Le cuir chevelu est exposé à des agressions quotidiennes, en particulier de l’exposome. Or, cela peut influer sur la santé des cheveux. D’ailleurs, en Chine, plus de 90 % des utilisateurs de produits capillaires pensent que les soins du cuir chevelu peuvent améliorer la santé de leurs cheveux*. 

Seppic a ainsi décidé de ré-explorer le potentiel d’Alariane CV (Inci : Aqua/Water – Butylene Glycol – Alaria Esculenta extract) afin de proposer un double effet sur le cuir chevelu : protection des cellules des follicules pileux ainsi que des lipides du cuir chevelu contre l’exposome.

Alariane CV est un extrait d’Alaria esculenta, un aliment traditionnellement consommé le long des côtes de l’extrême nord de l’océan Atlantique, pour ses excellentes propriétés pour la santé ainsi que pour son effet liant/détoxifiant contre les métaux lourds, également connu sous le nom de « wakame irlandais ». 

Des tests ont été réalisés lors d’une exposition au Cadmium, un métal lourd présent dans la pollution globale due à la fumée de cigarette ou aux engrais phosphatés par exemple.

Au contact du Cadmium, le cuir chevelu est fragilisé et soumis à l’inflammation, et ainsi, les follicules pileux ne sont plus en mesure de produire des cheveux sains.

Seppic indique que l’utilisation d’Alariane CV a démontré, par des protocoles in vitro, une diminution significative de 2 7% de l’inflammation des follicules pileux par rapport à un follicule non traité, après un stress au Cadmium.

Les observations microscopiques des cellules en présence d’Alariane CV montreraient une augmentation de leur nombre et une amélioration de leur morphologie, similaires aux cellules non exposées au Cadmium.

Seppic affirme que Alariane CV a une action protectrice sur le follicule pileux contre l’inflammation induite par le Cadmium, et contribue à préserver la fonction du cuir chevelu et à maintenir des cheveux sains. Selon l’entreprise, les données in vitro ont également montré la protection de la peroxydation des lipides après un stress UVB.

<sub>Sources :
* Mintel
** Bailey, Susan E., Trudy J. Olin, R.mark Bricka, and D.dean Adrian. “A Review of Potentially Low-cost Sorbents for Heavy Metals.” Water Research 33.11 (1999)</sub>

La recherche d’ingrédients efficaces et durables reste constante dans une industrie cosmétique qui évolue rapidement. La startup Gaia Tech utilise des sous-produits alimentaires pour créer des ingrédients performants qui répondent au besoin de l’industrie de répondre à la pression croissante des consommateurs et de la réglementation en matière de durabilité.

Les pelures, pulpes, grignons, noyaux, coquilles, coques, peaux, graines et autres sous-produits alimentaires sont souvent un fardeau pour les producteurs et doivent être éliminés à un certain coût. Le fondateur de Gaia Tech, Claudio Reinhard, a lui-même constaté comment de grandes quantités de résidus de production d’huile d’olive engendrent des problèmes environnementaux en Espagne. 

De retour à l’École polytechnique fédérale de Zurich, il a mis au point un procédé permettant d’extraire des grignons d’olive des antioxydants de haute qualité. 

Le traitement innovant commence par la séparation des composants solides et liquides du grignon d’olive. La partie liquide passe ensuite dans un matériau spécialement conçu pour absorber les antioxydants. L’absorbeur est constitué d’un matériau entièrement biodégradable et peut être utilisé plusieurs fois avant d’être appliqué comme engrais agricole à la fin de son cycle de vie. Dans la dernière étape, l’extrait d’antioxydant est purifié afin d’être incorporé dans des produits industriels.

