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Arcade Beauty conçoit un distributeur d’échantillons sans contact

site-industries-cosmetiques Un coffret avec un flacon de vernis à ongles et un coffret avec un flacon de vernis à ongles.

Dans la logique qu’imposent les nouveaux gestes sanitaires, Arcade Beauty poursuit son innovation dans le domaine du sans contact. Le ScentSeal est proposé en boutique et en libre-service.

Parce que le test parfum est un préambule indissociable de l’acte d’achat, les marques et les professionnels du retail doivent s’adapter à la situation sanitaire par des solutions innovantes, pratiques et respectueuses. Des prérogatives qui devraient rester précieuses dans un contexte après Covid où les consommateurs conserveront probablement l’exigence de la santé et de l’hygiène.

Rochas a choisi son modèle, chic et identitaire

Pour accompagner le lancement de son parfum Girl, la Maison Rochas a confié à Arcade Beauty le développement de ce distributeur, et celui d’une étiquette parfumée ScentSeal. Traité comme une PLV, ce distributeur est une boîte réalisée en carton dans le respect des codes RSE du parfum. Fixé à la base par un adhésif, il contient 100 cartes ScentSeal imprimées, dont le revers permet au consommateur de se servir.

Développée de A à Z pour Rochas, cette solution est nourrie des récentes innovations menées par le groupe Arcade Beauty sur l’expérience du « sans contact ».

Il a pour objectif de remplacer l’usage du testeur en point de vente, mais aussi la distribution de l’échantillon par une conseillère. Ainsi présenté en magasin, il inspire, selon Arcade Beauty, une découverte ludique et innovante.

Dans un premier temps, ce distributeur sera diffusé en grands magasins, sur le marché espagnol.

The Cosmetic Victories 2021 : les lauréats ont été récompensés

Avec l’ambition de devenir le concours international de référence pour l’innovation cosmétique, The Cosmetic Victories ont pour objectif de détecter, révéler et soutenir les jeunes pousses innovantes à travers un « prix académique » et « prix industriel » qui doivent une étape ou une rupture technologique dans l’univers de la parfumerie cosmétique. 

Organisés par le pôle de compétitivité Cosmetic Valley avec le concours de l’Essec, son partenaire universitaire, ces prix ont été remis le 30 mars en distanciel et diffusés sur Cosmetic Valley TV. 

C’est également en visioconférence que s’est réuni le jury de sélection, composé de scientifiques du Japon, de France, du Canada-Québec, de Turquie, de Thaïlande, de Madagascar, du Brésil et du Royaume-Uni, souvent affiliés au Global Cosmetics Cluster. Quelque 81 projets issus de 13 pays différents ont été examinés.

Marc-Antoine Jamet, président de Cosmetic Valley a déclaré : « d’année en année, le niveau de cette compétition ne cesse d’augmenter, les projets de s’internationaliser, les objectifs de s’élever et les candidats de se bonifier. Établir un choix était, cette année, difficile. Nous avons voulu reconnaître ce travail, né en Béarn et Bigorre, aux pieds des Pyrénées, mené par le très sympathique professeur Laurent Billon, sur les micro-gels et leur faculté d’encapsulation, celui de Marcin Lukaszewicz et Agneszkia Lewinska, scientifiques polonais qui, comme Marie Curie, regardent vers la France, pour travailler sur leur projet de smart delivery system bio. Je suis heureux également qu’un grain de sable introduit dans la mécanique de notre règlement nous ait permis de récompenser le docteur Roberto Varioglu et le professeur Hassan Zahouani pour leur incroyable « Touchy Finger. »

Prix académique :
Laurent Billon, professeur Institut des Sciences Analytiques et de Physico-Chimie pour l’Environnement et les Matériaux (Iprem), UMR CNRS/UPPA 5254, Université de Pau et Pays de l’Adour Uppa (France).
Projet : Bio-inspired Microgels for Cosmetics … and what else?
« L’Iprem développe une nouvelle génération de microgels bio-inspirés aux propriétés étonnantes, ouvrant la porte à des applications pour les cosmétiques et la santé. « Les microgels sont de minuscules éponges contenant jusqu’à 95 % d’eau, capables de gonfler ou de se contracter sous l’effet de stimuli », explique Laurent Billon. Cette faculté singulière peut servir à encapsuler/relarguer des actifs et l’évaporation de l’eau à la surface de l’épiderme forme un film adhésif, élastique et mécano – électrique, qui est utilisé pour diffuser progressivement les actifs cosmétiques.

