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Global Cosmetics Cluster, réseau international de clusters cosmétiques

site-industries-cosmetiques Logo du cluster mondial des cosmétiques.

Quinze associations de cinq continents lancent le premier réseau international officiel de clusters cosmétiques, Global Cosmetics Cluster, une porte d’entrée vers l’internationalisation des PME.

Quelque 15 clusters et associations nationales de la cosmétique et de la parfumerie, ont annoncé le lancement officiel du Global Cosmetics Cluster, le réseau mondial représentant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie de la beauté : ingrédients, formulation, fabrication, packaging, produits finis, distribution et logistique, ingénierie / machines-outils, lignes d’assemblage, tests et analyses / contrôle qualité, services, recherche et formation.

Ce secteur était évalué à 380,2 milliards de dollars en 2019 et devrait atteindre 463,5 milliards de dollars d’ici 2027. La croissance du marché des cosmétiques est due à la prise de conscience croissante de l’importance de la beauté et du bien-être dans la population féminine et à l’attractivité de l’industrie pour les femmes entrepreneurs et la main-d’œuvre. Le marché de la beauté est innovant, dynamique et progressif, contribuant à l’amélioration du mode de vie, en plus d’être aidé par un revenu par habitant en constante augmentation dans les pays émergents1

La nouvelle entité comprend 15 membres fondateurs, représentant plus de 3 700 entreprises sur les cinq continents. Le conseil d’administration de la nouvelle association est présidé par Cosmetic Valley (France), avec Beauty Cluster (Espagne) en tant que trésorier et Canadian Cosmetics Cluster en tant que secrétaire et complété par Cosmetics Cluster UK.

Selon Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley : « Global Cosmetics Cluster a été initié et lancé par Cosmetic Valley en 2016 pour fédérer nos forces et nos ressources, partager les bonnes pratiques en cosmétique et travailler sur des projets communs. Et ce processus sera d’autant plus important dans le contexte de la crise sanitaire qui amène de nouveaux défis, favorisant un nouvel équilibre des pouvoirs dans le secteur cosmétique au niveau mondial, avec de nouveaux concurrents, mais aussi de nouvelles opportunités. Les défis sont difficiles à surmonter. Nous devons les affronter ensemble. « Global Cosmetics Clusters » a été mis en place pour responsabiliser chacun de ses membres et nous rendre collectivement plus forts. Je suis très tenté de citer Henry Ford, figure emblématique d’une précédente révolution industrielle qui disait : se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est un succès. Travaillons ensemble et renforçons notre coopération ! »

En 2019, ses membres ont décidé de se structurer en groupes de travail avec pour objectif de devenir une association officielle, ce qui est maintenant pleinement réalisé. En 2020, une nouvelle branche, Global Cosmetics Cluster-Europe, a été créée avec le soutien du programme COSME de la Commission européenne.

Le but du nouveau méta cluster est d’accroître la collaboration internationale, tant pour le business que pour des projets de recherche et d’innovation, en créant des opportunités de réseautage et de partenariats, aidant ainsi ses membres à se développer.

Global Cosmetics Clusters Adhérents 1- Management - Info marché

1 https://www.alliedmarketresearch.com/cosmetics-market

Pot Sulapac d’origine biologique pour la nouvelle crème déodorante i+m

site-industries-cosmetiques Une crème et des œufs sont placés dans un bol blanc.

La société berlinoise i+m a choisi Sulapac Nordic Collection by Quadpack pour les nouveaux venus de sa gamme de produits cosmétiques naturels.

La marque allemande primée i+m a lancé un nouveau produit au sein de sa ligne « We reduce! ». Elle a commercialisé le déodorant en crème à la rose dans un emballage innovant en matière de développement durable : le pot de 30 ml de la Sulapac Nordic Collection de Quadpack, le fabricant et fournisseur international d’emballages destinés aux produits de beauté.

Composé d’un matériau compostable d’origine biologique qui se biodégrade sans laisser de microplastiques, cet emballage a été développé par Quadpack suivant les standards de durabilité les plus élevés. « Pour nous, Quadpack est un partenaire, qui nous a aidés depuis le début à faire de gros progrès en matière d’emballage durable. Cela faisait longtemps que nous étions à la recherche d’une alternative sans plastique et le pot Sulapac offre tous les avantages de celui-ci tout en étant compostable et composé de matières premières renouvelables », explique Jörg von Kruse, Managing Director de la société i+m.

