disponible également avec adaptateurs pour les animaux

Solabia s’adapte à tous les âges en proposant des solutions biologiques dédiées

site-industries-cosmetiques Une femme utilise les solutions biologiques de Solabia pour améliorer l'apparence de son visage.

Avec l’âge, notre peau évolue. Elle subit des changements plus ou moins visibles qui affectent la perception de soi et le bien-être. À chaque étape de la vie correspond des bouleversements qu’il est important de prendre en compte afin de s’adapter au mieux à cette évolution dans une quête perpétuelle de bien-être et par extension, bien-vieillir. On parle alors de « happy-aging ».

La recherche du groupe Solabia s’est intéressée à ces changements en regardant les processus de biologie cellulaire de chaque étape du vieillissement pour s’adresser à deux principales cibles :

– les femmes et hommes actifs 35-45 ans, principalement avec des enfants à la maison, confrontés à des journées chargées et ayant le sentiment que quelque chose a changé pour leur peau et de plus faire son âge. Leurs problèmes de peau : signes de fatigue, impression de teint plus terne, et premières rides donnant un aspect rugueux. Leur mantra : « Act before it’s too late! »

– les femmes de 50-60 ans, expérimentées, traversant la ménopause et le vieillissement accéléré de leur peau avec une baisse d’estime de soi. Leurs problèmes de peau : déshydratée, plus ridée & perte de fermeté, plus fragile avec des sensations d’inconfort cutané (hypersensibilité, démangeaisons, sécheresse, etc.). Leur mantra : « Sublime authentic ageing! »

Partant de ce constat, Solabia a innové et propose des actifs dédiés. FucoLife GR est ainsi un polysaccharide de faible poids moléculaire obtenu par fermentation bactérienne disponible sous forme poudre. 

Il s’agit d’un actif éco-conçu spécialement dédié aux peaux très sèches et hypersensibles. Passage obligatoire pour toutes les femmes, la ménopause entraîne son lot de bouleversements. En effet, les fluctuations hormonales qui en découlent se traduisent par des modifications de la physiologie cutanée et de l’état émotionnel avec notamment une détérioration de l’estime de soi. Se présentant sous une forme poudre, sans conservateurs, FucoLife GR est obtenu par procédé de fermentation maîtrisé. Par sa grande pureté, ce polysaccharide favorise la régénération de la peau en agissant au cœur de la matrice extracellulaire. Ainsi, il augmente significativement l’épaisseur et la densité du derme dès les premières années de la ménopause, pour prévenir de profonds effets délétères à long terme. Réparée, la peau est plus confortable et rayonne de jeunesse. Par ailleurs, dans cette période si particulière de la vie des femme, FucoLife GR diminue les sensations d’inconforts permettant une amélioration de l’estime de soi et de l’humeur. Les femmes se sentent mieux dans leur peau, elles retrouvent, selon Solabia, jeunesse et féminité !

Essenc’Age est une poudre 100 % pure composée de fucoïdans de faible poids moléculaire obtenue à partir d’Ascophyllum nodosum biologique récolté sur l’île d’Ouessant, site unique classé réserve de biosphère par l’Unesco.

L’Ascophyllum Nodosum est reconnu pour sa richesse en fucoïdanes dont les bas poids moléculaires ont été sélectionnés par la recherche du groupe Solabia afin de créer cet actif sous forme poudre et sans conservateur. Ces derniers lui confèrent ses propriétés de réjuvénation cutanée et anti-fatigue. Grâce à son action sur la senescence des cellules, Essenc’Age agit comme un véritable protecteur cellulaire pour aider la peau à s’adapter aux changements liés au vieillissement et à l’environnement. Selon Solabia, Essenc’Age réduit significativement les premiers signes de l’âge par un effet visible sur les rides globales, lutte efficacement contre les signes de fatigue grâce à une meilleure résilience de la peau. Avec une peau lissée/renforcée, l’âge physiologique et l’âge biologique se resynchronise. Le teint est reposé, frais & éclatant. 

Emul’Spheres : des perles de beauté 100% personnalisables qui permettent d’incorporer des ingrédients lipophiles dans une émulsion sans émulsifiant pour ne garder que le soin de la peau.