Prix industriel : professeur Marcin Lukaszewicz, CEO & Dr Agnieszka Lewinska, R&D Director InventionBio SA (Pologne).
Projet : Biorefinery-based technology in Smart Delivery Systems
« Invention(Bio) est un système de livraison intelligent basé sur des produits chimiques verts obtenus à partir d’une bioraffinerie brevetée, dans un processus sans déchets et respectueux de l’environnement. Grâce à l’encapsulation et la libération contrôlée on fournit, à la partie de la peau prévue, des substances actives, ce qui permet de réduire leur concentration et donc les coûts. La solution peut également améliorer l’odeur, la couleur et la stabilité des produits. Moins, c’est plus ! », indiquent les lauréats.

Coup de cœur du jury : Roberto Vargiolu, docteur Ingénieur de recherche, et professeur Hassan Zahouani, co-inventeur – Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (LTDS), Ecole Centrale de Lyon, UMR CNRS 5513 (France).
Projet : « Touchy Finger », an augmented and connected human finger to assess skin and hair feel
Spécialiste en ingénierie du toucher, le LTDS de l’Ecole Centrale de Lyon et du CNRS, a développé un dispositif innovant de doigt humain augmenté et connecté. En équipant son doigt d’une bague équipée de capteurs, la consommatrice pourra évaluer la douceur de sa peau et de ses cheveux.

Emmanuel Guichard est nommé délégué général de la Febea

site-industries-cosmetiques Un homme du nom d'Emmanuel Guichard, portant des lunettes et un costume, sourit à la caméra après avoir été nommé délégué général de la Febea.

La Febea (Fédération des entreprises de la beauté) a un nouveau délégué général : Emmanuel Guichard. Il prend le relai de Patrick O’Quin qui a décidé de faire valoir ses droits à la retraite. Fin connaisseur des associations professionnelles, Emmanuel Guichard (44 ans) a développé une expérience forte des produits de consommation, une expertise de premier plan en économie circulaire, ainsi qu’une importante dimension européenne.

Ingénieur agronome, Emmanuel Guichard a débuté sa carrière dans la recherche aux États-Unis et en Espagne, avant de rejoindre les associations professionnelles, en France comme à Bruxelles.

D’abord chargé d’affaires économiques à la Confédération générale des planteurs de betterave (CGB), il rejoint ensuite à Bruxelles la Cofalec (Confédération de fabricants de levure de l’Union européenne), comme secrétaire général.

Depuis 2016, Emmanuel Guichard était délégué général d’Elipso, l’association professionnelle représentant les fabricants d’emballages en plastique. Dans ce secteur en transition, il a développé une expertise sur l’économie circulaire, de la conception au recyclage des emballages.

Emmanuel Guichard déclare : « Je suis très heureux de rejoindre le secteur de la fabrication de produits cosmétiques, un des fleurons de notre économie, qui contribue au rayonnement de la France dans le monde. C’est toute la force de ce secteur, dont l’excellence et la performance sont portées autant par des grands groupes que par des ETI, des PME et des TPE dans l’ensemble de notre territoire. Dans ce moment historique marqué par la crise de la Covid mais aussi par des changements profonds des habitudes de consommation, nous devons plus que jamais nous engager collectivement pour toujours mieux répondre aux attentes des consommateurs et aux évolutions de notre société. Je tiens à remercier Patrick O’Quin pour le formidable travail réalisé à la tête de la Febea, dont il a contribué à faire une fédération de premier rang et un partenaire de référence pour les pouvoirs publics et toutes nos parties prenantes. »

Patrick O’Quin déclare : « Grâce au soutien et à la mobilisation de nos adhérents, nous pouvons être fiers collectivement du travail accompli par la Febea au service du secteur des cosmétiques, tout au long de ces années. Cela a été un plaisir et un honneur pour moi d’oeuvrer aux côtés des entreprises du secteur – petites, moyennes et grandes – qui sont des symboles de l’excellence et de l’innovation en France et dans le monde. Je suis ravi d’accueillir Emmanuel Guichard qui apportera au secteur son expérience des associations professionnelles, son expertise en économie circulaire, sa connaissance fine des enjeux économiques, sociaux et environnementaux, qui seront particulièrement précieuses pour notre fédération et notre secteur dans les années à venir. »

Le CNRS propose des stages courts en lien avec la cosmétologie

site-industries-cosmetiques Organisme français spécialisé dans les programmes de formation pour les entreprises.

