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Amoéba : des résultats probants pour une utilisation du lysat d’amibe en cosmétique

Amoéba - Willaertia magna C2c Maky

Amoéba est une greentech industrielle spécialisée dans le traitement du risque microbiologique, développant un agent de biocontrôle pour la protection des plantes en agriculture ainsi qu’une gamme d’ingrédients cosmétiques. L’entreprise annonce avoir obtenu les résultats de l’étude clinique confirmant l’intérêt de l’usage de son ingrédient en cosmétique pour le soin de la peau.

En parallèle du développement de ses applications biocide et biocontrôle, Amoéba a découvert l’intérêt du lysat d’amibe Willaertia magna C2c Maky pour des applications cosmétiques. Cette amibe a été isolée de l’environnement et possède de nombreux atouts.

Une première étude clinique a été réalisée par l’Institut d’expertise clinique portant sur 30 volontaires en hémi-visage (n=60) en mars et avril 2024. Selon Amoéba, cette étude confirme l’intérêt de l’usage de son ingrédient en cosmétique pour le soin de la peau avec des résultats mesurés « statistiquement significatifs » justifiant les allégations suivantes : 

  • « amélioration de l’épaisseur du derme »
  • « effet réparateur sur le derme superficiel » 
  • « amélioration de la densité de la peau »
  • « amélioration de la texture du derme »

Amoéba a également obtenu l’inscription de cet ingrédient actif sur la liste Inci, ouvrant ainsi la voie, sans autre autorisation nécessaire, à la commercialisation et à la recherche de partenariats commerciaux. 

Le marché du soin de la peau est estimé à 200 milliards de dollars en 2023, avec une croissance annuelle attendue de de 6% par an jusqu’en 2030 (source Mc Kinsey – The beauty market in 2023).

Photo extraite du site internet d’Amoéba.

FaiveleyTech et Sulapac : une collaboration durable

FaiveleyTech-Sulapac-marble

FaiveleyTech, groupe international d’origine française, spécialiste du moulage par injection de plastique à haute valeur ajoutée, dévoile une nouvelle finition marbrée pour les emballages cosmétiques à partir de matériaux biosourcés Sulapac. Il s’agit de l’un des nombreux projets résultant de la collaboration initiée dès 2018 entre les deux entreprises.

Un emballage respectueux de l’environnement 

Spécialisée dans l’injection plastique pour les secteurs de l’industrie, de la santé et de la beauté, FaiveleyTech s’est associée à Sulapac, une société pionnière en innovation des matériaux, pour aider ses clients du secteur cosmétique à développer des emballages plus durables. 

Basée à Helsinki, Sulapac a été fondée par des scientifiques en 2016 et compte des clients dans divers secteurs d’activité à travers le monde. Son innovation brevetée, baptisée Sulapac, a reçu le soutien d’investisseurs de renom tels que Chanel et Sky Ocean Ventures. Esthétiques et fonctionnels, ses matériaux biosourcés ont, selon FaiveleyTech, une faible empreinte carbone et ne laissent derrière eux aucun microplastique permanent ni charge toxique. 

En tant qu’expert reconnu dans la fabrication de produits à base de matériaux Sulapac, l’entreprise française est le premier fournisseur à créer des emballages cosmétiques Sulapac avec un effet marbré. 

Les bouchons de parfum produits dans différentes nuances ont été créés avec Sulapac Luxe Flex, un matériau biosourcé hautement fonctionnel conçu pour remplacer les plastiques fossiles techniques dans les emballages du secteur de la beauté. Grâce au procédé de transformation, le motif est répétable mais chaque pièce reste unique.