La demande pour des antioxydants naturels est forte dans l’industrie. Le premier produit de la startup, un extrait antioxydant d’olive, est actuellement testé par des partenaires industriels de premier plan pour diverses applications, des cosmétiques anti-âge à la conservation naturelle des aliments. Un chercheur de l’industrie cosmétique affirme que Gaia Tech possède « la meilleure technologie antioxydante qu’ils ont testée jusqu’à présent ». Des essais analytiques sont lancés dans le domaine cosmétique, un dossier à l’Efsa (European Food Safety Authority) pour une utilisation dans l’alimentation.

Après un essaimage réussi de l’ETH Zurich, Gaia Tech a clôturé un premier tour de financement et obtenu le soutien du Migros Pioneer Fund, d’Innosuisse, de l’Agence pour le développement économique de Berne et de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL). L’entreprise a pour objectif d’élargir sa gamme de produits et d’appliquer sa technologie à d’autres types de sous-produits agroalimentaires, afin d’aider pleinement l’industrie à remplacer les ingrédients synthétiques et fossiles. 

Spécialisée dans les ingrédients et protéines végétales, la société française Roquette Beauté a présenté son nouvel ingrédient, Beauté by Roquette ST 320 (Inci Hydroxypropyl Starch Phosphate), à l’occasion du salon Cosmet’Agora qui s’est tenu à Paris les 16 et 17 janvier 2024.

Issu de maïs non-OGM¹, adapté aux végans et biodégradable, ce nouvel ingrédient est un épaississant et un stabilisant polyvalent conçu pour les gels et les émulsions. Facile à utiliser, il offre une grande flexibilité dans la formulation de cosmétiques stables dans une multitude d’applications et de gammes de viscosité. L’objectif : répondre à la demande des consommateurs pour des cosmétiques d’origine naturelle qui allient efficacité et expérience sensorielle agréable.

Roquette Beauté indique que différents tests ont été réalisés pour démontrer les bénéfices de Beauté by Roquette ST 320 :

• Facile à disperser dans l’eau froide ou chaude
• Forte augmentation de la viscosité après cuisson
• Très stable dans le temps dans les émulsions et les gels
• Effet stabilisant dans les émulsions (réduction de la taille des gouttelettes)
• Effet épaississant synergique avec les émulsifiants et les agents cationiques
• Ajustement facile de la viscosité en jouant sur la concentration

Efficacité et sensorialité

Selon Roquette Beauté, Beauté by Roquette ST 320 agit également comme un « exalteur sensoriel apportant des textures réconfortantes et cocooning aux formulations cosmétiques. »

Des atouts dans un contexte où la tendance à la beauté holistique continue de gagner du terrain sur le marché de la beauté et des soins personnels, avec des consommateurs de plus en plus conscients de l’impact de leurs routines de beauté sur leur bien-être général.

« L’ajout de ce produit à notre gamme illustre parfaitement notre volonté d’apporter à l’industrie cosmétique des solutions issues des plantes qui répondent aux attentes des consommateurs en matière de produits plus sûrs, avec un juste équilibre entre la nature et la technologie, ni plus ni moins. Nous nous focalisons sur le développement d’ingrédients d’origine végétale de haute qualité, polyvalents et durables et développons des solutions multifonctionnelles alliant haute performance et sensorialité », explique Bénédicte Courel, directrice générale de Roquette Beauté.

_{1. Conforme aux règlements de l’UE 1829/2003 et 1830/2003 sur les OGM}

Givaudan Active Beauty a créé PrimalHyal 50 Life : un acide hyaluronique de faible poids moléculaire, « le plus durable du portefeuille de Givaudan » selon l’entreprise.

Fruit de plusieurs années de recherche, PrimalHyal 50 Life a été dévoilé au salon Cosmet’agora à Paris, les 16 et 17 janvier 2024. Les chercheurs de Givaudan Active Beauty se penchent depuis plus de 30 ans sur le processus de bio-fermentation avec une ambition audacieuse : renforcer les critères de durabilité de la molécule d’acide hyaluronique, ainsi que ceux de sa production. 