Vous connaissez sans doute le CNRS mais connaissez-vous CNRS Formation Entreprises, son organisme de formation continue ?
Destinés aux chercheurs, ingénieurs et techniciens des secteurs privé et public souhaitant être à la pointe des technologies, CNRS Formation Entreprises propose plus de 270 stages courts d’une durée d’un à cinq jours, dispensés par les experts du CNRS pour bénéficier directement de leurs savoirs et savoir-faire.

Parmi ces 270 stages, 20 sont particulièrement prisés par les salariés de l’industrie cosmétique :

Biologie cellulaire de la peaumicrofluidiqueémulsionssynthèse organiquelipides et liposomespolymèresmicroscopies…, chacun de vous peut trouver la formation qui vous permettra de mettre en pratique les techniques acquises dès votre retour à votre poste de travail !

94 % des stagiaires recommanderaient ces formations à leurs collègues

Edith Wilmart, directrice de CNRS Formation Entreprises nous dit : « Ce qui nous distingue des autres organismes de formation, c’est la part importante de nos stages consacrée à l’expérimentation : travaux pratiques, études de cas… Il est même souvent proposé aux stagiaires d’amener un échantillon ou des données qui seront traités à des fins pédagogiques… sur des équipements de recherche… avec des personnels de la recherche ! Cette démarche particulièrement adaptée aux salariés est très appréciée ».

En effet, 94 % des stagiaires recommanderaient les formations de CNRS Formation Entreprises à leurs collègues. Carine et Hélène, salariées de l’industrie cosmétique ont participé à la formation Extraction et analyse de bio-actifs des plantes . Carine témoigne : « J’ai trouvé ce stage très intéressant avec beaucoup d’informations liées tant aux échanges qu’à la formation en elle-même » et Hélène, précise « J’ai beaucoup apprécié les mises en situation pour l’optimisation des techniques de séparation ».

Des formations technologiques mais pas que !

L’organisme de formation continue du CNRS propose également des stages transverses, applicables à tous les métiers, pour sensibiliser les salariés aux enjeux sociétaux, dans une démarche RSE.

Aujourd’hui, les entreprises quels que soient leur taille, leur statut et leur secteur d’activité sont de plus en plus concernées par cette responsabilité sociétale. C’est pourquoi CNRS Formation Entreprises a récemment développé des formations sur deux nouveaux axes thématiques :

L’axe cognition et comportement regroupe des formations variées sur les inégalités homme-femme, l’étude des comportements, la communication interpersonnelle, le management des personnes autistes dans l’entreprises ou encore la philosophie des sciences.

Quant à l’axe sociologie, science politique et économie, il rassemble des formations sur les radicalités, les politiques publiques de santé ou encore sur l’intelligence technologique afin d’accompagner les entreprises sur ces sujets plus ou moins sensibles.

Nicolas, manager de projet R&I, a demandé une formation sur mesure pour les cadres de son entreprise sur la méthode scientifique et les éclairages en philosophie des sciences ; il témoigne : « Le CNRS a été un des rares organismes qui a pu nous proposer une formation sur-mesure au plus proche de notre cahier des charges. Il y a eu des échanges préparatoires, la formation, notre évaluation de la formation et il est prévu dans un second temps une évaluation par les formateurs de l’implantation des connaissances acquises en formation dans nos pratiques professionnelles. Ce que le CNRS nous a apporté, c’est le socle théorique permettant de créer des outils internes avec des fondamentaux validés. ».

Des formations sur-mesure pour répondre à vos besoins

Attentif au besoin de flexibilité des entreprises, CNRS Formation entreprises peut aussi proposer des formations intra-entreprises. Sur-mesure, tant sur son contenu que sur son organisation, ce format peut être une solution particulièrement intéressante pour développer les compétences et connaissances de votre équipe. Chaque année, et de plus en plus avec le contexte sanitaire actuel, l’organisme organise une cinquantaine de formations intra-entreprise adaptées d’une formation du catalogue ou créée de A à Z. Son vivier de 100 000 personnels de recherche lui permettra de répondre à votre besoin, dans un des 1 100 laboratoires du CNRS, en visio-conférence ou dans votre entreprise.

« Le format intra-entreprise dans vos locaux comporte certains avantages : vous n’aurez pas à organiser de déplacements pour vos collaborateurs qui, de plus, seront absents moins longtemps et vous pourrez choisir les dates de la formation. Ce type de formations donne lieu à des moments d’échange et de partage uniques pour vos collaborateurs qui sont regroupés autour d’un thème commun, adapté à leur projet. Pensez-y ! » précise Edith Wilmart.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur cnrsformation.cnrs.fr

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Précision et rapidité dans les contrôles dimensionnels de flacons et capsules L’Oréal

site-industries-cosmetiques Un homme dans un laboratoire effectuant des contrôles dimensionnels précis sur les flacons et capsules L'Oréal.