Avec le lancement de la technologie Emul’Spheres, Solabia renforce sa position en tant qu’acteur majeur dans le domaine des perles de soin. Grâce à deux gélifiants d’origine naturelle qui forment un réseau autour des micro-gouttelettes d’huile, cette nouvelle technologie de perles permet d’inclure cinq fois plus d’ingrédients lipophiles (huile végétale, actif huileux, émollient, etc.) que dans les perles de doin première génération, créant ainsi une émulsion sans émulsionnant au sein de chaque perle précieuse. Plus riches, plus douces et plus soyeuses, les Emul’Spheres sont ainsi idéales, selon Solabia, pour les peaux sèches ou sensibles dont elles renforcent le film hydrolipidique et améliorent le confort tout en offrant une sensorialité optimisée. Aujourd’hui présentée au travers des Emul’Spheres Jojoba Oil, prototype contenant plus de 95 % d’ingrédients d’origine naturelle, la technologie Emul’Spheres est également totalement personnalisable et se décline donc selon les souhaits du client pour une perle 100 % sur mesure !

Ecoskin est un pro-postbiotique qui constitue un substrat préférentiel pour l’alimentation des microorganismes commensaux cutanés. En agissant directement sur la biosélectivité du microbiome cutané, Ecoskin sublime l’éclat du teint et atténue les sensations d’inconfort caractéristiques des peaux sensibles à tendance grasse.

Ecoskin est un actif associant deux prébiotiques et deux bactéries postbiotiques sous forme inactivée. Source de carbone, les gluco-oligosaccharides -obtenus par synthèse enzymatique- et les fructo-oligosaccharides issus du pressage des tubercules du Yacon- constituent un substrat préférentiel pour l’alimentation des microorganismes commensaux cutanés. Associés aux probiotiques de type lactobacille, ils ont la capacité de rééquilibrer la composition de la flore microbienne pour une meilleure défense de la peau. Ces données ont été confirmées par de nouvelles études métagénomiques menées in vivo sur le microbiote de la peau. Solabia affirme, de plus, qu’Ecoskin augmente significativement l’expression de peptides anti-microbiens de type β-défensine 2 et βdéfensine 3.

Ainsi, en agissant directement sur la biosélectivité du microbiome cutané, Ecoskin sublimerait l’éclat du teint et atténuerait les sensations d’inconfort caractéristiques des peaux sensibles à tendance grasse.

Les plantes adaptogènes : Solabia étend sa gamme de plantes adaptogènes obtenue grâce à la technologie SolaGreen Superfluids avec le Millepertuis, l’Echinacée et la Tribule terrestre. Reconnues pour leurs propriétés stimulantes et tonifiantes du corps et de l’esprit, elles boostent les systèmes de défenses pour lutter activement contre les effets néfastes des stress. Composée d’extraits standardisés et titrés, la gamme adaptogène apaise les peaux agressées et aide à prévenir du vieillissement prématuré.

Hommage à une délicatesse contemporaine

site-industries-cosmetiques Un hommage contemporain à l'élégance délicate avec une bouteille en verre avec un couvercle doré sur fond blanc.

Maison Berger Paris, marque du patrimoine français qui a fêté ses 120 ans en 2018, a créé un flacon tout en rondeurs qui s’inspire de codes classiques de la marque, tout en y apposant des détails raffinés et délicats, rendant ainsi un véritable hommage à une délicatesse contemporaine. La préciosité des matériaux et les teintes juxtaposées offrent un très bel effet graphique.

Le design a été réalisé par Rozenn Mainguené, qui crée et dessine depuis 20 ans pour l’univers du luxe et de la beauté. De la fragrance “Fleurs de Musc“ se dégage une chaleur protectrice et diffuse de la tubéreuse pour mieux sublimer la maison. 

Et c’est à Stoelzle Masnières que la marque a confié une nouvelle fois la réalisation de ce flacon à facette creusée. Un choix de verre haut de gamme (Luxe N°1) sur lequel un laquage « nude » très tendance a été apposé. 

Contenance : 350 ml

La jeune marque Krème soutient l’agriculture locale

site-industries-cosmetiques Produits de soins de la peau Kreme et huile sur une table.

Depuis la crise sanitaire, 82 % des Français privilégient l’achat de produits d’origine française. Leur principale motivation serait le soutien des agriculteurs français dans leur consommation quotidienne.