Fière de son histoire, proposant depuis toujours des produits de soins pour la peau équitables et végans, la société i+m a gagné trois prix liés au développement durable pour ses produits. La ligne « We reduce! » fut la dernière finaliste du German Sustainability Award Design 2021 grâce à son emballage exempt de plastique et à ses produits cosmétiques naturels certifiés. Approchant le secteur des produits de beauté de façon holistique tout en y intégrant l’écologie, le bien-être animal et l’économie sociale, i+m choisit ses partenaires selon leur capacité de développer les produits cosmétiques « profondément durables » du futur.

Les pots Sulapac Nordic Collection by Quadpack s’adaptent parfaitement au concept : composés de bois et de liants végétaux, des matières premières biologiquement recyclables, la gamme propose une approche déterminante et innovante au défi des déchets plastiques.

Pierre Fabre annonce le retour progressif à la normale de ses activités après avoir été victime d’une cyberattaque

site-industries-cosmetiques Cyberattaque, activités Pierre Fabre+

À la suite de la cyber attaque subie par le groupe Pierre Fabre le 31 mars dernier, les opérations de remédiation informatique ont permis le retour progressif à la normale des principales opérations de l’entreprise.  

Après le redémarrage des activités de distribution effectif depuis le 15 avril, les principales usines du groupe situées à Gien (médicaments), Soual (dermo-cosmétiques) et Avène (dermo-cosmétiques) ont redémarré progressivement leurs productions industrielles depuis le lundi 26 avril. L’usine de fabrication d’actifs pharmaceutiques et dermo-cosmétiques de Gaillac avait pu quant à elle poursuivre ses opérations. 

En France comme à l’international, l’activité commerciale n’a jamais été interrompue et les opérations de distribution ont désormais repris normalement dans la totalité des filiales du groupe.

Grâce aux stocks de sécurité et à la continuation des livraisons prioritaires, le groupe est parvenu à assurer la continuité de la mise à disposition de ses traitements thérapeutiques aux patients. Par ailleurs, les stocks de produits dermo-cosmétiques détenus par les grossistes, les distributeurs et les pharmaciens ont été globalement suffisants pour absorber la demande des consommateurs.  

Par mesure de précaution, et conformément à son plan prévisionnel de gestion des risques, le système informatique du groupe avait été immédiatement mis en veille le 31 mars dernier pour éviter la propagation du virus. Les clients, partenaires et autorités de santé ont été régulièrement tenus informés de la situation et une plainte a été déposée, l’attaque ayant été revendiquée.

Dans le cadre des opérations de remédiation, tous les systèmes d’information et supports informatiques du groupe ont été passés en revue pour vérifier ou restaurer leur intégrité et pour renforcer leur sécurisation.  

VPI dévoile un spray cap atypique pour le parfum MCM

site-industries-cosmetiques McCartney Capot.

Incontournable dans le monde entier et faisant l’objet d’un développement massif, MCM, la marque allemande de maroquinerie de luxe (sous licence avec InterParfums USA), a confié à VPI le lancement de son dernier parfum unisexe.
VPI (Faiveley Plast Beauty) a relevé le défi de concevoir et de développer un bouchon de parfum au design unique, inspiré du sac Stark, l’une des pièces en cuir emblématiques de la marque MCM.

« Un parfum qui voyage, à la manière d’un sac à main » 

Telle était la proposition originale qui a inspiré les équipes d’InterParfums et de MCM et qui a été mise en valeur grâce à l’expertise de VPI. 
Pour ce projet ambitieux, VPI a développé un spray cap avec une coiffe en deux pièces (un capot et un bouton poussoir) galvanisée Or, avant d’y ajouter une partie intérieure et une anse.
L’intérieur a une fonction ressort (sans métal) qui permet d’assurer la remontée du bouton poussoir dans la position initiale, en parfait alignement avec la coiffe. 
Les équipes de VPI ont travaillé sur la combinaison d’une gravure et d’une texture afin de proposer un bel aspect cuir pour la anse injectée en matière souple. Un développement réussi qui a permis de l’assembler sur la coiffe et de la maintenir parfaitement, avec élégance, de manière à porter le flacon par la anse. 