La machine multi-capteur Optiv 3.2.2 d’Hexagon Manufacturing Intelligence équipée du mode de palettisation offre des mesures dimensionnelles précises et automatisées des capsules et flacons de L’Oréal, et permet de développer une expertise packaging sur d’autres critères d’analyse tels que la déformation et la verticalité flacon. 

Créé en France en 1909, le groupe L’Oréal compte 88 000 collaborateurs dans le monde. Il s’appuie sur son excellence dans les domaines de la recherche et de l’innovation et ses 4 100 chercheurs pour répondre à toutes les aspirations de beauté dans le monde, et a pris des engagements ambitieux en matière de développement durable à l’horizon 2030, associant l’ensemble de son écosystème pour une société plus inclusive et durable.

Avec plus de 10 000 collaborateurs répartis sur 44 sites de production en charge de 36 marques internationales, L’Oréal France représente plus d’un quart de la production mondiale du groupe. Les 240 personnes du site de production de Rambouillet, près de Paris, sont en charge de la production de près de 300 millions d’unités par an de « haircare » et de « skincare » du type shampooing, après-shampoing et douche dont notamment ceux pour les marques Elsève et Dop. 

Les équipes marketing & développement de L’Oréal créent chaque nouveau produit (franchise) dans une forme, une couleur et/ou une matière différente selon les catégories de produits ou les marchés ciblés. Les flacons en résine recyclée représentent par exemple une des dernières innovations écologiques de la marque L’Oréal Paris. Chaque nouvelle création requiert une adaptation dans les procédés de production. Des essais spécifiques sont ainsi nécessaires pour assurer que tout nouveau packaging puisse être adapté aux lignes de conditionnement. Ils sont aussi indispensables pour valider que la production se fera dans les bonnes conditions avec les bons rendements et donc sans perte de cadence à moyen terme. Éric Debreuille, ingénieur chimiste est responsable packaging du site de Rambouillet et en charge de ce processus. Il travaille pour cela en étroite collaboration avec les services packaging/développement centralisés du groupe ainsi qu’avec les équipes techniques de conditionnement de l’usine.

« Mon rôle consiste, entre autres, à s’assurer de l’adéquation entre les choix de conception et les équipements de conditionnement. Pour ce faire, sur la base de la définition produit, une analyse de risques formalisée permet d’évaluer les impacts des évolutions packaging sur les équipements industriels. Il faut ainsi assurer l’organisation, le suivi et l’accompagnement des essais en synthétisant les résultats qui permettront de valider ou non le choix technique », explique Éric Debreuille.

Deux systèmes qualité cohabitent ainsi chez l’Oréal : la qualité de conception (packaging) et la qualité de conformité (production). Éric Debreuille navigue entre les deux. En conception, il contribue à la définition produit et les faisabilités (essais) industrielles qu’il construit et réalise avec le packaging centralisé et les équipes techniques, permettant ou non d’homologuer le nouvel article de conditionnement. 

Dans le service qualité-conformité du site, des techniciens de laboratoire contrôlent si les articles produits sont conformes, plus particulièrement lors d’une première production d’un nouveau format ou lors d’un changement de matière. Les cahiers des charges et spécifications de ces nouveaux packagings précisent les mesures dimensionnelles à effectuer.

L’Optiv M offre précision, fiabilité et rapidité des mesures de flacons et capsules ainsi qu’une réelle expertise. « Nous effectuions auparavant nos mesures dimensionnelles à l’aide d’outils manuels, notamment à l’aide de pieds à coulisse électroniques. Certaines mesures étaient cependant très complexes à mettre en œuvre notamment celles à réaliser à l’intérieur d’une capsule et même sur un flacon », se souvient Éric Debreuille.