Cette tendance, de plus en plus répandue dans le secteur alimentaire, touche désormais la cosmétique. C’est dans cette optique que Krème propose une nouvelle génération de cosmétiques, produits en circuit court. « Il faut aller plus loin que le Made in France, qui ne suffit plus en cosmétique. Car à quoi bon formuler en France des soins qui ne contiennent que des ingrédients venus du bout du monde ? ». Les co-fondatrices de Krème, Juliette Lailler et Marie Belile expliquent : la préférence française dans le choix du circuit de création et de production d’un cosmétique est une valeur clé. C’est de ce constat et de cette volonté qu’elles ont créé leur gamme de soins frais, biologiques, sains et locaux.

La cosmétique grâce au circuit-court

Krème propose une cosmétique nouvelle génération et relance des productions fraîches toutes les 10 semaines ; une fréquence qui contraste avec les deux ans qui se passent en moyenne entre la fabrication et l’utilisation d’un cosmétique conventionnel. Ceci est rendu possible grâce à des actifs exclusivement sourcés en circuit-court auprès d’agriculteurs biologiques partenaires.

Ainsi, à titre d’exemple et dans une démarche de soutien aux nouvelles filières agricoles, Krème a choisi d’accompagner Aurore Cottrel, agricultrice en Normandie. Après le décès de son mari, Aurore reprend l’exploitation familiale et décide de la diversifier vers le pastel. Cette plante a fait la fortune de nombreuses villes du nord de la France au Moyen-Âge : on en tire un pigment bleu qui colorait les ciels des églises et les vêtements. Longtemps supplanté par l’indigo indien, le pastel, prisé pour ses vertus cosmétiques, commence tout juste à être réintroduit en France… et pourrait reprendre des couleurs ! Krème soutient le projet d’Aurore en l’accompagnant financièrement sur cette réintroduction, et en étudiant avec elle des voies de débouchés pour le lancement d’un produit de soin prévu en 2022.

Un engagement qui fait sens auprès des consommateurs

Depuis son lancement fin 2020, Krème ne cesse de séduire de nouveaux consommateurs. Après une campagne remarquée sur Ulule (Marque #1 d’Ulule sur le segment beauté), la jeune marque double son CA tous les mois via son site internet, en ligne depuis décembre dernier. Une croissance rapide qui lui a permis d’intégrer Station F , le plus grand incubateur du monde.

[étude] Bio et naturel, une arme de séduction massive sur le marché des cosmétiques

site-industries-cosmetiques Un comptoir présentant une étude de cosmétiques bio, comprenant un bécher rempli de liquide et d'herbes.

Xerfi vient de publier une étude sous le titre : « Les cosmétiques bio et naturels à l’heure du mass market – Évolution de la concurrence et perspectives de croissance du marché à l’horizon 2023 » 

Je suis élaboré à base de produits bio, d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle et commercialisé dans des emballages recyclables, en vrac ou sous forme solide. Qui suis-je ? Un… cosmétique bio et/ou naturel. La « clean beauty » fait désormais l’objet d’un véritable engouement en France dans un secteur de l’hygiène-beauté plutôt déprimé. Au risque de parfois friser le greenwashing. Aujourd’hui, les ventes de cosmétiques bio et naturels (+8 % à 972 millions d’euros en 2020) représentent 6,4 % du marché. Demain, leur poids dans l’univers des cosmétiques augmentera de 2 points à 8,5 % en 2023 grâce à des ventes qui vont bondir de 12 % par an en valeur pour frôler les 1,4 milliard d’euros en fin de période, d’après les calculs des experts de Xerfi Precepta. Les Français veulent en effet des produits plus responsables et meilleurs pour la santé. Et les moteurs de croissance ne manquent pas entre le développement considérable de l’offre dans les circuits de distribution, le foisonnement d’innovations des laboratoires et le poids croissant des Millenials dans la population de consommateurs. Dans ce contexte, l’enthousiasme pour les cosmétiques bio et durables a toutes les chances de s’imposer comme un phénomène durable. Et les géants de l’industrie de l’hygiène-beauté conventionnelle entendent bien profiter de cette manne après une première incursion ratée sur ce créneau au début des années 2000.

Et ils ne ménagent pas leur peine pour installer leurs cosmétiques bio dans les salles de bains de l’Hexagone. Ils déclinent ainsi en bio leurs grandes marques comme par exemple Garnier Bio ou en créent de nouvelles à l’instar de La Provençale bio chez L’Oréal. Les majors du secteur rivalisent également d’initiatives en faveur de l’environnement, à l’image du nouveau programme de développement durable « L’Oréal pour le futur », dévoilé en juin. Il s’agit pour le leader mondial des cosmétiques de retrouver la confiance des consommateurs, en démontrant l’authenticité et la cohérence de sa démarche, et de tirer parti du phénomène clean beauty, avec des gammes responsables susceptibles de répondre aux attentes des consommateurs sans être aussi contraignantes que le bio.