« Ce bouchon de parfum a exigé une grande maîtrise technique. Un vrai challenge pour VPI dont nous sommes très fiers » souligne Béryl Trentin, Responsable Grands comptes chez VPI.

Le Spray cap s’adapte aux 3 contenances proposées : 30 ml – 50 ml – 75 ml. Disponibles dans les boutiques MCM et en commande en ligne. Lancement mondial en Avril 2021.

Riverpack s’engage auprès des femmes employées en Chine avec le soutien de la Maison Chanel

site-industries-cosmetiques Sacs shopping Chanel avec le soutien de Riverpack aux employées en Chine.

Riverpack, acteur engagé sur les enjeux de la RSE, a conçu et déployé un programme pluriannuel de promotion de l’égalité des genres et d’appui à l’autonomisation des femmes au sein de son site de production de sacs en papier en Chine.

Les sacs en papier sont assemblés manuellement sur le site de Riverpack, essentiellement par des femmes. Les employées femmes sont généralement exposées à des enjeux de qualité de vie et de santé sécurité au travail qui leur sont propres. Ces enjeux sont aussi spécifiques en fonction de l’implantation géographique et socio-culturelle d’un site de production.

Dans la lignée de la conscience forte de l’importance de la RSE, en particulier sociétale, de Riverpack, et de son engagement en faveur de l’égalité des genres, la volonté de travailler sur un programme ciblant la qualité de vie au travail des femmes de l’usine en Chine s’est imposée. Conçu avec le soutien de la Maison Chanel, et piloté chez Riverpack par Alexandre Fontaine, Corporate Social Responsibility Manager, il a fait l’objet d’une coopération étroite avec les équipes de terrain en Chine.

La santé des employées au cœur des priorités : Le programme a été conçu sur mesure avec l’appui de l’association BSR, Business for Social Responsibility, partenaire stratégique de la Maison Chanel sur la prise en compte des questions de genre dans la supply chain. L’objectif de la démarche HERhealth de BSR est de former les femmes employées en usine à des enjeux liés au planning familial, à la santé reproductive et maternelle (contraception, grossesse, soin pré-/post-natal), à la prévention des maladies (HIV, cancer du sein, etc.), à leur qualité de vie et à leur santé-sécurité au travail (postes à risques et inadaptés aux femmes enceintes).

Le programme a débuté début 2019 par un diagnostic visant à évaluer les connaissances des femmes sur leur propre santé. L’objectif était ensuite de faire progresser leurs connaissances en s’appuyant sur le principe du peer to peer learning, soit de l’apprentissage entre pairs. Parmi un peu plus de 200 femmes sur les 500 employés de l’usine, 12 se sont engagées volontairement, en tant que Peer Health Educators (PHE), à suivre une formation de 18 heures répartie sur 6 mois, dispensée par BSR. Avec le soutien de l’encadrement, sensibilisé et impliqué, chacune s’est ensuite attachée à former 20 à 30 de ses collègues lors de sessions mensuelles, permettant de développer à leur tour les connaissances de près de 200 employés, dont des hommes volontaires, sur les enjeux de santé sécurité et de qualité de vie des femmes au travail, et sur l’égalité des genres.

Les formations étaient relayées sur site par une communication dynamique de la part de l’encadrement et du responsable RSE de l’usine : affichage des informations et des événements, tribunes d’expression, tableaux de bord, supervision et accompagnement des PHE dans l’animation d’un réseau WeChat spécialement dédié… Cette diffusion pro-active de l’information a permis d’établir rapidement un dialogue constructif avec les employé(e)s sur les enjeux liés à l’égalité des genres, qui a vocation à se prolonger au-delà de la fin du programme en juin 2021 et à s’ancrer durablement dans la culture managériale du site.

Des résultats concrets et mesurables : afin de mesurer l’impact positif de ce projet, des indicateurs ont été définis et suivis pour dresser un bilan à moyen-long terme des progrès réalisés et des bénéfices obtenus. Le niveau de connaissances des employées sur leur santé, leur capacité à prendre soin d’elles, leur niveau de considération personnelle sont autant de facteurs qui améliorent leur bien-être et donc leur motivation, leur responsabilisation et leur engagement. Le suivi de ces indicateurs a permis d’établir une corrélation avec une baisse de l’absentéisme et du turnover durant la durée du programme, démontrant l’importance de la valorisation du capital humain sur le site.