« Sulapac est le premier matériau biosourcé qui répond aux exigences fonctionnelles, esthétiques et de qualité, définies par nos services opérationnels et nos clients du secteur de la beauté, déclare Béryl Tomaschett, directrice commerciale chez FaiveleyTech Orgelet. Le fait d’avoir démontré qu’on peut obtenir ce superbe effet marbré ainsi que de fortes épaisseurs ouvre encore plus de possibilités aux marques pour utiliser Sulapac à la place des plastiques conventionnels. »

Une recherche conjointe de l’excellence 

Fabricant des couvercles Sulapac pour une partie de la gamme de produits de beauté N°1 de Chanel, FaiveleyTech et Sulapac ont également collaboré pour produire les coiffes de toute la ligne Ulé de Shiseido, ainsi que les bouchons de parfum des flacons Chanel Les Eaux 125 ml.

« Nous sommes reconnaissants de notre collaboration avec FaiveleyTech. Ils ont fait preuve d’un engagement sans faille pour faire avancer l’industrie vers un avenir plus propre en présentant Sulapac à leurs clients et en investissant dans le développement conjoint de produits », déclare Colin Strobant, directeur commercial, Cosmétiques chez Sulapac.

FaiveleyTech a acquis de l’expérience avec neuf grades différents de matériaux Sulapac, comprenant le Sulapac Premium avec de gros copeaux de bois, le Sulapac Barrier utilisé pour les pièces en contact avec la formule, le Sulapac Solid avec son aspect céramique, ainsi que la recette spécifique développée pour incorporer des déchets végétaux de la formulation. Plus de 100 tonnes de matériaux Sulapac ont déjà été transformées par FaiveleyTech.

Unis par la recherche de l’excellence, les deux sociétés continuent à servir certaines des marques de luxe les plus emblématiques du secteur. Les prochains lancements seront dévoilés en fin d’année.

Dsm-firmenich se concentre sur ses activités en croissance et mise sur l’innovation

Dimitri de Vreeze, PDG de dsm-firmenich

Dsm-firmenich, spécialiste mondial de l’innovation en matière de nutrition, de santé et de beauté, a tenu son Capital Markets Day (CMD) à Paris, le 3 juin 2024. Lors de cet événement, la société a présenté sa stratégie aux investisseurs et aux analystes, ainsi que ses capacités en matière de science, d’innovation et de création.

Le CMD a abordé la manière dont l’entreprise met en œuvre sa stratégie. Ont notamment été mises en avant la fusion, la concentration de l’entreprise sur les activités à forte marge et à forte croissance, et l’accélération de son développement.

« Notre voyage a commencé par un rêve audacieux et une vision qui consistait à donner vie au progrès en combinant l’essentiel, le souhaitable et le durable. Nous avons combiné les forces de deux entreprises emblématiques pour créer dsm-firmenich, un leader mondial de la nutrition, de la santé et de la beauté, capable d’aider les clients à fournir ce que les consommateurs veulent, ce dont nous avons collectivement besoin et ce que notre planète exige. Dans le contexte d’une année 2023 difficile, (…) nous avons décidé de ne plus donner la priorité à certains secteurs d’activité, et notre voie à suivre est guidée par une stratégie finement ajustée, qui donne la priorité aux segments à forte croissance et à marge élevée dans les domaines de la nutrition, de la santé et de la beauté », a commenté Dimitri de Vreeze, PDG de dsm-firmenich.

Dsm-firmenich investit dans la science et la recherche pour innover, en mettant l’accent sur le développement durable. Les quatre axes de recherche sont : la biotech, le microbiome, la biologie des récepteurs et les sciences sensorielles ainsi que la data science et l’intelligence artificielle. 

Dans la nouvelle configuration de l’entreprise, dsm-firmenich sera composée de trois unités commerciales complémentaires : “Perfumery & Beauty”, “Taste, Texture & Health” et “Health, Nutrition & Care”.

Parmi les objectifs à moyen terme énoncés : une progression de 5 à 7 % des ventes.

Photo : copie d’écran de la conférence, intervention de Dimitri de Vreeze, PDG de dsm-firmenich.

Projet de loi sur les PFAS : Cosmed souhaite un calendrier en deux étapes

Photo produits cosmétiques

Le projet européen de restriction universelle de toutes les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) devrait être soumis par la Commission européenne aux États membres d’ici à 2025. La France prépare, pour sa part, en avance de phase vis-à-vis de l’Europe, un projet de loi visant à interdire la mise sur le marché des produits cosmétiques contenant des PFAS au 1er janvier 2026.