Si les géants du conventionnel (L’Oréal avec Ushuaïa, Mixa, Cadum et Garnier ; Unilever avec Dove, Timoteï, Monsavon ; Henkel avec Vademecum, Le Chat…) redoublent d’efforts pour convertir le marché des cosmétique bio et naturels au mass market, les pionniers n’ont pas dit leur dernier mot. Ces derniers font d’ailleurs encore la course en tête en matière de parts de marché. Ils vont néanmoins devoir se retrousser les manches. D’abord, ils vont devoir augmenter leurs capacités de production pour répondre à l’essor de la demande. Léa Nature a ainsi inauguré une nouvelle usine en 2019 pour à terme de tripler sa production. Les pionniers doivent également s’attacher à élargir leur offre tout en préservant leur image de marque. Pierre Cattier a ainsi commercialisé l’an dernier sa première gamme de crème solaire, segment encore peu investi par le bio. L’adoption de modes de production vegan ou encore la mise en œuvre de filières d’approvisionnement locales figurent aussi parmi les initiatives des marques spécialisées.

En parallèle, on assiste au boom des DNVB, les digital native vertical brands, ces marques qui se développent à l’origine exclusivement sur Internet pour assurer leur promotion et leur distribution. Plusieurs facteurs expliquent l’ampleur de ce phénomène. La beauté est l’un des sujets les plus partagés sur les réseaux sociaux. La défiance des consommateurs est aussi propice à l’émergence de nouvelles marques qui peuvent se démarquer et revendiquer des valeurs fortes en faveur de la santé, de l’environnement ou encore du respect des animaux. Les plus relayées et suivies sur les réseaux sociaux suscitent alors rapidement l’intérêt des distributeurs, comme par exemple les parfumeries sélectives et les grands magasins. A titre d’exemple, la marque Respire, créée sur le web en 2016, est référencée depuis 2019 dans les boutiques Sephora et Monoprix.

La grande distribution, bientôt premier circuit

Alors que la crise dans son ensemble a plombé les ventes de produits de beauté (fermeture du circuit sélectif durant les confinements, simplification des routines de beauté…), les ventes de produits bio ont notamment pu compter sur le maintien de l’activité des magasins bio, des GMS ou encore des pharmacies (ses principaux circuits de distribution). Alors que le taux de pénétration du e-commerce sur le marché de l’hygiène-beauté était resté limité, les ventes en ligne d’hygiène-beauté des grandes surfaces alimentaires (GSA) et du circuit sélectif ont respectivement bondi de 28 % et 52 % en valeur l’an dernier. Et, sur moyenne période, les vendeurs spécialisés (magasins de cosmétiques bio, magasins bio généralistes, pharmacies et parapharmacies) ont à la fois favorisé l’émergence et tiré l’essentiel des fruits de la croissance des ventes de cosmétiques bio et naturels. Leur légitimité historique et la largeur de leur offre n’y sont bien sûr pas étrangères.

Désormais, les GSA sont en première ligne et comptent bien rattraper leur retard. Les GSA qui sont d’ailleurs le lieu d’achat qui recrute le plus grand nombre de nouveaux consommateurs. Et en effet, 45 % d’entre eux y ont effectué leur premier achat de cosmétique bio en 2020. Compte tenu de l’offensive des géants de l’industrie cosmétique sur le bio, la grande distribution dispose de solides atouts pour se hisser très prochainement au rang de premier circuit de distribution de cosmétiques bio et naturels : une offre accessible, la distribution exclusive de l’offre bio des géants de l’industrie cosmétique et le référencement des marques de certains laboratoires spécialisés dans le bio, à l’image de So’Bio Éthic ou Weleda.

Auteur de l’étude : Benoît Samarcq

Orlandi et PO Groupe propose un papier parfumé recyclable

site-industries-cosmetiques Orlandi et PO Groupe proposent un papier recyclable parfumé avec des fleurs et un flacon de parfum sur fond vert.

S’associer pour être plus fort, plus rapide et plus efficace dans le déploiement de ses politiques RSE, c’est la stratégie de durabilité mise en place par les deux PME Orlandi et PO Groupe. L’enjeu est de proposer à l’industrie du parfum des produits performants et respectueux de l’environnement en s’appuyant sur les savoir-faire de chacune.