Des pratiques managériales inspirantes et égalitaires : fort des constats et des résultats positifs obtenus par la démarche HERhealth, la collaboration avec BSR s’est étendue en avril 2020 au déploiement d’un programme pilote HERmanagement, élaboré avec le soutien de la Maison Chanel. L’objectif du programme est de renforcer la sensibilisation du management du site aux enjeux liés à l’égalité des genres, permettant à terme de favoriser l’insertion et l’évolution professionnelle des employées. Basé sur des questionnaires approfondis et sur des séances collaboratives entre employé(e)s et management, le programme a débouché sur un plan d’action pour renforcer encore l’égalité des genres dans les procédures et protocoles internes.

« Chez Riverpack, les équipes sont convaincues que la reconnaissance et l’éducation sont les facteurs clés de l’émancipation des femmes, de l’égalité des genres et des chances. Les indicateurs que nous suivons depuis deux ans, comme les taux d’absentéisme ou de turnover, témoignent concrètement de la qualité du dialogue établi, du travail et des progrès réalisés en faveur d’une plus grande égalité professionnelle. Et ce grâce entre autres à une communication claire, régulière et transparente entre employées, employés, management du site et entreprise : les bénéfices mutuels sont immenses et nous sommes très fiers du chemin parcouru », indique Frédéric Poinas, directeur général de Riverpack.

« Au sein du groupe AFD, maison mère de Riverpack, la démarche RSE est historique et mature. Riverpack le démontre à travers sa récente évaluation EcoVadis, avec le statut Platine. Il était essentiel pour nous d’aller encore plus loin et d’exercer pleinement notre responsabilité sociétale. C’est une attente forte de la Maison Chanel, à l’égard de ses fournisseurs privilégiés. Le projet HER est un beau défi, qu’il nous tient à cœur de relever par des actions concrètes : être dans le FAIRE plutôt que dans le DIRE. C’est plus délicat, plus long, puisqu’elle concerne l’Humain. Nous sommes reconnaissants envers la Maison Chanel de nous avoir fait confiance pour conduire ce projet, et surtout heureux de manifester notre considération à l’égard de nos employées, en contribuant à une qualité de vie au travail individuelle, qui rayonne à l’échelle collective », souligne Pierre Fayard, président du groupe AFD.

« La RSE est dans notre ADN, souligne Frédéric Poinas. Les enjeux de la RSE font partie intégrante de notre stratégie d’entreprise, formalisée et pilotée depuis trois ans par Alexandre Fontaine, Corporate Social Responsability Manager, rejoint par Alexandra Fayard. Récemment diplômée en Land Economy de l’université de Cambridge, ses connaissances en matière d’économie et de droit environnementaux accompagneront le développement international des activités du groupe AFD et de Riverpack en particulier, tout en limitant leur impact. Notre vision de la RSE se concrétise naturellement par une approche durable de l’emballage, dès sa conception : papier certifié et issu de forêts gérées de manière responsable et durable, papier intégrant une part de fibres recyclées, cordelettes et rubans en matières biosourcées et renouvelables, substitution du pelliculage par du vernis de protection à base eau etc. Chez Riverpack, cependant, nous abordons la RSE bien au- delà de l’approche matière et considérons en profondeur l’impact social et sociétal de notre activité au sein du tissu industriel local. C’est cette vision partagée avec la Maison Chanel, pour qui nous sommes un partenaire privilégié, qui nous a réunis et nous a poussés à aller encore plus loin avec l’implémentation d’un projet centré sur les femmes employées au sein de notre site de production en Chine. »

« Le responsable RSE de l’usine distribue lui-même des brochures d’information sur les mesures disponibles, les droits et recours, les établissements et les contacts de santé accessibles à proximité. C’est gratifiant de constater, à travers les témoignages, l’utilité et plus encore, la crucialité de cette démarche, qui nous anime tous », relève Frédéric Poinas.

Shiseido et Dolce&Gabbana : résiliation partielle de l’accord

site-industries-cosmetiques Accord Dolce & Gabbana partiellement résilié.

Shiseido Company, Limited et Dolce&Gabbana annoncent conjointement avoir conclu une résiliation partielle de leur accord de licence beauté sous réserve des conditions de clôture.