C’est d’une demande d’analyse auprès de la société Sematec, membre du groupe Hexagon, pour des projets d’équipements industriels, qu’a résulté le besoin d’une machine de mesure tridimensionnelle pour aider à développer une réelle expertise packaging, essentiellement sur les flacons. C’est ainsi que la machine multi-capteur Optiv a été présentée à L’Oréal. « Notre groupe de décision, constitué du responsable qualité, du responsable du laboratoire ainsi que moi-même, a stipulé que le nouvel outil devait non seulement permettre une analyse dimensionnelle plus fiable, plus rapide et automatisée mais également permettre d’établir une interprétation concrète des déformations des faces & verticalités observées sur nos flacons. Le but étant de corréler ces mesures à nos problèmes qualité constatés sur les lignes de conditionnement. » 

Combinée à une série de capteurs pour des mesures très rapides, précises et polyvalentes, l’Optiv M 3.2.2 représentait la solution pour les inspections et analyses recherchées par L’Oréal. « Nous avons rapidement pu diviser par cinq le temps de contrôle sur les flacons tout en garantissant des mesures plus fiables grâce à la combinaison des techniques vision et palpeur de la machine, parfaitement adaptée à la mesure de certaines cotes. Et le temps de mesure des capsules a été divisé par dix grâce à la palettisation du système adapté à nos besoins, affirme Éric Debreuille. La société Opus, partenaire de Hexagon, a su concevoir des posages sophistiqués de qualité et adaptés à nos différents articles à contrôler et ainsi optimiser les mesures réalisées avec notre machine tridimensionnelle. Ces équipements permettent, entre autres, de pallier le volume restreint de l’Optiv 3.2.2 et ainsi d’être capable de mesurer tous les formats de flacons quel que soit leur encombrement. »

L’Oréal utilise le logiciel PC-DMIS CAD++ couplé à l’interface opérateur Inspect avec l’option palette ainsi que le logiciel de rapport d’analyse Hero, tous issus de Hexagon. « J’ai déjà pu concevoir une vingtaine de programmes PC-DMIS et former trois techniciens de laboratoire à la machine, en analyse. Je découvre tous les jours de nouvelles possibilités et peux être rassuré de voir notre niveau d’expertise packaging s’accroître encore dans les prochains mois », conclut Éric Debreuille.

Mintel annonce les principales tendances en matière de produits de beauté et de soin

site-industries-cosmetiques Une femme se met du mascara sur les yeux.

Bien-être, valeur, technologie et environnement : expert sur ce que veulent les consommateurs et pourquoi, Mintel a publié quatre principales tendances de consommation qui influenceront en 2021 le secteur mondial de la beauté et des soins : 

  • Un bel esprit : les marques ont la possibilité durant ces temps incertains de participer à la construction de routines en utilisant des produits qui capitalisent sur la protection, la valeur et la reconstruction de relations de confiance.
  • La beauté ré-évaluée : dans un contexte de réduction des dépenses, l’utilisation sera conditionnée par la fonctionnalité du produit et par son objectif. La valeur sera mesurée à l’un des critères de qualité, commodité et impact plutôt que sur le prix.
  • Les canaux de distribution, moteurs de changement : grâce à des stratégies de commerce en ligne solides, les marques vont gagner des points au travers d’une approche omnicanale capable de repousser les limites, d’engager tous les sens et d’offrir de nouvelles expériences digitales.
  • En route pour la beauté verte ! : dans un contexte de sortie de confinement, les consommateurs s’apprêtent à réévaluer leurs priorités en donnant plus d’importance aux considérations écologiques et éthiques, lesquelles conduiront à plus d’achats.

Associate Director, Global Beauty et Personal Care, Andrew McDougall détaille la façon dont ces tendances clés vont influencer le secteur de la beauté et des soins au niveau mondial, y compris pour les fabricants, les entreprises, les marques et les consommateurs.

Un bel esprit

« À l’avenir, les marques qui apporteront de la valeur sur le long terme pour les consommateurs seront celles qui parviendront à démontrer le lien entre routines beauté et méthode de lutte contre le stress et l’anxiété et qui apporteront de la normalité dans ces temps incertains. La diffusion de directives de sécurité strictes va contribuer à inspirer confiance et attirer une nouvelle clientèle désireuse de reprendre le chemin des magasins en toute sécurité. Grâce au recours à des experts extérieurs, les stratégies devront éduquer les consommateurs sur l’approche holistique du bien-être et de la santé et l’interconnexion entre l’esprit et le corps tout en validant les principes. »

La beauté ré-évaluée

« Les expériences seront plus valorisées que le produit lui-même à mesure que les consommateurs réévalueront en masse les produits essentiels à leur survie. Les marques désireuses d’encourager leurs clients à consommer des produits premium seront contraintes de redéfinir la notion de valeur, au-delà du coût, en s’appuyant sur l’impact d’achat mais aussi sur la notion de confort et sur celle de qualité. Les comportements flexitariens prendront de l’ampleur, conséquence d’une tendance accrue de consommation dans toutes les gammes de produits. La réduction des coûts d’acquisition clients et l’augmentation de la valeur du cycle de vie passeront par une écoute claire et sans ambiguïtés des attentes réelles des groupes de clients. »