Situé en Champagne, le centre d’excellence de Givaudan Active Beauty s’appuie sur ses connaissances en biotechnologie blanche pour fabriquer des ingrédients cosmétiques actifs, une méthode qui implique la fermentation précise de micro-organismes, en exploitant principalement des sources de carbone locales telles que le sucre de blé ou de betterave, adoptant ainsi un modèle d’économie circulaire dans le contexte d’une bio-raffinerie.

Ainsi, en s’appuyant sur l’ingénierie des souches et la fermentation de précision, les méthodes de production de Givaudan Active Beauty sont désormais plus respectueuses de l’environnement, atteignant une réduction exceptionnelle de -91% de l’impact environnemental selon Givaudan Active Beauty. 

L’entreprise affirme que PrimalHyal 50 Life comprend des améliorations significatives à travers divers paramètres environnementaux, comme le démontre une analyse du cycle de vie se targuant de – 92 % d’émissions de gaz à effet de serre, – 95 % d’acidification et d’eutrophisation de l’eau, – 90 % d’utilisation d’énergie non renouvelable et – 75 % de consommation d’eau*.

« Grâce au travail exceptionnel de nos scientifiques en ingénierie des souches, nous avons totalement réinventé la méthode de production de l’acide hyaluronique de faible poids moléculaire. En obtenant directement le poids moléculaire souhaité au cours de la fermentation, nous avons considérablement réduit notre empreinte globale. Il s’agit d’une avancée majeure pour l’industrie de la beauté dans son ensemble », souligne Romain Reynaud, directeur de la recherche et du développement chez Givaudan Active Beauty.

PrimalHyal 50 Life offre plusieurs bénéfices skincare selon Givaudan Active Beauty, notamment : une pénétration cutanée profonde, jusqu’à 120 μm, la stimulation de la fermeté des jonctions cutanées, la prévention de la perte insensible en eau, afin de booster l’hydratation de la peau jusqu’à 72 heures après application, une réduction de la rugosité cutanée de -66% en un mois et des bénéfices perceptibles en termes de texture, de fermeté et d’hydratation de la peau, constatés par les volontaires.

_{* Sur la base d’une ACV cradle-to-gate effectuée en 2023 par un cabinet externe sur la base de données fournies par Givaudan.}

C’est reconnu : la lumière du soleil a la capacité de stimuler l’organisme et de procurer une sensation de bien-être. Toutefois, gare au trop-plein de soleil ! Une exposition excessive aux rayons du soleil peut en effet avoir des conséquences irréversibles sur la peau. 

Pour protéger sa peau à l’ère du changement climatique, adopter des routines intelligentes basées sur des formules hautement spécifiques, adaptées aux agressions extérieures, est une voie possible.

Le climat, le niveau de pollution atmosphérique, l’altitude, l’humidité, l’exposition au soleil et d’autres facteurs entraînent en effet des besoins cutanés différents selon l’endroit où l’on vit. Le geo-skincare constitue ainsi une approche innovante en ce sens : sont préconisés des soins ciblés pour chaque type de peau, en fonction du contexte géographique et climatique. 

Phytessence Osmanthus est l’ingrédient floral de Crodarom dédié au géo-skincare. Issu de la fleur emblématique d’Osmanthus, célébrée en Asie, très tendance et populaire dans le secteur de la parfumerie, cet ingrédient est fabriqué selon un procédé vert et écoconçu, la technologie Eco-sound. Phytessence Osmanthus contribue à protéger la peau des effets néfastes des rayons du soleil et à apaiser les coups de soleil en réduisant les rougeurs et la production de PGE2.

Phytessence Osmanthus est un extrait de fleur d’Osmanthus, Osmanthus Fragrans, dans de la glycérine et de l’eau. Un extrait d’origine naturelle à 99,4 % selon la norme ISO16128, approuvé par Cosmos, quantifié en verbascoside (syn. Acteoside).

Parmi les applications possibles : des crèmes de soin, des sérums anti-stress, des crèmes BB seconde peau, des protections solaires, des soins anti-masque, des soins capillaires de protection contre la chaleur.