Ce changement, résultat d’un accord stratégique entre les parties, sera effectif le 31 décembre 2021 pour tous les marchés et toutes les activités à l’exception de celles réalisées depuis la France.

Beauté Prestige International S.A.S. étudie actuellement une proposition de Dolce&Gabbana visant à conclure les activités de licence exercées depuis la France d’ici la fin de cette année et à poursuivre la production et la distribution des produits de beauté Dolce&Gabbana, à l’échelle mondiale, pour une période minimale de 12 mois à compter du 1er janvier 2022. Des processus de consultation locaux avec les représentants des salariés français ont été lancés en conséquence.

Cette décision de résiliation partielle à l’amiable est conforme à la stratégie à moyen-long terme de Shiseido « Win 2023 and Beyond ».

Shiseido et BPI ont conclu l’accord de licence Dolce&Gabbana en octobre 2016. BPI est responsable de l’activité de parfumerie du groupe Shiseido.

Photo : capture d’écran du site dolcegabbanabeauty.com/fr/parfums/ © DR

Eurazeo signe un accord d’exclusivité en vue d’investir dans Aroma-Zone

site-industries-cosmetiques Une variété de produits de beauté sur une table en bois avec l'investissement Eurazeo.

Eurazeo a signé un accord d’exclusivité en vue d’investir dans la société Aroma-Zone, pionnier français en matière d’aromathérapie, de beauté et de bien-être naturel et DIY, construit sur un modèle digital de vente au client en direct.

Eurazeo et ses partenaires investiraient environ 410 millions d’euros en vue de devenir le partenaire de référence d’Aroma-Zone aux côtés de la famille Vausselin, fondatrice, qui resterait un actionnaire significatif au capital de la société. Les termes définitifs de l’opération seraient communiqués lors de sa réalisation.

Créée en 1999 comme un site d’information sur les huiles essentielles, Aroma-Zone est aujourd’hui une des principales plateformes commerciales digitales qui se différencie par :

• Une offre naturelle et transparente, notamment au regard de l’origine des matières premières et de la composition des produits, s’appuyant sur le concept du « fait-maison » et de la mise à disposition d’une information riche et pédagogique ;

• La meilleure qualité au prix juste reposant sur un modèle direct de « bout-en-bout » de la chaîne : en amont avec un réseau de près de 300 partenaires producteurs de matières premières, et en aval avec les clients, à travers un modèle digital de vente au client en direct ;

• Une communauté de clients fidèle, prescriptrice et impliquée dans la co-construction de la marque ;

• Des pratiques responsables et éthiques, et une recherche de minimisation de l’impact sur l’environnement.

Aroma-Zone, basée à Cabrières d’Avignon en Provence, emploie plus de 350 personnes et distribue ses produits majoritairement en ligne et dans un réseau de sept boutiques à travers la France. Fort d’une innovation permanente, inspirée d’une interaction constante avec sa communauté de clients fidèle, le groupe Aroma-Zone a réussi à développer une offre unique de plus de 1.900 références et 3.000 recettes, adressant aujourd’hui plus de 2 millions d’utilisateurs annuellement.

Eurazeo accompagnerait Aroma-Zone dans sa stratégie de croissance en faisant bénéficier la société de la force de son réseau international ainsi que de son expertise dans les secteurs de la consommation et du digital. Eurazeo aiderait Aroma-Zone à améliorer sa plateforme commerciale digitale en France et à la développer à l’international, tout en continuant à ouvrir de nouveaux points de vente physiques.

L’Occitane accélère sa transformation digitale dans le domaine du packaging grâce à Veeva

site-industries-cosmetiques L'Occitane accélère sa transformation numérique avec Veeva pour le packaging.

La société Veeva, spécialiste de la qualité et des affaires réglementaires pour les acteurs de l’industrie, a été sollicitée par L’Occitane, groupe familial de rayonnement international qui fabrique et commercialise des produits de cosmétique et de bien-être à base d’ingrédients naturels. Objectif affiché : accélérer sur l’analyse des problématiques essentielles comme l’élimination du plastique, le recyclage des emballages ou les nouveaux usages en matière de cosmétiques.

Ce n’est un secret pour personne, la crise sanitaire liée au Covid-19 a rebattu les cartes pour nombre d’industries. En ce qui concerne le secteur des cosmétiques, les préoccupations d’ordre sanitaire ont vu la tendance au healthy, mais aussi à l’éthique, au bio et à la transparence – déjà en vogue auparavant – grimper en flèche. Autant de valeurs que porte L’Occitane en Provence.