Cosmed, association professionnelle représentant 1030 entreprises cosmétiques, a lancé un groupe de travail PFAS pour accompagner le secteur industriel de la beauté dans la maîtrise de ce sujet avec, en particulier, une étude d’impact de l’utilisation de cette famille de 4 000 composés chimiques, dont une quarantaine concerneraient les produits cosmétiques.

Si l’association soutient et encourage la suppression des PFAS dans les produits cosmétiques, elle défend un alignement du cadre réglementaire et la définition des critères au niveau européen, garantissant la libre circulation des produits par la mise en place d’un marché unique, et dans un calendrier à double échéance.

1- Une interdiction des ajouts intentionnels et directs de substances PFAS dans la formule – la définition d’un seuil

L’industrie cosmétique a rapidement réagi à la problématique des PFAS en adoptant très tôt des alternatives pour remplacer ces substances dans les produits de beauté. Des solutions de substitution sont d’ores et déjà disponibles pour les formulateurs, et le secteur demeure engagé à éliminer les PFAS des formules cosmétiques.

Cependant, selon Cosmed, cette interdiction ne peut s’appliquer, dans une première étape, qu’à l’ajout intentionnel de PFAS dans les formulations. Ainsi, il est crucial de définir un seuil rationnel, implémentable et vérifiable pour la teneur en PFAS, afin de cibler ces ajouts intentionnels. Cela permettra une interprétation claire de cette intentionnalité et facilitera les contrôles des autorités.

2- PFAS à l’état de trace : une indispensable collecte des données

L’utilisation étendue des PFAS dans de nombreux secteurs industriels, entraîne leur présence potentielle à l’état de traces dans les produits du fait des emballages ou de l’eau.

L’eau représente souvent l’ingrédient principal, à savoir entre 60 % et 95 % de nombreuses crèmes, lotions, gels douche et shampooings.

S’agissant des emballages, Cosmed rappelle que la collecte d’une présence potentielle ne peut se faire que sur la base d’un échange d’informations avec les fournisseurs. Or, toute collecte d’information non régie par une obligation règlementaire reste, selon l’organisation, très délicate, voire pratiquement impossible pour des PMEs. Cette incertitude dans la collecte ne peut se lever qu’avec une règle européenne.

L’évaluation des différentes sources possibles de contamination et des teneurs en traces associées nécessite une collecte de données à toutes les étapes de la chaîne de fabrication. Cosmed souligne l’importance de définir un calendrier d’application réaliste et échelonné pour permettre une communication efficace de l’information et une mise en œuvre progressive de la restriction à tous les niveaux de la chaîne de fabrication, jusqu’au produit cosmétique fini.

Photo : uluer servet yüce / Pixabay

Une installation IA sur la skincare coréenne, à Paris

Amore Pacific - Exposition ⓒ Centre Culturel Coréen

À l’occasion de « Noli : jeux coréens », une grande exposition dédiée à l’histoire du divertissement en Corée visible au Centre culturel Coréen, à Paris, un espace interactif entièrement consacré à l’expérimentation futuriste est présenté. Le public peut notamment y découvrir des œuvres liées aux nouvelles technologies. Parmi celles-ci figure « The Authentic Color Play » du géant sud-coréen de la beauté Amore Pacific.

The Authentic Color Play présente une cabine d’analyse couleur qui s’appuie sur l’intelligence artificielle (IA). Cet équipement permet d’analyser les traits physiques des visiteurs, tels que la couleur de leur peau, de leurs cheveux et de leurs lèvres, pour découvrir la palette de couleurs qui leur correspond le mieux et trouver les couleurs de maquillage les mieux adaptées à chacun : The Authentic Color Play offre la possibilité de découvrir de manière ludique, et selon les caractéristiques physiques de chaque personne, un univers cosmétique personnel.