Les canaux de distribution, moteurs de changement

« Au cours des douze prochains mois, la fidélité et la valeur du cycle de vie client s’appuieront sur de nombreux points de contact numériques digitalisés et sophistiqués axés sur la nécessité de capturer les modes de vie de chacun. Les stratégies des enseignes seront développées dans l’optique d’orienter la consommation vers des sites de marques prônant l’authenticité et de mettre au défi les grandes places de marché qui n’ont pas encore apporté la preuve de la transparence de leur chaîne d’approvisionnement. Grâce à l’aide de personnels formés et de confiance, le secteur professionnel sera mis à contribution et utilisé dans le cadre d’une vraie stratégie multicanale pour offrir une meilleure expérience de la beauté. »

En route pour la beauté verte !

« Les marques continueront à collaborer et à soutenir les entreprises locales grâce à une stratégie authentique et de long terme qui répond à l’évolution des tendances de consommation orientées moins sur le prix et plus sur les commerces de proximité. La création de la prochaine évolution de la tendance « clean » passera par le mariage entre l’éthique et la sécurité afin de répondre aux attentes d’acheteurs de produits de beauté respectueux et attentifs à ne pas prendre de risques inconsidérés. A mesure que les consommateurs entrent et sortent des grandes villes et des petites localités, les produits et services auxquels ils ont accès évolueront en fonction de leurs priorités. L’investissement dans divers points de contact garantira une découverte du produit optimale et encouragera les achats répétés. »

Jane Henderson, Global President, Mintel Beauty & Personal Care, conclut :

« En tant qu’experts sur ce que veulent les consommateurs et pourquoi, Mintel Beauty and Personal Care est le mieux placé pour prédire les futurs comportements des consommateurs. Cela fait maintenant plus de dix ans que nous parvenons à prévoir avec précision les tendances de consommation et de marché qui ont façonné l’industrie mondiale de la beauté et des soins. Grâce à nos connaissances, nos calendriers et nos recommandations, plus de 3.000 marques ont développé des stratégies gagnantes. Nous méritons amplement notre réputation qui n’est plus à faire. Et encore aujourd’hui, nous continuons à maintenir une longueur d’avance. »

Texen Beauty Partners : collections Tottle

site-industries-cosmetiques Les meilleures crèmes SPF pour les peaux sensibles.

L’idée faisait le buzz voilà quelques années. Depuis, les marques n’en finissent pas d’en décliner le concept. On doit au tottle de précieux atouts dont une imparable praticité d’usage et une bonne dose de créativité. Texen Beauty Partners met toute son agilité dans le développement court de packs standards personnalisés. 

Un nouveau design pour Matis

Jusqu’à présent décliné dans un décor purple métallisé, le soin fluide Réponse Jeunesse s’appelle désormais Réponse préventive. Ce tottle s’offre pour l’occasion un nouveau design, gagnant en sobriété et en élégance. D’une mini contenance (30 ml), il est l’exemple d’un pack standard ultra personnalisé. Celui-ci est injecté en deux couches (PE/PE). Son capot est conçu en deux parties, l’une transparente et l’autre teintée blanche à l’intérieur pour un effet de relief particulièrement premium. 

Le décor teinté masse blanc du flacon et de son capot s’inscrit dans la nouvelle chartre graphique de la marque. Les impressions sont ensuite réalisées en sérigraphie deux couleurs.

Nuxe, chic et pratique

Le Fluide Léger Haute Protection SPF50 NUXE Sun est venu cet été compléter la gamme des solaires de la marque. Pour ce développement, Texen Beauty Partners a dû conjuguer originalité et respect des codes couleur de la gamme. Celle-ci l’a voulu en version pocket (50 ml) pour un usage de tous les instants. 

Le flacon (HDPE/LDPE) est doté d’un capot en PP de couleur bronze et d’un embout plastique en PE qui régule la distribution de la formule. Le décor en sérigraphie est réalisé en deux couleurs recto et une couleur verso. L’insertion de nacre dans la teinte donne au packaging un très bel aspect satiné.

SVR, expert et efficace

Dans la gamme Clairial du laboratoire SVR, le dernier correcteur uniformisant anti-taches, Clairial Day, est conditionné dans un format 30 ml. Il comprend un flacon standard injecté-soufflé en trois couches, un réducteur et un capot dont la teinte grise à l’intérieur et transparente à l’extérieur simule le verre.