« L’Occitane est plus que jamais une marque engagée, resitue David Bayard, directeur développement technique packaging du groupe. Nos premières boutiques étaient déjà pourvues de systèmes de consignes qui permettaient de récupérer les emballages en verre. Notre engagement en faveur de la protection de la nature et de la réduction de l’empreinte environnementale, est naturel… »

Un groupe engagé

Le groupe L’Occitane figure parmi les leaders mondiaux dans le marché des cosmétiques à base d’ingrédients naturels et biologiques. Il se démarque par la diversité et l’abondance de son offre, et exerce ses activités sous six marques différentes, dont celle historique de L’Occitane en Provence, mais aussi Melvita, Erborian, L’Occitane au Brésil, LimeLife et Elemis. Le groupe compte aujourd’hui plus de 3 400 points de vente, dont plus de 1 600 boutiques en propre.

Depuis 1997, le groupe a élargi son ancrage territorial à 90 pays, en s’appuyant sur des biosystèmes — c’est-à-dire des écosystèmes vertueux, à la fois naturels et humains. L’Occitane est un pionnier du « multi-local » : cette approche, nourrie d’esprit entrepreneurial, est hautement créatrice de valeur économique, environnementale et sociétale pour l’ensemble des territoires où le groupe est investi.

« Face aux nouveaux enjeux sociétaux, notamment la notion de développement durable devenue de plus en plus prégnante au cours de ces dernières années, nous avons su nous montrer audacieux, et faire évoluer notre stratégie tout en restant en phase avec nos principes fondamentaux, explique David Bayard. Nous avons pris certains engagements drastiques pour réduire notre empreinte, comme ceux d’éliminer complètement le plastique non-recyclé de nos emballages, et de produire ces derniers exclusivement à partir de matières recyclées d’ici 2025. Nous nous engageons en outre à donner une seconde vie à toutes les composantes qui ne sont pas recyclables localement. Ceci a constitué un véritable focus pour nous ces trois dernières années. »

Signataire de la Fondation Ellen McArthur en faveur de l’économie circulaire à l’instar d’un grand nombre d’entreprises de premier plan tous secteurs confondus, les initiatives du groupe en ce sens sont systématiquement rendues publiques. Certaines d’entre elles, telles la récente mise sur le marché du premier tube en aluminium recyclé, ou encore la généralisation du système des éco-recharges, ont contribué à faire évoluer positivement l’impact environnemental de L’Occitane.

Course contre-la-montre et course d’obstacles réglementaires

« Mais ces initiatives ont un revers à leur médaille, poursuit David Bayard. Les contraintes, notamment d’ordre réglementaire, sont nombreuses. La mise au point de nouveaux produits, comme les shampoings et après-shampoings solides que nous sortirons prochainement, ou de nouveaux modes de distribution comme le remplissage en boutique des flacons d’eau de toilette, engendre des complications diverses, liées par exemple aux bactéries. Or, notre mission fondamentale en tant que producteur est de garantir le risque zéro pour la santé du consommateur. Aucun acteur ne peut se permettre de transiger avec cette question de la conformité. »

Un véritable marathon pour celui qui est en charge de l’optimisation continue des packagings chez L’Occitane. « Nous devons bouger énormément de choses. Quand nous sortons un nouvel emballage en aluminium recyclé, pour reprendre cet exemple, étant donné que nous cherchons toujours à nous inscrire sur un projet de transformation durable et une vision à long terme, il nous faut appliquer cette nouveauté à l’ensemble de nos gammes, à travers le monde entier et tout en tenant compte des stocks préexistants. Cela prend forcément un temps considérable. »

Une mosaïque exponentielle d’indicateurs

Dans le but de contrôler sa progression, les équipes à la manœuvre au sein du groupe doivent manipuler une quantité très importante de données. Quel pourcentage de tel matériau part où, quel est le taux de gaspillage pour tel produit, etc. ; les indicateurs nécessaires à la transformation de l’entreprise se sont démultipliés au fur et à mesure de son évolution, rendant leur gestion extrêmement compliquée. C’est ainsi qu’un besoin de centralisation et de pilotage de ces données est devenu un impératif.