Les visiteurs peuvent découvrir cet appareil et repartir avec un QR code permettant d’acheter en ligne le produit issu du résultat obtenu.

Depuis 2018, l’entreprise coréenne de produits cosmétiques Amore Pacific et l’Institut supérieur coréen des sciences et des technologies Kaist mènent en partenariat des études sur les couleurs dans le domaine de la beauté afin de comprendre les teintes uniques de chaque individu. C’est le fruit de ces recherches communes qui est présenté au cours de cette exposition, révélant ainsi le futur de la cosmétologie personnalisée. La technologie de diagnostic des couleurs authentiques et la confection des produits de maquillage sur mesure leur ont permis de remporter le Prix de l’innovation robotique au CES 2023 à Las Vegas.

Cosmetic Valley œuvre en faveur de la cosmétopée des territoires ultramarins

Cosmetic Valley œuvre en faveur de la cosmétopée des territoires ultramarins

Le terme « cosmétopée », créé et déposé par le pôle de compétitivité Cosmetic Valley en 2010, désigne l’inventaire des ressources naturelles et de leurs usages traditionnels pour le soin et le bien-être de la peau.

Les 30 et 31 mai 2024 s’est tenue, à La Réunion, la seconde édition de l’« Atelier Cosmétopée ultramarine » organisé par le réseau Cosmétopée ultramarine.

Cette manifestation destinée aux acteurs de la recherche et du monde économique, a pour objectif de fédérer, de structurer une dynamique commune et d’impulser des initiatives pour explorer, valoriser et préserver la biodiversité, dans le contexte domien autour de la cosmétopée.

Organisé par le Cirad en partenariat avec les pôles de compétitivité Cosmetic Valley et Qualitropic – le pôle de compétitivité de la bioéconomie des Outremers, et soutenu par le ministère des Outre-Mer, cet « Atelier Cosmétopée ultramarine » a réuni des experts, des chercheurs et des entreprises du secteur de la cosmétique ultramarine pour échanger sur les dernières avancées, les innovations et les défis liés à la cosmétopée des territoires ultra-marins. 

Le réseau « Cosmétopée ultramarine » a pour objectif de valoriser les connaissances liées aux plantes et à leurs usages traditionnels destinés à des fins cosmétiques et à favoriser les échanges entre les territoires d’Outre-mer français. Il a pour ambition de mutualiser les actions et mettre en réseau les acteurs pour soutenir le développement de filières cosmétiques dans les territoires d’Outre-mer. Le réseau rassemble à la fois des acteurs socio-économiques, institutionnels, de l’enseignement, du monde de la recherche et de l’innovation, soucieux de mettre en lumière et de protéger la biodiversité exceptionnelle des territoires ultramarins.

G.pivaudran investit dans une nouvelle ligne automatique d’anodisation

Ligne automatique d’anodisation -g.pivaudran

Portée par une croissance de son activité, g.pivaudran, implantée à Souillac dans le Lot,  construit une nouvelle ligne automatique d’anodisation dernière génération. 

Spécialisée dans la réalisation de pièces en aluminium pour le marché mondial de la parfumerie, de la cosmétique et des spiritueux, la société doublera ainsi sa capacité actuelle de traitement de surface tout en réduisant d’un tiers les consommations d’eau, d’énergie et de substances chimiques. La continuité d’une démarche RSE en lien avec sa stratégie et celle de ses clients.

D’importants travaux sont en cours depuis un an : g.pivaudran a investi 7,5 millions d’euros pour cette nouvelle ligne d’anodisation qui sera équipée de 80 cuves de 3000 litres. Il s’agit du plus gros investissement jamais réalisé depuis la création de l’entreprise.

Cet investissement est en phase avec des exigences clients toujours plus importantes et qui poussent g.pivaudran à faire évoluer les moyens vers de la haute technicité, accompagnés d’options spécifiques.