Une alliance « gagnant-gagnant »

Aujourd’hui, l’ensemble de l’industrie parfum est mobilisée depuis la conception des formules jusqu’à la recyclabilité des packaging. « La petite taille de nos entreprises nous offre la possibilité d’être agile et donc rapide pour répondre à cet incontournable » déclarent les deux acteurs à l’unisson. « Nous n’avons pas les mêmes moyens à notre disposition que les grands groupes pour développer une stratégie RSE sur tous les fronts, il est donc primordial de s’allier pour mutualiser notre énergie, nos ressources et nos talents dans la recherche de solutions. »

L’entreprise PO Groupe détient une expertise technique pour réaliser surles supports papier ou carton, les techniques de finition par gaufrage,dorure, pelliculage, vernis, sérigraphie et découpe. Fière de son modèle artisanal, elle propose depuis 2012 une technologie innovante et une expertise technique d’impression et de parfumage de papier-carton destinée à la communication et au marketing olfactif. Une innovation caractérisée par une parfaite maîtrise des interactions entre le support, lesencres et le parfum. PO Groupe accompagne déjà certains projets de l’ensemble de la profession parmi les marques les plus prestigieuses qui apprécient sa créativité, son ingéniosité et son esprit d’innovation .

De son côté Orlandi possède un savoir-faire en matière d’échantillonnage parfumés ainsi qu’une réelle connaissance de la clientèle du secteur de la parfumerie et de la cosmétique et plus particulièrement du « luxe » qu’elle accompagne depuis plusieurs décennies dans ses stratégies de communication et de marketing olfactif sur tous les canaux de distribution.

« L’expertise en développement commercial et marketing d’Orlandi, couplée àla maîtrise des productions de PO Groupe nous permet de proposer àl’industrie parfumerie une solution de marketing olfactif capable d’accompagner leur politique RSE et de répondre au souhait des consommateurs » souligne Philippe Ughetto Senior VP d’Orlandi EMEA. 

« Nos solutions techniques ont été récemment évaluées recyclables par les clients et par le CEREC ( Comité d’Evaluation de la Recyclabilité des Emballages papier-Carton). De plus, PO dispose de 3 filiales de production en France pour la conception/fabrication et livraison de ses produits garantissant ainsi un circuit court et local made in France », précise Benoît Frassaint PDG de PO Groupe.

Cette initiative commune, qui accompagne les efforts et politiques RSE déjàmise en oeuvre par chaque partenaire , s’annonce comme un véritableaccélérateur, la promesse d’un levier de croissance et de durabilité. 

Pai Skincare décroche un investissement en Série B par Famille C Venture / Courtin-Clarins

site-industries-cosmetiques Mots-clés : Pai Skincare, investissement en Série B.

La marque londonienne de produits cosmétiques bio Pai a clôturé une opération d’investissement en Série B de 6,4 millions de livres sterling (7,5 millions d’euros/9 millions de dollars) réalisée par Famille C Venture, une société d’investissement de la famille Courtin-Clarins, fondatrice et propriétaire de Clarins.

Pai profite ainsi de l’accélération de sa croissance grâce à son modèle d’intégration verticale qui lui a permis de mener efficacement son activité en dépit du double défi de la Covid-19 et du Brexit.

Ce financement permet à Pai d’ouvrir de nouveaux locaux de recherche et développement et de production dans le quartier de West London afin de répondre à la demande croissante en faveur de ses produits dans le monde entier.

« Notre levée de capitaux en Série B nous apporte la puissance financière nécessaire pour stimuler notre croissance sur nos marchés stratégiques. Faire le choix de l’innovation en empruntant le chemin le plus difficile, c’est-à-dire en développant et en fabriquant nos propres produits, est inhabituel dans le secteur des produits de beauté en Angleterre, déclare la fondatrice Sarah Brown. Famille C Venture partage à la fois notre passion pour la création de produits et nos valeurs en matière de transparence et de durabilité, ce qui en fait un excellent partenaire. »

Ce financement accompagnera également les projets de développement de plateformes s’adressant directement au consommateur et une gamme ambitieuse de nouveaux produits développés via la plateforme d’innovation « Pai Labs ». Ces investissements visent à consolider et à maintenir durablement la position de leader de la marque dans le domaine des soins pour la peau bio et soucieux de l’environnement.