« Dans notre quête de précision et de rapidité d’accès à l’information, nous nous sommes mis en recherche d’un éditeur qui puisse nous aider à obtenir davantage de rigueur et travailler plus facilement la donnée », relate encore David Bayard.

Objectif : mise en place rapide pour respecter les engagements de la marque

Avril 2019. À la recherche d’un outil facile à utiliser pour les équipes, et qui puisse être rendu opérationnel rapidement pour respecter ses engagements, L’Occitane contacte plusieurs éditeurs. C’est à ce moment que Veeva, spécialiste mondial de la modernisation des processus de production – qualité, réglementaire, marketing – pour les acteurs de l’industrie, et sa solution RegulatoryOne entrent en scène.

« Nous travaillions déjà avec Veeva pour améliorer nos performances en matière de garantie de la qualité de nos produits, mais les collaborateurs de Veeva n’avaient pas nécessairement vocation à prendre en charge l’aspect réglementaire de nos activités pour autant, indique David Bayard. Ce qui a fait la différence, c’est l’aptitude de Veeva à cerner au mieux nos besoins au préalable et à adapter leur solution. Une phase de test grandeur nature – ou POC – nous a ensuite rapidement confirmé qu’ils étaient en mesure d’y répondre et de nous faire gagner en agilité. »

Changement de dimension mais un cap durable maintenu

Désormais, les équipes de L’Occitane sont en mesure d’évaluer leurs résultats à bien mieux qu’auparavant. « Là où il nous fallait quatre semaines pleines pour observer les comportements d’une dizaine d’indicateurs à peu près, nous en sommes aujourd’hui à plus d’une cinquantaine évalués en deux jours seulement ! Cela nous a permis de passer d’un rythme annuel de monitoring à un rythme trimestriel, en plus d’affiner la data et de multiplier ces indicateurs, se félicite David Bayard, dont l’initiative a été élue projet majeur du groupe sur l’année 2020. Les circuits de validation étant de mieux en mieux maîtrisés, c’est le pilotage de notre production dans son ensemble qui s’en retrouve facilité et fluidifié. En un mot : accéléré. Les objectifs initiaux ont donc largement été atteints. »

Au total, ce sont près de 70 utilisateurs internes à l’entreprise qui bénéficient de la solution de Veeva pour leurs activités au quotidien. La marque L’Occitane en Provence est, à cette heure, la seule concernée, mais des démonstrations ont lieu dans plusieurs autres entités qui devraient lui emboîter le pas.

« En outre, il est question d’ouvrir un accès RegulatoryOne aux fournisseurs, pour permettre à ceux-ci d’entrer directement leurs données dans le système. Cette collaboration digitale sur l’ensemble des données et des documents apportera davantage de lisibilité, de sécurisation de l’information et de gains de temps pour tous ; la relation client/fournisseur en ressortira grandie, conclut David Bayard. Cela va nous permettre d’être encore plus agiles. Une dizaine de fournisseurs devraient être ajoutée au processus dès le premier trimestre de cette année. »

Vitessence de chanvre, du parfum au bien-être

site-industries-cosmetiques Un trio de baumes à lèvres de couleur orange mettant en valeur les bienfaits naturels de Vitessence de chanvre sur fond blanc.

Hydratante, nourrissante, anti-inflammatoire, anti-âge et cicatrisante : les propriétés du chanvre – tout comme son parfum à l’accent végétal, qui permettrait d’agir sur le stress, l’anxiété ou encore la dépression – séduisent l’industrie cosmétique.

Selon Timothy Evans-Lora, Manager Recherche Appliquée aux États-Unis, «les consommateurs associent le chanvre à la santé de manière holistique et l’associent à la relaxation, au fait d’être moderne et branché, ainsi qu’au bien-être émotionnel. ». C’est en effet ce que révèle une étude 1 Symrise : pour 70 % des personnes interrogées, au-delà des propriétés médicales et récréatives, le chanvre est perçu comme une plante naturelle (70 %), avec des bénéfices santé (38 %), moderne (37 %) et possédant une dimension holistique (30 %).

L’étude a également permis d’établir que pour 77 % des sondés il serait tout à fait acceptable qu’un produit cosmétique puisse être illustré avec une odeur de cannabis. Cette senteur devrait alors être perçue comme naturelle, mettant en avant des facettes herbacées, aromatiques, médicinales et aller jusqu’à être très proche de l’odeur de Marijuana.