« Avec cette nouvelle chaîne d’anodisation et ses installations ultra-modernes, nous souhaitons continuer à servir nos clients mais aussi à conquérir de nouveaux marchés », souligne Marc Pivaudran, président de g.pivaudran.

g.pivaudran, qui a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires de 37 M€, est l’un des principaux employeurs locaux. Dans le cadre de cet investissement, l’entreprise prévoit d’embaucher une cinquantaine de salariés au cours des trois prochaines années.

Photo : La future ligne automatique d’anodisation © g.pivaudran

LMR Naturals célèbre ses 40 ans et rend hommage à sa fondatrice

Monique Rémy - LMR Naturals - IFF

IFF a célébré le 40e anniversaire de LMR Naturals, et l’héritage de sa fondatrice Monique Remy, lors du salon Simppar qui s’est tenu à Grasse, les 28 et 29 mai 2024. 

« Depuis quatre décennies, LMR est le pionnier de la création d’ingrédients naturels pour la parfumerie qui exploitent la beauté et la qualité de la nature, commente Bertrand de Préville, directeur général de LMR. Nous sommes toujours restés fidèles aux valeurs de durabilité, de respect et d’innovation inculquées par notre fondatrice, Monique Remy. Par exemple, nous avons obtenu la toute première certification par une tierce partie d’une chaîne d’approvisionnement naturelle de l’industrie du parfum en 2014, après avoir lancé la première collection d’ingrédients de parfumerie recyclés en 2013. Il ne s’agit là que de deux réalisations importantes parmi tant d’autres. Aujourd’hui, alors que la demande d’ingrédients naturels monte en flèche, LMR Naturals est bien positionnée pour servir un marché animé par un désir de qualité et de différenciation de la part des consommateurs, ainsi que par un engagement en faveur de choix durables. »

Héritage et innovation internationale 

Au sein de l’unité commerciale Scent d’IFF, LMR Naturals – racheté par IFF en 2000 – est à l’origine d’une large gamme d’ingrédients destinés aux marchés de la parfumerie, des soins personnels et de l’entretien de la maison. Grâce à l’accès au réseau international d’approvisionnement et de production d’IFF, les activités de LMR Naturals ont pris de l’ampleur, en restant fermement attachées à la durabilité et au respect des parties prenantes tout au long de sa chaîne de valeur. 

« Même à une époque où l’industrie s’éloignait des produits naturels purs, LMR a défendu le pouvoir et la beauté de la nature, poursuit Bertrand de Préville. En s’appuyant sur la détermination, l’ambition et l’expertise de Monique, IFF a créé une entreprise unique, que nous sommes fiers de présenter « chez nous » à Grasse (…). Nous sommes impatients d’entamer d’autres discussions avec nos partenaires sur les propriétés uniques de nos ingrédients et sur le soutien complet et la créativité que nous pouvons offrir aux clients qui cherchent à mettre au point leurs prochaines innovations. Monique reste une source d’inspiration pour nous tous (…). »

Un livre a été édité à cette occasion : L’art du naturel (Nez Editions, 2024).

Global Bioenergies : achèvement de la phase d’avant-projet sommaire de sa nouvelle usine

Global Bioénergies (c) YZ

Global Bioenergies construit une usine visant à produire ses produits Isonaturane 12 et 16, alternatives biosourcées à l’isododécane et à l’isohexadécane d’origine pétrolière.

Ce nouveau site industriel, redimensionné récemment à 2 500 tonnes de dérivés d’isobutène par an (contre 10 000 t/an, comme précédemment annoncé) se concentrera sur les marchés les plus rémunérateurs, le maquillage et les produits de soin prestige.

Global Bioenergies annonce avoir terminé avec succès la phase d’avant-projet sommaire de ce projet d’usine dédiée aux marchés de la cosmétique, dont la mise en service est prévue mi-2027.

« Deux ingénieries ont été mandatées, la première prenant en charge le volet biologique, et la deuxième la partie dédiée à la chimie verte. Leurs expertises respectives nous donnent une très bonne vision des plans de l’usine. Nous nous projetons à court terme dans l’étape suivante, l’avant-projet détaillé », indique Roland Desvignes, directeur industriel de Global Bioenergies.