« Nous sommes fiers d’accompagner Pai Skincare et de prendre part à son formidable projet. Sarah a fondé une entreprise au modèle particulièrement original et potentiel fantastique. Je suis convaincue que Pai a un rôle à jouer dans notre secteur et constitue une proposition à forte valeur ajoutée qui répond parfaitement aux attentes des nouveaux clients. Nous sommes honorés de lui fournir un soutien financier solide et un accompagnement personnalisé », a déclaré Prisca Courtin-Clarins, Fondatrice et CEO de Famille C Venture.

Pai est détenue et gérée de manière indépendante, Sarah Brown restant actionnaire majoritaire et directrice générale.

Prisca Courtin-Clarins, Fondatrice et CEO de Famille C Venture, deviendra membre du Conseil d’Administration de Pai. CAPInvest, le family office qui a investi dans la Série A de Pai en 2017, reste investisseur et administrateur.

Procos s’implante aux États-Unis

site-industries-cosmetiques Un homme en costume debout devant un mur Procos.

Procos, fabricant allemand de packaging pour les grandes marques de luxe, se développe sur le marché américain avec la mise en place d’un bureau Procos Americas, basé à New-York à compter de mars 2021.

Sébastien Williams, fort d’une expérience de plus de 25 ans dans la vente internationale de packaging pour les marchés de la beauté, rejoint Procos en tant que directeur des ventes de Procos Americas, Inc.

Tout au long de sa carrière, Sébastien Williams a développé un vaste réseau et a travaillé avec les leaders du marché du packaging primaire

Sébastien Williams revient aujourd’hui à sa première expérience dans l’industrie de l’emballage secondaire de luxe, et va pouvoir s’appuyer sur ses solides compétences pour assurer la création et le développement de cette nouvelle entité Procos Americas.

Selon Leander Kritikos, président directeur général de Procos : « Cette implantation aux USA s’inscrit dans la stratégie de développement de Procos pour accompagner localement les marques de luxe dans leurs besoins de packaging secondaires. »

Procos, dont le siège social est à Munich, dispose d’un bureau commercial à Paris, à Londres, en Chine et à présent aux USA. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions USD en 2020 et prévoit une croissance de 15% en 2021.

Line Daigneau rejoint Prad, en tant que directrice commerciale

site-industries-cosmetiques Une photo en noir et blanc d’une femme aux cheveux foncés.

Prad, entreprise spécialisée dans le décor haut de gamme et made in France sur verre et aluminium, accueille sa nouvelle directrice commerciale, Line Daigneau qui a pour mission de développer les activités de Prad sur les marchés français et européens, dans le secteur des parfums et cosmétiques. Elle détient plus de 20 ans d’expérience dans l’univers de la beauté et du luxe (Cosmogen, Qualipack, groupe Clarins, Ch. Wauters & fils).

Prad maîtrise les technologies clés suivantes : la métallisation liquide, le laquage, la finition laser et les techniques de sérigraphie, tampographie et marquage à chaud. Utilisées individuellement ou combinées, elles permettent un large éventail de rendus, de nuances, d’effets de couleur et/ou de matière, associé à l’extrême précision des traits. Les décors réalisés, d’une qualité irréprochable, séduisent le regard autant qu’ils incitent au toucher, et accompagnent les marques dans l’expérience sensorielle qu’elles souhaitent offrir aux consommateurs.

Technologie phare, la métallisation liquide procure un aspect métal total ou partiel, de nombreuses nuances métalliques et d’infinies possibilités de transparence et de dégradé. Développée sur une ligne spécifique hors poussière et grâce à un procédé parfaitement maîtrisé et environnementalement vertueux.

Le laquage modifie l’aspect de surface dans son apparence (brillant, mat, satiné), ses couleurs (illimitées), ses effets spéciaux (nacrés, irisés, métalliques) ou encore son toucher (lisses, soft, granuleux).

La finition laser complète la métallisation avec des découpes et des gravures ciselées, pour des décors très fins et des jeux de lumière.

Sérigraphie, tampographie et marquage à chaud sont généralement associés pour la mise en avant de textes et de dessins de haute précision sur tous supports.