Cette connaissance approfondie des attentes des consommateurs et de leur perception de cet ingrédient atypique, associée à une forte expertise R&D en conformité avec les restrictions légales et réglementaires dans le monde, permet désormais à Symrise de renforcer son expertise avec une offre parfum sur mesure : la Vitessence de chanvre.

Combinant son expertise en matière de développement de parfums, d’ingrédients cosmétiques et de molécules aromatiques, Symrise apporte à ses clients une solution à 360° avec trois Vitessence de chanvre afin de répondre à la tendance croissante du cannabis dans l’industrie.

Afin de recréer une odeur de chanvre au plus proche de celle de l’ingrédient pur, les scientifiques et les parfumeurs de Symrise ont analysé plusieurs espèces de chanvre du monde entier afin de déterminer laquelle était la plus intéressante d’un point de vue olfactif. Ils ont ainsi sélectionné le Sour Space Candy en provenance du Colorado aux États-Unis. Grâce à la technologie Vitessence, Symrise a recréé une essence synthétique, proche de la plante séchée, ayant un profil olfactif vert, balsamique, terreux, herbacé et boisé. Cette Vitessence de chanvre ne contient ni tétrahydrocannabinol (THC) ni cannabidiol (CBD).

« La plupart des clients qui achètent des produits à base de chanvre veulent des produits naturels. Sans oublier ceux qui sont attentifs et décryptent les étiquettes », explique Fabien Calvet, ambassadeur développement durable Symrise Beauty Care. C’est pourquoi Symrise propose également cette Vitessence de chanvre en version 100 % naturelle (ISO 9235) et en version certifiée Cosmos Natural.

Les Vitessences de chanvre contiennent une molécule de synthèse Symrise, aux facettes de pamplemousse, de rhubarbe et de jacinthe. Celle-ci permet de booster en tête les citrus et les notes aqueuses. Elle est également reconnue pour ses propriétés relaxantes.

« La Vitessence de chanvre offre aux fragrances une bouffée de légèreté naturelle grâce à sa fraîcheur pétillante. Captivante et mystique, elle renforce les éléments citrus verts et aromatiques tout en complexifiant l’esprit des notes boisées », note Jerry Padoly, parfumeur.

Respectueuse de la nature, la technologie Vitessence a pour but de recueillir les propriétés olfactives de tout ingrédient naturel sans lui nuire. L’air parfumé autour de la plante, aussi appelé «head space», est capturé par un processus non-invasif. Les molécules odorantes sont identifiées par le biais d’une chromatographie en phase gazeuse et le résultat ensuite partagé avec le parfumeur pour une reconstitution au plus proche de la nature, ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres méthodes d’extraction. Une technologie d’autant plus intéressante qu’elle permet de gérer au mieux les questions de sourcing, de prix et de réglementation.

Ces Vitessence de chanvre, développées par la division Consumer Fragrance de Symrise, sont utilisées aussi bien dans les cosmétiques, les produits pour la maison et les applications pour animaux de compagnie comme les litières pour chats. Elles permettent ainsi aux consommateurs de se créer un environnement apaisant, enclin au bien-être émotionnel. Elles rejoignent les offres d’huile de graines de chanvre (division Cosmetic Ingredients) et de Canapure (division Aroma Molecules).

[podcast] La beauté, le secteur aux 118M de tweets par an

site-industries-cosmetiques Une femme choquée vérifiant son téléphone devant un fond orange.

Nouvel épisode de Cosmétalks, notre podcast dédié aux acteurs de la parfumerie-cosmétique. Cette fois-ci, c’est Patrick Calmels, en charge de l’équipe Luxe pour Twitter qui prend la parole en répondant aux questions de Nicolas Gosse.

patrick- Management - Info marché

Cet ancien de chez L’Oréal explique en quoi les marques cosmétiques peuvent trouver en Twitter des insights pour nourrir leurs innovations et améliorer leur veille. Pour lui : « Twitter est le plus grand focus groupe du monde. » Les 192 millions de personnes qui utilisent ce réseau social chaque jour ont généré l’an dernier plus de 118 millions de tweets relatifs au secteur de la beauté. Une plateforme de conversation vers toutes les parties prenantes du secteur…

À écouter directement sur notre site ou sur les principales plateformes de podcast.

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