En parallèle, des tests de validation du procédé dans des conditions mimant celles de la future usine, réalisés avec le spécialiste de la fermentation ARD au sein des les installations de Global Bioenergies situées à Pomacle-Bazancourt (51), ont été menés avec succès selon Global Bioenergies.

« Le succès de ces tests confirme la robustesse de notre procédé. Ils consolident notre business plan et la forte rentabilité que nous projetons pour l’usine », précise Frédéric Ollivier, directeur technique de Global Bioenergies.

Au-delà de la cosmétique, l’usine aura pour vocation d’amorcer le marché des carburants d’aviation durables (CAD, ou SAF en anglais).

Photo : (c) YZ

L’IA et la réalité augmentée pour des applications beauté

Perfect Corp.

Perfect Corp., fournisseur de technologies de Beauty et de Fashion Tech en intelligence artificielle (IA) et réalité augmenté (RA), et développeur de solutions de “Beautiful AI”, a présenté de nouvelles innovations à l’occasion du salon Viva Tech qui s’est tenu à Paris du 22 au 25 mai 2024.

Un ensemble d’assistants en IA

PerfectGPT, est une offre qui comprend deux assistants en IA.

BeautyGPT, assistant de maquillage IA formé de manière propriétaire, utilise une technologie avancée de Large Language Model (LLM). Ses fonctionnalités principales incluent une conversation naturelle, des essais virtuels de maquillage, des recommandations de maquillage basées sur les attributs du visage, des suggestions de fond de teint adaptées à la couleur de peau, des tutoriels de maquillage interactifs et des recommandations de produits/SKU personnalisées.

SkincareGPT a, pour sa part, été spécifiquement conçu pour les soins de la peau, promettant de fournir une expérience consommateur personnalisée et interactive grâce à la puissance de l’IA. Cet assistant offre une gamme d’outils comme une conversation naturelle pour aborder les préoccupations spécifiques de la peau, une nouvelle technologie de scan de la peau en haute définition et des simulations de peau par l‘IA permettant aux utilisateurs de visualiser les résultats attendus sur leur propre visage grâce à la RA. 

Ces deux solutions seront officiellement lancées dans les mois à venir.

Des essais virtuels de maquillage grâce à l’IA

Le principe : extraire l’aspect, en termes de maquillage, de n’importe quelle image de référence et le transférer sur la photo du visage de l’utilisateur à l’aide d’une technologie de réalité augmentée. « Notre algorithme en IA pionnier détecte avec précision les nuances, textures, motifs et styles de maquillage et les retranscrit dans un look virtuel que les utilisateurs peuvent essayer instantanément en RA. De plus, la solution en IA détermine les couleurs des looks et les fait correspondre avec des produits de cosmétique réels afin de recommander des produits de marques spécifiques de manière personnalisée », explique-t-on au sein de Perfect Corp.

Une analyse de peau multizones en HD

HD Skin Analysis, la solution d’analyse de peau en IA de Perfect Corp., offre des scans de la peau en haute définition (HD), permet de révéler des détails visuels, avec une mise à jour encore plus performante. Une analyse multizone offre désormais la possibilité de zoomer sur des zones spécifiques de la peau. Selon Perfect Corp., cette nouvelle version permet aux marques de proposer des recommandations de produits encore plus personnalisées et adaptées aux spécificités de la peau de leurs clients.

Essayage virtuel de plusieurs bijoux en temps réel

L’essayage virtuel haut de gamme de bijoux et de montres de Perfect Corp. s’appuie sur des rendus hyper réalistes, avec une capacité à proposer plusieurs pièces en même temps et un tracking stable et précis grâce à la technologie AgileHand. Les fonctionnalités de stacking offrent aux utilisateurs la possibilité d’essayer plusieurs produits simultanément. Le Physically Based Rendering (PBR) permet des reflets réalistes de la lumière et des matériaux ; avec des essais virtuels de montres qui affichent même l’heure. 

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