« Je suis heureuse de rejoindre Prad, dont l’activité industrielle est réalisée dans la Drôme, aux portes de Valence. Je partage les valeurs de son PDG et propriétaire depuis cinq ans, Bruno Pierrain, qui a fait le choix stratégique de parachever uniquement des contenants en matériaux recyclables à l’infini, tels que le métal et le verre. Les investissements récents ont considérablement réduit l’empreinte environnementale des process de décoration utilisés, dont la métallisation, et offrent de multiples possibilités, très qualitatives. J’ai découvert une équipe fortement impliquée, toujours prête à apporter une solution. Prad compte de grandes marques parmi ses clients. Mon objectif est de poursuivre le déploiement de ce savoir-faire français auprès d’elles », indique Line Daigneau.

« En reprenant Prad, j’avais l’ambition de m’investir dans une entreprise à taille humaine. Je me suis attaché à entretenir un dialogue social propice à l’innovation et à l’amélioration continue, à développer les compétences de l’équipe, et à disposer d’un outil industriel français performant, compétitif et respectueux de l’environnement. Avec le temps, notre développement nécessite de créer la direction commerciale pour renforcer nos relations avec nos clients en France et en Europe. J’ai confié cette mission à Line Daigneau. Nous nous rejoignons sur les valeurs qui sont chères à Prad : respect, solidarité, et éco-responsabilité », souligne Bruno Pierrain, président directeur général.

Fabrication d’emballages cosmétiques en Europe depuis plus de 50 ans

site-industries-cosmetiques Fabrication d'un flacon d'encre noire avec un couvercle transparent sur une surface blanche.

Ancieto Canamasas a fondé Faca Packaging, en Espagne, en 1970. L’entreprise célébrait, en fin d’année dernière, un demi-siècle d’activité malgré une année 2020 difficile.

Au cours des 50 dernières années, de nombreux événements se sont produits, certains positifs, d’autres difficiles. Malgré la situation mondiale actuelle, Faca packaging continue d’occuper une place de choix dans le domaine des emballages de luxe et haut de gamme pour l’industrie cosmétique. Sa division fabrication de moules se joint également à la fête, puisqu’elle a produit, en 2020, son 3 000e moule, plaçant l’innovation domaines de l’injection et du soufflage au cœur de sa démarche.

Innovations technologiques

Cette année a également été importante pour Faca Packaging, qui a poursuivi sa modernisation et le renouvellement de ses machines. D’importants investissements ont été réalisés dans des machines pour une consommation plus durable et plus faible, tant au niveau de l’injection avec l’acquisition de machines lourdes permettant des moules à cavités multiples, qu’au niveau de la décoration et de l’assemblage, avec des machines de pointe pour le contrôle de la qualité en utilisant des caméras de vision artificielle à très haute vitesse.

Développement durable

Cette année, Faca Packaging a renouvelé son modèle le plus représentatif, le pot rechargeable T22 – version, qui a fait l’objet d’imitations constantes au cours des 20 dernières années. Désormais, il dispose d’un gobelet rechargeable, ainsi que de la possibilité de le fabriquer en matériaux recyclables et recyclés.

Depuis 2019, Faca Packaging utilise une énergie 100 % renouvelable dans les trois usines, l’usine de moules d’injection, ainsi que dans ses bureaux, poursuivant ainsi l’engagement pour un environnement durable, la totalité de la consommation électrique provient d’une énergie entièrement renouvelable.

« En plus de cela, nous ne devons pas oublier les piliers les plus importants qui ont toujours caractérisé Faca Packaging : R&D, design, exclusivité et qualité, souligne-t on au sein de l’entreprise. Nous travaillons en salle blanche à 100 % avec un système garanti, l’approbation des certifications ISO – 9001, et le développement actuel de l’ISO-14001. »

Valeur ajoutée

Le produit comporte deux éléments importants. Le premier est technique. Il concerne les éléments fonctionnels sur lesquels doit reposer la conception de l’emballage pour un emballage sûr et propre.

Le deuxième élément est l’esthétique. Des aspects essentiels tels que le design, la décoration et les finitions interviennent.

« Nos grandes connaissances et notre attention au cours de ces 50 années nous ont permis de relever ce défi esthétique, technologique et fonctionnel de manière exceptionnelle. Nous maintenons l’objectif de lancer entre 4 et 5 modèles par an, ainsi que d’augmenter notre liste de brevets, qui en compte actuellement plus de 300, indique-t-on au sein de l’entreprise. Nous sommes très fiers de pouvoir célébrer nos 50 ans, et nous remercions évidemment tous nos clients pour la confiance qu’ils nous ont accordée pendant toutes ces années. »

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