Le décor recto/verso présente d’intéressantes subtilités : le nom de « Clairial » est imprimé en encre métallique et le « Day » sérigraphié d’une teinte gris froid. Le logo SVR est réalisé en marquage à chaud.

Dans les trois cas, des billes en inox sont prévues pour activer le mélange de la formule avant application.

The Different Company : roses et vent du Sahara

site-industries-cosmetiques Deux bouteilles d'huile et un sac.

The Different Company, marque fondée par Thierry de Baschmakoff en 2000, puis reprise en 2004 par Sophie et Luc Gabriel, a récemment lancé deux nouveaux parfums.

AlSahra est une eau de parfum orientale – minérale signée Émilie Coppermann, parfumeur chez Symrise. Sa description ? « L’odeur du vent dans le désert, minéral et sensuel, qui poursuit une caravane d’épices. Un sillage osant l’encens piqué d’une vivifiante pointe de cannelle et de violette blanche, enveloppé par la chaleur ambrée du ciste labdanum et l’onctuosité du santal. »

Rose Poivrée, composé par Jean-Claude Ellena, mêle, pour sa part, la sensualité surprenante de deux roses, Damascena et Centifolia, soulignée de touches vertes et épicées de poivre noir et de baie rose, délicatement orientales.

Création d’un comité stratégique pour la filière cosmétique

site-industries-cosmetiques Une variété de cosmétiques sont disposés sur un fond sombre.

 Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès de ministre de l’Economie et Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, a réuni le 26 mars dernier  des représentants de la filière « Cosmétique » pour lancer un plan d’actions partenarial en faveur de la compétitivité, de l’innovation, de la transition écologique et du fabriqué en France de la filière. 

En se réunissant en « États Généraux » en octobre dernier, et en soumettant aux pouvoirs publics « 30 mesures pour une relance durable et gagnante », les acteurs de la parfumerie-cosmétique française, rassemblés derrière le Pôle de Compétitivité « Cosmetic Valley » et leur fédération professionnelle, la FEBEA, ont souhaité que leur filière, compte tenu de son importance dans l’économie nationale et de sa place de leader mondial, soit plus visible, mieux entendue et davantage considérée. 

Préfigurant cette démarche collective, les principaux donneurs d’ordre du secteur, à l’initiative de la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et après échange avec leurs fournisseurs, ont adopté en décembre une « déclaration de solidarité de la filière cosmétique avec les entreprises du secteur verrier ». Celle-ci souligne les synergies qui doivent fédérer, de la formulation à l’exportation, en passant par la production et la distribution, l’intégralité d’une chaîne de valeur intégralement implantée en France. 

La ministre a répondu à cette mobilisation en annonçant, lors d’une visite de plusieurs entreprises du secteur, près de Chartres, en Eure-et-Loir (28), le 7 janvier 2021, qu’elle réunirait prochainement des représentants de la filière. 

Une première réunion s’est donc tenue ce vendredi 26 mars, en visioconférence, sous l’égide de la ministre et en présence d’acteurs représentatifs de la filière (PME, ETI, grands groupes, donneurs d’ordre, fournisseurs, fédérations). Cette réunion avait pour objectif d’établir un constat partagé sur les enjeux stratégiques de la filière et d’identifier les projets structurants pour y répondre. La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont en effet exacerbé les principaux défis que doit relever l’industrie de la parfumerie-cosmétique (transition environnementale, mutation numérique et compétitivité). Les participants ont évoqué plusieurs pistes pour favoriser l’innovation et la compétitivité de la filière, la protection de l’environnement et la sécurité des consommateurs, et la solidarité de leur écosystème. 

Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs annoncé plusieurs projets structurants : le lancement d’une mission d’évaluation des investissements nécessaires à la transition écologique de la filière, la création d’un accélérateur dédié à la digitalisation des fournisseurs de la filière opéré par Bpifrance, la Maison internationale de la cosmétique qui doit ouvrir ses portes à Chartres en 2024. 

Les participants au comité de filière ont convenu d’adopter, d’ici l’été, une feuille de route pour mettre en oeuvre ces priorités et un premier point d’avancement sera fait à l’occasion du « Sommet de la filière cosmétique», organisé les 13 et 14 octobre prochains à Paris. 

Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « La parfumerie-cosmétique est une filière majeure en France, c’est un des principaux fers de lance de notre économie à l’export. Je me réjouis de cette première réunion autour des représentants de la filière ; elle a permis de poser collectivement les enjeux auxquels sont confrontés les acteurs de la filière, tant en matière de compétitivité que de transitions environnementales et numériques, et de fixer les priorités qui ont vocation à être portées au sein de la filière en coopération avec l’Etat ». 

Patrick O’Quin, président de la Fédération des Entreprises de Beauté, a ajouté : « cette réunion consacre la filière cosmétique comme un acteur stratégique, tant en matière économique que sociale ou d’innovation. Je suis très heureux de cette occasion d’affirmer la volonté commune de tous les participants de se donner les moyens de s’inscrire dans la transition écologique pour poursuivre la croissance de notre filière et la maintenir au premier rang mondial ». 

Marc-Antoine Jamet, président du pôle de compétitivité Cosmetic Valley, a affirmé : « la création de ce comité est un grand succès pour l’ensemble de la filière cosmétique française qui le réclamait depuis longtemps. Il manifeste à la fois la reconnaissance par l’État de l’importance stratégique pour l’emploi, pour la croissance de notre pays, pour la présence de la France à l’international, de notre secteur et la nécessité d’amplifier les grandes mutations écologiques et numériques qu’il a initiées. C’est, enfin, une incitation, je l’espère, à ce que chacun soit encore plus fier et conscient l’atout que représente pour la France une grande industrie, innovante et performante, leader mondial de son secteur. » 

PCD Innovation Awards : les finalistes sont connus

site-industries-cosmetiques Les logos des pd innovation awards 2021.

Les ADF&PCD et PLD Innovation Awards récompensent les innovations packaging les plus marquantes de l’année sur le marché européen.


160 dossiers en compétition cette année 

Les Innovation Awards ont attiré pour l’édition 2021 un large éventail de candidatures. Cette année, c’est dans le cadre d’une situation sanitaire un peu particulière, que les trois jurys distincts des Awards se sont tenus en mode digital pour l’ensemble des jurés et en présentiel pour les Présidents et organisateurs des Awards. 

À noter que chaque jury a été étoffé et a réuni des experts indépendants, des professionnels et des journalistes de la presse spécialisée. Dans une ambiance toujours placée sous le signe de la convivialité, avec des échanges et des débats parfois animés, l’ensemble des produits en compétition ont pu être examinés et jugés lors des trois sessions distinctes.

Christelle Anya, directrice du contenu et communauté – relations avec les marques et institutions souligne : « Ces jurys sont des moments d’échanges riches et passionnants. Des moments de partage que nous apprécions chaque année en tant qu’organisateur de ces Awards. Tous ont à cœur d’évaluer les innovations du marché du luxe, de partager leur expertise et d’échanger entre professionnels sur les innovations qui sont en compétition. » 

Le cru 2021 devrait donner une belle visibilité pour les lauréats des trois jurys qui ont présenté cette année des innovations remarquées.

Quelque 24 innovations sont, cette année, mises en lumière.

Les finalistes sont :

Catégorie Maquillage Premium

  • Luxury Hydrating Lipstick – Juni Cosmetics
  • Mascara Strech – Chanel
  • Fond de Teint Fluide « Les Beiges » – Chanel
  • Seduction Collection Lipstick – Jimmy Choo

Catégorie Fragrance Femme et Homme

  • Serpent Bohème – Boucheron
  • My Way – Giorgio Armani
  • Seduction Collection Parfums – Jimmy Choo
  • Montblanc Signature – Interparfums
  • Loubiworld – Puig
  • L’interdit Concrete – Givenchy
  • Perfect Marc Jacob – Coty
  • Sauvage Ressource – Parfums Christian Dior

Catégorie Soins Premium

  • Le Lift et Hydra Beauty – Chanel
  • Clean Skincare Evercalm – Ren
  • Clarifique Double Essence – L’Oréal Lancôme
  • Prodigy Cure Cell Glow – L’Oréal Helena Rubinstein

Catégorie Soins Grande Consommation

  • Naturally Good Body Lotion – Nivea
  • Shea Butter Hand Cream – L’Occitane
  • Lait Hydratant éco-responsable SPF50+ – Anthélios L’Oréal

Catégorie Hygiène et Soins Capillaires 

  • Social Plastic – Henkel AG&CO KGaA 
  • Shampoing solide Garnier Ultra Doux et Shampoing solide Dop – L’Oréal

Catégorie Édition Limitée

  • Coffret Exceptionnel Beige – Chanel
  • Flower Bomb – L’Oréal Viktor & Rolf
  • Collection Christal Pivoine – Lalique

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